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(21/07/2010 10:43:53)

France Telecom réembaucherait dans la R&D

(Source EuroTMT) Au-delà de la grave crise sociale traversée par l'opérateur, le mandat de Didier Lombard, son ancien PDG,  aura, paradoxalement, pêché sur un terrain où il aurait dû, sinon exceller, du moins faire bonne figure : celui de l'innovation technologique.

Ancien patron du CNET et du programme Télécom 1, Didier Lombard est un ingénieur féru de hautes technologies. Il avait fait de l'amélioration de l'efficacité du groupe en matière de recherche-développement (R&D) une priorité. Il avait ainsi tracé, notamment lors de la présentation du plan NexT en 2005, une feuille de route claire en termes d'innovation. Ce terrain de la R&D était bien connu du « père » de la Livebox, et à l'époque bras droit de Thierry Breton.

Cinq ans plus tard, force est de constater que le bilan n'est pas à la hauteur des ambitions. Et ce n'est pourtant pas faute d'avoir annoncé la couleur, parlant notamment de « réduire significativement le time-to-market » des nouveaux produits et de ne lancer que des innovations en phase avec les attentes du marché.

Une multitude d'initiatives


Pour ce faire, Didier Lombard a alors imaginé un concept de « Technocentre », inspiré de celui de Renault à Guyancourt, associant R&D, marketing et spécialistes du lancement opérationnel. Créé en janvier 2006, sa direction est alors confiée à Georges Penalver, un transfuge de Sagem, avec pour objectif d'obtenir rapidement des résultats en termes d'innovation et de lancement de nouveaux produits.Une autre structure d'accompagnement, l'Explocentre, davantage tournée vers les usages et le design et dont la direction est confiée à Marc Fossier, un proche de Didier Lombard, vient compléter le dispositif. Un contexte dans lequel la R&D du groupe s'en trouve alors profondément réorganisée.

Un an plus tard, exit France Télécom R&D et place à une quinzaine d'« Orange Labs » répartie dans une dizaine de pays sur quatre continents. Et pour être plus « agile » encore, le groupe crée, fin 2007, Orange Vallée, une structure légère fonctionnant en mode start-up et dont la direction est confiée à Jean-Louis Constanza, un agitateur d'idées, ancien patron de Tele 2 France et de Ten, opérateur mobile virtuel précurseur en matière de messagerie et de navigation sur internet.

Des remises en cause pour absence de résultats


Alors que l'existence d'Orange Vallée ne semble pas remise en cause, du moins pour le moment, l'Explocentre a été discrètement dissout début 2009. Autant d'éléments qui montrent le flottement de la stratégie R&D de France Télécom au cours de ces dernières années. Témoin, Unik, un téléphone mobile, conçu au sein du Technocentre, dont le lancement, directement piloté par Didier Lombard, s'est avéré peu concluant. Ce mobile permettait d'utiliser indifféremment un réseau fixe ou cellulaire, se branchant soit sur le boîtier ADSL du domicile afin de passer des appels fixes ou via le GSM pour des appels en mobilité. Le concept reposait sur un protocole spécifique, l'UMA, que seul France Télécom mit en oeuvre dans l'hexagone. Les résultats commerciaux d'Unik - pourtant lancé à la grande époque de la « convergence » - s'avèreront très en deçà des ambitions initiales.

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En matière de convergence entre le fixe et le mobile, SFR pour sa part avait opté pour une géolocalisation du téléphone mobile afin de facturer dans certaines zones des tarifs différenciés lors des appels.  Finalement, l'Unik avait des petits airs de be-bop, ce premier téléphone sans fil, lancé par France Télécom et qui avait été totalement balayé par le démarrage du GSM.

Ce constat globalement sévère sur la R&D de France Téélcom est partagé par un ancien membre du comité exécutif : « le problème réside dans l'absence de priorités clairement définies dans un contexte où l'absence de gouvernance du groupe a nécessairement rejailli sur la R&D. Quoiqu'on en dise, tout cela est resté extrêmement confus, mal coordonné avec une répartition des tâches particulièrement floue ».Un jugement sévère corroboré par celui des syndicats qui dénonçaient alors un fonctionnement en mode « prestataire » aboutissant à transformer FT R&D en une sorte de SSII interne. Et un syndicaliste de lâcher un jour en comité d'entreprise : « l'Explocentre, c'est le CPE [NDLR :Contrat Premier Embauche, type de contrat de travail à destination des moins de 26 ans en 2006. La contestation d'une partie de la population avait fait reculer le pouvoir exécutif qui enterra cette réforme proposée par Jacques Chirac] de FT R&D ».

