Flux RSS
Progiciels
2426 documents trouvés, affichage des résultats 531 à 540.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(29/10/2010 16:13:47)
Trimestriels Dassault Systèmes : L'éditeur relève ses prévisions annuelles
Dassault Systèmes a enregistré une progression de 43,5% de ses revenus de licences et de maintenance au troisième trimestre 2010, à 366,7 millions d'euros (à taux de change courant*). Les ventes de logiciels ont à elles seules augmenté de 63,7% à 96,6 millions d'euros. En incluant les services, le chiffre d'affaires total du premier éditeur français, spécialiste des solutions de conception 3D et de gestion du cycle de vie des produits (PLM), s'est élevé à 403,6 millions d'euros, entre juillet et septembre, soit une progression de 38% à taux de change courant (30% à taux de change constant).
Bernard Charlès, PDG de la société, a indiqué que la version 6 de la plateforme collaborative de DS avait gagné de nouvelles références clients, parmi lesquels Bell Helicopter. Ce dernier a sélectionné Enovia v6 et a décidé d'étendre son utilisation des produits DS à Simulia, Delmia, 3DVia. Ce client passe également à la version 6 de Catia.
Plateforme PLM 2.0 : coopération renforcée avec EADS
Sur neuf mois, le chiffre d'affaires de Dassault Systèmes a atteint 1,1 milliard d'euros (+20,7%) et le bénéfice net de la société s'élève à 141,9 millions d'euros (+52,9%). Après une année difficile en 2009, l'activité du groupe français est repartie depuis janvier et les performances de ce troisième trimestre permettent à l'éditeur de réviser à la hausse de deux points ses prévisions de croissance pour 2010, entre 18 et 19%, à taux de change constant. La société vise une marge opérationnelle de 27 à 28% sur l'exercice.
Dassault Systèmes vient par ailleurs d'annoncer le renforcement de sa coopération avec EADS autour de sa plateforme PLM 2.0 et de son portefeuille d'applications V6 dans le cadre de l'initiative Phenix PLM Harmonization Center (PHC) mise sur pied par le groupe aéronautique.
(*) A taux de change constant, les ventes de licences et les revenus de la maintenance ont progressé de 54% et 32%
Illustration (crédit : Dassault Systèmes) (...)
Trimestriels SAP : Licences et maintenance progressent de 9% en France
Si SAP peut se targuer d'une progression de presque 20% sur le chiffre d'affaires de son troisième trimestre fiscal, à 3 milliards d'euros, il le doit en partie à l'intégration de Sybase. Si l'on retranche les ventes de l'éditeur américain (définitivement acquis le 26 juillet dernier), le groupe allemand, fournisseur de solutions de gestion et de BI, se contente d'une croissance de 15%, à taux de change constant par rapport à l'an dernier. A taux de change courant, l'augmentation se limite à 7%. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires licences et maintenance a progressé de 16% à 6,52 milliards de dollars, et les ventes de licences seules ont augmenté de 18% à 1,76 Md$. Sur l'année, SAP maintient ses prévisions de croissance globale : entre +6 et +8% par rapport à 2009, hors Sybase.
Cliquer ici pour agrandir l'image
Entre juillet et septembre 2010, les ventes de licences de SAP se sont élevées à 656 millions d'euros, soit une hausse de 25% par rapport au troisième trimestre 2009, mais là aussi, en incluant les ventes de Sybase. En ajoutant à ces revenus ceux de la maintenance, SAP atteint 2,31 milliards d'euros (+20%, à taux de change constant). Les meilleurs résultats ont été obtenus sur les pays qui connaissent un développement rapide, sur lesquels le chiffre d'affaires a grimpé de 41% sur les revenus issus des licences et de la maintenance. Les produits traditionnels (installés sur site) y sont prisés, les offres décisionnelles aussi. Aux Etats-Unis, les résultats sont également satisfaisants : +27%. En Europe, la progression se borne à 13%.
