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(02/02/2012 13:00:14)

Grand Emprunt : dotation de 476 M€ pour deux IRT / 3e appel à projets pour l'embarqué

Dans le secteur du numérique, le Programme d'investissements d'avenir (Grand Emprunt) va accorder des dotations à deux instituts de recherche technologique (IRT) pour un montant total de 467 millions d'euros, dont plus des trois quarts en dotation non consommable et le reste en subvention. Le gouvernement vient d'annoncer la sélection de l'IRT SystemX de Saclay, dédié à l'ingénierie numérique des systèmes, et de B-COM, qui se consacre aux réseaux et aux contenus de l'Internet du futur. Les IRT sont des instituts thématiques interdisciplinaires qui réunissent les compétences de l'industrie et de la recherche publique dans une logique de co-investissement public-privé, avec pour finalité première le développement industriel ou de services. Ils viennent renforcer les écosystèmes des pôles de compétitivité. Six autres IRT avaient déjà été sélectionnés en mai 2011 dans d'autres domaines (aéronautique, nano-électronique, infectiologie...).

Des IRT situés sur à Saclay et à Rennes

Fondation de coopération scientifique, l'IRT SystemX va développer des briques technologiques pour piloter les systèmes complexes tels que les systèmes de traitement de données pour la sécurité, les réseaux multimodaux de transports et les réseaux intelligents d'énergie. Cela fait déjà plusieurs années qu'acteurs industriels et publics travaillent conjointement sur le plateau de Saclay, dans l'Essonne, dans le domaine des sciences et technologies de l'information et de la communication. Un montant de 336 M€ est attribué à cet IRT, composé de 290 M€ de dotation non consommable (*).

Situé en Bretagne, principalement à Rennes avec des sites à Brest et Lannion, l'institut de recherche technologique B-COM bénéficiera pour sa part de 131 M€ dont 100 M€ en dotation non consommable. La coopération scientifique s'applique ici à la convergence entre réseaux fixes et mobiles et aux contenus dans le cadre d'applications de réalité virtuelle ou augmentée qui pourront être mises en oeuvre dans le domaine de l'imagerie médicale ou de la télémédecine.

3e appel à projets sur le logiciel embarqué bientôt clos

Toujours dans le cadre du Grand Emprunt, mais dans un autre domaine, le troisième appel à projets sur les briques génériques du logiciel embarqué sera clos dans quatre semaines, le mercredi 29 février 2012 à midi. Le cahier des charges est disponible sur deux sites : investissement-avenir.gouvernement.fr et cdcinvestissementsdavenir.achatpublic.com.
Cet appel lancé par le ministre chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, Eric Besson, et par René Ricol, commissaire général à l'investissement est financé par le Fonds national pour la société numérique (FSN). Il fait suite aux deux autres appels à projets autour du logiciel embarqué. Une première salve a retenu six projets de R&D en novembre dernier, bénéficiant d'un soutien public de 32 M€ pour un investissement R&D total de 72 M€.

Enfin, cette semaine, Eric Besson a également lancé avec Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, et René Ricol, un appel à manifestations d'intérêt doté de 300 M€ de prêts aux opérateurs déployant un réseau à très haut débit hors des zones très denses. Pour en savoir plus : investissement-avenir.gouvernement.fr.
En janvier, un appel à projets avait par ailleurs été lancé dans le domaine des "Services numériques innovants pour l'e-éducation".

(*) Les sommes correspondant aux dotations non consommables ne sont pas dépensées, mais les IRT en touchent les intérêts au fil du temps pour leur fonctionnement.

(...)

(20/01/2012 16:02:45)

R&D : Les États-Unis perdent des emplois, l'Asie se muscle

« Même si les États-Unis restent leader mondial en terme de ressources consacrées à la recherche et au développement dans les domaines de la science et de la technologie, cet avantage est en perte de vitesse, » affirme le NSB, un organisme chargé de définir la politique scientifique de la National Science Foundation (NSF). En particulier, 10 pays d'Asie - la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Japon, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Corée du Sud, Taiwan et la Thaïlande - gagnent du terrain sur les États-Unis et menacent son rôle de leadership dans la science et la technologie.

