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(16/11/2011 10:02:46)

L'AEFE optimise le reporting de ses données avec Talend et Actuate

L'agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) gère 480 écoles, collèges et lycées établis hors de France, dans 130 pays, qui proposent un enseignement conforme à l'exigence des programmes de l'Éducation nationale française. Ces établissements, de la maternelle aux classes préparatoires, accueillent 300 000 élèves, dont 110 000 enfants d'expatriés français et 190 000 nationaux et étrangers tiers désirant bénéficier d'un enseignement du type de celui des écoles françaises. L'AEFE fonctionne avec 6 400 titulaires de l'Éducation nationale et 15 000 collaborateurs recrutés localement mais est rattachée au Ministère des Affaires Etrangères.

Les gestionnaires de l'agence utilisaient, pour le pilotage et les rapports, Microsoft Excel pour traiter des extractions brutes à partir des systèmes informatiques de production. De fait, les équipes informatiques étaient donc sollicitées pour effectuer régulièrement de telles requêtes, chaque décideur ayant ses propres exigences. Afin de développer l'autonomie des 100 à 150 décideurs concernés et, partant, leur réactivité, l'AEFE a décidé de déployer un véritable système décisionnel.

Une optimisation des reportings

Talend extrait les données de six systèmes : le SIRH, la paye du siège (système distinct du SIRH), la gestion des bourses scolaires, la comptabilité et le budget et la gestion de la formation continue. Les données sont stockées dans un infocentre puis un datawarehouse sous PostgreSQL. Enfin, les solutions d'Actuate sont sollicitées pour créer un cube, des cubeviews, des rapports, des générations de feuilles Excel (certains utilisateurs souhaitant conserver un traitement de ce type) et enfin un tableau de bord synthétique.

« Bien qu'il y ait peu d'indicateurs et une faible volumétrie, nous devions faire de très nombreux croisements de données et nous avions besoin de fluidité et de réactivité » souligne Maryam Khiali, chef de projet maitrise d'oeuvre pour le système d'information décisionnel (SID) de l'AEFE. Avec la solution implémentée, les utilisateurs peuvent aisément fabriquer des rapports à partir des cubeviews, la navigation au sein des données disponibles empruntant une logique d'explorateur de fichiers.

Le projet a été mené à partir de janvier 2011. Il a notamment permis à la directrice de l'AEFE de disposer d'un rapport avec les chiffres dont elle avait besoin pour une audition au Sénat en moins d'une demi-heure contre de nombreuses heures auparavant.

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(15/11/2011 10:08:13)

L'éditeur de logiciels de mobilité Swing Mobility vise l'international

En 2003, Patrick Metzger créait Swing Mobility, un éditeur spécialisé en solutions logicielles pour les populations en situation de mobilité. Aujourd'hui, il a largement dépassé le stade de la start-up et veut prendre place parmi les éditeurs en pointe sur ce secteur. Swing Mobility affichait un chiffre d'affaires de 6,5 millions d'euros (ME) en 2010, elle devrait passer à 12 ME en 2012.

Plus de 10% du CA est réalisé en indirect, c'est l'une des conditions du développement commercial qui cible avant tout les PME. Des filiales sont créées à l'international pour prendre place rapidement sur le créneau de la mobilité. En Allemagne l'an passé, en Suisse cette fin d'année. La société est également présente au Maroc avec l'aide d'un distributeur, Substancium.

La société couvre la mobilité des commerciaux et des techniciens itinérants (fiches produits, passage de commande, gestion de notes de frais), mais aussi  les responsables des services à la personne en déplacement. Par exemple, des infirmières avec pocket vital, un terminal et logiciel de gestion du dossier patient et de traitement des actes médicaux. Swing a également mis au point le logiciel SAP (service à la personne) pour la gestion de ces services, de la prise de contact à la facturation.