Autant dire que le dispositif imaginé par l'équipe dirigeante passait mal. Autre maladresse, l'intervention de Didier Lombard, en janvier 2009, à Lannion, le berceau du groupe en matière de R&D, pour qui « la pêche aux moules, c'est fini ! ». Une boutade prononcée sur un ton badin mais qui illustre un manque de focus autour de la stratégie R&D du groupe.

Vers une reprise des embauches dans la R&D


Didier Lombard est désormais remplacé par Stéphane Richard, la situation n'est pas apaisée pour autant. Seule certitude, les Orange Labs ont perdu plusieurs centaines de collaborateurs en France au cours de ces dernières années et emploient aujourd'hui environ 3 000 personnes au total, dont 800 à l'étranger, y compris les 450 collaborateurs du Technocentre.

Il s'agit d'une force de frappe non négligeable avec un budget correspondant de l'ordre de 900 millions d'euros par an à condition d'en faire bon usage. Peu disert sur le sujet, hormis quelques banalités d'usage, on ne connaît pas grand-chose des intentions de Stéphane Richard en matière de R&D. Seul signal adressé aux chercheurs par le nouveau directeur général, visitant le centre de Lannion, il a promis qu'il resterait le coeur de la R&D du groupe et que la R&D bénéficierait aussi d'une partie des 10 000 embauches promises sur trois ans en France.

(...)

(20/07/2010 13:30:34)

L'UE octroie 1,2 milliard d'Euros à la recherche en robotique et dans les réseaux

« La priorité sera donnée à des technologies destinées à résoudre les défis sociétaux comme le changement climatique, la sécurité énergétique et alimentaire, la santé et le vieillissement de la population, » a déclaré la commissaire Máire Geoghegan-Quinn lors de l'annonce de cette dotation. Ce financement, inscrit dans le septième programme-cadre (PC7), vise à orienter la recherche vers des technologies, des produits et des services qui auront un impact réel sur la vie quotidienne des individus.

Recherche en biomécanique

Locomorph, l'un des projets financé par le PC7, qui englobe un vaste éventail de disciplines dont la biologie, la biomécanique, les neurosciences, la robotique et l'intelligence embarquée, a eu un certain succès. Mis en oeuvre par des chercheurs de l'Université Friedrich Schiller d'Iéna en Allemagne, il s'est intéressé à la manière dont les chiens à trois pattes se déplaçaient, afin de trouver des moyens d'accroître l'efficacité, la robustesse, et la facilité d'utilisation de robots dans des environnements inconnus. Les scientifiques ont voulu comprendre pourquoi les chiens étaient aussi agiles et réussissaient à se déplacer avec une patte en moins. « Après avoir perdu un membre, une réorganisation de l'appareil locomoteur est nécessaire, » a expliqué Martin Gross, biologiste et chef du projet de recherche à l'Université Friedrich-Schiller. En observant les chiens courir sur un tapis roulant, ils ont pu se rendre compte que les animaux avaient adopté différentes techniques d'adaptation ou de stratégies de compensation pour conserver leur mobilité. Les scientifiques ont utilisé 10 caméras infrarouges à grande vitesse et des marqueurs placés sur la peau des chiens afin de suivre le mouvement de différentes parties du corps et enregistrer leur trajectoire. Ils ont constaté que les chiens avaient plus de difficulté à compenser un manque du membre antérieur que celui d'un membre postérieur du fait de la répartition du poids corporel. De futures recherches examineront les changements volontaires et involontaires des mouvements du corps chez l'homme et d'autres animaux, afin de développer des prothèses capables de les aider à réaliser certains mouvements après la perte d'un membre.

