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(18/01/2011 16:41:49)
Microsoft concurrence Salesforce.com sur son terrain
Voilà plusieurs mois que Microsoft prépare le marché français à l'arrivée de son application de gestion de la relation client en ligne, hébergée sur ses propres datacenters (*). Cette fois, Dynamics CRM Online est officiellement disponible, quatre mois après la mise à disposition de sa version bêta. Solution reposant sur une architecture multitenant, elle est directement concurrente de celle de Salesforce.com, leader mondial incontesté du CRM en ligne. Un rival qui a « ouvert les mentalités » dans ce domaine, a-t-on reconnu ce matin chez Microsoft France.
Comme annoncé, cette version « dans le cloud » précède de quelques semaines le produit à installer sur site, Dynamics CRM 2011, entièrement iso-fonctionnel. Par ce décalage de date, l'éditeur entend manifester une forte implication dans le cloud. Mais il conserve néanmoins deux modes de commercialisation pour son logiciel de CRM, afin de laisser le choix de l'un ou de l'autre à ses clients. Ceux-ci sont même invités à panacher les deux modes entre leurs différents utilisateurs, voire, à passer de l'un à l'autre au fur et à mesure de leurs évolutions. « Il y a une symétrie de développement entre les environnements cloud et 'on premise', souligne Sophie Jacquet, chef de produit chez Microsoft France. On peut mixer les proportions de consommation pour les modifier. »
A noter que sur le marché français (notamment), la version sur site peut également être hébergée chez un partenaire.
Pas de mauvaise surprise sur le prix, assure Microsoft
Aux Etats-Unis, l'offre CRM en ligne de Microsoft existe depuis plus de deux ans. Elle tardait en revanche à arriver en Europe. Sa version bêta, proposée sur 40 marchés depuis septembre 2010, a été téléchargée par 11 500 clients. Lancée mondialement hier, l'application peut être testée gratuitement pendant 30 jours. Et pour tenter de mordre les talons de Salesforce.com, Microsoft propose un prix d'appel jusqu'au 30 juin prochain : 31 euros par utilisateur et par mois, avec un engagement de douze mois. « Sans mauvaise surprise », affirme Sophie Jacquet, en assurant que le logiciel peut s'utiliser tel quel, sans surcoût. Au-delà du 30 juin, le prix passera à 40,25 euros par utilisateur et par mois. En revanche, Microsoft ne fait encore pas d'offres préférentielles de migration pour attirer les clients de Salesforce.com vers son produit Online. (.../...)
(*) Les datacenters hébergeant Dynamics CRM Online sont situés aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Pour les clients français, l'éditeur s'appuie sur son site de Dublin.
Illustration : Tableaux de bord sur Dynamics CRM Online et interface Outlook pour les utilisateurs de la messagerie (crédit : Microsoft)[[page]]
L'un des intérêts de Dynamics CRM est de pouvoir s'utiliser avec le client de messagerie Outlook. Ce dernier permet notamment de travailler hors connexion sur les données clients, puis de les synchroniser de nouveau avec CRM Online à la connexion suivante. Néanmoins, Outlook n'est pas incontournable. Les utilisateurs qui n'en disposent pas sur leur poste de travail pourront se contenter de l'interface web de Dynamics CRM Online. Attention toutefois, le seul navigateur accepté est Internet Explorer (7, 8 ou 9). On peut aussi recourir à un add-on fourni par un partenaire pour se servir, par exemple, d'un client messagerie Lotus Notes. Par ailleurs, l'intégration avec les services bureautiques en ligne Office 365 est prévue pour ce premier semestre.
Cliquer ici pour agrandir l'image : le fameux « pipeline » servant à visualiser les opportunités de concrétisation d'affaires sur les prochains mois.