SAP France poursuit le recrutement de partenaires
Sur l'Hexagone, la croissance a atteint 9% sur les revenus de licences et de maintenance, avec des résultats disparates en fonction des segments de marché propres à SAP. Sur ses grands comptes IBS (Industry Business Solutions), la filiale française affiche +33% sur les ventes de licences trimestrielles, sur tous les secteurs d'activité. Sur ses quatorze plus gros clients en revanche (Primary Channel Network), calme plat. « Le secteur public est celui qui a le mieux fonctionné », a précisé ce matin à Paris Nicolas Sekkaki, directeur de la filiale française, lors d'un point presse. Il a évoqué le projet Chorus qui, en dépit des problèmes rencontrés, va passer de 14 000 utilisateurs à 25 000 d'ici janvier.
Illustration : Nicolas Sekkaki, PDG de SAP France (crédit photo : D.R.)
[[page]]
Sur les PME (moins de 500 M€ de CA), la filiale française enregistre une légère décroissance sur le trimestre avec, là aussi, des disparités. Les ventes du progiciel BusinessOne, qui vise les plus petites entreprises, ont déjà bouclé leur plan de croissance annuel. Elles ont crû de 40% sur le trimestre. En revanche, sur les structures de 300 à 500 M€, SAP subit toujours un déficit d'image. Pour faire croître son marché PME, où le succès tarde toujours contrairement aux autres pays, la filiale française poursuit activement son recrutement de partenaires. Elle veut étoffer son réseau, à la fois par segments industriels et par zones géographiques. D'ici à 2012, SAP France aimerait réaliser 75% de ventes en indirect vers les PME. Depuis janvier, elle a déjà progressé de 12% pour atteindre 50%. « Nous devons avoir un écosystème de partenaires plus dense. Déjà, nous disposons d'un meilleur maillage », estime Nicolas Sekkaki.
SAP vise 1 milliard d'utilisateurs d'ici 2015
Si l'éditeur allemand a globalement vu ses ventes progresser sur son troisième trimestre, en revanche, sa marge opérationnelle IFRS s'est rétractée (le cours de son action a baissé à l'annonce de ses résultats). Sur la période, la marge a représenté 23,8% du chiffre d'affaires contre 24,7% l'an dernier à même époque. Les perspectives semblent meilleures pour le quatrième trimestre puisque SAP prévoit une marge opérationnelle située entre 30 et 31% (à taux de change constant) sur l'ensemble de l'exercice.
Et d'ici à 2015, l'éditeur ne craint pas d'afficher d'ambitieux objectifs : 35% de marge opérationnelle, un chiffre d'affaires de 20 milliards d'euros (contre quelque 11 Md€ actuellement) et un milliard d'utilisateurs (excusez du peu), contre 35 millions aujourd'hui. Des chiffres relayés par le directeur général de SAP France. « Derrière cette ambition, il y a une philosophie, a-t-il expliqué. Il s'agit d'abord d'apporter de l'innovation et de la valeur ajoutée plus vite et sans rupture pour l'entreprise. SAP dépense 14,5% de son chiffre d'affaires en R&D et pourtant, nous ne figurons pas dans le palmarès des entreprises les plus innovantes », déplore le dirigeant français. Il faut être capable de déployer un projet de CRM en trois mois, sans devoir tout modifier, donne-t-il en exemple. Sur ce terrain, SAP va notamment proposer ses applications « On-Demand », la première ayant été livrée cet été. D'ici cinq ans, 10% du chiffre d'affaires de l'éditeur devrait se faire sur les applications en ligne (l'offre Business ByDesign* et les solutions On-Demand).
Des AppStores pour accéder à l'innovation simplement
« Nous voulons également transformer l'interface utilisateur en expérience client », a ajouté le dirigeant français en explicitant : « il faut que les utilisateurs reconnaissent l'univers SAP et qu'ils aient envie d'y revenir. Nous devons donc définir ce qu'ils attendent et le développer. » Sur ce sujet, SAP aurait beaucoup appris de Sybase. Nicolas Sekkaki rappelle aussi le passage aux méthodes de développement agile (Scrum en particulier), qui se généralise depuis l'intégration des équipes de Business Objects qui les exploitent de longue date. « Nous voulons que les nouvelles applications puissent s'intégrer facilement dans l'univers du client », poursuit le dirigeant en faisant référence à la version 7.3 de la plateforme d'intégration Netweaver, actuellement en bêta.