Des circuits de neurones

Un autre projet financé par l'UE, Paco-Plus, travaille également sur la marche appliquée à la robotique. Les chercheurs du projet, des scientifiques des instituts de Göttingen et de Hanovre (Allemagne), planchent sur des circuits de neurones appelés générateurs de motifs centraux (GMC) qui permettraient à un robot d'effectuer une tâche en utilisant un motif central. Le robot peut ensuite reproduire une variété de démarches associées à un motif et même choisir de passer de l'une à l'autre.


Suite à l'appel à projets lancé ce lundi, ce sont au total, près de 16.000 personnes participant à des travaux de recherche pour des organismes, des universités et l'industrie qui recevront ce financement du PC7.

Illustration : projet Locomorph, crédit photo D.R.

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(16/07/2010 14:54:33)

Un labo médical sur une puce IBM

IBM voit dans l'informatique appliquée aux soins de santé un avenir rentable. L'entreprise a annoncé qu'elle investirait 100 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour financer des recherches médicales et notamment celles qui utiliseront de nouvelles technologies pour améliorer les soins de santé. Une partie de cet argent sera consacrée au recrutement de médecins et d'experts médicaux qui aideront à affiner ces nouvelles technologies. IBM prévoit également de faire travailler au moins une centaine de ses propres experts - des spécialistes en cloud computing, comme ceux travaillant dans des services de recherche et d'analyse - sur divers projets mettant en oeuvre des technologies médicales. «Pour améliorer la qualité des soins de santé il faut faire plus que simplement s'occuper du traitement des données de la santé. Il faut élargir la coordination entre les prestataires de soins, proposer une analyse des résultats qui permettent de prendre des décisions cliniques, des facteurs qui pourrait améliorer le traitement des patients et permettrait de réduire les coûts de la santé aujourd'hui, » a déclaré Chalapathy Neti, le chef de file de la recherche en soins de santé chez IBM Research au niveau mondial. L'entreprise espère que technologie de l'information contribuera à améliorer le succès du diagnostic et des traitements médicaux, et à rationaliser le processus des soins médicaux en le considérant d'une manière plus globale.

Plusieurs programmes déjà en oeuvre

IBM n'a pas attendu cette annonce pour financer plusieurs initiatives de recherche et de développement dans le domaine de la santé dans ses laboratoires. Au début du mois, l'entreprise a signé un partenariat avec le fabricant de matériel médical Roche pour produire un lecteur ADN bon marché. Le centre de recherche d'IBM à Zurich travaille pour sa part sur ce qu'il appelle « un laboratoire sur puce » (voir illustration ci-dessous). Ce matériel, élaboré selon des techniques identiques à celles utilisées pour la fabrication de microprocesseurs, se présente sous forme d'une bande de petite taille  capable d'absorber un échantillon de sang et de détecter les protéines qui marquent la présence de virus et de maladies. Produit en nombre, ce type de matériel pourrait réduire le temps d'analyse et les coûts de traitement des échantillons de sang dans un laboratoire. «C'est une puce très polyvalente. Il suffit de changer les protéines déposés sur la puce pour modifier la nature de ce qui est analysé, » a déclaré Luc Gervais (voir illustration principale), le chercheur qui travaille sur la mise au point de cette technologie.



Crédits photo : IBM Research Zurich

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(08/07/2010 13:38:40)

IBM et l'Union européenne créent un consortium sur le cloud

Cette entité devrait développer des modèles scientifiques sur des systèmes informatiques, capables de gérer les services web depuis différents environnements matériels et logiciel dans un système cloud flexible, explique IBM dans un communiqué.

Les systèmes actuels ne sont pas maniables et chaque modification nécessite une intervention manuelle. Les chercheurs espèrent trouver un cadre pour réduire le temps de conception et le déploiement de ces services en les accueillant sur un cloud central. Ces travaux pourront s'inspirer d'un projet déjà mis en route, baptisé Pincette.

Les chercheurs se pencheront également sur un projet nommé ACSI (Artifact Centric Service Interoperation), qui repose sur le concept, introduit cette année par IBM, de hub d'interopérabilités. Ces pôles offrent une plateforme cloud au sein de laquelle les logiciels en ligne et les services  peuvent facilement être créés et déployés. Les clients paieront pour le service d'intégration et aussi pour l'hébergement en fonction des données stockées et les transactions réalisées.