Des offres complémentaires sur la Marketplace
Parmi les nouveautés de Dynamics CRM Online, Sophie Jacquet met en avant les capacités de personnalisation accrue qui permettront aux grands entreprises d'adapter l'application aux flux métiers des grands comptes. A l'autre bout du spectre client, la nouvelle tarification rapproche le produit des PME, desquelles l'éditeur s'était un peu éloigné avec la version 4.0 de son logiciel de CRM. Au passage, la responsable produit rappelle que le logiciel est pré-paramétré dans différents domaines, mais que l'expertise sectorielle est laissée aux partenaires. L'accès à la Marketplace en ligne permet déjà de puiser dans des offres complémentaires. Parmi les apports de la CRM Online, Vincent Poncet, ingénieur avant-vente chez Microsoft, fait remarquer la multiplication des fonctions de reporting : « Les cockpits de pilotage sont omniprésents pour surveiller l'activité de CRM » (capture d'écran ci-dessus). Il rappelle aussi l'intégration avec les réseaux sociaux et les capacités de scripts avancées pour bâtir des scénarios, par exemple, pour qualifier les demandes sur la partie service client.
Logica suit un projet chez Servair
Partenaire privilégié de Microsoft sur sa stratégie cloud, Logica a déjà engagé des réflexions avec plusieurs clients autour de Dynamics CRM Online. Parmi eux figure notamment Servair (restauration pour les compagnies aériennes). « Nous procédons par atelier et au bout de trois semaines, il est déjà possible de montrer au client une application pilote qu'il peut utiliser », explique Jean-François Jarno, directeur associé de Logica Business Consulting. Il confirme par ailleurs que les entreprises intéressées par l'offre se penchent aussi sur les notions de réversabilité entre version online et version sur site.
Actuellement, la base installée de l'offre CRM de Microsoft, lancée depuis 2003, réunit 460 clients dans l'Hexagone. Elle en compte 23 000 dans le monde.
Illustration : Tableaux de bord en temps réel sur Dynamics CRM Online et interface Outlook pour les utilisateurs de la messagerie (crédit : Microsoft) (...)
SAP réorganise ses directions opérationnelles au niveau mondial
L'éditeur allemand SAP vient d'annoncer plusieurs promotions au sein de son encadrement global pour, dit-il, simplifier la structure de sa société et accélérer sa vitesse d'innovation. Ainsi José Duarte (en photo), qui était jusque-là président de SAP pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), devient président de l'activité Services à l'échelle mondiale. Ses responsabilités englobent les entités SAP Consulting, SAP Education, SAP Custon Development et SAP Maintenance Go-to-Market.
Prenant la suite de José Duarte, c'est désormais Franck Cohen qui présidera SAP EMEA. Il assurait jusqu'à cette date la direction des opérations de cette zone géographique.
Franck Cohen, président de SAP EMEA
Eric Duffaut est nommé président des réseaux de distribution et de l'écosystème, au niveau mondial (Global Ecosystem & Channels). A ce poste, il est chargé des relations avec l'ensemble des partenaires, intégrateurs, éditeurs de logiciels, revendeurs et OEM. Ses attributions incluent la place de marché EcoHub, ainsi que l'équipe chargée de commercialiser l'offre Business ByDesign (solution de gestion « dans le cloud » pour PME) qui doit renforcer son réseau de partenaires revendeurs. 
Les équipes d'Eric Duffaut (ci-dessus) se concentreront notamment sur le développement de la co-innovation avec les partenaires et l'extension des approches de vente multicanales sur tous les segments de clientèle (des PME aux grandes entreprises). SAP entend améliorer sa couverture du marché.
La responsabilité des ventes mondiales est confiée à Robert Enslin, qui était jusqu'alors président de SAP Amérique du Nord. Il est remplacé à la tête des activités américaines par Robert Courteau. Enfin, Sanjay Poonen devient président de Global Solutions Go-To-Market ce qui couvre notamment les solutions analytiques et d'optimisation des performances, de la Business Intelligence et de l'EIM (Enterprise Information Management), de la gestion du risque et des solutions par industries A ce poste, il rendra compte conjointement aux deux co-PDG, Bill McDermott et Jim Hagemann-Snabe.
