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(04/04/2012 09:54:04)
Le MIT lance un projet pour fabriquer des robots avec un simple PC
Financé par un don de 10 millions de dollars de la National Science Foundation (NSF), le projet robot du MIT a pour objectif de mettre au point des technologies utilisables par des PC permettant à "une personne sans formation informatique ou technique particulière de concevoir, de personnaliser et d'imprimer - en trois dimensions - un robot en l'espace de quelques heures", précise le célèbre institut américain dans un communiqué.
"Cette recherche imagine une nouvelle façon de penser la conception et la fabrication de robots. Elle pourrait avoir un impact majeur sur la société", explique Daniela Rus, la responsable de ce projet. "Nous pensons que cette approche a le potentiel de transformer la production manufacturière et de démocratiser l'accès aux robots", estime cette chercheuse au laboratoire d'intelligence artificielle et de sciences informatiques (CSAIL) du MIT. "Notre but est de mettre au point des technologies permettant à chacun de fabriquer son propre robot, ce qui est vraiment révolutionnaire", ajoute Vijay Kumar, patron de l'équipe de l'Université de Pennsylvanie. "Cela pourrait ouvrir la voie à la conception rapide et à la production de produits ou biens sur mesure et de bouleverser l'enseignement de la science et de la technologie dans les lycées", selon lui.
Il faut actuellement des années pour concevoir un robot, le produire et le programmer et ce processus est très coûteux, nécessitant des matériaux et équipements ainsi que des logiciels très avancés et des systèmes d'apprentissage et de vision, expliquent ces scientifiques. Ce projet permet d'utiliser des matériaux aussi simples que des feuilles de papier, précisent-ils. Baptisé "Expédition dans la science informatique pour concevoir des machines programmables et pouvant être imprimées" en trois dimensions, le projet rassemble également des chercheurs de l'Université Harvard.
(...)(26/03/2012 08:40:01)2 manettes Wii utilisées pour des examens médicaux
Il existe déjà des méthodes relativement pratiques pour détecter les torticolis oculaires, mais des chercheurs coréens viennent de rendre la tâche beaucoup moins onéreuse en utilisant le pouvoir des manettes Wii de Nintendo. Le symptôme toucherait 1,3% des enfants, et l'une des méthodes pour le détecter rapidement consiste à mesurer la posture de la tête.
La tâche peut sembler aisée, mais ce n'est pas si simple sur des marmots qui ne restent pas tranquilles. L'une des solutions pour contourner ce problème consiste à positionner un outil de mesure léger, relié à un boîtier, sur le sommet de la tête du patient pour suivre les changements de position des cervicales.
Deux manettes Wii pour remplacer un matériel médical
Pour ce faire, le corps médical a habituellement recours à un dispositif de type CROM, également employé pour évaluer les problèmes de colonne vertébrale, dont le prix oscille entre $400 et $600. Deux manettes Wii, à $40 pièce, et un ordinateur portable peuvent pourtant remplacer le boîtier de l'installation, comme en témoigne l'étude du Dr Jeong-Min Hwang et de son équipe de chercheurs de la Seoul National University College of Medicine, annoncée le 8 mars et publiée dans la revue Investigative Ophthalmology & Visual Science.
Les capteurs infrarouges et les puces bluetooth intégrés aux WiiMotes peuvent remplacer la technologie logée dans les boîtiers des appareils CROM, et l'équipe du Dr Hwang a relevé que les résultats obtenus n'étaient pas tellement éloignés de ceux d'une installation CROM complète.
Ils espèrent donc que les "hautes performance, le côté pratique et le petit prix" de leurs nouveaux dispositifs à base de manettes Wii, baptisés Infrared Optical Head Tracker, vont se banaliser dans le monde médical.
(...)(19/03/2012 09:59:34)Des assistants électroniques pour personnes âgées
Dans un pays où la population est la plus vieillissante du monde et où un nombre grandissant de personnes atteint les 100 ans, les entreprises japonaises proposent des produits innovants et de nouveaux services pour venir en aide aux personnes âgées. Alors que s'ouvre bientôt à Paris le Salon des seniors, nous vous proposons un point sur les dernières innovations du secteur en provenance du pays du Soleil levant.