Les universités retenus pour ce consortium sont la Sapienza Universita de Rome, L'université libre de Bozen Bolzano, l'Imperial College (Royaume-Uni), la Technische Universiteit Eindhoven (Pays-Bas), L'Université de Tartu en Estonie et enfin Collibra NV (Belgique).

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(06/07/2010 15:34:04)

Le MIT promet un Internet plus rapide et moins cher

L'astuce pour obtenir des gains de performances se situe dans les routeurs qui dirigent le trafic Internet, explique Vincent Chan, ingénieur en électricité et professeur d'informatique au MIT, à la tête d'une équipe de chercheurs. Il a indiqué à nos confrères de Computerworld vouloir remplacer le signal électrique au sein des routeurs par un signal optique plus rapide qui dynamise de 100 à 1000 fois les débits. Cette technique réduit également la consommation d'énergie.

Que faire avec des débits aussi élevés ? Aujourd'hui, un abonné qui télécharge difficilement 100 Mo, pourra sans souci envoyer un message de 10 Go avec un accès à Internet 100 fois plus rapide.

« Nous observons dans le futur des  processeurs de plus en plus puissants (on parle de 16 coeurs prochainement), des téléchargements de taille  plus importante et  des applications gourmandes en ressources » explique Vincent Chan en ajoutant « quand ces puces arriveront, les gens vont demander alors plus de débit et la question est de savoir si Internet supportera ces évolutions. Car beaucoup de personnes vont utiliser le haut débit pour faire de la 3D, des jeux interactifs, etc. »

Une commutation du signal optique

La réponse à ces problématiques s'appelle la fibre optique. Cette dernière est largement utilisée pour l'accès à Internet sur de grandes distances. Si elle transmet  l'information de manière plus efficace que les signaux électriques, la lumière est plus compliquée à gérer. Un routeur par exemple a des difficultés de gestion en temps réel des signaux optiques provenant de plusieurs sources. Pour contourner ce problème, les routeurs convertissent le flux lumineux en un signal électrique, qui peut être stocké en mémoire. Après traitement, le signal est reconverti en lumière pour être réinjecté dans le réseau.

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Ce procédé est gourmand en temps et en énergie. Vincent  Chan et son équipe ont trouvé un moyen pour éliminer cette conversion. L'architecture de Chan s'appelle « la commutation de flux » qui établit une voie dédiée sur le réseau entre les sites concernés par l'échange de volumes de données importants. Cela signifie que les routeurs choisissant cette méthode, seul le signal provenant d'une direction déterminée sera accepté et le retour s'effectuera aussi dans une seule direction.

Dan Olds, analyste pour Gabriel Consulting Group souligne que « si on peut réellement accélérer l'accès à Internet près de 100 fois, cela aura un impact important sur l'utilisation du Net, à l'heure de l'arrivée de la 3D ».  Pour Rob Enderle, analyste du groupe éponyme « aujourd'hui, le réseau est le goulet d'étranglement pour l'informatique hébergé. Cette technologie pourrait transformer l'industrie telle que nous la connaissons » et d'ajouter « nous avons besoin d'un Internet plus rapide. Nous utilisons actuellement dans certains endroits que 20% de la bande passante ».

Des tests concluants

Dan Olds rappelle l'importance de travailler sur les terminaux et les applications. « Internet va devenir plus rapide, mais des milliards de personnes transitent sur le réseau chaque année et il ne faut pas oublier que des millions d'équipements (smartphones, capteurs,...) se connectent également » explique l'analyste.

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Vincent Chan constate qu' « avec des applications de taille importante et de plus en plus de points d'engorgement, vous avez la possibilité d'ajouter de la bande passante complémentaire, mais à un prix excessif et à certains clients seulement ». Les chercheurs du MIT ont testé la couche transport de son architecture dans les Bell Labs du New Jersey. L'objectif de ces expériences est de s'assurer que ce procédé n'a pas d'impact à long terme sur Internet.

En voie de commercialisation

Le scientifique devrait créer sa propre société pour développer et commercialiser la technologie. Il en profitera également pour tester l'intégration de sa solution sur les réseaux traditionnels américains. « Je pense que nous avons réalisé suffisamment de test pour savoir que le transport est prêt et que l'architecture devrait fonctionner » précise le futur entrepreneur.