Selon le dernier rapport du NSB intitulé « Science and Engineering Indicators 2012 » (Indicateurs 2012 de la Science et de la Technologie), la part des dépenses consacrées par les Américains à la R&D au niveau mondial a chuté de 38 à 31% entre 1999 et 2009. Durant cette même période, celle des pays asiatiques a progressé, passant de 24 à 35%. Cette montée rapide de l'Asie a été largement tirée par la Chine, où le niveau de croissance des ressources consacrées à la recherche et au développement a atteint 28% de la part mondiale en 2008-2009, soit à la deuxième place derrière les États-Unis. L'Europe quant à elle se maintient et progresse même un peu grâce aux efforts des Allemands et des Français mais la bataille de l'innovation se joue clairement entre l'Amérique du Nord et l'Asie (voir illustration ci-dessous).


Cliquez sur l'illustration pour l'agrandir

« Ces éléments montrent clairement que nous devons revoir notre point de vue quant à la domination mondiale de la science et de la technologie américaine», a déclaré Subra Suresh, directeur de la NSF, dans un communiqué. « Nous devons sérieusement considérer de nouvelles stratégies dans les domaines de l'éducation, de la formation et de l'innovation si nous voulons que les États-Unis conservent leur position de leader international. »

Le pays a lancé un certain nombre d'initiatives pour rester compétitif dans la science et l'ingénierie mondiale. Pa exemple, en septembre  2009, l'Office of Science and Technology Policy publiait un Livre blanc intitulé « Strategy for American Innovation: Driving towards Sustainable Growth and Quality Jobs » (Stratégie de l'innovation aux États-Unis : vers une croissance durable et une qualité de l'emploi) traçant les grandes lignes des principales politiques en faveur de la science, de la technologie et de l'innovation. Plus récemment, le programme national « 2011 Advanced Manufacturing Partnership » (Partenariat pour une industrie manufacturière évoluée) destiné à promouvoir les partenariats industriels et évoqué par le président Obama en juin 2011, vise à améliorer la compétitivité et l'innovation industrielle des États-Unis. « Mais d'autres pays sont tout aussi motivés pour développer leurs infrastructures scientifiques et technologiques, développer leurs filières d'enseignement supérieur et stimuler leurs capacités de recherche locales, » indique le rapport du NSB.

Dans le rapport « Indicateurs 2012 de la Science et de la Technologie » du NSB on peut lire notamment :

* Les entreprises multinationales américaines font appel à davantage de compétences en R&D à l'étranger. Un indicateur est le pourcentage de multinationales américaines dont « la plus grande partie des dépenses en R&D est réalisée par leurs filiales à l'étranger : au cours de la dernière décennie, ce pourcentage a augmenté de 13 à 16%. En outre, le nombre de chercheurs étrangers employés par des multinationales américaines a presque doublé, passant de 138 000 personnes en 2004 à 267 000 en 2009. Durant cette même période, le nombre de personnes employées par les multinationales pour leur R&D aux États-Unis a augmenté plus modestement, passant de 716 000 à 739 000.

* Les dépenses globales en R&D ont grimpé de 522 milliards de dollars en 1996 (montant estimé) à environ 1.300 milliards de dollars en 2009. Même si, en pourcentage, le niveau des dépenses consacré par les États-Unis à la R&D au niveau mondial a baissé, ce budget reste de loin le plus important, puisque les Américains ont consacré 400 milliards de dollars à la recherche et au développement en 2009.

* Les États-Unis représentent seulement 4% des diplômes d'ingénieur décernés dans le monde, contre 34% pour la Chine, 5% pour le Japon, et 17% pour l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Corée du Sud, Taïwan, la Thaïlande pris collectivement. « La faible proportion des diplômes d'ingénieur délivrés au États-Unis ces dernières années est frappante. Plus de la moitié des diplômes d'ingénieur délivrés au niveau mondial, le sont en Asie, » indique le rapport du NSB. Dans les universités chinoises, le nombre de doctorants en sciences naturelles et en ingénierie a plus que triplé depuis 2000, atteignant le nombre d'environ 26 000 doctorants en 2008, soit au-delà du nombre de diplômes de même niveau, délivrés aux États-Unis en sciences naturelles et en ingénierie.

 

* D'après le nombre d'articles de recherche scientifique et technique publiés dans une série de revues internationales, le NSB conclut que les chercheurs de l'UE et des États-Unis sont en train de perdre leur suprématie dans la production d'articles scientifiques dans le monde. La part des articles publiés par la communauté scientifique occidentale est passée de 69% en 1995 à 58% en 2009, alors que la part asiatique a augmenté, passant de 14% à 24%.

