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(12/04/2010 11:59:51)
Microsoft Office 2010 face aux Google Apps sur le Web
Le mois prochain, le 12 mai exactement, Microsoft lancera Office 2010 sur un terrain sensiblement remodelé par la présence de Google et l'usage croissant de ses outils bureautiques en ligne, les Google Apps. Des utilisateurs aussi différents que Malakoff Médéric, Valeo, la ville de Los Angeles ou Genentech travaillent aujourd'hui avec les applications proposées sur le web par la firme de Mountain View. La livraison d'Office 2010 vise donc à contrer cette offensive, Microsoft proposant avec les Office Web Apps un nouveau mode d'usage de ses logiciels en ligne. Toutefois, s'il maintient une vaste base installée de clients sur sa suite traditionnelle, son nouvel objectif d'expansion bureautique dans le cloud se voit clairement bloqué à cause des Google Apps.
Los Angeles se retrouve à promouvoir les Google Apps
L'un des défis posés par Google porte notamment sur les conditions de contrat et les protections juridiques offerts dans les environnements cloud. Ces critères peuvent, plus que les caractéristiques fonctionnelles, jouer un rôle majeur dans le choix entre les offres. La ville de Los Angeles, client institutionnel de renom dont Google peut se prévaloir, a joué franc jeu en choisissant de divulguer les détails de son contrat. D'ici la fin du mois de juin, la ville indique clairement qu'elle compte achever la migration de ses quelque 30 000 employés vers les Google Apps. De fait, Kevin Crawford (photo ci-dessus), responsable adjoint pour les technologies de l'information de Los Angeles, est devenu en quelque sorte l'évangéliste de Google pour le secteur public. Il répond aux questions des nombreuses collectivités locales et autres administrations qui souhaitent avoir des détails sur la manière dont la ville a traité avec Google.
Pas plus de cinq minutes d'indisponibilité par mois
Cette semaine, par exemple, Kevin Crawford a été bombardé de questions à ce sujet lors de la conférence SaaScon sur le Cloud computing et le SaaS (Software-as-a-Service) qui s'est tenu à Santa Clara. Le représentant de Los Angeles a dévoilé sans ambages que le contrat comprenait la couverture illimitée des dommages en cas de violation de la confidentialité des données, le droit de réaliser des audits, les garanties que les données resteraient dans le périmètre contigu des 48 états américains et le versement de pénalités dans le cas où les services de Google seraient indisponibles pendant plus de cinq minutes par mois. « La ville garde aussi la possibilité d'annuler son contrat avec Google 'à sa discrétion' », a même précisé Kevin Crawford.
Photo : Kevin Crawford, directeur général adjoint de Los Angeles (Crédit photo : DR)[[page]]Ce genre de clauses contractuelles mises à part, Tim O'Brien, directeur de la stratégie plateforme chez Microsoft, estime que son entreprise a un avantage en matière de services cloud en raison de l'expérience acquise par Microsoft dans le marché des entreprises. « Potentiellement, notre expérience dans les logiciels d'entreprise fait que nous savons beaucoup plus de choses que n'importe quel fournisseur sur la question », a-t-il déclaré lors d'une interview pendant la conférence. Il affirme que les 15 ans d'expérience de Microsoft dans les services de type cloud [NDLR : sans doute entend-il par là, les services hébergés], commencés avec l'acquisition de Hotmail en 1998, donne à l'éditeur une compétence particulière pour cet environnement. Alors que Google, au contraire, a dans ses gènes une culture web essentiellement axé sur le grand public.
Par ailleurs, revenant sur le contrat signé par Google avec Los Angeles, Tim O'Brien se demande si les dispositions portant sur la migration rapide vers un autre fournisseur incluent bien toutes les considérations associées à ce type de transfert, ainsi que les coûts engendrés. Un problème majeur dans les services cloud est de s'assurer de la portabilité des données et des applications pour éviter de se retrouver captif d'un fournisseur. Tim O'Brien considère qu'il n'y a pas d'offres standards sur ces questions et n'en entrevoit pas dans un avenir proche. « Il n'existe pas de centre de gravité unique en matière de standards cloud aujourd'hui », considère-t-il en précisant néanmoins que Microsoft souhaite la portabilité « parce qu'elle met les vendeurs du marché au même niveau ».