Rachat d'un spécialiste du MtoM

Swing Mobility est organisée en trois divisions : business software qui édite des logiciels de mobilité en entreprise, embedded solutions chargée de créer et vendre des objets communicants et les logiciels associés (après le rachat de Nogema Ingenierie, spécialisée en MtoM), enfin, mobile marketing, pour accompagner  des solutions mobiles d'un point de vue marketing. Sur ce point, l'éditeur a racheté une agence de web marketing : adPhone.

La croissance externe et le rachat de compétences appartiennent à une étape récente, l'éditeur a depuis le départ mis au point ses propres outils, comme swing studio (outil de conception d'applications mobiles multiplateformes sous .Net), ou swing agility outil de back office pour ses clients finaux qui leur permet de gérer les logiciels de gestion de mobilité de leurs personnels. L'éditeur est ainsi très autonome au plan technique, ce qui lui permet aujourd'hui d'amorcer sa phase de développement commercial. Son fondateur Patrick Metzger a d'ailleurs débuté comme magasinier avant de se former à l'informatique et de concevoir une entreprise autour des solutions de mobilité.

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(14/11/2011 09:29:48)

Sapphire Madrid : SAP pointe les gains obtenus avec HANA

Simplifier le paysage IT figure parmi les ambitions qu'affiche SAP avec son appliance HANA (High-performance analytic appliance). Vishal Sikka, directeur technique de la société, l'a redit sur les conférences européennes Sapphire et TechEd, à Madrid, la semaine dernière. La technologie d'analyse in-memory mise à l'oeuvre dans HANA traite en temps réel d'énormes volumes d'informations, issues de bases décisionnelles ou transactionnelles, sans pré-agrégation des données. A la clé, une capacité à explorer davantage de données, avec une interactivité accrue, dans des délais plus courts.

Dans les cas les plus notables, les améliorations sont surprenantes. « Des résultats obtenus en 4 à 8 secondes contre 18 heures auparavant », expose par exemple Vishal Sikka, même s'il reconnaît que l'accélération ne sera pas aussi spectaculaire avec toutes les applications. Le directeur technique affirme que de nombreux clients HANA ont déjà multiplié par un facteur 1 000 la rapidité de leurs analyses. Et certains ont obtenu leurs réponses 10 000 fois plus vite. Dans ce club des « 10K », on trouve la multinationale indienne Essar (acier, énergie, communications...), le Chinois Nongfu Spring (fournisseur de boissons), l'Américain The Charmer Sunbelt (vins et spiritueux), l'Université Cornell, située dans l'Etat de New York, et SAP lui-même.

Deux secondes contre trois jours

Un seul client fait mieux : le Japonais Yodobashi, distributeur de produits électroniques. C'est l'unique membre du club 100K pour l'instant. Il utilise HANA pour calculer les avantages gagnés par les 5 millions de clients engagés dans son programme de fidélité. « Et cela va 129 000 fois plus vite qu'avant », assène Vishal Sikka, puisque deux secondes suffisent maintenant à Yodobashi pour le faire, contre trois jours auparavant. Ce qui permet de calculer les avantages acquis lorsque le client est encore dans le magasin. « The Charmer Sunbelt devrait bientôt rejoindre ce club des 100K », pressent le directeur technique.

Vishal Sikka suggère à chacun de tester à son tour les performances d'HANA. « Vérifiez les choses par vous-mêmes, jouez avec la sandbox », invite-t-il. SAP a ouvert un site pour consulter des démonstrations en direct : « Experiencesaphana.com ». Deux scénarios y sont proposés. Le premier propulse au coeur d'un conglomérat de plusieurs milliards de dollars dont on explore les données opérationnelles à l'aide de CO-PA (Profitability Analysis) Accelerator. Le deuxième scénario simule les énormes volumes d'informations générés dans les circuits de distribution de la mode. Il faut s'enregistrer pour les consulter.