Des discussions sont également en cours avec les fabricants de routeurs sur l'implantation de cette architecture. « En supposant que la technologie fonctionne comme annoncé, le principal inconvénient sera le coût de déploiement du nouvel équipement et l'optimisation du Net afin qu'il tire parti des dernières fonctionnalités. Ce tarif sera revu à la baisse par un effet de volume » déclare Dan Olds.

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(02/07/2010 10:01:55)

Les clusters français ont 3,5 mois pour répondre au 2ème appel à projets

Les clusters français, les grappes d'entreprise, ont jusqu'au 14 octobre pour répondre à l'appel à projets du gouvernement. C'est le 2ème appel de ce type, le 1er a permis à 42 « grappes » d'être labellisée (sur les 112 qui avaient déposé un dossier). Le deuxième appel pourrait récompenser 60 « grappes » supplémentaires. Le ministre en charge du dossier, Michel Mercier (chargé de l'espace rural et de l'aménagement du territoire), parle de 100 000 euros pour chaque « grappe ».

En illustration Michel Mercier, crédit D.R. (...)

(01/07/2010 15:54:01)

Intel se lance dans l'étude comportementale des utilisateurs de PC

Justin Rattner, directeur technique chez Intel, a annoncé la création du laboratoire « Recherche sur l'interaction et l'expérience » (IXR) durant le Research Day de l'entreprise, à Mountain View. Ce laboratoire aura pour but d'imaginer les futures expériences utilisateurs et les prochaines plateformes informatiques. « Une meilleure technologie ne suffit plus », affirme Justin Rattner. « Ce que les gens préfèrent aujourd'hui, c'est une expérience intime et personnelle de l'information ». Genevieve Bell, anthropologue universitaire subventionnée par Intel, dirigera cette division de recherche.

Etendre son champs d'action

« Intel intervient désormais sur d'autres éléments de la vie quotidienne au-delà des PC », précise Genevieve Bell. « Les puces Intel et l'Internet sont désormais dans les télévisions, les décodeurs, les téléphones mobiles, les voitures, la signalisation et bien d'autres encore. La nouvelle division se basera sur 15 ans de recherches sur la façon dont les gens utilisent, réutilisent et résistent aux TIC. Des chercheurs en sciences sociales, en design et en interactions homme-machine vont continuer cette mission en s'interrogeant sur ce que les gens auront tendance à valoriser, à intégrer dans leur quotidien et à ce qu'ils aiment des dispositifs qu'ils possèdent déjà ». Selon l'anthropologue, Intel essaiera de combiner ces perspectives humaines avec la recherche informatique de l'entreprise afin de créer la prochaine génération de produits. Les axes de recherches s'orienteront vers, par exemple, l'utilisation de capteurs reconnaissant le toucher, la gestuelle et la voix, et même d'ordinateurs capables de « lire les pensées ».

Vers une informatique « sociale »

Manny Vara, un des stratèges en technologie d'Intel, a avoué dans un entretien avec Computerworld que la société met particulièrement l'accent sur l'étude des comportements humains. « Dans 10 ou 20 ans, je pense que nous ne penserons même plus à tout cela en termes d'informatique si nous nous y prenons correctement », a ajouté Manny Vara. « Cela sera juste devenu partie intégrante de vos activités ». Il a remarqué que, par exemple, que le terme « réseaux sociaux » attirait beaucoup l'attention, et selon lui, se connecter virtuellement aux individus, que ce soit purement social ou professionnel, sera devenu la routine dans quelques années. « Je pense que tous les logiciels comprendront un aspect social. Nous allons faire en sorte que ces outils se rendent plus utiles pour les consommateurs, et se développent du côté des entreprises », a-t-il conclu.

Illustration Genevieve Bell, crédit Intel

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(01/07/2010 14:58:30)

Windows 8 : ce que Microsoft nous prépare

Le document en question est apparu en première page du site amateur italien Windowsette qui se serait procuré, clandestinement selon ses dires, la présentation « top-secret » contenant un aperçu de Windows 8. Celle-ci a ensuite essaimé sur des sites anglo-saxons, dont MSF Kitchen et MSF Journal (indisponible depuis peu), qui ont débité en tranches les diapositives PowerPoint pour les révéler au public.

