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(23/03/2011 15:38:56)

IBM achète Tririga pour renforcer son offre Smarter Buildings

IBM estime que les entreprises consacrent environ 30 % de leurs budgets annuels dans leur parc immobilier, soit le second poste de dépenses, après les salaires. IBM pense pouvoir aider les entreprises à réduire les charges liées à la gestion de ces parcs, dans lequel il faut inclure les bâtiments industriels, en leur procurant un outil qui permet d'apprécier aussi bien la consommation d'énergie que d'optimiser l'espace disponible.

« Le logiciel de Tririga va aider les clients à prendre des décisions stratégiques dans l'utilisation de l'espace, dans l'évaluation de solutions alternatives en terme d'immobilier, dans la manière de générer des retours sur investissement importants dans les projets capitalistiques, et dans l'estimation d'initiatives impliquant un développement durable, » indique le communiqué d'IBM. L'entreprise prévoit 10 milliards de dollars de recettes annuelles dans ce domaine d'ici à 2015.

Les logiciels Tririga seront intégrés à la suite de gestion « d'immeubles intelligents » Smarter Buildings d'IBM, qui comprend des produits comme Maximo Asset Management d'IBM. L'entreprise espère que l'intégration via ses propres solutions de gestion déjà proposées dans ce domaine, donnera aux clients une meilleure visibilité sur leurs bâtiments et leurs équipements. « Les entreprises vont pouvoir disposer d'un outil puissant pour contrôler et optimiser les activités concernant leurs immeubles au niveau mondial, » a déclaré Florence Hudson, une responsable d'IBM pour les secteurs de l'énergie et de l'environnement.

Un portefeuille varié de solutions


Tririga compte, dans son portefeuille, différents logiciels couvrant le domaine de la gestion immobilière. Real Estate Portfolio Management permet par exemple de suivre différentes actions menées sur un immeuble et peut être utilisé pour faire des projections qui tiennent compte de besoins futurs. Capital Project Management permet de faire l'état des bâtiments existant et d'estimer d'éventuels travaux de réparation à réaliser dans le futur.

La société propose également des outils pour surveiller les coûts d'usage et de consommation. Tririga sera intégré aux portefeuilles IBM Tivoli Software et IBM Global Business Services. « Elle compte plus de 200 entreprises parmi ses clients, dont un tiers figurent au palmarès du Fortune 100, et sept sont des administrations du gouvernement américain, » a déclaré IBM qui espère conclure cette transaction, dont les termes n'ont pas été rendus public, d'ici mi-2011.

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(23/03/2011 09:20:47)

Dialogue de sourds : SAP et l'USF ne parlent toujours pas le même langage

Le 22 mars 2011, l'USF (club des Utilisateurs de SAP Francophones) a tenu, au centre de conférence Cap15 à Paris, sa première convention de printemps depuis l'absorption du club des utilisateurs de Business Objects. Si l'après-midi est réservée aux adhérents de l'USF avec des ateliers et l'assemblée générale annuelle de l'association, la matinée en plénière fut au contraire très ouverte avec la participation de huit associations partenaires. Les représentants de celles-ci donnèrent le point de vue de différents métiers vis-à-vis de la question du SI en général et du PGI (comme SAP) en particulier.

Les relations ne sont pas toujours simples et la surdité des uns aux attentes des autres reste un gros problème largement évoqué. Et cette surdité est aussi souvent une cause de tension entre l'éditeur et ses clients, même s'il a parfois de la bonne volonté unanimement saluée.

Adopter de bonnes pratiques dans ses relations avec SAP

La première association partenaire à intervenir fut ainsi le Cigref (Club Informatique des Grandes entreprises Françaises) pour présenter un livre blanc conçu en commun avec l'USF sur les bonnes pratiques à retenir dans sa relation commerciale avec SAP. Ce livre blanc sera réservé aux adhérents des deux associations et sera effectivement publié dans les quinze jours.

« Ce travail commun a permis de cumuler l'expertise de l'USF et l'influence du Cigref » a remarqué Bruno Brocheton, DSI d'EuroDisney et administrateur du Cigref. Le travail a été également mené en bonne intelligence avec SAP. Le livre blanc fait ainsi le tour, en 14 fiches et une cinquantaine de pages, de toutes les questions essentielles (licences, maintenance, clauses standards et avenants...) dans une relation client-éditeur. A chaque fois, la fiche débute par une définition des concepts, comporte des réponses de SAP aux questions des clients, des remarques des adhérents du Cigref ou de l'USF et des bonnes pratiques. Ce livre blanc se veut ainsi un référentiel commun de dialogue entre SAP et ses clients.