Red Bull a installé Business Warehouse sur HANA

A Madrid, SAP a annoncé que HANA pouvait remplacer la base de données sur laquelle s'appuie son datawarehouse BW. Pour démontrer les bénéfices de cette solution, l'éditeur a donné la parole à Red Bull, dont les deux représentants ont déboulé sur la scène de Sapphire en combinaison de pilote de Formule 1 (le producteur de boissons énergisantes possède l'écurie de course avec le champion du monde Sebastian Vettel). En moins de deux semaines, ces utilisateurs de BW ont installé HANA et compressé leur base de données à 80%, passant de 1,5 teraoctet à moins de 300 Go. Parmi les avantages, plus de réplication vers des infocubes et le responsable des applications d'entreprise de Red Bull, Christian Stoxreiter, explique que le processus de reporting a été dopé de bout en bout, surtout par la réduction du temps de chargement des données. Ces dernières sont récupérées pendant la nuit sur différentes zones horaires (Red Bull est présent dans 160 pays). L'année prochaine, la société prévoit d'étendre l'application à la gestion des promotions et à la planification.

SAP fournit HANA sous la forme d'une appliance logicielle. Pour la partie matérielle (serveurs et stockage virtualisé), il s'appuie sur une dizaine de partenaires : IBM, HP, Dell, Fujitsu, Cisco, Lenovo, EMC/VMware et Hitachi. Dernier arrivé de la liste, ce dernier combine ses offres Adaptable Modular Storage 2000 et Compute Blade 2000 avec HANA. De son côté, EMC va associer HANA à ses technologies de stockage multi tiers (FAST) et l'appliance pourra s'installer dans des baies VMAX.

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(10/11/2011 10:00:23)

Sapphire Madrid : SAP dope BW avec HANA et ouvre SAP Store

« Chez SAP, nous avons choisi d'innover et d'accélérer la façon dont nous innovons », a rappelé Jim Hagemann Snabe, co-PDG de l'éditeur allemand, à l'ouverture de l'édition européenne de Sapphire, mardi matin, à Madrid. Pas de surprise ici, les grands axes d'innovation choisis par la société sont déjà connus des clients et des partenaires présents à la conférence : le cloud, la mobilité, le in-memory. Le dirigeant en ajoute un quatrième, évident : le coeur historique de l'offre, c'est-à-dire les solutions de gestion, sur lesquelles tout s'appuie. Pour que sa Business Suite tire parti des évolutions sans heurt, SAP a indiqué en octobre qu'il prolongeait de 5 ans, jusqu'en 2020, la maintenance de la version 7, y compris pour l'ERP 6.0 et la plateforme NetWeaver.

HANA remplace la base de données sous BW

Sur la partie in-memory, SAP a annoncé à Sapphire Madrid que la plateforme d'analyse en mémoire HANA allait pouvoir être exploitée par les utilisateurs de sa solution de datawarehouse BW en venant remplacer la base sous-jacente. Ainsi qu'il l'avait prévu, SAP commence ainsi à réviser l'approche traditionnelle de la base de données. HANA va permettre d'accélérer sensiblement les requêtes sur les données non agrégées et les temps d'extraction et de chargement dans l'entrepôt. Pour en profiter, il n'est pas nécessaire de remettre en oeuvre Business Warehouse. Il suffit de faire migrer la base de données, explique SAP. Pas besoin non plus de reformer les utilisateurs. L'offre est susceptible d'intéresser de nombreux clients, BW comptant plus de 16 000 déploiements dans le monde.

Sur la partie cloud, la suite intégrée Business ByDesign hébergée par SAP totaliserait maintenant 700 clients dans le monde, selon le PDG. Du côté des offres OnDemand pour grandes entreprises, également hébergées sur son datacenter de Walldorf, l'éditeur prépare pour l'an prochain des solutions de recrutement (Career OnDemand) et de gestion des frais de déplacement (Travel OnDemand).

