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(02/03/2011 11:08:40)

Des Français de plus en plus connectés et mobinautes

En 2010, 64% des Français disposent d'un accès Internet chez eux, contre 56% en 2008 et seulement 12% dix ans plus tôt. Parmi eux, neuf sur dix sont équipés d'un accès haut débit. Le taux d'équipement varie sensiblement en fonction de l'âge, de la catégorie sociale et du niveau d'études des internautes. Les plus équipés sont sans surprise les jeunes de moins de 30 ans dont 93,3% disposent du web à domicile. Plus les Français avancent dans l'âge, plus le taux d'équipement descend. Ainsi, 85,7% des 30-44 ans sont reliés à Internet, devant les 45-59 ans (75,4%), les 60-74 ans (47,6%) et les plus de 75 ans (8%). L'écart est également notable entre les cadres et professions libérales, équipés à 96,1%, et les agriculteurs (70%), les ouvriers (73,3%), les chômeurs (73,9%) ou les retraités (30,7%).

Une connexion via mobile en augmentation


L'ordinateur reste le support privilégié des internautes pour naviguer sur le web. 38% l'utilise alors que 31% ont recours à un ordinateur portable, 27% à un téléphone portable ou assistant personnel. L'Internet mobile opère en 2010 une réelle percée. 38% des internautes déclarent l'avoir utilisé contre 20% en 2008, 59% des moins de 30 ans et 25% des plus de 45 ans. Cette nouvelle pratique a été facilitée par l'essor récent du WiFi et des téléphones mobiles.  23% sont équipés d'un réseau Wi-Fi, versus 13,5% en 2008. Un quart a déjà utilisé un téléphone portable pour surfer contre 9% deux ans plus tôt.

Plus de neuf internautes sur dix se rendent sur le web pour consulter leur messagerie électronique, près de 83% s'en servent pour rechercher une information, 65% pour consulter leur comptes bancaires, 62% pour apprendre et plus de la moitié pour organiser leurs vacances. 77,4% des moins de 30 ans ont la spécificité de se servir d'Internet pour converser et accéder à des forums de discussion. Les Français profitent également de leur accès à domicile pour faire des achats en ligne. 53% ont effectué un achat en  2010 contre 35% en 2008. Les biens ainsi acquis sont principalement des vêtements, des billets de transport, des séjours de vacances et des biens d'équipements.

L'étude de l'Insee a été menée auprès de 7 111 ménages installés en France métropolitaine dans les DOM en avril 2010.

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(25/02/2011 14:53:51)

QFabric de Juniper repense l'infrastructure réseau des datacenters

Après 4 ans de préparation, QFabric (Quantum Fabric) tient la promesse de rénover l'architecture réseau des datacenters en passant des 3 couches dévolues à l'infrastructure réseau à une seule entité logique. « L'architecture QFabric est dix fois plus rapide, consomme 77 % d'énergie en moins, est nettement moins complexe et nécessite 90% d'espace en moins dans le datacenter », argumente le CEO de Juniper Kevin Johnson. Cette architecture repensée s'apparente à un commutateur unique pour datacenter, supervisée par une plate-forme de gestion qui donne une vue sur l'ensemble de la matrice de commutation. La solution dévoilée par Juniper comprend trois dispositifs - la plate-forme de gestion administrateur, l'interconnexion et la commutation de la Fabric et le noeud, qui gère les ports d'entrée et de sortie. A ces trois axes sont associés des produits dédiés,  QF Director, QF Internconnect et le QFX3500 pour la partie node.

Les améliorations de performances promises par QFabric donneraient à Juniper une avance sur Cisco et HP, dit Rob Whiteley, analyste chez Forrester Research. Brocade est le concurrent direct avec une approche similaire, même s'il faut attendre de pouvoir observer des déploiements complets pour comparer les deux éléments, ajoute le consultant.

Un déploiement en étape


Le premier élément de QFabric commercialisé est le QFX3500, un commutateur fonctionnant sous l'OS Junos. Cette première brique devrait au troisième trimestre subir une mise à niveau logicielle le transformant en un noeud dans l'architecture QFabric. Elle lui permettra d'affecter les politiques de routage en mode peer-to-peer ce qui limitera le taux de congestion  dans le cadre d'un plan de contrôle distribué.

Le QF Director est un serveur x86 avec des ports Gigabit Ethernet assurant la connexion à tous les noeuds dans le centre de calcul. Le châssis QF Interconnect prend en charge 128 ports QSFP. Le QFX3500 dispose de 48 ports 10G Ethernet QSFP + ainsi que des interfaces Fibre Channel 2G, 4G et 8G et quatre liaisons montantes Ethernet 40G QSFP. Le prix de ce dernier équipement est de 34 000 dollars, les deux autres ne sortiront qu'au troisième trimestre 2011 et leur prix n'est pas encore connu.