Illustration : José Duarte, désormais président de l'activité Services de SAP au niveau mondial (crédit photo : SAP) (...)
Cegid crée six clubs utilisateurs
Cegid a décidé d'impliquer ses clients dans l'évolution de leurs solutions technologiques en mettant sur pied six clubs utilisateurs. Destinés à répondre aux besoins des entreprises sur des processus liés à la vente, aux achats et à la gestion comptable et financière, ces espaces visent à renforcer le dialogue et le partage autour de différentes offres fonctionnelles et métiers de Cegid. Le club U Finance sera dédié aux outils de comptabilité et de gestion des immobilisations, U Consolidation portera sur les offres de consolidation statutaire et de reporting de gestion, tandis qu'U Performance Management sera centré sur les solutions d'élaboration budgétaire proposées par l'éditeur.
Le Club U Fiscalité abordera l'ensemble de la gamme fiscale éditée par Cegid, U Négoce permettra aux utilisateurs d'échanger autour du logiciel de gestion commerciale et de ses différents modules, tandis qu'U Service sera consacré aux solutions à destination des sociétés de services via l'application « gestion d'affaires ».
Illustration : l'an dernier, le club utilisateurs Cegid Manufacturing avait réuni plus de 110 industriels et partenaires. Crédit photo : Cegid
(...)
Oracle livre une mise à jour de sécurité de 66 correctifs
Prévu pour le mardi 18 janvier, le « Critical Patch Update » d'Oracle contient plusieurs dizaines de rustines destinées à corriger des failles de sécurité dans différents logiciels. En tout, soixante-six correctifs. La liste des produits concernés est consultable sur le site de l'éditeur qui recommande vivement de les appliquer le plus rapidement possible. Un certain nombre d'entre eux viennent en effet rectifier des vulnérabilités classées dans la catégorie présentant le niveau de risque le plus élevé, selon le système de notation Common Vulnerability Scoring System (CVSS). Ces failles de niveau 10.0 concernent le logiciel Audit Vault (consolidation de données d'audit), la machine virtuelle Java JRockit, le système d'exploitation Solaris et le serveur d'applications WebLogic.
Six autres patches sont destinés à la base de données d'Oracle. Parmi les bugs qu'ils viennent corriger, deux peuvent être exploités à distance, sans nom d'utilisateur, ni mot de passe. La faille présentant le risque le plus élevée est notée 7.5. Le logiciel Secure Backup doit également être mise à jour (niveau de risque : 6.4).
Seize correctifs concernent par ailleurs les produits de middleware. Là encore, ils viennent notamment s'appliquer à douze failles pouvant être mises à profit à distance sans authentification.
Les autres mises à jour amendent Enterprise Manager Grid Control (niveau de risque : 7.5), la solution d'administration d'environnements physiques et virtuels, GlassFish, le serveur d'applications Open Source Java EE, mais aussi la suite bureautique OpenOffice et les applications de gestion PeopleSoft (CRM, HRMS et PeopleTools) et JDEdwards Suite.
En février, Oracle prévoit de livrer des correctifs pour Java SE et Java for Business.
Les bons résultats de SAP vont être affectés par la sentence du procès Oracle
L'éditeur allemand d'applications de gestion SAP a enregistré une hausse de 27% sur ses ventes de logiciels et de services associés, à 3,26 milliards d'euros, au 4e trimestre 2010, sur un chiffre d'affaires total de 4,04 Md€ (+27% également) sur la période. L'augmentation est encore plus sensible sur les seules ventes de licences : +34% à taux de change courant (environ 24% à taux de change constant), pour un chiffre d'affaires de 1,5 Md€. Il s'agit « des meilleures ventes trimestrielles de logiciels de l'histoire de SAP », a souligné dans un communiqué le co-PDG Bill McDermott (en photo) en pointant une progression sur l'ensemble des régions et des segments de clientèle.