Un dialogue souvent insuffisant

Or ce dialogue est loin d'être toujours parfait. Véronique Durand-Charlot, DSI de GDF-Suez, a ainsi témoigné du projet d'implémentation de SAP au sein de son groupe entre 2004 et 2007. Celui-ci, avec 80 milliards d'euros de chiffre d'affaires, 220 000 collaborateurs et 60 000 utilisateurs de SAP, est pourtant l'un des plus grands clients au monde de SAP. Le choix du « full SAP » a été fait pour des raisons de délais impératifs excluant le recours à des solutions maison. Les expériences avec SAP sur des périmètres limités plaidaient aussi pour l'extension du système pour gérer les 11 millions de clients du groupe, une telle volumétrie étant inédite pour l'éditeur.

Il était ainsi nécessaire pour GDF-Suez de pouvoir mettre en oeuvre une escalade rapide auprès des bonnes équipes au siège de SAP. Et cela a été complexe à mettre en place. Véronique Durand-Charlot s'était ainsi plainte auprès de la direction française / « GDF a l'habitude du monopole, détesté par les clients, mais compensait son monopole par un soucis du service public ; chez SAP, on voit bien le monopole mais pas trop le service au client. » Après des discussions énergiques avec la direction française, les procédures attendues ont enfin été mises en oeuvre.

Mais, une fois le projet délivré en 2007, celui-ci n'était pas stabilisé tant sur le plan métier que sur celui des performances. Il restait plus d'un an de travail. Mais SAP s'est malgré tout beaucoup désinvesti.
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La souplesse insuffisante pour les métiers

« Quatre ans après, le projet informatique est réussi » affirme Véronique Durand-Charlot. Mais les utilisateurs métiers ne sont pas toujours satisfaits : la lourdeur du système, son ergonomie, son manque de souplesse (en terme de fonctions comme de coûts associés aux développements)... sont sources de critiques. Les directions métiers sont ainsi tentées (aidées en cela par du démarchage commercial d'éditeurs tiers) de sortir du « full SAP » en ajoutant des produits plus souples pour couvrir leurs attentes, en ajouts sur le « gros » SAP gérant les processus lourds (comptabilité...).

De fait, quand on met en oeuvre un PGI, même les grands comptes sont engagés pour des dizaines d'années, sans réversibilité évidente. L'écoute de l'éditeur n'est donc pas toujours parfaite une fois le projet déployé.

Le DSI doit être un harmonisateur

Les attentes métiers ont été étudiées dans une table ronde où trois associations partenaires se sont exprimées : la DFCG (association des Directeurs Financiers et Contrôleurs de Gestion), l'Aslog (association des directeurs logistiques) et l'Académie des Sciences et Techniques Comptables et Financières. Deux problèmes sont remontés de cette table ronde : la très classique source d'échec liée à la mauvaise écoute des attentes métiers mais aussi la (souvent) moins sensible question de la fiabilité et de la sécurité. Face à cela, la DSI doit être l'harmonisateur des flux, l'organisateur des réponses aux attentes parfois contradictoires des métiers. Le recours au SaaS, parfois vu comme une reprise de pouvoir directe par les métiers, doit donc être encadré. Les pratiques devant être unifiées ou harmonisées au sein d'un groupe doivent l'être effectivement.

Des outils souples (voire des développements jetables) peuvent bien sûr se connecter aux outils lourds comme SAP mais doivent être limités aux processus immatures, très mouvants. Un exemple est ainsi la prise en compte des réseaux sociaux dans la gestion de la relation client.
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De fait, la cohérence et la fiabilité des données est aujourd'hui une question majeure. « Cette question n'est pas nouvelle puisque le fisc s'y intéresse depuis les années 1980 pour garantir la véracité des comptes » a rappelé Jérôme Hubert, associé chez Mazars et intervenant pour le compte de l'AFAI (association des auditeurs). Mais la complexité croissante des SI rend la question particulièrement pertinente de nos jours.