Pour se préparer à la concurrence, la Française des Jeux étudie ses clients en ligne
La Française des Jeux opère des jeux de tirage, des jeux de paris sportifs et des jeux instantanés (à gratter) qu'elle distribue via un réseau de vente indirecte de 37600 points et une vente directe en ligne, via ses sites web. L'ouverture à la concurrence qui est attendue cette année l'oblige à accroître sa performance commerciale, donc à mieux connaître et à mieux solliciter ses clients joueurs. Or la vente est anonyme dans les points de vente indirecte. Le seul point de connaissance du client est donc dans la vente directe en ligne. Dans ce cas, l'identification du client est même absolue puisque l'ouverture d'un compte suppose de prouver son identité (et surtout son âge) en remplissant au préalable un dossier comprenant une photocopie de la carte d'identité et échangé par voie postale (donc avec une adresse physique connue). Le site web a été lancé en 2001 mais son démarrage réel date de 2004 avec le lancement du Loto puis de l'Euromillions en ligne. En 2009, les paris sportifs ont trouvé leur place sur ParionsWeb.fr.
Les actions commerciales déclenchées par l'analyse comportementale
En 2006, la Française des Jeux s'est doté d'une GRC et a créé un pôle dédié à la connaissance clients avant de recourir à une entreprise extérieure pour gérer les sollicitations par e-mailing, en l'occurrence Directinet. L'analyse comportementale des clients a été mise en place grâce aux solutions de l'éditeur SAS. En 2008, une la Française des Jeux a opté pour un module décisionnel permettant d'écrire dans la base de données des clients. Cette capacité permet de gérer les campagnes d'e-mailing en se basant sur les résultats très fins obtenus par l'analyse. Le principal problème de la Française des Jeux est constitué des « abandonistes ». Il s'agit de personnes qui arrêtent de jouer, cessent d'être des clients actifs et deviennent, au bout d'un certain temps, des anciens clients. Ceux-ci peuvent cependant rester en fait clients en jouant en point de vente de façon anonyme. Ils restent donc ciblés par les actions marketing.
Modélisation de l'inter-achat
La Française des Jeux a donc décidé de modéliser le comportement d'achat de chaque joueur et d'analyser les écarts inquiétants. Par exemple, une absence de jeu depuis une semaine sera normale chez un client qui joue une fois par mois mais anormale si le client joue habituellement tous les deux jours. En fonction des écarts, les sollicitations par e-mailing sont réalisées de manière à « réveiller » les clients qui « dorment ». L'action comportera en premier lieu un brief de ciblage réalisé par la Française des jeux. Directinet réalisera un ciblage et une préparation de la campagne. Une fois le bon-à-tirer de l'e-mail validé par La Française des Jeux, Directinet gère la campagne et son reporting. Afin de tenir compte des « dormants » qui se réveillent spontanément, les campagnes-tests sont menées sur des échantillons d'endormis avec comparaison des résultats sur un échantillon témoin. La Française des Jeux en bref (...)
Systèmes décisionnels intégrés : IBM renchérit sur Oracle Exadata
IBM vient de présenter plusieurs offres packagées associant intimement matériel et logiciel pour accélérer l'analyse de très importants volumes de données. Certaines de ces solutions reposent sur sa technologie DB2 pureScale dévoilée en octobre dernier. Destinée à ses systèmes Power, celle-ci optimise le traitement de bases très volumineuses gérées sur une combinaison de serveurs et systèmes de stockage reliés en grille, en limitant au maximum la dégradation des performances.
Les solutions présentées hier par IBM sont destinées aux applications d'entrepôt de données, mais aussi aux systèmes transactionnels. Elles viennent concurrencer directement les gammes Exadata d'Oracle. Ces dernières combinent elles-aussi matériel et logiciel en s'appuyant sur une architecture massivement parallèle de serveurs de bases de données et de stockage logés dans une armoire rack. La première version d'Exadata, annoncée en 2008, reposait sur du matériel HP et concurrençait les appliances de datawarehouse du marché (celles de Teradata, par exemple) ; la deuxième version, sur serveurs 'maison' Sun, vise aussi les applications de production.