La marge opérationnelle (non-IFRS) du 4e trimestre atteint 39% du chiffre d'affaires, contre 35,5% l'an dernier (il est vrai aussi que l'éditeur avait procédé fin 2009 à des dépenses de restructuration). Mais, il ne s'agit encore que de résultats préliminaires, la présentation définitive de ces chiffres ayant lieu dans deux semaines.
La marge sera entamée par les conséquences du procès
Sur l'année entière, les ventes de licences logicielles ont augmenté de 25%, à 3,26 Md€. En y ajoutant les contrats de maintenance, le chiffre d'affaires « Software & software related » progresse de 19%, à 9,78 milliards d'euros par rapport au 4e trimestre 2009. L'acquisition de Sybase en mai 2010 a contribué pour une part notable à ces résultats, sans que SAP précise dans quelles proportions. Sur l'année, le chiffre d'affaires total de SAP a augmenté de 17%, à 12,45 milliards d'euros. Quant à la marge opérationnelle non-IFRS, elle atteint 31,5%.
Le groupe allemand avait initialement provisionné 160 millions de dollars pour les coûts liés au procès qu'Oracle lui a intenté (pour les vols de logiciels perpétrés par son ancienne filiale TomorrowNow). Mais en novembre dernier, à l'issue des délibérations, le jury a condamné SAP à verser 1,3 milliard de dollars à la société de Larry Ellison.
SAP n'a pas encore réévalué l'incidence de cette condamnation sur la provision et la remise à niveau appropriée qu'il lui faut opérer. L'éditeur s'attend à ce que cette réévaluation affecte de façon significative la marge opérationnelle de son quatrième trimestre et, par conséquent l'ensemble de son exercice. La société a prévu de livrer le 26 janvier prochain les résultats financiers détaillés de l'année 2010, ainsi que ses perspectives pour 2011.
Illustration : Bill McDermott, co-PDG de SAP (aux côtés de Jim Hagemann Snabe) - Crédit photo : SAP (...)
Steria et Capgemini décrochent la maintenance de Chorus
L'Agence pour l'informatique financière de l'Etat, l'AIFE, a retenu le groupement mené par Steria et Capgemini France pour assurer la maintenance de Chorus, l'application de gestion des finances qui met en oeuvre les dispositions de la Lolf (loi organique relative aux Lois de Finances). Il s'agit pour les prestataires d'un contrat de six ans s'élevant à 120 millions d'euros environ. L'AIFE est chargé de piloter le système d'information financière de l'Etat, basé sur les solutions logicielles de l'éditeur SAP. Ce projet Chorus est déployé depuis juin 2008 par programmes et en plusieurs vagues. La dernière vague de déploiement est programmée pour ce début d'année.
Un chantier complexe qui a connu des retards
On se souvient qu'il y a un peu moins d'un an, en mars 2010, la Cour des comptes s'était inquiétée des retards que subissait cet imposant chantier. A l'époque, l'institution de contrôle des comptes publics avait adressé un référé à Eric Woerth, alors ministre du Budget, remplacé depuis par François Baroin. Elle s'y plaignait de la complexité des informations comptables qui rendait difficile, pour elle, la vérification du budget. Alors même que l'objectif du projet visait à rationaliser les processus comptables et à améliorer la transparence de la gestion publique.
Capgemini et Steria rappellent qu'ils accompagnent depuis plusieurs années l'Etat dans la mise en oeuvre de la Lolf. Le nouveau système d'information doit être utilisé à terme par quelque 50 000 utilisateurs, dont 25 000 travailleront avec les applications de SAP. Chez Steria, les 150 collaborateurs participant au projet pourront intervenir sur la maintenance de Chorus, notamment à partir du centre de services SAP installé à Toulouse.
Illustration : Ministère du budget (crédit : D.R.)