SAP Store accueille des applications mobiles

SAP a par ailleurs ouvert sa boutique SAP Store, discrètement, il y a quelques jours (http://store.sap.com/public). Lors de sa mise en bêta en mars, celle-ci présentait 25 add-ons et applications pour compléter Business ByDesign, venant de SAP et de partenaires. Elle en comporte aujourd'hui soixante. Et désormais, elle propose aussi des applications mobiles que les clients peuvent évaluer avant d'acheter. Trente sont développées par SAP et, pour l'instant, et une quinzaine par des partenaires. Deux cents autres sont en préparation dans l'écosystème. « Parce que nous ne pensons que nous ne pouvons pas développer seuls tout ce dont les clients ont besoin », reconnaît Jim Hagemann Snabe. Les premières apps mobiles sont sous iOS (récupérables via l'Apple iTunes Store et une app locale), quelques-unes bientôt sur BlackBerry. SAP avance plus prudemment pour celles sous Android, en raison du procès Oracle/Google, même s'il en montrait tout de même une sur Sapphire.

L'iPad au chevet des patients hospitalisés

Dans le domaine de la mobilité, l'éditeur allemand a particulièrement mis en avant le témoignage de l'hôpital Charité, de Berlin, client pilote pour l'application SAP Electronic Medical Record. Ses développeurs se sont rapprochés des soignants pour mieux comprendre leur façon de travailler et adapter la solution sur iPad. Le dossier médical (résultats des examens et radiographies...) est consulté sur le terminal mobile, au chevet des personnes hospitalisées et les médecins peuvent affiner leur diagnostic en consultant à distance d'autres médecins. Un développement qui s'appuie sur SUP (Sybase Unwired Platform).

Selon le co-PDG, plus de 1 500 clients de SAP participeraient ainsi aux processus de conception des applications. Il est de ceux qui pensent que les utilisateurs vont amener leurs terminaux mobiles dans l'entreprise. « Nous voulons amener la mobilité à chacun et la première chose qu'il nous fallait, c'était une infrastructure sur laquelle bâtir les applications. C'est pour cela que nous avons racheté Sybase. Et je pense qu'à l'avenir, nous commencerons à concevoir les applications à partir de leur version mobile ».


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(09/11/2011 15:58:03)

Software AG met à jour sa feuille de route pour le cloud

Dans le cadre d'une révision de sa stratégie globale pour le cloud computing, Software AG vient d'annoncer que son middleware WebMethods et son outil de modélisation de processus ARIS (voir annonce au dernier Cebit) étaient désormais certifiés pour un déploiement sur les clouds d'Amazon et VMware. « L'entreprise avait déjà fait état de ses intentions pour ces produits plus tôt cette année. Cette annonce n'est que la première étape d'une stratégie à plus long terme, » a déclaré Matt Durham, vice-président senior du développement commercial de Software AG.

Il s'agit maintenant de reconstruire complètement l'architecture des logiciels de Software AG pour le cloud. « Autant dire que c'est un travail énorme», a ajouté Matt Durham. « Cela va prendre du temps. Mais, en attendant, nous avons adopté une démarche pragmatique. » Déjà, « les clients vont pouvoir profiter de certains avantages au niveau de l'infrastructure via EC2, »  a-t-il déclaré. « De plus, pour certains clients qui utilisent déjà VMware, la certification va leur apporter des garanties supplémentaires, » a-t-il ajouté. « Pour utiliser EC2, les clients devront s'abonner séparément à une offre Amazon. Mais l'achat de licences CPU doit se faire auprès de Software AG, » a encore précisé Matt Durham. « La politique de licence processeur de Software AG est alignée sur le modèle de noyau virtuel d'Amazon, » a-t-il encore déclaré. Si bien que les clients de Software AG seront en mesure de déplacer des licences CPU existantes vers Amazon, selon une porte-parole. Les entreprises peuvent utiliser Amazon pour le développement, le test et la production, mais Software AG pense que la plupart des clients s'en serviront essentiellement pour le développement et le test.