Réduction de l'espace de stockage, recours aux SSD
Les annonces d'IBM ont porté d'une part sur pureScale Application System, associée aux environnements Power7 et aux serveurs d'application WebSphere, et d'autre part, sur la plateforme intégrée Smart Analytics Systems. Cette dernière peut être livrée sur des serveurs et systèmes de stockage IBM en environnement x86, mais elle est aussi disponible sur les mainframes System z. Chaque combinaison matériel/logiciel (ou 'appliance') est fortement intégrée à tous les niveaux, du processeur aux serveurs et aux systèmes de stockage, insiste IBM. Outre la rapidité d'analyse obtenue sur les données, notamment pour des applications de gestion des risques ou de mise à jour d'opportunités, Big Blue pointe la réduction de l'espace de stockage. Celle-ci peut aller jusqu'à 80%, en recourant à des algorithmes de forte compression des données.[[page]]L'offre pureScale vient répondre à des besoins transactionnels. Elle pourra être utilisée, par exemple, pour gérer les réseaux électriques 'intelligents' (smart grid).
En revanche, les solutions s'appuyant sur Smart Analytics sont plutôt destinées à des applications décisionnelles portant sur des données structurées et non structurées. Elles intègrent les solutions de Business Intelligence de Cognos et le logiciel de datawarehouse InfoSphere.
A noter qu'une option de stockage sur disque SSD est proposée pour augmenter encore les performances des systèmes (Oracle aussi fournit cette option sur Exadata, avec la technologie FlashFire de Sun).
IBM finance la migration des revendeurs de Sun
Pour vendre ces produits, IBM aimerait bien s'attacher les compétences des partenaires de Sun Microsystems (désormais racheté par Oracle). Pour soutenir leur démarche de migration vers ses configurations, IBM actionne le levier financier. En recourant à sa division Global Financing, il prévoit de dégager jusqu'à 500 millions de dollars en facilités de crédit pour aider les revendeurs de Sun à rejoindre ses rangs. Selon lui, plus d'une centaine d'entre eux aurait déjà étendu ou démarré un partenariat en s'appuyant sur ce financement.
Le marché des services de sécurité managés stimulé par le Saas
Selon le cabinet d'études Infonetics, le SaaS sera l'un des principaux moteurs de croissance du marché des services de sécurité managés durant les cinq années à venir. En 2009, ce dernier secteur a déjà enregistré une hausse de 12% dans le monde à 9,4 Md$ comparé à l'année précédente. En outre, le chiffre d'affaires des services de sécurité fournis en mode SaaS a progressé de 70% en 2009, principalement grâce à la demande en services de sécurisation de contenus (web, e-mail, antivirus...). De fait, Infonetics s'attend à ce le SaaS représente en 2014 22% du total des revenus du marché des services de sécurité contre 10% en 2009.
(...)
Le club des utilisateurs de SAP francophones change de président
Claude Molly-Mitton a été élu le 23 mars dernier président de l'USF, le club des utilisateurs de SAP francophones. Responsable veille et relations extérieures au SCN AIFE (Agence pour l'informatique financière de l'Etat, en charge du projet de PGI d'exécution budgétaire Chorus), il succède à Jean Leroux, DSI d'Aelia (Relay...), qui fut le premier DSI en titre à être président de ce club.
Jean Leroux reste membre « de base » du Conseil d'Administration mais pas du Comité Exécutif. Après un mandat très éprouvant de deux ans, marqué par la crise du contrat de maintenance Enterprise Support, il a en effet souhaité prendre un peu de recul. Rappelons que les fonctions au sein de l'USF sont bénévoles et s'ajoutent à une carrière professionnelle chargée.
1 500 jours hommes de travail
au travers de 15 commissions en 2009
Le nouveau président du club a d'ailleurs déclaré : « Je veillerai personnellement à ce que l'USF, fort de ses 20 années d'existence, conserve ses principes et ses valeurs fondatrices de partage, d'échange, d'objectivité, d'autonomie de jugement et de parole. Ces valeurs sont démontrées quotidiennement par l'investissement de ses adhérents qui ont consacré en 2009 plus de 1 500 jours hommes de travail à travers ses 15 commissions. Cette implication est une force pour l'USF. Elle est très profitable pour celles et ceux qui ont compris tout l'intérêt, le gain de temps et le gain financier que peut apporter le partage d'expériences ciblées, l'influence positive sur l'éditeur ou bien l'obtention d'informations privilégiées de toute nature par le canal de l'USF. »[[page]]Claude Molly-Mitton a également profité de son élection pour annoncer que la prochaine convention aurait lieu à Nantes du 12 au 14 octobre 2010 : « Près d'une trentaine de partenaires ont déjà décidé de nous accompagner lors de cet événement. »
Ingénieur INSA Lyon (Informatique) de formation, Claude Molly-Mitton est âgé de 45 ans. Il a été analyste au CXP, journaliste directeur de rédactions au sein de la chaîne de télévision Computer Channel (groupe France Télécom), Directeur Général de Computer Channel, Directeur des services chez Wanadoo Portails. Depuis quatre ans, Claude Molly-Mitton est responsable de la mission veille et relations extérieures au sein de l'AIFE (Ministère du Budget). Il est également membre permanent du Collège de l'Académie de l'Intelligence Economique et membre du comité « Intelligence Economique et Stratégique » du Conseil National des Ingénieurs et des Scientifiques de France.