Pas plus qu'à Ray Ozzie, ex-Microsoft, il n'a échappé à SAP que le marché des utilisateurs était désormais en avance sur celui des entreprises. « Nous avons appris que la consommation des applications et des données était plus importante [que les applications elles-mêmes], a admis ce matin Nicolas Sekkaki en évoquant la mise en place d'« AppStores » pour accéder à l'innovation très simplement. « Il faut penser d'abord à l'usage ». Mais le dire ne suffit pas. Encore faut-il aussi s'employer à changer l'image de SAP dans l'esprit des utilisateurs potentiels. Le groupe travaille sur le positionnement de sa marque. Dans la campagne de publicité qui va démarrer sur quatre pays (Chine, Allemagne, Etats-Unis, Brésil), il a mis ses clients à contribution pour convaincre le marché de la facilité d'accès à ses logiciels.
(*) En France, pour l'instant, la filiale compte 21 clients sur le progiciel de gestion dans le cloud, Business ByDesign. Aucun n'est encore passé en version 2.5. (...)
L'offre BPOS de Microsoft arrive dans le portefeuille de STS Group
« Notre objectif est de propose aux TPE et aux PME une offre commune associant les services de Microsoft et notre offre de confiance numérique », détaille Pierre Fort, le fondateur de STS Group et PDG de Risc IT Solutions. Regroupées dans l'offre STS Suite, les applications développées par l'éditeur permettent notamment d'établir une preuve numérique, de gérer les échanges sécurisés et tracés, et de conserver les preuves numériques.
RISC IT Solutions : un vivier de 25 000 TPE pour Microsoft
Pour diffuser ce bouquet commun, STS Group et Microsoft peuvent compter sur la base installée de clients de Risc IT Solutions. Cette dernière revendique 25 000 TPE et 1 500 PME souscrivant à ses services d'hébergement et d'infogérance, de ToIP, et de fourniture d'applications en SaaS. D'où l'intérêt de Microsoft pour cet accord, lui qui souhaite aller le plus vite possible pour toucher notamment les trois millions de TPE françaises. Pour STS Group, le calcul est en partie similaire. Historiquement focalisé sur les grandes entreprises, l'éditeur compte sur sa filiale et une offre rendue plus attractive par son couplage avec celle de Microsoft pour toucher les entreprises de petites taille.
Hors de France, Risc IT Solutions est directement présente en Allemagne, en Belgique, en Espagne, Au Royaume-Uni, en Suisse, en Italie, en Chine, en Russie et en Ukraine. Elle dispose par ailleurs de relais commerciaux dans 21 pays. Pour étendre sa couverture commerciale à 40 territoires, l'entreprise va élargir le nombre de ses accords avec des acteurs locaux dans le cadre d'associations de type joint-venture. L'hébergement des solutions louées par les clients pourra être opérée au choix depuis les centres de données de Microsoft ou plus localement par STS Group, en fonction des contraintes des clients en terme d'archivage.
MAX 2010 : Adobe dévoile Digital Publishing, une suite de publication SaaS
Dévoilée lors de la conférence MAX 2010 d'Adobe à Los Angeles, la suite Digital Publishing devrait être commercialisée à la fois en édition Professional et en édition Enterprise au cours du second trimestre 2011. Essentiellement construite autour de Adobe CS5, et en particulier sur InDesign CS5, la suite Digital Publishing facilitera la conception et la diffusion de supports adaptés aux technologies utilisées dans le commerce en ligne, l'ensemble étant associé à des outils d'analyse et de reporting intégrés.