Un PaaS complet à venir

Comme l'a affirmé Matt Durham, l'objectif final de Software AG est de construire un PaaS (Platform as a Service) complet. « Certains éléments sont déjà en place, comme WebMethods, qui fait office d'application serveur Java et Terracotta qui apporte une fonction de cache in-memory, » a-t-il expliqué. « Nous avons besoin d'une couche d'accès aux données (Persistance Layer) », a-t-il ajouté. « Il existe pour cela de nombreuses options possibles et nous en considérons un certain nombre. » Le PaaS de Software AG comprendra également un environnement de développement intégré (EDI), avec « une série d'options logiques » actuellement à l'étude, a indiqué Matt Durham. Software AG a également prévu de placer une couche de collaboration au-dessus des outils existants qui « permettra aux équipes virtuelles de travailler ensemble indépendamment de leur emplacement ou des paramètres d'interaction », a expliqué l'éditeur de logiciels allemand. Les clients peuvent également s'attendre à voir une nouvelle plateforme de communication en temps réel qui s'appuiera sur les technologies de traitement des évènements de Software AG, entre autres choses, a encore précisé l'entreprise.

Aucune date n'a été fixée pour la sortie de ces produits Cloud Ready. Mais Software AG compte bien les livrer avec la prochaine mise à jour importante de WebMethods, actuellement en cours de développement. « C'est notre priorité » a déclaré Matt Durham. Dans une certaine mesure, les projets de Software AG répondent à des initiatives prises par son rival Tibco, qui a livré sa plateforme de réseautage social pour l'entreprise Tibbr et sa plate-forme Silver pour la livraison d'applications cloud. Mat Durham a reconnu que les deux entreprises « étaient en concurrence sur le même marché, » mais a refusé de faire davantage de commentaires.

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(09/11/2011 15:29:27)

Salesforce lance Do, son application de gestion de projets

Selon Sean Whiteley, vice-président senior de Salesforce.com, « Do est très proche d'un produit grand public, probablement le plus grand public que nous n'ayons jamais élaboré. » Do repose sur les logiciels de Manymoon, une entreprise achetée par Salesforce plus tôt cette année. « Nous avons pris le produit de Manymoon, nous l'avons boosté un peu et mis en route. » L'application, qui repose sur la plateforme cloud Heroku de Salesforce, a été réécrite en HTML5 pour rendre son déploiement plus facile sur plusieurs types de terminaux. « Mais Salesforce.com a tout de même créé un client natif iOS, » a précisé Sean Whiteley.

Cependant, Salesforce ne continuera pas à investir dans Manymoon, une des applications les plus populaires du Marketplace de Google Apps. Les clients de Manymoon auront la possibilité de migrer vers Do, qui sera vendu selon les principes du « freemium », c'est à dire des versions de base disponibles gratuitement, mais avec des frais pour bénéficier de fonctions premium, » a expliqué Sean Whiteley. « Cela pourra concerner par exemple de meilleures fonctionnalités pour l'administration centrale, » a-t-il dit. Les concepts de base de Manymoon semblent avoir été repris tels quels au sein de Do, qui est organisé autour de listes de tâches, et donne aux utilisateurs les moyens de collaborer sur des tâches avec les autres. Il dispose de l'intégration avec Gmail et les Google Apps et du partage de fichiers avec Dropbox. Les utilisateurs de Salesforce peuvent également démarrer des projets depuis cette application.

Une interface modifiable

Les utilisateurs peuvent modifier l'interface de Do pour l'adapter à leurs habitudes de travail. Par exemple, les projets peuvent être regroupés par jour, ou dans des catégories plus larges avec une hiérarchisation par priorité. L'application peut être utilisée pour des projets personnels ou des projets professionnels. Par exemple, les personnes qui veulent suivre un projet domestique, comme des travaux, peuvent attribuer une tâche à l'achat de matériaux et une autre au calendrier à suivre avec les entrepreneurs. Do sera disponible sur des sites comme Google Apps Marketplace, l'App Store d'Apple, AppExchange de Salesforce.com, Chrome Web Store et LinkedIn Applications.