L'USF prépare un livre blanc sur l'outil SAP Solution Manager
Pour son séminaire de printemps, l'USF, club des utilisateurs SAP francophones, a choisi de revenir sur la problématique du changement, la semaine dernière à Paris. Changement nécessaire, mais souvent subi ou imposé. « C'est une assez vieille thématique, a reconnu Jean Leroux, président de l'USF. Nous la revisitons en tenant compte de l'impact des réseaux sociaux dans l'entreprise. Il y a derrière les technologies qui évoluent des hommes et des femmes qui représentent le capital humain de l'entreprise et qu'il faut accompagner dans ces bouleversements. » Pour en parler, le club avait convié plusieurs experts (voir encadré) qui se sont attaché à mettre en perspective la logique d'intérêt collectif du travail collaboratif.
Ce fut aussi l'occasion d'une première apparition publique pour Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, qui vient de succéder à Pascal Rialland. Si Jean Leroux a apprécié que le nouveau patron français ait réservé cette primeur à ses utilisateurs, la démarche est somme toute logique. Au plus haut niveau, l'équipe de direction de SAP revient en effet sans cesse, depuis le début de l'année, sur la nécessité de retrouver la confiance des clients. Nicolas Sekkaki a donc réitéré la volonté d'être à leurs côtés et de redévelopper un 'capital sympathie'. « L'USF est un formidable forum d'échange pour comprendre vos besoins et où vous voulez aller ».
L'USF s'emploie à maîtriser Solution Manager
A l'instar des deux co-PDG de SAP nommés début février, le DG français a lui aussi mis l'accent sur la capacité à délivrer des produits innovants et sur la co-innovation avec les clients. Cette dernière fait apparaître de nouveaux usages à créer, notamment autour de la business intelligence et des réseaux sociaux. SAP n'est plus uniquement synonyme d'ERP, a rappelé Nicolas Sekkaki : « ERP, BI et données sont absolument complémentaires ». Le dirigeant veut aussi se concentrer en interne sur ses collaborateurs « pour qu'ils comprennent le sens de la transformation de SAP ». En février dernier, Hasso Plattner, co-fondateur de la société, avait à ce sujet évoqué le mal-être des équipes révélé par une enquête de satisfaction interne, en particulier en Allemagne. Il avait alors souhaité refaire de SAP une 'entreprise heureuse'.
Dans un point d'étape sur les travaux en cours à l'USF, Jean Leroux a annoncé les prochains livres blancs. Le premier porte sur la BI, avec l'objectif de décrypter la stratégie et la feuille de route de BusinessObjects. Le président du club a également salué le groupe de travail sur la formation et son livre blanc sur les bonnes pratiques. Un troisième document sortira à la fin de l'année sur le Secteur Public. Enfin, l'équipe préparant le livre blanc sur Solution Manager, l'outil de suivi des applications SAP, est venue présenter aux adhérents l'avancée de ses travaux. Ceux-ci s'appuient en partie sur les retours d'un questionnaire soumis aux utilisateurs (jusqu'au 23 avril 2010). Le livre blanc est réalisé en collaboration avec Logica et en lien avec l'éditeur pour les questions techniques. « SAP nous fournit des intervenants de grande qualité », estime le groupe de travail qui, en revanche, n'oublie pas de rappeler que l'utilisation de Solution Manager (outils de déploiement et de gestion des applications) a été imposée aux utilisateurs : « vous l'installez ou bien vous n'avez pas la clé de licence ». « C'est le changement par décrêt », a lancé une adhérente depuis la salle, faisant référence à l'une des présentations d'experts de la matinée.