D'ici deux ans, un tiers des fonctions de BI seront exploitées sur mobiles
« D'ici 2014, le modèle actuel de la BI gérée par les départements informatiques, basé sur la publication de rapports, sera en voie de disparition dans un grand nombre d'entreprises, considère Neil Chandler (en photo), directeur de recherche chez Gartner. Celles-ci vont changer les outils de BI et décisionnels qu'elles utilisent ainsi que la manière dont elle se les procurent et les exploitent ». Pour aider les entreprises à évoluer vers ce nouveau type d'usage, Gartner donne quatre grandes prévisions.
En 2013, 33% des fonctionnalités de la Business Intelligence seront accessibles depuis des terminaux portables. Dans un premier temps, la BI mobile va essentiellement consister à porter des rapports et des tableaux de bord préexistants sur des appareils mobiles. Mais d'ici 2012, Gartner prévoit que les entreprises et les éditeurs développent des applications décisionnelles mobiles pour des tâches ou des domaines spécifiques. Cette évolution devrait considérablement élargir la population des utilisateurs de BI et attirer ainsi des investissements importants sur le marché.
Des environnements décisionnels collaboratifs
En 2013 également, 15% des déploiements de projets de Business Intelligence combineront des outils de collaboration, des applications de BI et des logiciels de réseaux sociaux pour créer des environnements décisionnels collaboratifs. D'ailleurs, les entreprises commencent déjà à évoluer vers cette approche. Au cours des 12 à 18 prochains mois, ces efforts vont se poursuivre à mesure que les entreprises commencent à gérer leurs activités de manière plus proactive, à capturer et à optimiser les processus de décision. Les environnements collaboratifs stimuleront les investissements dans la nouvelle BI et les applications décisionnelles, en particulier dans celles liées aux fonctions collaboratives et aux réseaux sociaux. Gartner a déjà noté qu'un certain nombre d'éditeurs de logiciels ont commencé à relever ce défi.
En 2014, 30% des applications d'analyse utiliseront les fonctions « In memory » pour améliorer la vitesse de calcul. Elles utiliseront également des capacités proactives, prévisionnelles et prédictives. La même année, 40% des dépenses consacrées aux outils d'analyse de l'activité seront orientées vers les intégrateurs de systèmes, et non pas vers les éditeurs de logiciels.Traditionnellement, les entreprises achetaient les produits presque exclusivement chez les fournisseurs de logiciels. De leur côté, les intégrateurs de système aidaient les acquéreurs à les mettre en place. Cependant, l'augmentation du nombre de projets tournés vers les utilisateurs, les sources d'information externes et l'intégration de contenu non structuré rendent cette approche traditionnelle de plus en plus risquée et potentiellement non compétitive. Les acheteurs peuvent désormais évaluer les solutions - pour l'efficacité des campagnes marketing dans les services financiers par exemple - comme des packages complets, et sélectionner un fournisseur de contacts commerciaux, souvent prestataire de services, pour les mettre en place.
Illustration : Neil Chandler, directeur de recherche chez Gartner (crédit : Gartner) (...)
Salesforce.com rachète Dimdim pour communiquer en temps réel
Pour ajouter des fonctions de communication en temps réel à son outil de collaboration Chatter, lancé en juin et très vite adopté par de nombreux clients, l'éditeur californien Salesforce.com vient de s'offrir la société Dimdim pour 31 millions de dollars. Créée en 2007 par DD Ganguly et Prakash Khot, la start-up a développé des applications de conférence web, de présentation, de notification de présence et de partage d'écran et de messagerie, le tout accessible en mode hébergé à partir d'un navigateur. Elle est installée aux Etats-Unis, dans le Massachussetts, ainsi qu'à Hyderabad, en Inde.
Le succès rencontré par Chatter, aujourd'hui déployé par 60 000 clients selon Salesforce.com, incite ce dernier à renforcer cette solution avec laquelle il affiche l'objectif d'importer dans les entreprises le modèle popularisé par Facebook. En décembre, sur sa conférence Dreamforce, le spécialiste de la gestion de la relation client dans le cloud a annoncé la possibilité d'accéder gratuitement à son logiciel de collaboration sur l'invitation d'un utilisateur payant. Une option qui ouvre Chatter aux utilisateurs qui ne sont pas clients de l'application de CRM Salesforce.