 

* La recherche collaborative devient la norme. Comptabilisant le nombre d'articles de recherche publiés avec des co-auteurs, le NSB a constaté que les collaborations dépassant les frontières nationales sont en augmentation. En 2009, 23% des articles scientifiques et d'ingénierie publiés dans le monde étaient écrits par plusieurs auteurs, contre seulement 8% en 1988. La tendance est encore plus prononcée dans les pays où la science et la technologie sont des enjeux majeurs : en 2009, 27% à 42% des articles étaient écrits par des co-auteurs de nationalité différente.

 

* Après le pic de 2000, le nombre d'emplois manufacturiers dans le secteur des hautes technologies aux États-Unis a diminué de 28%, le secteur perdant au total 687 000 emplois.

 

«Au cours de la dernière décennie, le monde a radicalement changé, » a déclaré José-Marie Griffiths, présidente du comité du NSB, qui a supervisé la réalisation de la version 2012 du rapport sur les indicateurs. « Les acteurs du monde actuel sont très différents. La promotion de la science et de la technologie est devenue la priorité absolue. Et un bon nombre des tendances que nous avons observé sont désormais très bien établies. »

 

Pour sa part, la National Science Foundation a lancé un certain nombre d'initiatives destinées à mieux positionner les États-Unis au niveau mondial grâce à une meilleure éducation et des collaborations internationales. La NSF a mis en place une nouvelle initiative dénommée « Science Across Virtual Institutes » (SAVI) qui a pour objectif de renforcer la « recherche translationelle » et les collaborations interdisciplinaires et internationales entre scientifiques, ingénieurs et enseignants. Elle a aussi annoncé la création d'une nouvelle initiative public-privé, dénommée « Innovation Corps » dont l'objectif est de faciliter l'éclosion de nouveaux produits ou services basés sur des technologies issues de la recherche publique (donc des laboratoires universitaires et fédéraux), ceci afin de « redynamiser l'écosystème d'innovation, en construisant des liens générateurs d'opportunités pour les chercheurs et les ingénieurs, » comme l'a précisé le directeur de la NSF.

«Le soutien, par la National Science Foundation, de la recherche fondamentale, laquel suscite la curiosité intellectuelle dans chaque branche de la science et de l'ingénierie, et déclenche la passion nécessaire pour comprendre les rouages de la nature, est plus précieuse que jamais, » a déclaré Subra Suresh.

(...)

(17/01/2012 13:11:33)

La traduction automatique a 58 ans, une initiative IBM/Georgetown University

Difficile à imaginer, mais il y a 58 ans, IBM et l'Université de Georgetown s'associaient pour créer le premier programme informatique capable de traduire du Russe vers l'Anglais. Peut-être plus surprenant encore, en 1954, les expressions inscrites sur les cartes perforées et traitées par la grosse machine IBM 701 peuvent maintenant être tapées dans Google Translate sur un smartphone et traduites en à peine 10 secondes.

Certes, à l'époque, le programme d'IBM avait été qualifié d'avancée majeure. Le communiqué de presse publié le 7 janvier 1954 par IBM pour annoncer l'événement disait : « Une jeune femme qui ne comprend pas un mot de la langue des Soviets a poinçonné des messages en Russe sur des cartes perforées IBM. La machine IBM 701, surnommée « le cerveau», a livré ses traductions en anglais sur une imprimante automatique à la vitesse vertigineuse de deux lignes et demie par seconde. La jeune femme a inscrit « Mi pyeryedayem mislyi posryedstvom ryechyi. » Et « le cerveau » lui a répondu « La parole sert à traduire nos pensées ». Puis « Vyelyichyina ugla opryedyelyayetsya otnoshyenyiyem dlyini dugi k radyiusu », a quoi l'IBM 701 a rétorqué : « La valeur d'un angle est déterminée par le rapport entre la longueur de l'arc et le rayon ». La jeune femme a continué : «Myezhdunarodnoye ponyimanyiye yavlyayetsya vazhnim faktorom v ryeshyenyiyi polyityichyeskix voprosov, » et l'ordinateur a traduit : « dans les questions politiques, la compréhension de la situation internationale constitue un facteur important de la décision. »