Illustration, Jean Leroux, président de l'USF, D.R.
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« Nous avons besoin de vous pour ce livre blanc sur lequel nous avons adopté un mode projet, a expliqué Eric Brehm, responsable du groupe de travail sur Solution Manager. De nouvelles fonctions arrivent dans 'SolMan' à un rythme effréné, l'objectif est d'évaluer l'apport de valeur pour l'entreprise, les moyens nécessaires, le niveau de complexité et de maturité. Nous souhaitons aussi présenter des retours d'expérience et proposer quelques scénarios de mise en oeuvre. Et puis, essayer de comprendre les services de l'Enterprise Support [le contrat de maintenance avancée], dont certains sont liés à Solution Manager. »
Un outil d'analyse du réseau social pour l'USF
Un peu plus tôt dans la matinée, Jean Leroux a montré comment le club utilisateurs pouvait lui-même tirer parti de la dynamique des réseaux sociaux. L'USF a posé les premières pierres d'un outil qu'il aimerait mettre à la disposition de ses adhérents à l'automne prochain, à l'occasion de sa convention annuelle. Il a commencé à mettre en place, sur son site web, l'application SNA (Social network analyser), développée par le centre d'innovation de SAP BusinessObjects. 
Celle-ci fait apparaître les liens et les échanges établis au sein d'une communauté. Déjà déployée en interne par l'éditeur allemand, elle a aussi été retenue dans le cadre d'un projet mené par la Ville d'Antibes. Depuis plusieurs mois, il est possible de télécharger librement ce logiciel (sur http://sna-demo.ondemand.com/), encore sous forme de prototype, pour en découvrir les fonctions et imaginer des mises en oeuvre concrètes.
Sur le Printemps de l'USF, Jean Leroux a présenté trois cas d'usage appliqués aux données du club, ce dernier regroupant 2 348 membres représentant 411 sociétés. Des fonctions de BI permettent d'abord d'explorer les commissions à la recherche d'adhérents spécialisés sur un secteur d'activité. Utilisé comme un moteur de recherche, l'outil peut aussi servir à récupérer des informations sur un thème précis (par exemple, les montées de version). Enfin, Jean Leroux a illustré l'aspect réseau social de SNA. « Cela devrait nous permettre de tirer profit des technologies au service d'une communauté, a conclu le président en soulignant que « sans la co-innovation » [chère à SAP], le club n'aurait pas pu démarrer ce projet (réalisé, précise-t-il, par un étudiant effectuant son stage Epita). (...)
Un pilotage des coûts RH plus fin chez Bolloré Logistics
A l'invitation de l'éditeur Information Builders, Christophe Lebrun, Reporting Manager chez Bolloré Logistics et Florence Decatra, responsable applicatifs ressources humaines, ont présenté jeudi 25 mars leur projet Rhea de pilotage des coûts liés aux ressources humaines au sein de leur entreprise. Bolloré Logistics est un spécialiste du commissionnement de transport, de la manutention portuaire, du stockage et de la distribution présent dans 90 pays et générant 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires. 60% de ses coûts sont liés aux ressources humaines, d'où l'importance de les piloter.
Le projet Rhea a été co-piloté par la DRH et la DAF et a suivi la création, fin 2008, d'un poste de contrôleur de gestion sociale, issu du contrôle de gestion mais ayant une dimension ressources humaines. Pour la DAF, il s'agissait de « comprendre la facture des frais de personnel » en y intégrant les factures d'intérim, la masse salariale pure, les avantages en nature, certains retraitements comptables, etc. Ainsi, la rentabilité de l'entreprise pouvait être mieux suivie et les différentes entités rendues capables de se benchmarker. La DRH avait, elle, besoin de pouvoir piloter la politique de rémunération, d'embauche, de négociations collectives... Enfin, les directions opérationnelles devait disposer d'un outil pour maîtriser l'un des « leviers essentiels de leur performance ».