Le fondateur et CTO de Juniper, Pradeep Sindhu, a expliqué que les clients pourraient migrer progressivement vers la solution globale, même s'ils utilisent des équipements d'un autre fournisseur. Comme ils sont standardisés (via des interfaces Ethernet ou Fiber Channel), les modules de QFabric pourront être déployés en tandem avec l'infrastructure existante. QFabric ne sera pas limité aux centres de calcul, précise le dirigeant. Plus tard cette année, Juniper expliquera comment sa solution peut améliorer les performances de connexion du datacenter au WAN. Tom Nolle, président of CIMI Corp, société de conseil considère cette possibilité comme importante, car elle autoriserait une plus grande évolutivité et souplesse à une infrastructure cloud en lui procurant des performances fiables et prévisibles sur des ressources dispersées.

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(25/02/2011 10:19:12)

Frédéric Dussart prend la direction EMEA de la division ESSN d'HP

En 2003, il quittait HP pour rejoindre EMC. Aujourd'hui, il fait le chemin inverse. Frédéric Dussart devient le patron (senior vice-président et regional country manager) de la division ESSN (Enterprise servers, storage and networking) de HP au plan EMEA. Il remplace un certain Wolfgang Wittme qui resterait chez HP ESSN.

Frédéric Dussart a débuté sa carrière chez HP en 1985. En 2000 il arrive au poste de directeur général de la division informatique d'entreprise France. En mai 2002, il devient vice-président directeur général de PSG (Personal System Group, les PC) après la fusion entre HP et Compaq. L'année suivante, il quitte le navire devenant « DG » de EMC France puis « DG » de la région sud Europe.

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(22/02/2011 14:16:23)

Des chercheurs de Stanford améliorent sensiblement le débit des réseaux sans fil

L'astuce permet d'obtenir des communications en full-duplex, et donc d'envoyer et de recevoir des données simultanément sur la même fréquence, ce qui était, pensait-on jusqu'à présent, physiquement impossible. Le spectre radioélectrique étant de plus en plus encombré, la recherche visant à augmenter la vitesse sans avoir besoin de fréquences supplémentaires, est devenue une sorte de Graal de l'ingénierie électrique. Quand un dispositif radio est en transmission, ses émissions sont trop fortes pour lui permettre de recevoir des signaux. C'est comme deux personnes en conversation : si l'une parle, il lui est impossible d'entendre ce que l'autre dit. Chacun doit parler à tour de rôle. Et jusqu'à aujourd'hui, c'est sur ce mode que les transmissions radio ont fonctionné.

Le procédé autorisant le doublement des vitesses consiste à utiliser un système de réduction de bruit, comme ceux que l'on trouve dans les casques audio. Le dispositif de transmission sait exactement ce qu'il envoie. Il peut donc filtrer les émissions sortantes de manière à entendre les fréquences entrantes plus faibles. C'est ainsi qu'on arrive à avoir des communications bidirectionnelles sur une même fréquence. « Les ouvrages de référence disent que ce n'est pas possible à réaliser, » dit Philip Levis, l'un des chercheurs appartenant à l'équipe d'inventeurs, et par ailleurs professeur adjoint en sciences informatiques et en ingénierie électrique à Stanford. « Le nouveau système remet complètement en question nos hypothèses sur la manière de concevoir des réseaux sans fil. » L'an dernier, l'équipe de Stanford avait déjà montré son invention lors du MobiCom 2010, une conférence réunissant des experts en réseaux mobiles, et avait même remporté un prix pour « la meilleure démonstration. » Certains chercheurs leur ont dit qu'ils ne s'attendaient pas à ce que cela marche. Mais quand ils ont vu que c'était possible, ils ont trouvé ça tellement évident, qu'ils ont avancé que cela avait probablement déjà été inventé !

Encore un peu de temps en vue d'une standardisation


Il y a encore du chemin à parcourir avant que la technologie n'apparaisse dans les équipements grand public ou professionnels. Les chercheurs continuent à travailler pour améliorer leur invention, en particulier pour augmenter les distances auxquelles fonctionnent habituellement les réseaux sans fil classiques. En outre, les réseaux sans fil reposent sur des normes qui ont été adoptées par l'ensemble des fabricants, ce qui permet d'utiliser par exemple un ordinateur portable Dell avec un routeur D-Link. Ces normes sont contrôlées par l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) et l'invention devra être approuvée par le groupe de travail 802.11, avant d'être hissée au rang de standard. Cela prendra probablement plusieurs années, mais ce délai pourrait être réduit par le fait que l'invention ne nécessite pas de réserver de nouvelles fréquences.