Détournement de tâches pour traduire du russe

En tout, « le cerveau » a traduit plus de soixante phrases du Russe vers l'Anglais. L'étonnante machine avait interrompu ses 16 heures de travail quotidien consacrées à la résolution de problèmes de physique nucléaire, au calcul de trajectoires de fusées, aux prévisions météorologiques et autres prouesses mathématiques pour se prêter à l'exercice. Son attention avait été détournée pour un bref moment de son travail de calcul numérique fulgurant pour se pencher sur un domaine entièrement nouveau et tout à fait étrange pour ce géant électronique : comprendre la logique du comportement humain et plus précisément, traiter des mots utilisés par les humains. Le résultat, dont on peut apprécier les manifestations aujourd'hui même, a été un franc succès. Même si IBM avait pris la précaution de préciser qu'il n'était pas encore possible « d'insérer un livre en russe d'un côté et de sortir un livre en anglais de l'autre, » le constructeur avait prédit que « d'ici 5 ans, et peut-être dans 3 ans au plus, la conversion des langues par processus électronique dans des domaines fonctionnels importants où l'on utilise plusieurs langues, pourrait bien devenir un fait accompli. »

Fait intéressant, cette sorte de programmation pour réaliser des traductions, souvent dans l'actualité de l'époque, s'est avérée difficile, coûteuse et finalement controversée. En 1964, un groupe de scientifiques réuni par le ministère de la Défense et de la National Science Foundation, connue sous le nom de Automatic Language Processing Advisory Committee (ALPAC), a évalué la technologie informatique appliquée à la traduction linguistique. Son rapport « Langue et machines : Les ordinateurs pour la traduction et la linguistique », publié en 1966, a surtout contribué à saper les efforts entrepris dans ce domaine. Selon un article de Wikipedia, le groupe « a été très critique sur les efforts en cours, montrant que les systèmes informatiques n'étaient guère plus rapides que la traduction humaine, et faisant aussi valoir que, à l'inverse de ce que l'on pensait, il y avait plutôt trop que pas assez de traducteurs, et que l'offre étant supérieur à la demande, la traduction humaine restait relativement peu coûteuse - environ 6 dollars pour mille mots traduits. »

Une réussite contestée sur le plan financier

John Hutchins, expert de longue date de la traduction automatique, a écrit plus tard : « L'événement le plus connu dans l'histoire de la traduction automatique est sans doute la publication du rapport par l'ALPAC en 1966. Il a eu pour effet de mettre un terme à l'important financement dont bénéficiait, depuis une vingtaine d'années, la recherche dans le domaine de la traduction automatique aux États-Unis. Peut-être que le message sans ambigüité délivré à la population en général et au reste de la communauté scientifique a été encore plus dévastateur : que la traduction automatique était sans espoir. Pendant les années qui ont suivi, les chercheurs participant à des projets dans ce domaine préféraient la discrétion : c'était presque honteux. Jusqu'à aujourd'hui, « l'échec annoncé » de la traduction automatique a été transmis comme un fait indiscutable. L'impact de l'ALPAC est indéniable. La notoriété de ce rapport était telle que de temps en temps au cours des décennies qui ont suivies, certains chercheurs s'interrogeaient sur l'opportunité de publier « un autre ALPAC » pour régler encore le sort de la traduction automatique. Au-delà de la controverse, l'apprentissage des langues par des méthodes  informatiques a prospéré et on a vu se développer des méthodes intéressantes.

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(13/01/2012 15:03:00)

IBM réduit la taille du bit de donnée à 12 atomes

Les chercheurs de Big Blue ont annoncé avoir réussi à réduire à 12 atomes la création d'un bit de données au lieu d'un million auparavant. Celle donne des perspectives pour les constructeurs de solutions de stockage. « En gardant ces proportions ... au lieu de 1 To sur un disque, vous disposeriez de 100 à 150 To. En plus de vos chansons, toutes vos vidéos seront disponibles sur un seul support », a déclaré Andreas Heinrich, membre du groupe de recherche d'IBM et en charge de ce projet.

Aujourd'hui, les périphériques de stockage utilisent des matériaux ferromagnétiques où le spin des atomes (un mouvement propre aux atomes dans le domaine quantique) est aligné ou dans la même direction. Les chercheurs d'IBM ont utilisé une forme non conventionnelle du magnétisme appelé antiferromagnétisme, où le spin des atomes vont dans des directions opposées, ce qui permet aux scientifiques de créer une mémoire magnétique expérimentale à l'échelle atomique. Cette dernière se révèle au moins 100 fois plus dense que les disques durs et les mémoires flash d'aujourd'hui. La technologie pourrait également être un jour appliquée à une bande magnétique.