« Si Do partage certaines fonctions générales avec Chatter, le logiciel de collaboration social de Salesforce.com, il existe toutefois certaines différences importantes, » a fait remarquer Sean Whiteley. « Le premier fonctionne mieux avec des groupes d'une douzaine de personnes au maximum, tandis que Chatter est adapté pour interagir avec des milliers de contacts, » a-t-il expliqué. Cela dit, Salesforce.com est en train de mettre une touche finale pour créer une forte intégration entre les deux produits, comme l'a indiqué M.Whiteley.

Avec Do, Salesforce espère récupérer les utilisateurs de solutions de gestion de projets comme Basecamp par exemple, qui compte 5 millions de clients. La différence entre les deux, c'est que Do.com est « moderne et up-to-date, » a fait valoir Sean Whiteley. « L'application est aussi plus facile à utiliser par n'importe qui, pas seulement par les gestionnaires de projets, » a-t-il renchéri.

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(08/11/2011 15:31:33)

Gestion des talents : Taleo réunit ses utilisateurs européens à Paris

Les spécialistes de la gestion des talents renforcent leur présence sur le marché des applications d'entreprise. Depuis quelques années, on voit monter en puissance des éditeurs proposant des solutions en mode SaaS (software as a service). Parmi eux, des Américains, comme Taleo, qui tient en ce moment à Paris sa conférence utilisateurs européenne, mais aussi SuccessFactors et Silkroad Technology, ou encore le Français TalentSoft qui a choisi de s'installer dans le cloud Azure de Microsoft. Chacun d'entre eux déroule une liste de grandes entreprises ayant choisi de s'appuyer sur ces solutions conçues pour gérer le recrutement, l'accueil des salariés dans l'entreprise, la gestion des performances des collaborateurs et le suivi de leur rémunération, la formation ou, encore, les plans de succession. Ceux qui communiquent le montant de leurs ventes, comme SuccessFactors et Taleo, enregistrent des progressions à deux chiffres, et présentent des capitalisations boursières bien supérieures à leur chiffre d'affaires annuel prévisionnel(*).

Au troisième trimestre, les abonnements aux logiciels de Taleo ont progressé de 38% à 67 millions de dollars, tandis que les ventes de services ont augmenté de 59%, à 16 M$. Sur l'année 2011, les prévisions de ventes globales de l'éditeur se situent entre 324 et 325 millions de dollars. La société est actuellement valorisée à 1,37 milliard de dollars. Si Taleo a été fondée en 1999, dans la baie de San Francisco, avec le lancement du logiciel Recruiter WebTop, son origine se situe au Canada, en 1996, alors qu'elle proposait un site de recrutement. Elle compte aujourd'hui 5 000 clients dans le monde, dont Alcatel-Lucent, Areva, Acxiom, HP, IBM, Merck ou encore Point P, et 140 partenaires.

Réseaux sociaux et mobilité au coeur des RH

Sur deux jours de conférence, Taleo attend 250 clients (au total 320 personnes en comptant les partenaires) en provenance de différents pays d'Europe. Le PDG de la société, Michael Grégoire, un ancien de PeopleSoft, est venu dérouler les orientations stratégiques de la société. En substance, les entreprises qui se soucient des talents de leurs collaborateurs sont celles qui se développent et peuvent traverser la crise mieux que les autres. Il rappelle que la gestion des ressources humaines évolue d'un rôle administratif vers une fonction plus en prise avec l'activité de l'entreprise et dévolu en partie aux managers : « Les responsables RH s'impliquent dans la stratégie tandis que les managers terrain sont impliqués dans des fonctions RH ». Sans surprise, le dirigeant a également mis l'accent sur l'importance des outils de réseaux sociaux dans les solutions métiers. « Les médias sociaux ont un profond impact sur les RH », a rappelé Michael Grégoire.