Le 15 septembre 2011 -- journée nationale du Respect pour les personnes âgées -- le nombre de Japonais centenaires avait atteint le nombre record de 47 756, selon le ministère de la Santé. C'est la 41e année consécutive que ce chiffre est en augmentation et cette démographie pousse les industriels à créer des robots améliorant la vie quotidienne des personnes âgées, des appareils destinés à une nouvelle génération de voitures qui préviennent le conducteur si celui-ci n'est pas prudent ou encore des gadgets électroniques qui lisent dans l'esprit de l'utilisateur.
Rendre les véhicules électriques bruyants
Dans le secteur automobile, le gouvernement japonais souhaite mettre en place une législation pour faire émerger une nouvelle génération de voitures qui parlent, font un bip ou même émettent un son d'eau qui coule ou de sabots de chevaux. La voiture silencieuse était il n'y a encore pas si longtemps le rêve de tout constructeur automobile, mais l'arrivée des voitures électriques et hybrides a fait apparaître des inquiétudes au sujet de l'augmentation des accidents impliquant des piétons -- en particulier les très jeunes et les personnes âgées. Un panel de volontaires rassemblés par le ministère des Transports travaille donc sur des directives à propos d'un niveau de bruit minimum pour ce type de véhicules et a demandé son avis au public pour la création d'un bruit de prévention standard.
Nissan Motor Co. fait partie des entreprises qui ont mis en place des équipes pour travailler sur ce projet et trouver le son le plus approprié pour ses véhicules. La société a expliqué qu'il n'était pas forcément nécessaire que ce son soit mécanique et a ajouté que cela pouvait être de la musique, un bruit d'eau ou encore celui du vent faisant bouger les feuilles des arbres. Par ailleurs, un système est en train d'être installé dans les véhicules du constructeur, à l'arrière du siège du conducteur, pour l'avertir lorsqu'il accélère trop rapidement, pousse trop fort sur le moteur ou tient simplement mal la direction.
Développé par une équipe de chercheurs de l'Université d'agriculture et de technologie de Tokyo, le Drive Recorder collecte des données sur la façon dont le conducteur se sert des pédales, des clignotants et du volant, et fait sonner une alarme si celui-ci dépasse certains paramètres. L'appareil, qui est capable de déterminer les habitudes d'un conducteur au bout de 50 km et qui est déjà en service dans les auto-écoles, sera probablement d'abord installé à bord des véhicules commerciaux et pourrait servir aux enquêtes de police concernant les accidents.
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Dans un style différent, une autre société japonaise a mis au point une alarme incendie qui alerte les gens ayant une mauvaise audition en diffusant l'odeur piquante du wasabi. Plus souvent trouvé dans les restaurants de sushis, ce radis japonais contient de l'isothiocyanate d'allyle -- le même composé chimique qui donne à la moutarde sa touche piquante -- et des tests effectués à l'Université de sciences médicales de Shiga ont montré que pratiquement toutes les personnes ayant des problèmes d'audition exposées à cette odeur de wasabi se réveillaient au bout de deux minutes trente. D'autres tests sont encore nécessaires pour déterminer la quantité appropriée de wasabi à diffuser sans faire pleurer les yeux des gens.
Cette alarme, qui ne fait que 21cm sur 8cm et ne pèse que 500 grammes, a été conçue par la société d'extincteurs d'incendies Air Water Safety Services, mais même si quelques unités ont été vendues à des maisons de retraite et à certains hôtels, son prix d'environ 416 euros reste prohibitif. La société prévoit de réviser son alarme et de réduire son prix avant de lancer une campagne marketing mondiale.
Interface neuronale pour ordinateur
Enfin, un consortium réunissant des sociétés japonaises, des instituts de recherches et le gouvernement travaille également sur une nouvelle génération d'appareils électroniques pouvant lire dans l'esprit de l'utilisateur et répondre automatiquement à ses demandes. Ce produit pourrait être sur le marché dans une dizaine d'années seulement. L'appareil devrait utiliser des versions avancées de technologies d'interface neuronale directe et permettrait par exemple à une personne de changer de chaîne de télévision en y pensant ou en composant un message par la pensée.