Alors que les travaux issus de la découverte des chercheurs d'IBM sont complexes, les résultats sont assez simples. Ils se basent sur le vieil adage « les opposés s'attirent ». Au lieu d'utiliser la méthode actuelle pour le stockage magnétique où les atomes de fer sont alignés avec la même polarisation magnétique, nécessitant une grande distance entre eux, IBM a créé des atomes avec une force magnétique opposée, les liant plus étroitement ensemble. La vidéo ci-dessous explique la méthode utilisée.



Pour les besoins de l'expérience, les chercheurs ont réussi à écrire THINK nécessitant 5 octets de données soient 480 atomes. Andreas Heinrich pense qu'il faudra attendre encore une dizaine d'années pour aboutir à une utilisation commerciale de cette découverte.

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(13/01/2012 10:57:15)

CES 2012 : Ericsson transfère des données par le corps humain

Le PDG d'Ericsson, Hans Vestberg, s'est livré à une étonnante démonstration lors de sa conférence de presse au CES de Las Vegas. Son corps a servi de conducteur dans le transfert d'une photo d'un smartphone vers un grand écran, sans le moindre câble ou signal radio. Cette technologie, baptisée « capacitive coupling » consiste à faire passer des données entre deux terminaux via le corps humain.

Si la démonstration est impressionnante, aucune application concrète n'est encore proposée. Selon les propres ingénieurs d'Ericsson, les possibilités de cette technologie seraient infinies, l'être humain faisant alors littéralement corps avec le réseau.

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(06/01/2012 17:06:34)

Nuage, une alternative cloud au projet Andromède

Dans l'appel d'offres relatif au cloud computing au sein du Grand Emprunt, le projet Nuage décide de sortir de l'ombre et de communiquer. Il est composé de 7 PME : Celeste, FAI et concepteur de datacenter ; Non Stop Systems, SSII spécialisée en solutions d'infrastructures sécurisées ; Oodrive éditeur de solutions professionnelles de sauvegarde et de partage de fichiers en ligne ; DotRiver qui propose des solutions de virtualisation et de centralisation de poste de travail ; Network Consulting, hébergeur ; New Generation SR, conseil en responsabilité sociale des entreprises.Deux équipes des projets REGAL (répartition et gestion des applications à large échelle) et PHARE (sur les futurs générations des réseaux télécoms) du laboratoire LIP6 de l'université Pierre et Marie Curie.

Selon Nicolas Aubé, PDG de Celeste, « l'idée est de créer le cloud computing de demain : ouvert à des composantes matérielles et logicielles externes, réparti sur un maillage régional français, et hébergé dans des datacenters écologiques, faiblement consommateurs d'énergie ». Le groupe souligne aussi l'importance de la localisation des données sur le territoire français.

Open Source et datacenter pilote

Concrètement, il s'agit d'un projet de R&D qui doit durer deux ans avec une forte connotation Open Source, pour trouver des solutions alternatives à celles existantes. Pendant cette durée, un datacenter pilote va être créé pour proposer des offres clouds. Nicolas Aubé indique « nous souhaitons travailler sur des datacenters évolutifs avec des modules verticaux optimisant mieux la consommation d'énergie. Les entreprises pourront s'interconnecter pour chercher des ressources ou des services ». Sur la partie du matériel utilisé, le dirigeant que rien n'a été encore choisi, mais il souhaite que les solutions proposées par Nuage soit compatible avec le plus grand nombre de constructeurs.

Sur le plan du financement, un investissement de 10 millions d'euros est prévu (5 en subventions de la part du FNSN de la Caisse de Dépôts et 5 de la part des membres du consortium). Nicolas Aubé rappelle que cela va créer 50 emplois, principalement des ingénieurs. Au terme des 2 ans, Celeste va investir 5 millions d'euros pour la commercialisation des résultats de Nuage. Ce dernier est un concurrent direct d'Andromède en proie à quelques difficultés de financement après le départ de Dassault Systèmes.