Un PGI comme SAP est riche en possibilité de traçage des actions et en sécurisation. Sa nature même de PGI implique l'harmonisation des référentiels. Mais encore faut-il que les processus soient bien gérés. Les droits d'accès et de mises à jour des référentiels doivent être gérés rigoureusement, ce qui est rarement fait. Jérôme Hubert a ainsi dénoncé les mots de passe trop courts et rarement changés, les non-déconnexions de session en cas d'inactivité, les droits trop vastes accordés aux utilisateurs... Certes, a-t-il admis, la mise en route rapide d'une implémentation de SAP suppose parfois d'ouvrir grandes les vannes des droits aux utilisateurs. Il faut de même garder une certaine souplesse pour rester opérationnel. Mais à condition que ces choix soient réétudiés régulièrement pour des remises au carré régulières et que des contrôles particuliers visent les points volontairement moins sécurisés.

Le centre de compétence SAP ne doit pas être un kyste

Les difficultés de dialogue ne concernent pas seulement les directions métiers et les informaticiens, DSI ou éditeur. La mise en place d'un centre de compétence ne se fait pas sans risque.

Le recours au cloud ne change pas fondamentalement les choses. Le sujet a été étudié au cours d'une table ronde associant l'itSMF (association de promotion du référentiel ITIL), l'AeSCM (association de promotion du référentiel de sourcing e-SCM) et le CRIP (club de la production informatique). Un tel centre de compétence peut certes être une source d'économie et de performance mais sous réserve qu'il ne devienne pas une sorte de kyste isolé du reste de l'entreprise. Il doit être intégré dans les processus de l'entreprise. Encore un problème de dialogue, par conséquent.

La réponse de SAP en conclusion

Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP pour la France et le Maghreb, a conclu la matinée en voulant voir la moitié pleine du verre : SAP est un vrai partenaire pour la mise en oeuvre des SI de l'entreprise, même pour créer des solutions qui n'existaient pas sur le marché, comme chez GDF-Suez. Il a déploré que les forces de l'éditeur ne sont souvent sollicitées que lorsque les projets dérivent et sont en voie d'échec et souhaiterait être davantage associé aux projets, notamment pour bien exploiter les fonctions existantes en évitant des lourds développements.

Les difficultés d'écoute n'ont pas été niées mais l'éditeur veut faire croire qu'il s'améliore. La guerre de la maintenance a ainsi été rappelée pour signifier que SAP sait revenir sur de mauvaises décisions. De même, la réalisation du livre blanc avec l'USF et le Cigref va dans ce sens. Depuis le début d'année, l'éditeur a aussi mis en place un processus d'escalade interne pour savoir répondre aux questions des clients. La notion de « co-innovation » est revenue au premier plan.
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Nicolas Sekkaki a contesté que le PGI doive se limiter aux process matures et insiste sur la capacité de souplesse de SAP, largement contestée dans la matinée. A l'inverse l'immaturité de l'offre SaaS ByDesign a été admise. La nouvelle version qui vient de sortir semble malgré tout mieux répondre aux attentes tant de l'éditeur que des clients, les ventes d'un seul trimestre atteignant la somme de celles de plusieurs années précédentes.

SAP aurait également accru sa propre souplesse en recourant à des méthodes de développement agile et au Lean Management. Les cycles de développement se sont ainsi accélérés. Même si une telle souplesse ne doit jamais mettre en cause la fiabilité des données.

Le développement des offres « in-memory » a ainsi été cité par Nicolas Sekkaki en exemple du développement rapide chez SAP, l'offre ayant été développée en neuf mois pour son aspect décisionnel. Cinquante clients dans le monde utilisent aujourd'hui cette technologie et gagnent ainsi en souplesse.

Rendez-vous à Strasbourg en Octobre

Force est de constater que les clients réunis en association savent forcer les éditeurs à dialoguer. La prochaine grande manifestation de l'USF sera sa convention annuelle les 5 et 6 octobre 2011 à Strasbourg. Après l'ouverture aux métiers du Printemps, l'automne sera sous de le signe de l'ouverture internationale avec des interventions des clubs d'autres pays, notamment d'Allemagne, et sans oublier un « parcours » spécial dédié à Business Object. (...)

(23/03/2011 09:17:59)

Les différents métiers de Veolia s'alignent sur le même ERP

Veolia Environnement souhaitait harmoniser les processus métiers des nombreuses filiales du groupe via une approche « core model » de SAP. Or, dans le cadre de la cartographie des processus métiers opérée dès 2007, le groupe disposait déjà d'un modèle des processus métiers du groupe dans Aris d'IDS Sheer (groupe Software AG).