Les recherches sur les interfaces neuronales directes remontent aux années 1970, mais elles ont fait de grands progrès ces dernières années. Cette technologie utilise des capteurs placés à l'intérieur d'un casque pour suivre l'activité du cerveau de la personne qui le porte, notamment les flux sanguins stimulés par la pensée. En identifiant le souhait de la personne, le robot peut mettre en oeuvre l'action appropriée.
Et en imaginant des fonctions encore plus avancées, ce système pourrait être capable de détecter lorsqu'une personne a trop chaud ou trop froid et ajuster le chauffage d'une pièce en fonction.
Le lauréat du Grand Prix Netexplo est une canne pour aveugle
Selene Chew, jeune étudiante singapourienne, est la lauréate du Grand Prix Netexplo, remis par le ministre de l'Industrie Eric Besson le jeudi 15 mars, pour son projet de canne blanche détectant les obstacles baptisée BlindSpot. Celle-ci est munie d'un téléphone portable, d'un capteur à ultra-sons et d'un navigateur tactile.
BlindSpot détecte les obstacles en hauteur et prévient de la présence à proximité d'amis, signalée via un service de géolocalisation en ligne. Pliable et facilement rechargeable, la canne peut également faire office de téléphone mobile à la maison.
Le Grand Prix Netexplo 2012 récompense chaque année un projet destiné à bouleverser de manière durable le quotidien du grand public dans les années à venir.
Les brevets TIC sont en nette hausse selon l'OMPI
L'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) a publié hier ses chiffres concernant le nombre de brevets déposés l'an dernier. Au total, l'organisme a enregistré plus de 180'000 brevets, soit une hausse importante de 10,7% par rapport à 2010. Si les États-Unis se classent toujours au premier rang, le phénomène le plus notoire du classement 2011 est la progression des pays asiatiques. Le Japon (2ème) a augmenté le nombre de brevets déposés de 21,0% et la Chine (4ème) de 33,4%. La Suisse se classe huitième du classement par pays avec environ 4'000 brevets, soit une augmentation de 7,3%.
En ce qui concerne les secteurs d'innovation, la plus forte augmentation concerne les brevets déposés dans le domaine des machines électriques. Le domaine des TIC (télécommunications, communication numérique, informatique, méthodes de traitement des données à des fins de gestion, semiconducteurs) représente près de 22% des brevets déposés.
Au niveau des entreprises, la palme revient comme l'an dernier à l'équipementier électronique chinois ZTE avec 2'826 brevets, tandis que son compatriote Huawei se classe troisième. Le fabricant de microprocesseurs pour mobiles Qualcomm obtient la sixième place, IBM et HP se placent respectivement aux 17ème et 18ème rangs, Microsoft arrive en 27ème position et Apple en 53ème.ICTjournal.ch (...)(27/02/2012 15:13:01)
Nanotechnologie : les images moléculaires d'IBM aident à la miniaturisation
IBM a étudié le comportement de structures moléculaires placées sur des surfaces artificielles. « L'objectif est de rendre ces molécules fonctionnelles dans le futur, pour les utiliser comme des interrupteurs ou des transistors par exemple », a déclaré Fabian Mohn, chercheur chez IBM. Ce sont des techniques de microscopie et d'imagerie avancées qui ont été utilisées pour voir comment se répartissait et se distribuait la charge de liaisons chimiques formées entre atomes et molécules placés sur ces surfaces.
« Cette percée de la recherche est un pas en avant dans la compréhension, le contrôle et le peaufinage des structures moléculaires des systèmes électriques », a déclaré le chercheur. Par exemple, une molécule qui aurait des propriétés intéressantes pour séparer des photons en charges positives et négatives dans chaque direction pourrait faciliter et rendre plus efficace la transformation de la lumière en électricité par les cellules solaires.