Bien entendu, il existait un pilotage avant le projet Rhea mais les données étaient peu partagées et très hétérogènes. La définition même du terme « effectif » ne renvoyait pas au même concept selon l'interlocuteur. L'essentiel du pilotage se faisait au travail d'extraction et de retraitements de la paye gérée sous HRAccess. Or la paye est une source de données incomplète, la facture des intérimaires n'y figurant pas par exemple. Le projet a donc consisté a compléter les extractions pures de la paye par des extractions issus d'autres logiciels de gestion. La gestion des extractions se fait en mode batch mensuel. Les masses concernées étant considérables, l'objectif était de disposer des éléments en J+6. Les premiers éléments ont été mis en oeuvre début 2009 et Rhea dispose à ce jour de 80 utilisateurs en France, contre 300 dans le monde au terme du déploiement.
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La multiplicité des sources de données imposait de d'abord mettre en oeuvre un outil d'intégration. En l'occurrence, Bolloré Logistics disposait de Microsoft SQL Server et de l'outil d'ETL SSIS intégré. C'est donc sous cet outil que la base de données de consolidation a été mise en place. La couche décisionnelle a été l'objet d'une mise en concurrence approfondie entre Webfocus de Information Builders et Business Object de SAP. Techniquement, aucun critère discriminant n'a pu être réellement relevé. Webfocus était handicapé par l'absence de compétences internes suffisantes chez Bolloré sur ce produit. Malgré tout, il a été choisi parce qu'il était capable de gérer le mode déconnecté, la saisie manuelle de données complémentaires, qu'il disposait d'un cube OLAP intégré et, surtout, que son éditeur pouvait aussi être son intégrateur. Ainsi, il a été possible de faire développer un panneau d'administration utilisable par le contrôle de gestion et la DRH pour 95% des opérations d'administration, celles qu'elles étaient en mesure de réaliser sans intervention de la DSI.
Le projet Rhea permet de traiter des masses mais aussi de descendre jusqu'à l'individu (en fonction des droits de chaque opérateur). Pour l'heure, le projet permet de réaliser des analyses d'effets par type d'évènement (évolutions réglementaires, gestion des ressources...). A terme, il permettra d'analyser les effets reports d'une décision prise à un moment donné et les écarts entre le prévu et le réalisé.
Les analyses portent bien sûr sur la productivité mais aussi sur l'absentéisme, les frais d'intérim, les heures supplémentaires, les accidents du travail (gravité, fréquence, localisation...), les salaires (et les augmentations collectives comme individuelles)... Ces analyses ont lieu en euros et/ou en équivalents temps plein, avec les redressements adéquats (par exemple, répartition du treizième mois). D'autres analyses sont également envisagées ultérieurement. (...)
Autodesk présente son portefeuille produit 2011
Ce n'est pas une annonce, mais au final quatre présentations des versions 2011 des produits Autodesk. Le logiciel phare, Autocad et sa déclinaison LT intègrent des outils surfaciques et de transparence pour les objets et les calques, mais également des outils de collaboration. Ainsi, le logiciel Autodesk Naviswork 2011 permet aux professionnels de la conception et de la construction d'unifier leurs contributions respectives au sein d'un modèle synchronisé pour les révisions, simulations et analyse de l'ensemble du projet. De son côté, Autodesk Buzzsaw 2011 est un logiciel en mode Saas (à la demande), qui vise à centraliser et sécuriser l'échange des informations relatives aux projets entre les équipes dispersées.
L'éditeur a également présenté la version 2011 de Digital Prototyping, outils d'avant-projet de visualisation, d'ingénierie, de fabrication et s'adressant au monde manufacturier. Il repose sur le logiciel Inventor et améliore sensiblement le processus de conception mécanique.
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Une approche verticalisée des solutions
En dehors des logiciels cités précédemment, la société a très tôt eu une stratégie de verticalisation de ses produits, selon certains domaines d'activité. Ainsi pour le secteur du bâtiment, des infrastructures et de la construction, Autodesk propose d'accélérer l'adoption des processus de modélisation des données du bâtiment (Building Information Modeling ou BIM, standard dans le domaine pour les échanges des plans de constructions), mais également de faciliter la collaboration multidisciplinaire. Plusieurs solutions sont donc mises à disposition des professionnels avec des métiers spécifiques (électricité, plomberie, génie civil) et comportent des évolutions améliorant la modélisation de certaines structures.