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(06/01/2012 15:25:37)

Des subventions pour les PME des TIC en Ile-de-France

Les PME franciliennes du secteur des technologies de l'information et de la communication peuvent adresser jusqu'au 25 janvier à la région Ile-de-France un dossier de candidature dans le cadre de l'appel à projets PM'up 2012 qui s'est ouvert le 6 décembre dernier. Outre les TIC, l'appel en cours concerne quatre autres secteurs : les éco-activités et enjeux énergétiques, la santé et les sciences de la vie, le transport et la mobilité durable, enfin, la création, la culture et les loisirs. Pour la première fois, un deuxième appel à projets sera lancé en juin pour la création numérique, les hautes technologies, les besoins sociétaux et la performance industrielle et l'environnement.

PM'up peut accorder jusqu'à 250 000 euros aux entreprises éligibles lorsqu'elles sont engagées dans d'importants efforts d'investissement. Mais, en moyenne, la subvention accordée aux dossiers de candidature retenus s'élève à 135 000 euros. Avec ce programme, la région Ile-de-France explique vouloir aider les PME locales ayant un fort potentiel de croissance à atteindre une taille critique pour exporter et, à terme, à créer des emplois sur le territoire francilien. D'ici 2015, son objectif est d'aider 500 entreprises à dépasser les 50 salariés. En retour, les PME soutenues doivent engager, au minimum, trois actions pour améliorer leurs pratiques dans les domaines de l'insertion et de l'emploi, de l'environnement, de la vie du territoire et du tissu économique.

187 000 euros pour Kobojo sur 3 ans

En 2008, parmi les bénéficiaires du programme de subvention figuraient des sociétés telles que Moviken (solutions web et mobiles pour les voyageurs) et KTM Advance (e-learning et serious game). En 2011, PM'up a retenu la société Kobojo (création de jeux gratuits pour les réseaux sociaux). La subvention prévue sur trois ans pour Kobojo s'élève à 187 250 euros. Elle viendra appuyer la création de nouveaux jeux et d'applications sur smartphones (*).

Pour soumettre un dossier, l'entreprise doit être implantée en Ile-de-France, avoir au moins un exercice, être en bonne santé économique, compter de 5 à 250 salariés et réaliser moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires (ou 43 M€ de bilan). L'appel 2012 s'intéresse aux projets de protection de la propriété intellectuelle, de développement à l'international, de renforcement des ressources humaines et d'investissements. Sont également concernés par l'appel à projets les dossiers portant sur la consolidation de la stratégie, sur l'amélioration de l'organisation et sur les démarches de développement durable.

Depuis le lancement de PM'up, 539 PME ont déjà été retenues sur 1 200 candidatures. Selon les chiffres communiqués par la région, près de 1 800 emplois ont été créés dans ces entreprises. 

Mieux comprendre les aides publiques

Une enquête menée par Sogedev
, un cabinet spécialisé sur l'accès aux aides publiques, a récemment montré que les PME qui investissaient en R&D avaient ressenti la réduction de certains dispositifs, comme le crédit impôt recherche (CIR) et le statut de la JEI. Cette étude a amené Sogedev à dresser un portrait des entreprises françaises innovantes. Celles-ci sont présentes dans toutes les régions (Rhône-Alpes et Ile-de-France en tête). Près des trois quarts viennent de l'industrie manufacturière (chimie/pharmacie, fabrication de produits informatiques, électroniques, optiques...), puis des services (13% et du secteur de la communication et de l'information (10%). 

Près de 56% des répondants ont déclaré mener des projets collaboratifs, pour un tiers avec des structures publiques. Le CIR est l'aide gouvernementale la plus utilisée par les PME sondées. 45% en bénéficient, tandis que 27% sont aidées par Oséo et que 4% accèdent au statut JEI (jeune entreprise innovante), la plupart accédant à plusieurs dispositifs. Sogedev ajoute que 18% des entreprises sondées ne bénéficient toujours pas d'aides publiques malgré leurs dépenses en R&D, principalement en raison du manque de temps qu'elles peuvent consacrer à leur obtention.

Financement : un site d'information ouvert par l'Afdel et PNO

A noter que, dans ce domaine, l'Afdel et le cabinet de conseil PNO ont ouvert un site d'information sur le financement de l'innovation (www.investirdanslenumérique.fr) pour « accélérer la compréhension » de ces dispositifs : CIR, JEI, aides Oséo, ANR (Agence nationale de la recherche), FUI (Fonds unique interministériel) ou européennes (programmes Eurekâ et Eurostars, 7ème PCRDT). On y retrouve aussi les appels à projets du Grand emprunt (les Investissements d'avenir) sur huit priorités : le cloud computing, le logiciel embarqué et la nanoélectronique, la numérisation des contenus scientifiques éducatifs et culturels, la sécurité des réseaux, l'e-éducation, l'e-santé, la ville numérique et les systèmes de transport intelligents.