Un workflow publishing complet
La suite qui pourra être utilisée en complément d'InDesign CS5, sait manipuler les formats PDF et le HTML5, ce qui laisser aux éditeurs de contenu la liberté de créer des mises en page, de construire des niveaux supplémentaire d'interactivité dans InDesign, de distribuer des éditions numériques, et d'optimiser leurs contenus éditoriaux et publicitaires. Autrement dit, ils disposeront de tous les outils pour mettre en place un workflow complet, entièrement tourné vers la publication de contenu numérique. « L'industrie de l'édition est en train de se réinventer, ouvrant la voie à une nouvelle ère en matière d'innovation éditoriale et de publicité, notamment depuis que les éditeurs visent à conquérir les plates-formes de contenu mobiles, » a déclaré David Wadhwani, senior vice-président chez Adobe. « En s'appuyant sur le workflow d'InDesign CS5 et sur les outils apportés par la suite Digital Publishing, les éditeurs professionnels pourront concevoir et commercialiser des magazines numériques innovants, à même d'offrir une expérience de lecture plus riche et plus dynamique, de quoi attirer des abonnés et des annonceurs avec des perspectives de haute valeur ajoutée. » La suite sera compatible avec Adobe Content Viewer pour iOS et avec Adobe AIR afin de permettre aux lecteurs d'accéder aux publications sur des tablettes comme l'iPad d'Apple mais aussi sur d'autres appareils.
Des technologies de service bien identifiées
Plus précisément, elle offre quatre technologies de services, plus une cinquième, « viewer », pour la consultation des contenus. Le Service Production permet aux éditeurs de télécharger directement des articles depuis InDesign CS5 vers un service hébergé où ils pourront également participer à la conception, mettre en forme leur contenu rédactionnel et publicitaire, ajouter des metadatas, et prévisualiser le résultat de leur publication telle qu'elle apparaîtra sur le bureau ou sur l'écran des tablettes tactiles des utilisateurs. Ce service supporte un certain nombre de formats de fichiers, notamment le PDF et le HTML 5.
Le Service Distribution est chargé de stocker, d'héberger, et de distribuer les contenus numériques vers les tablettes tactiles et les postes de travail. Les éditeurs peuvent publier et mettre à jour les articles pour les diffuser vers les périphériques et établir des liens avec les outils de consultations multi plate-forme afin d'informer les lecteurs quand un nouveau magazine est disponible à l'achat ou au téléchargement. Le service E-commerce permet l'achat des revues par numéro ou par abonnement à travers des plateformes d'achat ou des plateforme mobiles, comme l'App Store d'Apple, l'Android Market ou Google Apps Marketplace. Les éditeurs ont aussi la possibilité de faire du merchandising en proposant un contenu imprimé en bundle avec la version numérique ou permettre aux lecteurs d'acheter du contenu directement depuis l'application viewer associée à leur publication. Les lecteurs peuvent par exemple acheter le contenu une fois pour toute pour le lire ensuite sur l'écran de leur ordinateur de bureau ou celui de leur tablette tactile.
Le Service Analytics, qui utilise la technologie SiteCatalyst basée sur Omniture d'Adobe, permet aux éditeurs d'accéder directement à des tableaux de bord préétablis depuis le workflow de la publication hébergée pour consulter les données relatives à la publicité et aux abonnements. Avec reporting, ceux-ci peuvent connaître le nombre de publicités vues, le nombre de publications téléchargées, la quantité de publications achetées, obtenir des statistiques sue les consultations de contenu interactif comme de la vidéo, et le type de lecteur utilisé.
Du back-end pour la version Enterprise
Le prix de la Professionnal Edition devrait se situer autour de 700 dollars US par mois plus une contribution par publication calculée en fonction du volume. Pour ce montant, les éditeurs peuvent accéder à la suite Digital Publishing et créer des applications pour la totalité de leurs titres et publications. La version Enterprise Edition correspond à une offre personnalisée, reposant sur un contrat pluriannuelle et donnant accès, sur la plateforme, à des technologies permettant l'intégration de services back-end comme la gestion des abonnements, la distribution de supports imprimés, et des services d'e-commerce. Adobe propose également d'autres solutions pour l'accompagnement de projets au niveau de l'entreprise.