Autre secteur fort où Autodesk est présent, le monde de l'animation, qui bénéficie de fonctionnalités plus évoluées, comme l'accélération des workflows et l'amélioration de l'interopérabilité. Autodesk Maya 2011, cheville ouvrière de cette offre, est disponible sur Snow Leopard et comprend une interface utilisateur personnalisables. De son côté, le logiciel 3ds Max 2011 augmente le rendu des productions en 3D (texture des modèles, animation de personnages, etc.). D'autres modules changent sur des sujets particuliers, déformation des postures ou de la face, création de personnages, etc.
Les tarifs des différents produits ne sont pas encore connus avant leur date de lancement, prévue à la fin du mois d'avril.
(...)(30/03/2010 11:25:40)Lefebvre Software a développé ses ventes de logiciels en 2009
Un an après le rachat d'ASGroupe, l'éditeur de logiciels de finance et RH Lefebvre Software a profité des ventes croisées entre bases installées pour faire croître ses ventes de licences de 6,4%, à 7,2 M€, en 2009. « Nos solutions comptables Iris et les logiciels de consolidation financière d'ASGroupe sont complémentaires, rappelle Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software. Nous avons aussi gagné des parts de marché avec Iris Finance et réalisé de nombreux projets de dématérialisation avec nos partenaires VDoc et ReadSoft ». Les solutions de paie/RH de l'éditeur ont également bien fonctionné, portées par les évolutions législatives du domaine. « Il y a eu beaucoup de nouvelles affaires au quatrième trimestre, alors que les projets avaient été jusque-là gelés à cause de la crise. Et, cela se poursuit sur le premier trimestre 2010 », apprécie Viviane Ribeiro.
L'éditeur dit avoir concrétisé une soixantaine de nouvelles références en 2009, dont près de 80% sur les outils de gestion de la performance (CPM, corporate performance management) acquis avec ASGroupe.
Services en baisse, SaaS en hausse, solutions cloud en préparation
Lefebvre Software n'a toutefois pas été épargné par les restrictions budgétaires opérées par ses clients. Ses bonnes ventes de licences et ses revenus de maintenance (en hausse de 3%) n'ont pas compensé la baisse de son activité services (en retrait de 7%). Globalement, son chiffre d'affaires 2009 s'est donc légèrement tassé, à 31,2 millions d'euros, alors que fin 2008, l'éditeur pesait 31,7 M€ en additionnant son chiffre d'affaires et celui d'ASGroupe.
« Ce qui a notablement diminué sur les services, ce sont les petites journées de prestation que les clients nous commandaient ponctuellement, après l'intégration des logiciels ». Par ailleurs, en 2009, à la suite de la fusion entre les deux éditeurs, une dizaine de collaborateurs a quitté la société. Cette dernière compte actuellement 270 salariés et 2 500 clients.
Point positif pourtant, sur les quelque 13 M€ générés par les services, l'activité SaaS (software as a service) a progressé de 7 à 8%, à un peu plus de 2 M€, surtout sur des solutions de paie et de gestion des ressources humaines avec souvent, chez les clients, des modèles hybrides. Entre la maintenance et le SaaS, « la consolidation du chiffre d'affaires récurrent est donc en augmentation », fait remarquer Viviane Ribeiro. Et cela conforte aussi la hausse des ventes de logiciels « sur un marché en régression l'an dernier ».[[page]]
En 2010, Lefebvre Software va poursuivre sa croissance externe « afin d'avoir une base solide en France », car l'éditeur compte étendre sa présence au-delà de l'Hexagone en 2011. Fidèle à sa stratégie de complémentarité, il recherche du côté du marché RH. « Nous avons beaucoup de difficultés à trouver ce que nous souhaitons », reconnaît toutefois Viviane Ribeiro qui aimerait pourtant effectuer ce rachat avant l'été.
Sur la partie produits, la dirigeante indique aussi que l'éditeur travaille sur une version d'Eagle One (consolidation/reporting) et d'Open Iris (gestion des immobilisations) à mettre à disposition sur un modèle cloud. « L'offre sortira début 2011. Ce qui nous permettra d'être plus rapides dans nos développements, en France, mais aussi en Espagne et en Italie où nous disposons déjà de filiales, chacune gérant une cinquantaine de clients. »
L'éditeur s'est fixé un objectif de croissance de 5% pour l'année en cours. « Nous sommes sur le plan de marché au premier trimestre et les projets sont là », note pour l'instant Viviane Ribeiro. La société vient tout juste de signer un important contrat pour un projet de consolidation financière (un client ayant plusieurs centaines de filiales à consolider).
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