« L'objectif initial était de faciliter le contrôle interne » se souvient Angela Diciolla, responsable du projet Agora Intégration chez Veolia Environnement. Cette base existante constituait de fait un capital. Angela Diciolla spécifie : « il fallait donc faire le lien entre le travail sur les processus dans Aris et la transcription en paramétrages dans SAP ».

Les métiers de Veolia Environnement étant très divers, le projet Agora a distingué un « coréorganise re model » obligatoire (comptabilité locale et IFRS, achats, investissements...) et un « core model » de modules optionnels (stock, maintenance, notes de frais, vente B2B...). Dans tous les cas, les ventes B2C étaient exclues du projet : elles utilisent des systèmes du Legacy traitant des volumes considérables (factures d'eau à des millions d'usagers...). Commencée en 2007, la modélisation avait été réalisée avant même que le PGI SAP ECC 6 soit choisi.

Pour faire la transcription, Veolia Environnement a utilisé le module Aris For SAP avec la méthodologie associée. Les processus étaient donc traduits automatiquement dans le paramétrage de SAP. En retour, il était également possible, en bougeant des paramétrages dans SAP, de mettre à jour les cartes de processus.

La conception du core-model a duré un an. Un premier pilote a été déployé en 2009. A ce jour, il y a 8500 utilisateurs de SAP paramétré dans le cadre du projet Agora, essentiellement en France et en Grande Bretagne, et le déploiement se poursuit.

Le coût du projet n'a pas été communiqué.
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(22/03/2011 10:28:43)

Autonomy affiche une capitalisation boursière de 6 milliards de dollars

« La capitalisation boursière d'Autonomy dépasse les 6 milliards de dollars », pointait tout récemment Emmanuel Mériot, directeur général pour l'Europe du Sud chez Autonomy. Le chiffre d'affaires de la société britannique, co-fondée par son PDG Michael Lynch et spécialisée sur les technologies de recherche pour l'entreprise, n'a pourtant pas encore atteint le milliard de dollars (870 millions de dollars en 2010). Mais sa valorisation le place dans le peloton de tête des éditeurs européens, derrière SAP et Dassault Systèmes. A noter que sa marge opérationnelle s'est établie à 43% l'an dernier et son bénéfice avant impôts à 379 M$. L'ensemble des produits d'Autonomy s'appuie sur sa technologie de recherche IDOL (Intelligent Data Operating Layer) qui se trouve aussi embarquée par de nombreux éditeurs parmi lesquels figurent des Xerox, Oracle, EMC, Symantec ou même Dassault Systèmes qui, dans ce domaine, a racheté l'an dernier Exalead. Au total, 400 partenaires OEM et tout autant de partenaires à valeur ajoutée. « Nous investissons 150 millions de dollars en R&D, soit plus de 17% du chiffre d'affaires, ce qui est énorme, fait remarquer Emmanuel Mériot. Nous avons déposé 170 brevets et nous n'embarquons nous-mêmes que nos technologies ».

Compréhension du texte, gouvernance et marketing

Au fil des années, la société créée en 1996 à Cambridge et engagée sur les fonctions de catégorisation et de compréhension contextuelle des données non structurées, a étendu son champ d'intervention, notamment par croissance externe (Zantaz, Interwoven...). Son activité se répartit aujourd'hui entre trois grandes divisions. La première englobe les solutions de recherche que l'éditeur qualifie de « meaning-based computing », c'est-à-dire s'appuyant sur la compréhension des textes, issus de documents, mais aussi d'e-mails, de PDF, d'échanges vocaux par voix sur IP ou d'autres types de contenus. « C'est le métier historique d'Autonomy, souligne Emmanuel Mériot. Nous proposons 400 connecteurs pour accéder aux fonds documentaires des entreprises et un moteur, IDOL, qui permet de faire de la taxonomie automatisée et offre de nombreuses autres possibilités. Toute notre offre fonctionnelle repose sur cette technologie. » Le directeur général rappelle au passage qu'Autonomy disposait de solutions pour comprendre la voix dès 2001. « Dans les centres d'appels, par exemple, nous utilisons des outils d'enregistrement, l'info retranscrite en texte est comprise par IDOL et utilisée pour améliorer les réponses des agents ».