Utiliser les recherches pour modifier le graphène
« Cette découverte permet aussi de mieux comprendre l'efficacité d'une structure moléculaire comme interrupteur, diode ou transistor », a déclaré Michael Crommie, professeur de physique à l'Université Berkeley de Californie, et chercheur auprès du Lawrence Berkeley National Laboratory. « Certaines personnes pensent qu'il serait intéressant d'utiliser les molécules comme des blocs de construction pour les systèmes électriques », a déclaré le chercheur qui n'a pas participé à la recherche d'IBM. « L'un des problèmes est de trouver comment organiser les molécules sur ces surfaces pour faire ce que nous voulons qu'elles fassent. Beaucoup de chercheurs travaillent sur le sujet. »
« La technique d'IBM repose sur un outil de diagnostic qui permet aux chercheurs de mieux caractériser les petites structures », a déclaré Michael Crommie. Les molécules sont des assemblages d'atomes ayant des configurations particulières et reliées entre elles par des liaisons chimiques. Elles se comportent différemment selon l'environnement. Les électrons maintiennent les atomes ensemble et donnent aux molécules toutes leurs propriétés. La façon dont les systèmes moléculaires peuvent se comporter est infini. « Les chercheurs aimeraient prédire le comportement moléculaire sur les surfaces et affiner les structures en conséquence », a expliqué l'universitaire. Par exemple, l'outil d'IBM pourrait aider les chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory à créer des dispositifs de graphène plus efficaces en leur appliquant des modifications au niveau atomique. Michael Crommie voudrait modifier le graphène en ajoutant ou en supprimant une charge, ou encore voir comment le graphène influe sur le comportement d'une molécule.
[[page]]IBM a mené ses propres recherches sur le graphène. L'an dernier, l'entreprise a montré un transistor de graphène capable d'exécuter 155 milliards de cycles par seconde, soit 50% plus rapide que les précédents transistors expérimentaux réalisés par les chercheurs d'IBM. On sait que les flux d'électrons sont plus rapides sur les transistors au graphène que les transistors classiques, et permettent des transferts de données plus rapides entre les processeurs.
Cependant, des questions demeurent, notamment pour savoir si les molécules peuvent être utilisées comme base de construction pour les semi-conducteurs. Il est également difficile de prédire la portée des découvertes annoncées par IBM. « Il faudra sans doute des années de recherche et d'expérimentation pour vérifier si les structures moléculaires peuvent se comporter de manière rationnelle dans un environnement de synthèse », a estimé Michael Crommie. « C'est de la recherche fondamentale. Ce n'est pas comme optimiser un processus qui existe déjà. Les chercheurs d'IBM cherchent de nouvelles combinaisons de matériaux qui ne sont pas utilisées dans l'industrie. On est encore loin de la production », a ajouté l'universitaire.
Prochaine étape, des circuits à l'échelle nanométrique
Selon Fabian Mohn d'IBM, la prochaine étape pourrait consister à porter la technique plus loin, pour connecter des molécules ou fixer des molécules sur le métal pour réaliser des circuits à l'échelle nanométrique par exemple. L'objectif ultime d'IBM est de faire progresser la technologie pour fabriquer des dispositifs électroniques. Mais c'est au fur et à mesure des avancées qu'il sera possible de préciser l'orientation de cette recherche. « C'est comme l'informatique quantique. En principe, on pense que ça pourrait être utile. Mais nous n'en sommes pas encore au stade des applications directes », a déclaré le chercheur.
Transistor sur un atome, des chercheurs améliorent la précision
En utilisant un microscope à balayage à effet tunnel, des scientifiques australiens de l'Université de New South Wales ont pu manipuler avec précision des atomes d'hydrogène autour d'un atome de phosphore sur une plaquette de silicium. Le résultat donne un transistor sur un seul atome avec une précision parfaite. A termes, on peut imaginer un bloc de transistors pour créer un ordinateur quantique.