(*) Dans le secteur des TIC, la promotion 2010-2011 soutiendra aussi les sociétés Alliance Services+, CLT Services, Eolen, FHM Solutions, Insia, Prophessi, Réseau 19, Anatole, Backelite, CashSolve, Cedralis, CSE, Diademys, Itop Education, MBDSys, Mondeca, OpenBridge, Quadrille Ingénierie, RunMyProcess, Telemetris, Cryptolog, Henix, IP-Label, Kalis, Merethis, NBS, Olfeo et Qualixo.

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(02/01/2012 10:07:01)

Les projets d'Apple pour 2012

Dans tous les brevets déposés en 2011 par Apple, certains retiennent particulièrement l'attention. C'est le cas de la reconnaissance faciale, destinée à associer une identité à l'utilisateur d'un produit, le tout couplé à un système de sécurité. Cette technologie de déverrouillage rappelle celle employée sur le Samsung Galaxy Nexus (Unlock Face)

En brevetant l'utilisation de piles à combustion dans un ordinateur portable, Apple entend faire évoluer le type de batteries embarquées dans ses terminaux mobiles, afin de les rendre plus fiables et écologiques. La société aurait également déposé un brevet relatif au contrôle gestuel. L'idée est de pouvoir contrôler et interagir avec sa machine, sans avoir à utiliser une souris ou un clavier, mais à l'aide de détecteurs optiques. Ce n'est évidemment pas sans rappeler la technologie actuellement apparentée à la plateforme Kinect de Microsoft.

Enfin, parmi les autres brevets déposés par Apple figurent un pico-projecteur (un vidéo-projecteur miniature, incorporé dans un smartphone par exemple) et une solution pour transformer des images 2D en 3D.

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(20/12/2011 16:16:20)

IBM prédit 5 innovations dans les 5 prochaines années

Il est toujours difficile d'être une pythonisse dans le monde des technologies. Pourtant, IBM a sauté le pas en présentant son rapport « Five in Five », soit 5 innovations dans les 5 prochaines années. La première concerne la production personnelle d'énergie. Big Blue pense à la marche, au jogging, au cyclisme, à la chaleur produite par les ordinateurs et même au mouvement de l'eau dans les canalisations. Les notions de smart grid et de smart planet sont bien sûr mises en avant pour aboutir à ce résultat. Autre tendance soulignée par IBM, la suppression des mots de passe. La gestion des identités et leur authentification se feront depuis les caractéristiques biologiques comme la reconnaissance vocale, rétinienne ou d'autres données biométriques.

Télépathie et disparition de la fracture numérique et du spam


Plus audacieux est l'arrivée de la télépathie. IBM estime que le contrôle des terminaux n'est plus réservé à la science-fiction. Des avancées dans la bio-informatique permettront le développement de tels usages. Plus pragmatique, Big Blue penche pour la disparition d'ici 5 ans de la fracture numérique. Pour la firme, 80% de la population mondiale disposera d'un terminal mobile. Enfin, dernière tendance, la notion de spam s'effacera au profit de courriers prioritaires. Les solutions analytiques permettront d'intégrer en temps réel l'ensemble des données disponibles sur une personne afin de lui proposer des informations utiles et pertinentes.

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(15/12/2011 17:36:28)

Google donne 850 000 dollars pour restaurer Bletchley Park

Le Californien Google va faire une « très généreuse » donation de 850 000 dollars pour participer à la restauration du site Bletchley Park qui fut le quartier général des services de renseignement britanniques au cours de la seconde guerre mondiale. C'est là que fut déchiffrés les messages codés par Enigma, les machines de chiffrement électromécaniques mises au point par les Allemands.

La somme apportée par Google contribuera à la première étape d'un projet évalué à 23 millions de dollars destiné à transformer le site en un centre à visiter, témoignant des travaux réalisés par les équipes y ayant porté leurs efforts dans plusieurs disciplines : mathématiciens, linguistes, joueurs d'échecs... Parmi eux,  Alan Turing, considéré comme l'un des pionniers de l'informatique.

 

Pour visiter le site consacrer à Bletchley Park : www.bletchleypark.org (...)

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