La deuxième division de l'éditeur regroupe toutes ses solutions liées à la démarche de gouvernance et à la protection des données en entreprise : gestion du cycle de vie des documents (records management), archivage légal conforme aux normes FRCP, conservation d'e-mails, logiciels de e-discovery qui permettent de retrouver des informations dans des délais très courts en cas de litiges, etc. La troisième division d'Autonomy commercialise les solutions de gestion de contenus et d'optimisation du marketing utilisées dans le e-commerce (issues notamment du catalogue d'Interwoven). Elle intègre aussi les offres de Digital Asset Management. « Nous avons 20 000 clients dans le monde, dans tous les secteurs », insiste Emmanuel Mériot. Les marchés verticaux couverts vont du  pharmaceutique au juridique, en passant par le financier, le secteur public, les télécommunications, l'énergie, l'industrie, la distribution, les médias, l'éducation, etc. Le constructeur automobile Nissan, l'industriel Schneider Electric ou encore Coca-cola utilisent l'offre à l'échelle de l'entreprise.

Un cloud privé de 17 pétaoctets de données

« Nos produits d'archivage légal ont fait fureur aux Etats-Unis lors de la crise, indique Emmanuel Mériot. Maintenant que les entreprises voient le bout du tunnel, elles réinvestissent dans les solutions de marketing. Les revenus de nos divisions sont équilibrés. Nous avons réalisé une croissance de 12% sur ces trois catégories de produits au quatrième trimestre 2010 par rapport à l'année précédente ». L'activité OEM a de son côté progressé de 32%.

« Nos produits sont mis à disposition sous trois formes : licences à installer dans l'entreprise, solutions hébergées ou appliances associant logiciel et matériel, détaille encore le directeur général Europe du Sud. Nous sommes notre propre hébergeur, avec des datacenters aux Etats-Unis et en Angleterre, notamment. Nous gérons 17 pétaoctets d'informations dans le monde : texte, image, voix... ». Documents, courriels et données multimédia sont gérés sur 6 500 serveurs répartis sur huit datacenters. Lors de l'annonce des résultats annuels, le PDG Michael Lynch a constaté que ses clients étaient passés plus rapidement que prévu au cloud privé. Au quatrième trimestre 2010, les revenus d'IDOL Cloud ont progressé de 12%. Sur les entreprises françaises (150 clients dont 22 du CAC 40), Autonomy réalise 80 millions de dollars de revenus au niveau mondial. Il compte parmi elles des groupes comme Peugeot, Renault, la BNP, Société Générale, M6, France 2, ou encore Lyreco.

Le logiciel Autonomy Retina
Illustration : Le logiciel Autonomy Retina fournit différents modes de recherche, du simple mot-clé jusqu'à des méthodes avancées de rapprochement de concepts. Les résultats sont présentés avec des résumés, des hyperliens vers des informations similaires et des suggestions de requêtes (cliquer ici pour agrandir l'image).
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(21/03/2011 14:06:59)

SAP prévoit une version cloud de sa technologie HANA

SAP prépare une version du logiciel HANA (High Performance Analytic Appliance) qui permettra à ses clients de charger des données dans sa plateforme cloud, préparée pour en assurer le traitement, plutôt que de mettre en place une infrastructure en interne pour le faire. La solution HANA, lancée fin 2010, analyse les données en mémoire pour accélérer les temps de réponse et s'affranchir des allers-retours vers la base de données.

Pour commencer, l'éditeur proposera donc HANA sur son propre cloud car il ne peut pas contrôler sur les spécifications matérielles des clouds publics, a expliqué Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP. Les déploiements haute performance tournent actuellement sur des systèmes Intel certifiés compatibles HANA par SAP, car les mises en oeuvre requièrent d'importantes quantités de mémoire principale et utilisent des processeurs multicoeurs rapides, a-t-il ajouté.

Pour s'adresser aux petites entreprises, SAP a l'intention de proposer HANA cette année ou en début d'année prochaine sur son application Business One. Elle sera fournie au départ comme un complément de la solution de gestion, avec des tableaux de bord préconstruits, afin de répondre aux besoins des PME pour l'analyse de données en temps réel, a précisé Vishal Sikka en reconnaissant que jusqu'à maintenant, la demande pour HANA vient des grands clients et des entreprises de taille moyenne.