Les éditeurs professionnels souhaitant déployer et vendre des applications commerciales avant la disponibilité de la suite Digital Publishing peuvent rejoindre le programme Prerelease Adobe Digital Editions Magazine. Une version préliminaire de l'add-on qui permet d'accéder aux fonctionnalités de la suite dans InDesign CS5 est disponible sur l'Adobe Labs. Adobe travaille déjà avec des éditeurs comme Condé Nast et Martha Stewart Living Omnimedia pour créer des journaux numériques dynamiques.
(...)(25/10/2010 16:37:04)BT dévoile son offre cloud Virtual DataCenter
Les annonces des opérateurs télécoms se suivent, mais ne se ressemblent pas toutes. BT vient en effet d'annoncer son offre de cloud computing, nommée Virtual DataCenter (VDC). Bruno Fleisch, responsable du pôle IT et Services de BT France revient sur l'historique de ce produit « VDC est une offre globale qui existe depuis des années pour une utilisation interne à BT. Le 1er avril 2010, BT a décidé de commercialiser ce service, puis le 1er juillet dernier, il a été lancé en France, mais reposait sur une datacenter en Angleterre ». La nouveauté de la récente annonce est que VDC est maintenant disponible sur une plate-forme en France. BT dispose de 4 datacenters dont 2 en propre et 2 en location chez Interxion, VDC repose sur une de ces derniers. Ce choix d'un emplacement local répond à deux problématiques souligne Bruno Fleisch « des questions techniques, car la proximité apporte des améliorations en termes de bande passante et des impératifs législatifs pour la localisation des données ».
Une puissance de calcul dédiée
La plate-forme VDC repose techniquement sur les solutions VMware, Cisco et NetApp pour la partie stockage. Elle est complétée par HP pour la partie calcul. Bruno Fleisch a souhaité que l'offre soit lisible et s'établisse en fonction de la demande. Les prix débutent à partir de 180 euros par mois et par machine virtuelle, sur des contrats de 3 mois, 1 an ou 3 ans. Pour se différencier des autres opérateurs qui se lancent dans l'aventure cloud, le responsable précise que « BT propose de la puissance CPU dédiée pour chaque client et non du calcul mutualisé, afin de se prémunir contre certaines perturbations et de paramétrer le niveau de contention ». Le modèle de distribution de l'offre VDC qui sera disponible à la fin du mois de novembre se fera via un portail web, mais également dans un package comprenant un service d'infogérance. Traditionnellement orienté vers les sociétés du CAC40, BT entend bien également toucher le mid market et va travailler avec des éditeurs de logiciels pour proposer sa solution en mode SaaS. Bruno Fleisch ne rend pas public les objectifs souhaités sur VDC, mais pense moins gagner des clients qu'accompagner ses clients existants vers la transformation de leurs usages informatiques.
L'EPITA se penche sur les logiciels et le développement durable (MAJ)
Pour son deuxième millésime, la conférence Green IT de l'EPITA s'est focalisée sur les logiciels orientés vers le développement durable. Plusieurs tables rondes ont eu lieues sur des thèmes variés. La première a concerné les programmes capables de recenser les émissions carbone. Simple sur le papier, mais la pratique n'est pas forcément une sinécure. Quel outil choisir, doit-on passer par des prestataires extérieurs ? Quels sont les critères à prendre en compte, comment collecter l'information ? Des questions que se sont posées par exemple la communauté d'agglomération de Val et Forêt qui regroupe les villes d'Eaubonne, Ermont, Montlignon, Plessis-Bouchard et Saint-Prix. Cette dernière souhaitait disposer d'un outil pour connaître son empreinte carbone. Le syndicat intercommunal a fait confiance à la solution Verteego, mais comme le précise Laura François, chargé de mission auprès de la Communauté d'agglomération de Val et Forêt « nous avons acquis une compétence et non une solution ». Les agents ont donc été formés, mais piloteront eux-mêmes le projet. Une responsabilité qui demande un effort de communication et d'informations auprès des différents services pour saisir les données sur la plate-forme en ligne. Il reste maintenant à passer à l'étape suivant, définir un plan d'action pour diminuer ce bilan carbone.