Ces présumés documents internes, une vraie affaire ou un faux de premier ordre donnent un aperçu général de ce à quoi pourrait ressembler Windows 8. Un temps de démarrage plus rapide, le support de nombreuses normes de connectivité à haute vitesse comme le USB 3.0 et Bluetooth 3.0, l'intégration de technologies de pointe comme la reconnaissance faciale, figurent en tête de la liste des nouveautés que Microsoft compte y inclure. En outre, Windows 8 fonctionnerait avec de nouveaux types d'écrans, dont les modèles 3D sans fil et les appareils HDTV. Le système d'exploitation de Windows pourrait aussi permettre aux utilisateurs de diagnostiquer plus facilement les problèmes et les aider à les résoudre.

Si les documents sont pauvres en détail, ils en disent un peu plus sur les intentions de l'éditeur. Du point de vue d'un inconditionnel de Windows, le projet de reconnaissance faciale est sûrement le plus convaincant. Considérant la quasi-généralisation des webcams sur les ordinateurs portables, et l'arrivée de caméras frontales sur les smartphones hauts de gamme comme l'iPhone 4 d'Apple et l'Evo 4G d'HTC, il parait logique que Microsoft cherche une manière innovante de profiter de ces matériels. Le document décrit la fonction suivante : « Windows 8 détecte votre présence et vous connecte automatiquement. »

Crédit photo : MSF Kitchen

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L'autre aspect que Windows 8 pourrait améliorer, c'est le temps démarrage toujours très lent de Windows. L'un des points forts du futur système d'exploitation Chrome de Google est qu'il a été conçu pour offrir aux utilisateurs une expérience instantanée : On appuie sur le bouton d'alimentation et quelques secondes plus tard on est connecté au Web, on peut accéder à ses fichiers, à son e-mail, et profiter de contenus en ligne, le tout presque immédiatement. Comparativement, le processus de boot de Windows permet toujours de quitter son ordinateur pour aller chercher une tasse de thé bien chaud (ou toute autre boisson). « L'optimisation en vue d'obtenir un démarrage rapide» de Windows semble être l'une des priorités de la firme de Redmond. « Sur un PC, Windows 8 démarre rapidement, presque instantanément dans certains cas, prêts à travailler et sans délai inattendu. L'utilisateur appréciera d'allumer son ordinateur pour consulter ses e-mails, voir les résultats sportifs, ou visionner des vidéos, parce qu'il sait qu'il peut obtenir ce qu'il veut rapidement, » peut-on lire sur les diapositives tirées du doc PowerPoint.

Les documents affichent également un prototype d'ordinateur de bureau tout-en-un avec Windows 8 à l'écran, qui présente une allure définitivement très Mac. Les spécifications indiquent que l'ordinateur sera équipé d'un écran tactile de 17 à 30 pouces (l'élément tactile jouera semble-t-il un grand rôle dans Windows 8), qu'il est doté d'une puce graphique DirectX 11 pour accélérer l'affichage, compatible vidéo HD, capable de reconnaissance faciale pour le log in, et qu'il saura répondre à la commande vocale. Dans l'ensemble, les objectifs de Microsoft pour Windows 8 semblent ambitieux. On se demande simplement laquelle de ces caractéristiques (présumées) fera finalement partie du prochain OS de  Microsoft au moment de sa sortie, dans deux ans ou plus.

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(01/07/2010 13:12:55)

Réalité augmentée : les solutions gagnent en maturité

« La réalité augmentée va changer la façon dont nous interagissons avec le monde [...] C'est magique en quelque sorte ! ». Cette phrase de Ori Inbar, président et fondateur du consortium de la réalité augmentée résume l'état d'esprit de l'événement organisé par l'Echangeur à propos de la réalité augmentée qui s'est déroulé le 29 juin à Paris.
Les idées se bousculent et on constate beaucoup d'enthousiasme dans ce domaine. La réalité augmentée (RA), que beaucoup considéraient encore comme un gimmick l'année dernière, a pris une autre dimension cette année avec les premières applications commerciales « sérieuses ». 