Des comptes Dimdim encore ouverts quelques semaines
A l'attention des utilisateurs de son service, Dimdim explique sur son site que les comptes mensuels seront ouverts jusqu'au 15 mars et les comptes annuels jusqu'à la fin de la date d'abonnement prévu. Les documents chargés sur la plateforme ne seront plus accessibles après l'expiration de cette date. Quant au code Open Source proposé par Dimdim, il sera toujours disponible sur SourceForge.net, mais la société ne contribuera plus au projet.
Lors de sa précédente opération de rachat, en décembre, la société de Marc Benioff avait choisi d'acquérir Heroku, plateforme PaaS destinée au développement d'applications en Ruby. Sur Dreamforce, Salesforce.com a également dévoilé Database.com qui doit fournir à ses clients une infrastructure de base de données.
Illustration : capture d'écran de Dimdim (crédit : SourceForge.net)
Oracle sort un logiciel de BI pour les clients de SAP
Sur le terrain des solutions décisionnelles, Oracle empiète sur les plates-bandes de son principal concurrent avec la dernière née d'une série d'applications analytiques, conçue cette fois pour explorer les données financières gérées dans l'ERP de SAP. La solution Financial Analytics for SAP inclut un adaptateur compatible avec le langage Abap, plus de 200 rapports, et la possibilité de fournir des informations ciblées en fonction du profil de l'utilisateur.
Pour extraire les données financières de l'ERP, le produit peut recourir à l'outil d'ETL Data Integrator d'Oracle. Bien entendu, SAP propose déjà ce type d'applications analytiques au sein d'un catalogue décisionnel principalement issu du rachat de Business Objects. Cela ne freine pas la société de Larry Ellison qui vise des incursions parmi les plus grands clients de l'éditeur allemand qui recourent déjà à des produits vendus par Oracle : logiciels de Business Intelligence (BI) ou de gestion de la performance (EPM) comme Hyperion, ainsi que le souligne Paul Rodwick, vice-président, responsable produit. Ce dernier reconnaît néanmoins que les entreprises les plus intéressées seront celles qui ne disposent pas déjà d'une solution de BI entièrement intégrée au-dessus de SAP. Ou encore, les clients qui utilisent la partie gestion financière de l'ERP mais se sont tournés vers des éditeurs différents pour les autres modules.
En fait, il semble qu'Oracle cible surtout sa propre base installée BI avec cette application analytique, puisque des outils comme Data Integrator, ou encore BI Foundation Suite sont pré-requis.
Les entreprises qui n'exploitent pas de bases Oracle ne pourront pas retenir cette application dans l'immédiat, seul le support d'Oracle étant fourni avec la première édition. Généralement, les applications BI de l'éditeur californien disposent du support pour les bases Oracle, Teradata, SQL Server et DB/2, rappelle par ailleurs Paul Rodwick.
Illustration : Paul Rodwick, vice-président, responsable produit Business Intelligence d'Oracle lors d'une conférence de presse (crédit photo : Oracle)
Dassault Systèmes pointe à la 22e place des acteurs mondiaux du logiciel
L'industrie du logiciel représente un marché mondial de 250 milliards de dollars, dans lequel le continent américain représente 44%, l'Europe 36% et l'Asie, 20%. Sur l'échiquier des acteurs qui l'alimentent, la prépondérance des Etats-Unis est toujours écrasante. C'est ce que montre le Global Software Leaders, établi par PricewaterhouseCoopers, avec PAC et le soutien d'associations d'éditeurs comme l'Afdel et l'ESA. Outre un classement global, PwC liste les cent premiers éditeurs mondiaux aux Etats-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France, mais aussi en Chine et en Inde, soulignant ainsi l'ascension des fournisseurs asiatiques sur ce secteur.