Placer un transistor sur un atome n'est pas une première, mais la précision obtenue et la technique utilisée en font une avancée technologique importante. Le professeur Michelle Simmons, chef de l'équipe de chercheurs et directrice du Centre d'Informatique Quantique à l'Université de New South Wales indique, « c'est la première fois qu'on montre le contrôle d'un atome dans un substrat avec ce degré de précision. »
Cette découverte met à mal la loi de Moore qui prévoit que le nombre de transistors double sur une puce tous les deux ans environ. Elle prédit ainsi que les transistors atteindront la taille d'un atome d'ici à 2020. Gordon Moore, co-fondateur d'Intel, avait expliqué que la limite ultime de sa loi était l'échelle atomique.
Des croisements routiers pilotés par ordinateur
On se souvient des travaux de recherche de Google ou de la DARPA (Defense Advanced Projects Agency) sur une voiture sans conducteur. Mais au-delà du véhicule, des chercheurs se sont interrogés sur les environnements de conduite comme les intersections. Dans le futur, les croisements routiers ne comprendront pas de feux de circulation ni de panneaux d'arrêt. Le logiciel de conduite automatisée est pris en charge par un contrôleur virtuel du trafic à l'approche de l'intersection, explique Peter Stone, un professeur d'informatique à l'Université du Texas à Austin.
Le chercheur a présenté la semaine dernière le travail de son équipe sur la gestion autonome des intersections. Un ancien élève du Pr Stone, Kurt Dresner, a été à l'origine du gestionnaire de l'intersection. Il a défini les algorithmes dans sa thèse de doctorat. De son côté, Peter Stone a lui-même dirigé l'élaboration d'un véhicule autonome, appelé Marvin, qui a concouru pour le Urban Challenge 2007, une course annuelle de véhicules automatisés organisée par la DARPA.
Présentation des travaux du Pr Stone sur les intersections intelligentes
Anticiper et mémoriser les besoins
Pour le Pr Stone, « à une certaine échéance, il sera assez rare que les hommes continuent de conduire leur propre véhicule. D'autres formes de transports comme les avions, les trains et les bateaux disposent de pilotage automatique. » La question de sécurité est évidemment mise en avant et l'équipe de chercheurs s'est intéressée à des évènements de conduite comme la gestion des intersections. Dans leur démonstration, ils ont équipé chaque croisement d'un contrôleur (ou d'un ordinateur) qui coordonne par des calculs mathématiques l'ensemble du trafic. Chaque voiture sera équipée d'un logiciel client qui communiquera avec les intersections équipées.
Peter Stone explique « quand une voiture s'approche de l'intersection, le véhicule communique qu'il veut aller dans telle direction, le gestionnaire de l'intersection approuve ou pas. Il garde en mémoire sa réponse pour ne pas donner des permissions à d'autres véhicules qui emprunteraient le même itinéraire ». Cette technologie peut être adaptée à la conduite traditionnelle avec un système de led rouge ou verte en fonction de la réponse du gestionnaire.
Des avantages induits
Un gestionnaire du trafic pourrait avoir toutes sortes d'avantages secondaires. Ainsi, les véhicules d'urgence pourront arriver plus rapidement. Il pourrait également participer aux efforts de décongestionnement du trafic dans les milieux urbains en inversant les sens de circulation en fonction des pics de trafic.
Peter Stone admet néanmoins qu'un tel système n'est pas exempt de défaut. Ainsi, quand une voiture tombe en panne en plein milieu de l'intersection, un autre véhicule qui a obtenu l'autorisation de s'engager sur l'intersection pourra la heurter. Mais dans l'ensemble, il a indiqué que les voitures autonomes sont globalement plus sûres et rappelle que 90% des accidents automobiles sont causés par une erreur humaine.
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Tech.days 2012 : Microsoft décline ses projets pour le futur
En réponse à un article de Bill Joy, ingénieur en chef de Sun Microsystem, en 2000 qui titrait « Le futur n'a pas besoin de nous », Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité de Microsoft a choisi de nommer la dernière plénière des Tech.days, « est-ce que le futur a besoin de nous ? ». Pour appuyer sa démonstration, il a dévoilé plusieurs projets menés dans différents domaines.