Et les résultats sont bons. Ainsi Olivier Audouze, directeur marketing de Total Immersion, un des fournisseurs leaders du marché (voir sa bluffante réalisation pour la présentation des métiers d'Alstom, la vidéo est longue mais vaut vraiment le visionnage), considère la RA comme un futur média en puissance : « La réalité augmentée est en train de s'installer comme un média à part entière ».[...]

Crédit photo : D.R

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Ce constat est aussitôt corroboré par Catherine Colin, fondatrice de Madeindesign.com, qui utilise une solution de RA sur son site internet : « La réalité augmentée stimule le storytelling [ l'art de raconter une histoire pour mieux vendre ou susciter l'adhésion]! ». En effet, l'installation d'une solution de RA fournie par Playviz, qui permet d'aménager virtuellement son appartement ou sa maison avec les produits vendus sur le site, lui a permis de doper son taux de transformation des ventes à près de 8%.

D'autres, comme Hervé Pellarin créateur d'applications de réalité augmentée, ont une vision encore plus audacieuse. Ainsi on pourrait créer des agences virtuelles ou des magasins virtuels pour s'implanter la ou on veut et comme on veut. Hervé Pellarin prend l'exemple d'un auto-entrepreneur créateur de T-shirt qui souhaite développer son activité et crée des magasins virtuels dans 20 villes du monde via une application mobile de RA. Un simple entrepreneur local peut donc prendre une dimension internationale.

Toutefois David Nahon, directeur du pôle de réalité augmentée chez Dassault Systèmes (une branche d'activité baptisée 3Dvia chez l'éditeur), insiste sur la nécessité d'aborder le sujet avec professionnalisme et de modérer l'aspect magique de la technologie: « Il va falloir laisser tomber le gadget juste bon à faire du buzz pour aller vers des solutions plus orientées vers l'expérience utilisateur »

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Lors de démonstrations interactives, on a eu l'occasion de voir plusieurs applications marquantes  :

Urban Dive de Pages Jaunes :

Urban Dive est une application urbaine permettant, grâce à une plateforme semblable à Google Streetview, de récolter des informations en direct grâce à un système de POI (points d'intérêt GPS) tagué sur les monuments, les bars et restaurants et tout autre lieu d'intérêt urbain. Il sera possible de lancer des rechercher localisées et de diffuser ses informations à son entourage sur les plateformes sociales à l'image de Foursquare.


Démonstration de l'application UrbanDive. D.R

Pagesjaunes envoie actuellement 6 voitures équipées de caméras panoramiques dans les grandes villes et les agglomérations. A terme, l'objectif est de couvrir les 150 plus grandes villes de France. La solution Urban Dive sera disponible à la fin de 2010.

Projet Reves  (Real & Virtual Environment Symbiose) de Laster

Ce projet développé par Laster en collaboration avec le Cité des Sciences, l'Inria, DreamInReal et Agenium, a pour but de montrer le potentiel des lunettes à écran transparent.

Projet Reves
Le Projet Reves à la Cité des Sciences. D.R
Cliquer sur la photo pour l'agrandir

La solution fonctionne par projection d'informations sur les lunettes et pas un système de capteurs permettant d'ajuster le contenu au positionnement des lunettes. La première application a été faite pour la Cité des Sciences à l'occasion d'une exposition sur les satellites et permettait de voir les orbites de ces mêmes satellites autour d'un globe terrestre en dur.

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Playviz de Previznet

Playviz est une application destinée au web et réservée aux marques d'ameublement et de décoration. Elle permet aux utilisateurs de visualiser leur intérieur avec les meubles d'une marque. Les modélisations sont effectuées en 3D et s'intègrent après l'envoi par le client d'une photo de l'espace qu'il souhaite aménager.


Démonstration de Playviz pour Madeindesign.com. D.R

Unifeye Viewer de Metaio


Le Unifeye Viewer est un kit permettant de réaliser des applications de réalité augmentée. Il est développé par la société Munichoise Metaio. Il fonctionne classiquement par un système de tracking d'objet ainsi qu'avec le moteur Shockwave d'Adobe. La plateforme Unifeye viewer a été utilisée pour développer de célèbres applications comme la Lego Digital Box ou encore sur le Adidas Originals 3D Neighborhood.


Application Adidas par Metaio. D.R

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