Il apparaît vite que les cent premiers éditeurs originaires des Etats-Unis pèsent près de 60% des éditeurs mondiaux, bien loin devant tous les autres. Pour calculer ces estimations, PAC a pris en compte les revenus 2009 issus des ventes de licences logicielles et de contrats de maintenance et de support associés (exprimés en euros). Derrière les Américains, seul le Top100 allemand parvient à réunir 6% du total grâce au poids de SAP et de Software AG. Le Top100 anglais atteint 3%, avec Sage en tête, et le Top100 français arrache 2%, tiré par Dassault Systèmes. Quant aux Top100 chinois et indien, ils représentent chacun 1%.
Un logiciel chinois local, contrairement à l'Inde
Sur le podium des éditeurs chinois figurent les sociétés Neusoft Corporation, Ufida Software et Shanghai Baosight, avec des chiffres d'affaires sur le logiciel allant de 222 millions d'euros à 102 millions d'euros (M€), mais pour des ventes essentiellement locales. En Inde, à l'inverse, l'activité internationale des acteurs est importante. Sans surprise, on retrouve des noms déjà bien connus au niveau global : Tata Consultancy Services, Infosys et 3i Infotech, avec des revenus logiciels respectifs autour de 140, 137 et 117 millions d'euros. Les revenus logiciels des autres pays rassemblés représentent 28% du tout, parmi lesquels figurent des acteurs japonais comme les géants Fujitsu, Nec et Hitachi (12e, 17e et 18e du classement mondial des fournisseurs de logiciels).
agrandir l'image
Au classement général, les Etats-Unis, champions toutes catégories, réunissent dix sociétés parmi les onze premiers générateurs de chiffre d'affaires sur le marché du logiciel. En 2009, Microsoft, IBM et Oracle ont réuni à eux seuls 61 milliards d'euros (Md€) sur leurs revenus de licences, de maintenance et de support, à comparer aux 89 milliards d'euros réalisés par le Top11 mondial. Selon les critères retenus par PAC, les revenus logiciels de Microsoft se sont élevés à 32,7 Md€, soit 77% de son chiffre d'affaires (CA), ceux d'IBM à 14,4 Md€ (21% de son CA) et ceux d'Oracle à 13,8 Md€ (83% de son CA).
Le revenu logiciel d'Apple le hisse à la 11e place
Après l'éditeur allemand de solutions de gestion SAP, à la quatrième place, EMC est le cinquième générateur de revenus logiciels au niveau mondial, avec 4,24 Md€ en 2009, soit 42% de son chiffre d'affaires total, selon les estimations de PAC. N'oublions pas que le spécialiste du stockage a successivement absorbé les éditeurs Documentum (solutions de gestion de contenus et de documents), VMware (virtualisation), Data Domain (déduplication de données) et RSA (sécurité). Il a récidivé cette année avec Greenplum (datawarehouse). L'éditeur d'antivirus Symantec arrive juste derrière lui, avec près de 4 Md€ de revenus logiciels (94% de son CA total). On trouve ensuite le numéro 1 mondial de l'informatique, le constructeur et fournisseur de services HP. Situé en septième position, il ne génère que 4% de son chiffre d'affaires avec le logiciel, soit 3 Md€, mais il compte bien augmenter cette proportion, ainsi que l'a annoncé son nouveau PDG, Léo Apotheker, l'ancien dirigeant de SAP.
Dassault Systèmes : 90% du revenu à l'international [[page]]
En huitième position figure Computer Associates (2,8 Md€, 92% de son revenu total), puis Intuit (logiciels de gestion pour TPE et particuliers) et Adobe (logiciels multimédias et de création numérique). A la 11e place, on trouve encore un constructeur, Apple. Le fabricant du Mac, de l'iPhone et de l'iPad n'a pourtant généré que 6% de son chiffre d'affaires en logiciels, mais cette part atteint 1,5 Md€. Le Japonais Fujitsu est 12e. Son revenu logiciel ne représente, là aussi, que 4% des 35,6 Md€ qu'il a engrangé en 2009.