Pas encore d'applications externes sur HANA

Il y a quelques semaines, SAP a annoncé qu'il préparait plusieurs applications exploitant la solution HANA. Si pour l'instant, l'éditeur se concentre sur les produits qu'il développe en interne, on s'attend à ce que des développeurs externes conçoivent également des applications en mémoire reposant sur HANA, a assuré Vishal Sikka. L'éditeur mettra sur pied un programme de certification pour ces produits. L'une des raisons pour lesquelles SAP ne travaille pas encore avec des éditeurs indépendants autour de cette technologie, c'est que les applications nécessitent des ajustements et des fonctions complémentaires que l'éditeur préfère encore effectuer lui-même en l'état actuel des choses, a expliqué le directeur technique. Le numéro un allemand des applications de gestion continue à ajouter des capacités à HANA. Vishal Sikka cite des fonctions de recherche textuelle et des structures supplémentaires dans la base de données en mémoire. Il est aussi prévu d'intégrer HANA avec les bases de Sybase, acquis en 2010.

La base de données traditionnelle a vieilli

Néanmoins, SAP s'attend à ce que la dépendance de ses clients vis-à-vis des bases de données classiques va diminuer sensiblement au fur et à mesure qu'HANA gagnera du terrain au sein des applications traditionnelles de SAP. C'est dans l'ordre naturel des choses que certaines couches d'infrastructure disparaissent au fil du temps, affirme Vishal Sikka. « Il ne fait aucun doute que la conception de la base de données relationnelle a vieilli et qu'elle repose sur des hypothèses matérielles qui ne sont plus valides », souligne-t-il. Malgré tout, l'activité de SAP autour des bases de données relationnelles va continuer à croître dans des secteurs d'activité tels que les services financiers et la télécommunication, en particulier avec l'intégration de la technologie HANA, a affirmé Vishal Sikka.

Illustration : Vishal Sikka, directeur technique de SAP, lors d'une présentation des applications In-memory, à Boston le 10 mars 2011 (source : SAP) (...)

(17/03/2011 11:25:06)

Optimisation des processus de fabrication : Dassault Systèmes rachète Intercim

L'éditeur français Dassault Systèmes, spécialisé dans les solutions de gestion du cycle de vie des produits (PLM), vient d'annoncer le rachat d'Intercim LLC au capital duquel il avait déjà pris une participation minoritaire en 2009. Cet éditeur est partenaire de Dassault Systèmes depuis 2004. Il développe des solutions de MES (Manufacturing execution system, gestion des opérations de production) et a racheté en 2007 la société française Pertinence et ses logiciels d'optimisation des processus de fabrication industriels complexes. Parmi ses clients figurent des groupes du secteur de la défense et de l'industrie aéronautique tels EADS et Boeing, mais également des acteurs de la pharmacie comme Sanofi Pasteur, ainsi que des entreprises évoluant sur d'autres secteurs industriels avancés comme Areva, dans l'énergie, et BMW, dans l'automobile. L'éditeur équipe aussi des entreprises de la high-tech et de la construction navale.

Dassault Systèmes précise que l'acquisition d'Intercim est basée sur une valeur d'entreprise de 36,5 millions de dollars. Les solutions ainsi rachetées sont associées à sa plateforme de production virtuelle Delmia. Cette combinaison permet aux industriels de vérifier et démontrer que ce qu'ils ont produit correspond exactement à la maquette numérique, c'est-à-dire à ce qu'ils avaient prévu de construire. Ces données de conformité sont également utilisées à des fins de certification.

La suite Pertinence (illustration ci-dessus) facilite la communication entre l'ingénierie, les opérations de production et les progiciels de gestion intégrés en lien avec la chaîne d'approvisionnement. John Todd, le PDG d'Intercim, explique dans un communiqué l'intérêt pour les ingénieurs de disposer d'une visibilité en temps réel sur les opérations de fabrication et de s'assurer que leur projet correspond aux capacités des usines. Les équipes de production peuvent de leur côté soumettre les problèmes rencontrés au bureau d'études. L'utilisation conjointe de ces outils permet à l'ensemble des intervenants d'avoir une compréhension commune, en temps réel, des produits en cours de fabrication et d'intervenir plus rapidement pour corriger les problèmes de non-conformité qui sont identifiés.

L'an dernier, la société dirigée par Bernard Charlès avait racheté Geensoft et Exalead.

Illustration : La suite logicielle Pertinence

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