Une valeur ajoutée pour les achats responsables
La deuxième table ronde a réuni des acteurs des logiciels d'achat et un client en la personne d'Olivier Veilhan de Bouygues Telecom qui a piloté la mise en place d'un programme pour l'évaluation des fournisseurs. L'opérateur travaille avec 5000 prestataires pour un volume d'affaires de 2 milliards d'euros par an. Il a fait confiance à Ecovadis, jeune société née en 2007, qui propose un programme Achats Responsables, qui référence plusieurs indicateurs allant du travail des enfants (qui reste l'élément discriminant absolu en matière de relation avec les fournisseurs) à l'efficacité énergétique. Comment cela marche ? Une plate-forme collaborative est mise en place où les fournisseurs répondent à des formulaires sur les différents indicateurs. Interrogé sur la fiabilité d'un tel procédé, Jean Christophe Binetti, gérant de l'activité France de Convis explique qu'il est nécessaire d'envoyer des experts contrôler in situ la véracité des informations. Alain Veilhan rappelle que « les prestataires ont tout intérêt à jouer le jeu pour deux raisons, cela les fait progresser et nous avons étendu ce système à l'ensemble du groupe Bouygues et autres opérateurs via notre fédération ». Ces logiciels permettent aussi pour les fournisseurs de connaître leur position par rapports à leurs concurrents et de l'améliorer en passant à des certifications de type ISO 14 000 ou la dernière en date ISO 26 000 qui prend en compte des éléments environnementaux, éthiques et sociaux.
Un pilotage RSE en devenir
La troisième et dernière table ronde prenait un peu de hauteur pour se concentrer sur les logiciels pour suivre et piloter la stratégie de développement durable de l'entreprise. Isabelle Carcassonne, Business Analytics - sustainable Performance chez IBM définit d'emblée le champs du sujet « il ne s'agit pas de faire du reporting de tels ou tels indicateurs, mais bien d'un projet RSE (responsabilité sociale d'entreprise) qui comprend des éléments de gouvernance, d'éthique, du social (le travail des enfants, mais aussi de la qualité de la formation des salariés, l'effectivité de l'égalité Hommes Femmes dans l'entreprise) et économique ». Hélène Joubert, responsable développement durable chez SAP confirme « la multiplicité des contraintes réglementaires entraîne la mise en place d'un véritable projet RSE et les ERP sont une solution pour piloter cette transformation ». Thomas Couturier d'IHS, société d'analyse et éditeur de solutions logicielles pour les problématiques QEHS (Qualité, Environnement, Hygiène et Sécurité) et développement durable, modère les propos des deux intervenantes en précisant que « les entreprises tentent d'abord de se mettre aux normes sur des problématiques comme l'hygiène et la sécurité pour ensuite ajouter la brique développement durable ». L'ensemble des intervenants s'accordent néanmoins à dire que cela prendra du temps et que les avancées se feront en fonction de la maturité des décideurs.
Software AG met la main sur Data Foundations, spécialiste du MDM
En rachetant Data Foundations et sa solution de MDM, l'éditeur allemand Software AG compte intégrer cette technologie à son offre de produits de BPM (Business process management ou gestion des processus métiers) et à ses solutions middleware. Cette acquisition est la dernière en date d'une série sur le marché du MDM, réduisant peu à peu les rangs des fournisseurs indépendants. En février dernier, IBM mettait la main sur Initiate Systems, alors que de son côté Informatica s'apprêtait à racheter Siperian.
Les données de référence s'appliquent à des entités telles que des produits ou des clients qui ont des applications multiples en commun. Les entreprises utilisent des solutions de MDM pour s'assurer que ces informations sont constantes et correctes, alors que des données de référence défectueuses peuvent causer des problèmes variés relatifs aux commandes ou aux déclarations d'expédition.