En septembre, l'éditeur a par exemple ajouté dans Taleo Recruiting la possibilité de prévisualiser l'ensemble des profils LinkedIn existants depuis l'application. Parmi les nouveautés de la suite Taleo figure par ailleurs le Consersation Hub qui, avec l'intégration des e-mails, permet de stocker les échanges relatifs aux objectifs fixés. Le PDG a évoqué par ailleurs la nécessité de proposer à ses utilisateurs des applications natives sur leurs différents terminaux mobiles. En 2012, l'éditeur prévoit de proposer l'app Taleo 2Go sur mobile, actuellement à l'état de prototype. Téléchargé par le nouvel embauché, elle facilitera son entrée dans l'entreprise.

Parmi les défis qui se posent en matière de ressources humaines figure la nécessité de remplacer les collaborateurs très vite, quasiment immédiatement. Si le chômage s'aggrave, certains profils restent malgré tout difficiles à trouver. Parallèlement, il faut aussi disposer des outils pertinents pour favoriser l'évolution des collaborateurs. Le Conversation Hub en fait partie. Enfin, ce matin, Michael Gregoire a insisté sur l'importance de proposer des logiciels faciles d'accès qui, sinon, ne seront pas utilisés par les managers.

(*) Valorisé 2,2 milliards de dollars, SuccessFactors prévoit sur l'année 2011 un chiffre d'affaires situé entre 331 et 333 millions de dollars.

Illustration : Michael Gregoire, PDG de Taleo Corporation, ce matin à Paris (crédit : MG)

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(08/11/2011 10:43:13)

Axens s'appuie sur l'expertise de KPF sur SAP

Avec son millier de collaborateurs dans huit pays (France, USA, Canada, Russie, Inde, Japon, Chine et Bahreïn), Axens est un groupe d'ingénierie pour le secteur de l'énergie (raffinage, pétrochimie, gaz, énergies nouvelles). Il a choisi de refondre son système d'information autour de SAP en 2008. Or, après deux ans d'intégration, l'exploitation posait des problèmes liés à un transfert de compétences insuffisant aux équipes internes.

Pierre-Marie Galaup, DSIT d'Axens, témoigne : « Mi-2010, nous avons constaté qu'il nous fallait absolument renforcer nos compétences pour l'administration du système. Notre équipe interne, n'avait pas été assez formée à la complexité d'administration d'une telle solution. Cela a engendré des difficultés et parfois certains problèmes de communication entre l'équipe d'administration et celle du centre de compétences applicatifs. » De fait, sur la deuxième moitié de l'année 2010, de nombreuses « opérations pompiers » ont dû être mises en place pour résoudre dans l'urgence des difficultés.

La mise en place salvatrice d'une TME

Pour résoudre ce problème et garantir un bon niveau de qualité de service, Axens a choisi de mettre en place une tierce maintenance exploitation (TME). Cette méthode a l'avantage d'introduire un tiers neutre entre l'intégrateur et les acteurs internes, comme le centre de compétences applicatifs. Le groupe a choisi un intervenant qui avait déjà mené des missions sur le projet SAP, à savoir KPF. Axens a surtout apprécié un catalogue de services très modulaire et clair, avec des coûts forfaitaires connus à l'avance, tout en pouvant bénéficier d'une garantie de qualité de service. KPF est notamment en charge de la supervision et du monitoring des plateformes, de la maintenance corrective et préventive, ainsi que des opérations techniques lourdes. Les équipes internes d'administration de SAP bénéficient par ailleurs d'un transfert progressif de compétences.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé.