Ainsi dans la santé, Microsoft a développé avec l'université de Washington des lentilles de contact « intelligentes » à destination, dans un premier temps, des diabétiques. Elles sont capables de mesurer la glycémie de celui qui les porte par des capteurs électroniques placés dans les lentilles, qui transmettent les données vers un agent intelligent : ordinateur, tablette, smartphone, etc. Dès lors, plus besoin de prélèvement sanguin. L'agent intelligent pourra détecter toute anomalie et même avertir directement le médecin traitant.
Autre innovation appliquée à la santé, le robot domestique Kompaï (compagnon en basque), développé avec la société Robosoft. Il est équipé de nombreuses caméras et d'un écran fonctionnant avec Windows 7. Ce robot est capable de venir en aide aux personnes dépendantes dans tous les gestes de leur quotidien, comme apporter des médicaments à heure fixe à son utilisateur, détecter toute anomalie ou absence de mouvement et alerter un service d'assistance extérieure. Ce robot est aujourd'hui en test chez plusieurs personnes en Hongrie.
Transport et accès au savoir
En ce qui concerne les transports, Microsoft s'est allié à VU Log et a développé un système d'auto-partage avec véhicules géolocalisés en temps réel. Chaque voiture est équipée d'un système embarqué, permettant de contrôler à distance l'accès aux véhicules par les abonnés, mais aussi de générer automatiquement la facturation des trajets effectués et l'état de charge des batteries pour les véhicules électriques.
Enfin, en matière d'éducation, un outil revu et corrigé de reconstruction 3D pour redonner vie aux découvertes archéologiques, comme Pompei, a été présenté en collaboration avec l'Inria. La firme de Redmond est revenue aussi sur son réseau social dédié aux étudiants So.cl. Ce dernier combine partage de savoir et moteur de recherche (Bing). « Les jeunes ont l'habitude de faire leur recherche sur les médias sociaux et d'échanger sur les sujets. Aujourd'hui c'est sur Facebook, demain il y a d'autres réseaux qui vont émerger, Tumblr, Instagram,... »a souligné Paul Steckler, chercheur au Lab Fuse de Microsoft.
Le labo top-secret de Google se dévoile un peu sur le web
Après les propos du New York Times au mois de novembre dernier sur le laboratoire top-secret de Google, baptisé Google X, le géant de l'Internet dévoile un peu de ce projet à travers le dépôt d'un nom de domaine wesolveforx.com. Le site affiche un message de présentation « Solve for X est un endroit où les curieux peuvent écouter et discuter de technologies radicales pour résoudre des problèmes mondiaux. Radical, dans le sens où ces solutions pourraient aider des milliards de personnes. Radical dans le sens où l'audace des propositions s'apparente à de la science-fiction. Et radicale dans le sens où il y a une vraie rupture technologique à terme pour donner l'espoir de changer la vie ». Le site se définit comme un forum pour encourager et amplifier les technologies basées sur le travail d'équipe et des pensées innovantes. Le site n'est pas encore ouvert (inscription obligatoire pour être averti du lancement officiel), mais on devine certains éléments et une vidéo YouTube montre la démarche expliquée dans le texte introductif.
Repenser l'avenir
Pour mémoire, le laboratoire Google X permettait selon le quotidien économique américain aux chercheurs de travailler sur le développement de technologies pour construire des ascenseurs qui vont dans l'espace ou permettre la publication d'un avis sur le menu du soir dans Google+. Il serait à l'origine aussi de la voiture automatisée présentée à l'automne 2011. Enfin, le journal explique que les scientifiques du laboratoire travaillent sur une centaine de projets. Un grand nombre d'entre eux seraient axés sur la robotique - par exemple, créer des robots qui pourraient aller travailler pendant que leurs propriétaires restent à la maison, ou d'autres qui seraient capables de s'occuper d'êtres humains. Le laboratoire travaillerait aussi sur des projets d'ampoules et de cafetières que l'on pourrait allumer et éteindre à distance depuis un téléphone sous Android.
Vidéo de présentation wesolveforX.com sur YouTube
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