Associer MDM et BPM
Sofware AG envisage de relier les outils de Data Foundations à ses offres de BPM webMethods et Aris, a indiqué Wolfram Jost, CTO de l'entreprise. Les outils de BPM sont utilisés pour concevoir des processus métiers, comme la façon dont les employés sont recrutés ou les approvisionnements sont effectués. « La gestion des données de référence possède une valeur en tant qu'outil qui fonctionne seul et Data Foundations est en mesure d'offrir cela », a précisé le directeur technique et d'ajouter : « Cependant la réelle valeur réside dans l'intégration du MDM avec le BPM. Et nous aurons l'opportunité de montrer à quel point le MDM et le BPM sont capables de fonctionner ensemble. »
L'éditeur de Darmstadt semble avoir décidé, dans un premier temps, de regarder le potentiel du MDM apporté dans le cadre de cette acquisition, plutôt que de développer organiquement sa propre technologie. Cette stratégie n'a rien de nouveau pour le fournisseur qui a récemment racheté la société webMethods et l'éditeur des outils Aris IDS Scheer. La firme a décrit l'acquisition de Data Foundations comme « un rachat technologique », et non pas comme une stratégie qui pourrait lui permettre de gagner des parts de marché. Le fournisseur allemand compte dévoiler ses nouvelles offres, l'année prochaine, à l'occasion du prochain Cebit de Hanovre.
Illustration : Wolfram Jost, CTO de Software AG
(...)(20/10/2010 16:45:50)
SAP travaille avec Intel, Cisco et Fujitsu sur l'appliance HANA
SAP a démarré avec HP un programme de co-innovation pour les premiers clients de son appliance HANA (high-performance analytic), conçue pour les analyses de données à haute performance. Il a annoncé d'autres partenariats avec Cisco, Fujitsu Technology Solutions et Intel autour du support de cette appliance, lors de l'édition américaine de sa conférence technologique, à Las Vegas, une semaine après le TechEd de Berlin (une troisième édition se tiendra à Bangalore, en Inde, du 1 au 3 décembre prochain).
A cette occasion, SAP a rappelé qu'il poursuit ainsi avec Intel une collaboration engagée dès 2005 autour des technologies « in Memory », avec le co-développement de NetWeaver Business Warehouse Accelerator, à l'oeuvre dans l'application BusinessObjects Explorer. L'accord avec Cisco concerne les serveurs UCS, l'éditeur allemand souhaitant tirer parti des capacités mémoire étendues de ces systèmes.
Vishal Sikka, directeur technique de SAP, a rappelé que dans le cadre du programme pilote lancé avec Hana, l'un des clients du groupe, évoluant dans le secteur des biens de grande consommation, était déjà capable d'effectuer des requêtes sur 460 milliards d'enregistrements en quelques secondes. Un exemple que le CTO avait déjà donné à Berlin, la semaine dernière. Celui-ci a également indiqué que SAP préparait une série d'applications spécialisées, dont une permettra aux fournisseurs d'énergie d'analyser les données provenant de compteurs « intelligents ».
Des outils d'allocation pour cloud privé
Sur son TechEd américain, l'éditeur allemand a annoncé travailler sur des outils d'administration et d'allocation de ses logiciels pour des plateformes de cloud privé. Ceux-ci seront compatibles avec les autres outils d'administration, ainsi qu'avec Solution Manager, de SAP. Ils devraient être disponibles au quatrième trimestre 2011. Plus d'une quarantaine de clients et de partenaires travailleraient avec l'éditeur sur cette plateforme qui procurera une vue unifiée sur l'infrastructure virtualisée et sur la couche SAP. Il s'agira principalement d'automatiser des tâches manuelles, comme la prise en compte de nouveaux utilisateurs par l'allocation des ressources d'infrastructure correspondante.
L'éditeur a également signalé son intention de supporter les architectures de cloud privé d'IBM et de Dell. Précédemment, il avait déjà annoncé le support des systèmes Vblock soutenus par EMC, VMware et Cisco.
Illustration : Vishal Sikka, CTO de SAP, sur le TechEd de Las Vegas - 18 au 22 octobre 2010 (crédit photo : SAP) (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |