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(07/09/2010 16:22:32)
SAS simplifie l'utilisation de l'analyse prédictive
SAS, l'un des derniers grands acteurs indépendants dans le secteur du décisionnel, vient d'annoncer une solution d'analyse prédictive destinée à des utilisateurs métiers. Avec Rapid Predictive Modeler, l'éditeur américain propose de développer des modèles de datamining pour améliorer l'efficacité des analyses marketing et augmenter la pertinence des offres qu'une entreprise peut faire à ses clients. Ces modèles pourront s'appliquer à une palette de scénarios dans les domaines de la segmentation d'une base de clients, des ventes croisées ou des offres de montée en gamme (cross ou up-selling), de la gestion de campagnes ou encore, de la détection du risque d'attrition (clients sur le point de déserter), etc.
Originellement manipulés par des spécialistes, ces outils d'analyse prédictive passent ainsi dans les mains des équipes métiers ; ce qui permet aux experts statisticiens de concentrer leurs efforts sur des analyses plus complexes, souligne SAS (par exemple avec un outil tel que Enterprise Miner).
Une présentation graphique facile à interpréter
Selon l'éditeur, en quelques étapes simples, les non-spécialistes sélectionnent les données sur lesquelles ils veulent travailler, et indiquent leurs variables en fonction du résultat recherché. C'est le logiciel qui retient le modèle prédictif le plus approprié. 
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La présentation des résultats se fait sous la forme de graphiques dynamiques, faciles à interpréter, aidant les analystes métiers à déterminer quelles sont les propositions les plus intéressantes. « Assez tôt dans le processus, les utilisateurs peuvent voir si les résultats qu'ils visent sont susceptibles d'être expliqués par les variables d'entrée qu'ils ont choisies, ce qui leur permet de gagner du temps », explique SAS dans un communiqué.
Par la suite, l'analyse des modèles peut être affinée avec Enterprise Miner dont la version 6.2 incluera gratuitement Rapid Predictive Modeler. Ce dernier s'intègre avec SAS Model Manager, pour une gestion centralisée des modèles, ainsi qu'avec Scoring Accelerator, ce qui permettra de convertir ceux-ci sous une forme qui pourra s'exécuter directement dans la base de données.
Les modèles peuvent être exploités sur les plateformes de Teradata, de Netezza ou les bases DB/2 d'IBM. Mike Rote, directeur du centre créé conjointement par SAS et Teradata souligne la rapidité obtenue sur les réponses lorsqu'ils sont déployés au sein de la base de données (in-database).
Un marché qui progresse, note IDC
Pour Dan Vesset, analyste chez IDC, cette offre répond à la demande des entreprises de voir ce genre d'outils mis à la disposition d'un plus grand nombre d'utilisateurs. Il estime toutefois qu'en dépit l'élargissement de sa cible, elle reste destinée à des utilisateurs versés dans l'analyse métier. Selon lui, elle ne conviendra pas aux équipes marketing de base. Le logiciel constitue en fait un compromis entre la facilité d'accès et la flexibilité dont les statisticiens ont besoin. « De fait, il permet à un utilisateur de travailler avec un ensemble de données défini qu'il comprend. Mais, si vous voulez vraiment allez plus loin, construire et tester vos propres modèles, vous vous tournerez plutôt vers Enterprise Miner ».
Dominé par des acteurs comme SAS et la division SPSS d'IBM, le marché des outils d'analyse prédictive se porte plutôt bien, rappelle encore Dan Vesset. L'analyste estime pourtant que des outils tels que Rapid Predictive Modeler ont le potentiel pour le faire le progresser davantage. En mai dernier, SPSS a déjà livré une solution, IBM SPSS Decision Management, qui s'adresse à la même catégorie d'utilisateurs.
Le langage Open Source R se répand
Il se manifeste par ailleurs un intérêt croissant pour le langage Open Source R conçu pour la modélisation prédictive (et qui trouve son origine dans le monde universitaire, plus précisément à Auckland, Nouvelle Zélande). Un spécialiste du datawarehouse comme Netezza -qui propose des appliances associant matériel et logiciel- exploite depuis plusieurs mois le langage R dans ses solutions. En février dernier, il a présenté sa plateforme matérielle TwinFin i-Class qui effectue le traitement des applications analytiques en parallèle, au sein de l'appliance, au plus près des données, sur des volumes très importants. Cette solution peut exploiter des applications développées avec R, mais aussi avec des environnements tels que MapReduce ou Hadoop (en plus des langages Java, C++, Python et Fortran). Parmi les partenaires de Netezza ayant développé des applications pour la plateforme TwinFin i-Class figurent, outre SAS, des éditeurs comme Tibco Spotfire, MicroStrategy, Pursway (anciennement Datanetis) et QuantiSense.
A noter aussi, sur le marché, l'arrivée de nouveaux acteurs. Ainsi, Revolution Analytics, créé en 2007 et dirigé par Norma Lie, co-fondateur de SPSS, propose des offres logiciels et des services en s'appuyant sur R. Robert Gentleman, co-créateur du langage, siège d'ailleurs au conseil d'administration de la société. (...)(02/09/2010 18:21:52)
Conférence LMI/CIO : Améliorer la qualité des données au service des métiers
Les outils décisionnels sont le moteur des décisions prises dans l'entreprise en fonction des informations disponibles. « Savoir pour prévoir, afin de pouvoir » disait le philosophe Auguste Comte. Le décisionnel est la clé de voûte de la performance pour tous les métiers. L'optimisation de ces outils est aujourd'hui vitale. De nombreux bouleversements ont marqué le marché de l'offre récemment. Et côté utilisateurs, l'heure est à la rationalisation d'une situation trop souvent anarchique ainsi qu'à l'amélioration de la qualité tant des données que des processus mis en oeuvre.
Notre conférence abordera la structure du marché. Il s'agit de comprendre les effets des bouleversements identifiés pour établir les offres en présence. La question de la qualité des données sera ensuite abordée, plutôt sous un angle technique. Enfin, les utilisateurs métiers des outils décisionnels, souvent décideurs en la matière, viendront expliquer ce qu'ils attendent de ces outils et comment ils les utilisent au quotidien.
Pour connaitre le programme de cette matinée et vous inscrire , rendez-vous sur cette page.
(...)
Le co-président d'Oracle Charles Phillips sur le départ ?
Les récents faux-pas de Charles Phillips -l'un des deux co-présidents d'Oracle avec Safra Catz- ont-ils fragilisé sa position au point de l'amener à quitter la société. C'est ce que semble penser l'analyste financier Ryan Hunter, du cabinet Wedge Partners. Dans un bulletin, il signale par exemple que Charles Phillips a été remplacé à la tête des entités globales du groupe par Bob Weiler, l'ancien PDG de Phase Forward, un éditeur spécialisé dans le secteur de la santé racheté en avril dernier. Ces entités globales, qui couvrent des marchés verticaux tels que la banque, le commerce de détail (retail) ou encore la fourniture d'énergie (utilities), sont généralement constituées par Oracle après une acquisition afin de s'imposer sur un marché spécifique. Cette restructuration au sommet laisse seulement à Charles Phillips la responsabilité des ventes et du marketing. Et Ryan Hunter, de Wedge Partners, y voit le signe d'un prochain départ du dirigeant.
Le groupe de Larry Ellison a bien confirmé ce transfert de responsabilité, mais il a dénié la moindre réalité aux spéculations selon lesquelles son co-président quitterait la société. Les entités globales travaillent sur le développement des produits, a expliqué une porte-parole de l'éditeur. Selon elle, ce changement effectué à leur tête a été fait pour ramener ces équipes sous la compétence du PDG et président du conseil d'administration, Larry Ellison, auquel Bob Weiler va désormais rendre compte. La porte-parole affirme que Charles Phillips conserve des responsabilités importantes au sein d'Oracle.
Vie privée étalée et déclaration hasardeuse
Il est vrai toutefois que quelques nuages se sont amassés cette année au-dessus du co-président, à la suite d'un curieux incident. Dans plusieurs villes américaines, des panneaux d'affichage avaient fleuri où on le voyait en romantique compagnie, mais avec une femme qui n'était pas son épouse. Charles Phillips a ensuite reconnu qu'il avait effectivement eu une liaison, terminée désormais, et que les photographies avaient été diffusées par la dame en question afin de l'embarrasser.
Un peu plus tard, en juillet, Charles Phillips a surpris tout le monde en déclarant lors d'une conférence technologique qu'Oracle prévoyait de dépenser 70 milliards de dollars dans des acquisitions sur les cinq prochaines. Or, cela faisait nettement passer la société à la vitesse supérieure dans sa politique de rachat pourtant très agressive déjà. Dans un communiqué abrupt, dans lequel certains ont vu un blâme public, l'éditeur a rejeté l'éventualité d'un tel investissement.
Recruté par Oracle pour gérer sa stratégie de rachats
Charles Phillips est entré chez Oracle en 2003 pour superviser la stratégie d'acquisition de la société californienne. Il avait précédemment occupé des fonctions de directeur général, sur des activités de banque d'investissement, au sein du groupe de services financiers Morgan Stanley. Depuis son arrivée, Oracle a absorbé près de soixante éditeurs et dépensé plus de 30 milliards de dollars.
L'autre co-président d'Oracle est Safra Catz. Recrutée en 2004, elle s'occupe des questions financières et juridiques. L'an dernier, elle a aidé à négocier le rachat de Sun Microsystems au moment des discussions avec l'Union européenne. Ces deux co-présidents sont directement rattachés à Larry Ellison.
Si Charles Phillips était vraiment sur le point de partir, on se demande qui pourrait prendre la tête des ventes et du marketing, s'interroge toutefois le cabinet Wedge Partners. Evidemment, un nom a circulé parmi les recrutements potentiels, celui de Mark Hurd, l'ex-PDG de HP. Ce dernier a brutalement donné sa démission au début du mois d'août, à la suite d'une improbable affaire de harcèlement sexuel et de notes de frais abusives. On dit que Larry Ellison et Mark Hurd sont amis. Le patron d'Oracle l'avait en tout cas vigoureusement défendu à la suite de ses problèmes, accusant alors les membres du conseil d'administration de HP d'avoir manqué de courage.
Gestion de contenu web : un marché d'un milliard de dollars
Dans son étude livrée fin août sur les principaux acteurs de la gestion de contenu web, le cabinet d'études Gartner prévoit pour ce marché un taux de progression annuel de 14% d'ici 2014. « L'importance du canal online croît de façon exponentielle dans les entreprises ; on commence seulement à comprendre le potentiel du web, à la fois pour le commerce et pour la constitution de communautés, souligne Toby Bell, l'un des auteurs du rapport « Magic Quadrant for Web Content Management », co-réalisé avec Mick MacComascaigh et Jim Murphy.
Historiquement, la plupart des entreprises et administrations ont vu leurs sites web comme des espaces où publier des contenus statiques sur leurs activités. Maintenant, elles considèrent de plus en plus leur présence en ligne comme leur canal principal vers les clients potentiels et les investisseurs. Les fournisseurs de solutions de WCM complètent leurs solutions en conséquence. Les produits proposés actuellement disposent d'origine des outils pour diffuser les contenus vers les terminaux mobiles, pour gérer les contenus numériques tels que les vidéos, ou encore pour développer des réseaux sociaux. Lors d'une enquête menée auprès d'un millier de partenaires, IBM a par exemple découvert que 45% d'entre eux testaient les réseaux sociaux afin de trouver de nouvelles façons de générer du chiffre d'affaires.
Accentuer la personnalisation des contenus
« Les stratégies online impliquent maintenant que les propriétaires des sites, les concepteurs et les développeurs prennent en compte de façon globale la prestation proposée aux utilisateurs et ne se focalisent pas uniquement le contenu », pointe Gartner.
Darren Guarnaccia, vice-président responsable du marketing produit chez Sitecore, éditeur de logiciels de gestion de contenu, confirme que le périmètre de l'offre s'est élargi ces dernières années. Dans le cas de sa société, par exemple, vers la diffusion de contenus sur mobile et les fonctions d'analyse du trafic web. Par ailleurs, il note qu'il y a dix ans, ses équipes de vente rencontraient surtout les administrateurs systèmes, alors qu'elles ont maintenant affaire aux responsables marketing, ainsi qu'à d'autres départements non techniques des entreprises.
Par ailleurs, de plus en plus, les entreprises vont combiner leurs solutions de WCM avec d'autres logiciels afin de pouvoir personnaliser davantage le contenu qu'elles proposent et mesurer ensuite les effets positifs de cette personnalisation.
Depuis le deuxième semestre 2009, plus de 80% des demandes d'informations reçues par le Gartner, dans le domaine de la gestion de contenus, font apparaître que les clients cherchent à tirer plus de bénéfice de leur présence en ligne, qu'il s'agisse de sites Internet, extranet ou intranet. Le cabinet d'études note que beaucoup d'entre eux remplacent les technologies qu'ils utilisaient jusque-là. Dans certains cas, ils le font pour interopérer avec d'autres composants de leur environnement web, tels que les outils de web analytics, les moteurs de e-commerce ou les applications internes.
Reconsidérer les stratégies online
Mais les technologies ont tellement évolué ces derniers mois que Gartner conseille à tous ses clients dont les solutions installées remontent à plus quatre ans de réévaluer leurs stratégies online. L'étude publiée en août propose une mise à jour du carré magique des solutions de WCM. Pour choisir l'offre la mieux adaptée à leurs besoins, Gartner suggère aux entreprises de ne pas se contenter d'étudier les produits situés dans la partie Leaders de ce Magic Quadrant : « Les Challengers, les Acteurs de niche et les Visionnaires peuvent très bien coller davantage à vos objectifs et à vos exigences », soulignent les analystes en préambule.
Gartner considère que les systèmes de WCM doivent étendre leurs fonctionnalités dans trois domaines au-delà des outils requis pour gérer les contenus en place : d'abord, l'accès depuis n'importe quel type de terminal, ensuite l'expérience utilisateur (les concepteurs de sites web doivent comprendre la façon dont l'internaute va interagir avec le canal online avant d'établir leur stratégie) et, enfin, l'optimisation de la visite. Ce dernier point implique la possibilité d'accéder à des contenus qui ne sont pas gérés par le logiciel de WCM, mais par d'autres systèmes au sein et en dehors de l'entreprise.
Pour répondre à ces besoins, les éditeurs s'affrontent sur trois fronts, résume Gartner : la simplicité d'utilisation des logiciels (notamment lorsqu'ils incluent des fonctions de réseau social, de wikis, etc.), l'interopérabilité existant entre différentes sources et, enfin, la facilité avec laquelle les utilisateurs peuvent tirer parti des informations contextuelles qu'on leur propose, par exemple en accédant à des statistiques de trafic web sans avoir besoin de recourir à un spécialiste.
CAO : AutoCAD revient sur Mac et s'invite sur iOS
L'éditeur américain Autodesk sortira cet automne une version de son logiciel de conception, de modélisation et d'ingénierie 3D pour Mac OS X. Ce retour d'AutoCAD vers Apple va également se matérialiser sous la forme d'applications mobiles. Sous le nom d'AutoCAD WS, une version gratuite du logiciel est prévue pour la tablette iPad (illustration ci-dessus), ainsi que pour l'iPhone (ci-dessous) et l'iPod Touch. 
Elle servira à consulter les fichiers Autocad sur le terrain, à les modifier et à les partager. En avril dernier, Autodesk avait déjà livré l'outil de dessin SketchBook Pro App permettant de réaliser des esquisses sur l'iPad.
Développée de façon native pour Mac OS X, cette version d'AutoCAD en tire pleinement parti, assure son éditeur, et exploite en particulier les fonctionnalités propres à son interface utilisateur. 
On pourra utiliser le mode Cover Flow pour faire défiler les fichiers graphiques et utiliser la panoplie des fonctions tactiles désormais proposées sur les portables Mac : celles de la Magic Mouse, par exemple, ou le Magic Trackpad pour obtenir des zooms et des visions panoramiques de façon intuitive, a expliqué un porte-parole de l'éditeur. Les utilisateurs pourront également expérimenter une approche visuelle du dessin et de la mise en page.
Un prix identique à la version Windows
AutoCAD pour le Mac disposera par ailleurs d'une interface de programmation (API) qui, selon Autodesk, lui apportera d'importantes capacités de personnalisation pour développer des applications simples ou des adaptations, configurer les paramètres ou encore, construire des workflows sur mesure et les ajuster sur la partie utile de l'écran.
L'édition Mac OS X du logiciel sera vendue au même prix que la version pour Windows, soit 3 995 dollars sans le service de support et 4 445 dollars en l'incluant.
Apple s'est grandement félicité du retour d'AutoCAD vers le Mac. Quand le support de la version Mac du logiciel avait cessé en 1992, le constructeur commençait à perdre de la vitesse, sous la direction successive de plusieurs patrons (John Sculley, Michael Spindler, Gil Amelio) et la perte du logiciel de CAO vedette avait alors contribué à entraver les efforts déployés par la société pour développer son marché. Le retour d'AutoCAD vers le matériel d'Apple vient attester du regain de popularité de l'environnement et justifie la stratégie conduite par son PDG, Steve Jobs, sur les systèmes d'exploitation OS X et iOS.
Auxia passe au SaaS pour ses factures entrantes
Il est vrai que le métier d'Auxia est assez particulier et que l'essentiel de son chiffre d'affaires est effectué en dehors du périmètre de la maison mère. Cette ancienne filiale des Pompes Funèbres Générales est surtout spécialisée dans les contrats d'assurance décès pour les obsèques, la prime servie en cas de décès pouvant être en argent (pour financer les funérailles) ou bien en prestation (inhumation ou incinération avec telle cérémonie et tels articles).
Auxia intervient en premier lieu sous marque blanche en étant distribué via les entreprises de pompes funèbres. Cette activité historique ne représente plus que 50% de son activité globale. L'autre moitié est maintenant constituée d'une activité de gestion de portefeuille pour des contrats portés par la société d'assurance Prédica (distribués par les réseaux Crédit Agricole et Crédit Lyonnais). La filiale étend également ses activités avec des assurances à faibles prix et faibles indemnisations pour couvrir des cas d'accidents mais aussi avec des services comme le recueil des volontés pour l'organisation des obsèques. Cette diversification des activités a accompagné une forte croissance du chiffre d'affaires gérées mais aussi des effectifs, même si Auxia reste une PME (organisée en plusieurs entités juridiques pour des raisons légales). De 50 personnes en 2007, Auxia est passé à une centaine, les activités atteignant aujourd'hui un total d'environ 320 millions d'euros par an pour à peu près 700 000 contrats gérés.
Des processus bouleversés
Le SI d'Auxia est en cours de refonte pour s'adapter à cette évolution et en profiter pour se moderniser. Le système financier passe ainsi de Sage 100 à Sage 1000, le système de gestion des contrats de Opus à Sunshine, tous deux produits de l'éditeur Extel, le pilotage des ordres de prélèvements bancaires d'Exabanque à Allmybaks, etc.
Les méthodes de travail sont également en pleine refonte. La gestion des factures entrantes n'est pas stratégique en elle-même : beaucoup de choses étant mutualisées au niveau groupe, le nombre de factures entrantes est très limité (un millier par an environ). Mais la refonte des processus imposait de revoir leur traitement sous peine d'un blocage. « Le coût de traitement des factures est tout à fait marginal par rapport, par exemple, à la gestion des 700 000 contrats, et économiser sur ce poste n'était clairement pas le sujet ; notre démarche était une démarche qualité pour éviter les coûts de non-qualité et pour adopter une organisation plus ouverte et transparente » indique Xavier Le Clech, DAF d'Auxia.
Auparavant, en effet, le circuit de traitement des factures était limité à peu de personnes et manquait de visibilité. Pour obtenir une information, il fallait savoir interroger la bonne personne. De plus, le suivi était réalisé sur des feuilles Excel indépendamment de la comptabilité avec, régulièrement, des problèmes de réconciliation entre les deux. Xavier Le Clech précise : « Nous avons voulu ouvrir le flux dans le cadre de notre réorganisation pour faciliter la supervision et la validation en passant à un mode contributif et transparent facilitant la prise de conscience des coûts ». Désormais, de multiples opérateurs entrent les données, scannent les factures entrantes et initient le circuit de validation.
Le DAF d'Auxia avait, dans un emploi précédent, pu juger de tous les effets positifs de ce type d'organisation.
Le SaaS pour éviter les blocages
Le choix d'une dématérialisation avec traitement dans une GED est une chose. Opter pour le mode SaaS en est une autre. « Le mode Saas nous a permis de mener le projet facilement et rapidement, en quelques réunions, avec un co-pilotage DSI/DAF » répond Xavier Le Clech. Il précise aussitôt : « nous avons choisi Yooz comme produit de test du mode SaaS. D'autres sont clairement envisagés. Une autre solution nous aurait contraint à un projet lourd, bloquant notre réorganisation à cause d'un point non-stratégique. De plus, un DSI a toujours des difficultés à comprendre les outils très spécifiques de la direction financière et le SaaS déporte la question sur un prestataire spécialisé externe. »
Pour l'heure Auxia bénéficie d'un partenariat avec Yooz, une filiale d'Itesoft. A terme, le coût du service sera lié aux nombre de factures traité.
Appliances analytiques : Teradata, en forme, reprend les actifs de Kickfire
Le chiffre d'affaires de Teradata a progressé de 21% sur ses ventes de produits au 2e trimestre 2010, à 223 M$, à taux de change constant. Ainsi, le fournisseur de bases de données et solutions de datawarehouse vient d'enregistrer ses deux meilleurs trimestres, a souligné son PDG Mike Koehler, lors de l'annonce des résultats début août. Sur les trois premiers mois de l'année déjà, la croissance avait dépassé 20% sur les produits, à 200 M$. Les activités conseil et maintenance ont progressé dans des proportions moindres (+4% environ). Sur ces six mois, le chiffre d'affaires total de la société américaine atteint 899 M$ (423 M$ pour les produits, 249 M$ pour le conseil et 227 M$ pour les services de maintenance), soit une progression de 12% par rapport à l'an dernier, à taux de change constant. Sur la période, le bénéfice net a augmenté de 32%, à 141 M$.
C'est dans ce contexte plutôt favorable que Teradata a racheté très discrètement, cet été, la propriété intellectuelle et les ingénieurs de Kickfire, une start-up de Santa-Clara qui développe des appliances analytiques. En revanche, il n'est pas prévu que Teradata revende la gamme de produits existants de Kickfire.
La start-up est connue pour son utilisation de la base de données Open Source MySQL et d'une puce gérant les traitements SQL pour doper la performance des requêtes. Cela faisait plusieurs semaines que des rumeurs circulaient autour de son nom, mais l'identité de Teradata comme repreneur n'a été communiquée que début août. En juin, la société californienne comptait dix clients payants, d'après ce que son PDG Bruce Armstrong avait indiqué à l'analyste Curt Monash (à lire sur le blog DBMS2).
L'apport se situera au niveau matériel
Teradata récupère ainsi des développements qui vont l'aider à s'engager dans la voie des technologies « advanced pipelining » (traitements parallèles), a expliqué Darryl McDonald, son vice-président exécutif pour le développement marché et le marketing. Des technologies exploitées sur les supercalculateurs et mises à profit jusque dans les consoles de jeux, souligne-t-il.
Salué pour ses produits, Kickfire avait à l'inverse essuyé des critiques sur sa stratégie d'approche du marché. Daniel Abadi, professeur assistant de sciences informatiques, à Yale (New Haven Connecticut), a récemment regretté, par exemple, que la start-up ait choisi de bâtir une solution propriétaire au-dessus du code de MySQL qui doit sont succès à son ouverture.
En essayant de prendre pied sur le marché très encombré des systèmes de bases de données analytiques, Kickfire s'est adressé à des clients qui disposaient de volumes réduits à analyser et ne souhaitaient pas investir dans les produits coûteux des grands éditeurs. Mais son offre ne disposait pas de capacités MPP (traitements massivement parallèles) ce qui ne pouvait que lui manquer alors que les volumes de données ne cessent de croître. « On sait bien que plus de 95% des datawarehouses ont une taille inférieure à 5 To et que les technologies MPP ne sont pas absolument nécessaires dans ce cas. On peut donc facilement penser, comme Kickfire, que le marché de volume peut s'aborder sans produit MPP, explique Daniel Abadi. Mais les entreprises voient plus loin, poursuit-il. Elles savent qu'elles devront traiter davantage de données à l'avenir et seront souvent réticentes à choisir un produit qui ne pourra pas monter en puissance. Les traitements MPP se font sur une grappe de noeuds qui fonctionnent en parallèle et Teradata utilise cette approche.
Interrogé par mail par nos confrères d'IDG News Service, Merv Adrian, analyste pour IT Market Strategy, pense que l'apport de ce rachat se situera au niveau matériel, en améliorant la récupération des données sur le disque dur.
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