Viennent ensuite le Britannique Sage (logiciels de gestion, 13e), puis les Américains SAS (décisionnel), BMC Software (administration de systèmes) et Cisco Systems (réseaux et visioconférence). Suivent deux autres Japonais, les constructeurs NEC et Hitachi, tandis que la 19e et la 20e place sont occupées par Autodesk et McAfee. Ce dernier fait actuellement l'objet d'une procédure de rachat de la part du fabricant de processeurs Intel, ce qui prouve, s'il en était encore besoin, l'importance prise par le logiciel dans l'industrie IT.
Dassault Systèmes : 90% du revenu à l'international
Dans ce classement mondial, le premier éditeur français, Dassault Systèmes, arrive à la 22e place, derrière l'éditeur d'ERP Infor Global Solutions présidé depuis novembre par Charles Phillips, ex-président d'Oracle. Dassault Systèmes, spécialisé sur les solutions de conception et de gestion du cycle de vie des produits (CAO, PLM, usine numérique) présente une particularité, saluée de longue date : il réalise près de 90% de son chiffre d'affaires logiciel 1,1 Md€ (sur 1,25 Md€) à l'international. Ses ventes de logiciels en France ont avoisiné les 110 M€ en 2009. La semaine dernière, à Paris, Bernard Charlès, PDG du groupe français et membre de l'Afdel, réaffirmait avec force, lors d'une conférence de l'association française des éditeurs de logiciels, que « le logiciel est un élément majeur de transformation de l'économie et des processus d'innovation ».
Entre la 23e et la 25e place, signalons encore des éditeurs comme Citrix (virtualisation), Salesforce.com (plateforme cloud de CRM), mais aussi Synopsys qui développe des logiciels pour l'industrie des semiconducteurs et qui génère 780 M€ de revenus logiciels (78% de son CA). Sur la base des chiffres 2009, Sun Microsystems (acquis depuis par Oracle) figure encore à la 26e position dans le classement. Les places suivantes sont occupées par des acteurs des solutions de sécurité : TrendMicro (dont le siège social est installé au Japon depuis 1992), SunGuard et Check Point Software (31e). NetApp est 32e et le quatrième éditeur européen de ce classement mondial n'arrive qu'à la 33e place. Il s'agit de l'Allemand Software AG qui a racheté l'Américain webMethods en 2007.
PwC souligne trois tendances sur ce marché, qui vont amener les éditeurs à repenser leur modèle économique et à collaborer plus étroitement encore qu'ils ne le faisaient, entre eux et avec les fournisseurs de matériel, de services et de télécommunications. Ces trois tendances sont déjà bien identifiées puisqu'il s'agit du cloud computing, des terminaux mobiles et de la généralisation des technologies IT dans le grand public. Les utilisateurs réclament une synergie entre les outils qu'ils exploitent chez eux et ceux dont ils disposent au bureau. Cette évolution contraint les éditeurs à en tenir compte dans leurs produits, rappelle PwC en soulignant combien la R&D, l'innovation, le développement durable et la protection de la propriété intellectuelle vont devenir plus que jamais des domaines cruciaux.
Un classement séparé pour les acteurs des jeux
Dans son classement, PricewaterhouseCoopers réserve une place à part aux jeux vidéos, une industrie qui repose aussi sur le logiciel. « En fait, si le Global Software 100 incluait les fournisseurs de jeux, trois d'entre eux figureraient dans le Top10 mondial et 21 entreraient dans le Top100 », fait remarquer PwC. Ainsi le Japonais Nintendo a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 4,35 Md€, le Français Activision Blizzard a engrangé 3,06 Md€ et l'Américain Electronics Arts, 3,02 Md€. A noter qu'un deuxième français, Ubisoft, se trouve parmi les dix premiers acteurs du jeu dans le monde.
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