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(07/11/2011 12:13:26)

Analyse de données : Tableau Software pousse ses pions en France

L'éditeur américain Tableau Software propage ses solutions décisionnelles sur le marché européen. A la tête de sa filiale européenne depuis décembre 2010, Bruno Saint-Cast, vice-président EMEA, indique que le chiffre d'affaires sur cette région a égalé au premier trimestre 2011 l'activité réalisée sur l'ensemble de l'Europe l'année précédente. La déclinaison française de l'offre, lancée fin juin, a été très bien accueillie sur l'Hexagone où les ventes du dernier trimestre sont équivalentes à celles des douze mois précédents. Créée en 2004 et installée à Seattle, Tableau Software est une société privée dirigée par Christian Chabot, co-fondateur avec Chris Stolte et Pat Hanrahan, responsables du développement. Elle compte 350 collaborateurs dans le monde et 6 500 clients dont une centaine en France, parmi lesquels BNP Paribas, Areva, Thalès, SNCF, GDF, EDF, Orange, Ipsos, le CEA ou encore, Sanofi. L'éditeur s'est déjà entouré d'intégrateurs bien implantés sur ce marché comme Sopra, Micropole, Keyrus (partenaire historique), ou encore Mydral, qui compte parmi les plus actifs, et sous peu, Business & Decision.

Visualisation interactive avec VizQL

L'analyse des données se fait en mémoire ou en connexion avec la base. On peut combiner plusieurs sources en une seule vue. L'éditeur utilise la technologie VizQL pour visualiser les données sur un mode interactif. Parmi les acteurs de la Business Intelligence (BI) qui mettent l'accent sur la facilité d'exploration des données (outils de Data discovery), Tableau Software est placé par Gartner aux côtés d'acteurs comme QlikTech et Tibco/Spotfire, notamment. Le cabinet d'études insiste sur les fonctionnalités de visualisation interactive de l'offre, mises au service de l'analyse, des tableaux de bord, de la diffusion d'information et des applications analytiques.
Technologie de visualisation interactive VizQL exploitée par Tableau Software
La technologie de visualisation interactive VizQL, issue de l'Université de Stanford.

Selon les enquêtes menées par Gartner auprès des utilisateurs de Tableau, la facilité d'usage du logiciel est souvent mise en avant, de même qu'un coût de mise en oeuvre intéressant et un déploiement aisé sans assistance des ressources IT. En revanche, Gartner pointe des capacités moins développées sur le reporting de production, l'analyse prédictive ou les meta-données (couche sémantique).

Renforcer le poids de l'Europe dans les revenus

Début janvier 2011, la société a communiqué un chiffre d'affaires proche de 40 millions de dollars, en progression de 106% sur un an. Pour l'instant, l'Europe ne pèse encore que 10% des revenus globaux de l'éditeur. L'objectif est de faire progresser sensiblement cette part pour la porter à 20 ou 25% d'ici un à deux ans, projette Bruno Saint-Cast. « Nous remportons deux à cinq affaires par semaine en Europe en ce moment », précise le responsable du marché EMEA(*). De ce côté-ci de l'Atlantique, l'éditeur se retrouve souvent face à l'offre QlikView et dit ne pas perdre d'affaires contre des tenants du marché BI. Bruno Saint-Cast évoque pour l'expliquer un rythme de nouveautés plus élevé chez Tableau Software que chez certains concurrents, une mise en oeuvre plus simple et une plus grande autonomie de l'utilisateur final. Quant aux applications, elles sont « d'une variété inouie », souligne-t-il. De la comptabilité analytique à la GRH, en passant par la gestion de la qualité, les analyses de marché, le support aux ventes, les tableaux de bord de performances... Aux Etats-Unis, la solution BI est utilisée pour  analyser les trajets des ouragans, la criminalité (à Seattle) ou les micro-crédits.

Avec la version Tableau Desktop du logiciel (environ 1 500 euros), l'utilisateur non-informaticien accède à ses données en quelques instants, pointe le responsable EMEA. La version Serveur permet de partager les tableaux de bord en mode web (à partir de 7 500 euros pour dix utilisateurs nommés minimum). Ces produits peuvent être testés gratuitement pendant quinze jours. La tarification comprend la maintenance de la première année, fixée ensuite à 25%.

(*) Bruno Saint-Cast fut précédemment DG de Salesforce.com France et vice-président EMEA de Brio Technology.

Crédit illustration : Tableau Software

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