L'équipe cherche également à breveter son invention, ce qui pourrait limiter les implémentations de la technologie et la réserver à des fabricants qui peuvent se permettre de payer des droits pour l'utiliser. Si bien que cette technologie pourrait faire son apparition dans les futurs appareils WiFi en option, comme extension des normes sans fil existantes. Ces modalités ne sont pas exceptionnelles chez les fabricants d'appareils sans fil. Et il est facile d'imaginer une société comme Apple payer pour utiliser cette technologie à utiliser dans sa station AirPort et ses ordinateurs, par exemple, afin de doubler la vitesse des réseaux sans fil de ses appareils et donner à ses produits un avantage concurrentiel.

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(15/02/2011 12:41:34)

Serre Chevalier a installé un réseau unifié redondant

La station de sports d'hiver de Serre Chevalier disposait il y a plusieurs années d'un réseau fragile entre ses différents bureaux répartis dans son domaine. Une coupure sur une liaison donnée isolait au moins un site. Les services hébergés le cas échéant sur ce dernier devenaient de fait inaccessibles aux autres. Voire, la panne sur un site pouvait déclencher une coupure à un autre endroit. 

A partir de 2006, un plan d'investissements est déclenché. Dans un premier temps, les équipements actifs sont juste remplacés par des outils plus performants pour éviter des pannes. En 2007, la station renforce son réseau en créant des liens redondants, optiques et en cuivre, tout en continuant d'investir dans les équipements actifs. Enfin, en 2010, les équipements coeur de réseau sont renouvelés.

Le réseau est aujourd'hui unifié et supporte autant la bureautique, les applications métiers, les transactions monétaires sécurisées, le contrôle d'accès aux ressources, la téléphonie sur IP et la connexion Internet pour tous les utilisateurs.



L'ensemble des équipements actifs ont été acquis auprès d'Allied Telesis pour faciliter leur administration par le choix d'un fournisseur unique. L'intégration a été réalisée par Dolonis. La facilité d'administration, de paramétrage et de maintenance a d'ailleurs été un des critères de choix du fournisseur.

Le coût du projet n'a pas été communiqué.

Source illustration : Site web de Serre Chevalier

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(11/02/2011 12:10:43)

Conférence Télécoms et réseaux de nouvelle génération : Accélérer le Business de l'entreprise

Les entreprises sont en cours de migration vers des organisations plus agiles, toujours connectées, dont les ressources sont hébergées dans un Cloud ou délivrées en mode SaaS. Cette transformation impose des télécoms et des réseaux rapides et flexibles. ces derniers doivent servir de support aux multiples évolutions actuelles des systèmes d'information : la consolidation des Data Centers, la généralisation de la virtualisation jusqu'aux postes de travail, l'arrivée des nouveaux modes de collaboration en « B to B » ou en « B to C », la croissance exponentielle des applications vidéo et multimédias et la réduction de l'empreinte carbone, sans oublier l'indispensable maîtrise des budgets.

Qu'il s'agisse des équipes marketing, des responsables de conception, des gestionnaires de la Supply Chain, des commerciaux, des techniciens de terrain ou des opérateurs en charge de la relation client au sens large, ils doivent accéder à la bonne information et aux outils de l'entreprise en tout point et à toute heure avec des performances ad hoc. Mieux, avec l'arrivée des applications les plus innovantes, chaque collaborateur ou chaque client accèdera à des contenus multimédias - vidéo ou photo - en 3D, géo-localisés, diffusés au travers des outils collaboratifs ou des réseaux sociaux, depuis son smartphone, sa tablette tactile ou son poste de travail fixe.

Dans le même temps, les managers IT bénéficient de la maturité croissante de la convergence des réseaux. La convergence fixe-mobile ainsi que la convergence voix-données-images élargissent les modes de coopération et l'optimisation des tâches. Quant aux responsables de salles informatiques, ils profitent du mariage de la virtualisation des serveurs et de la montée en puissance des réseaux Ethernet à très haut débit, en lieu et place des réseaux SAN Fibre Channel. La simplification des infrastructures qui en découle permet d'accélérer le déploiement d'applications virtualisées, en préparation d'une migration vers un Cloud, privé ou public.

La montée en débit et l'amélioration de la qualité de service, permettent de délivrer des VPN IP qui gagnent en capillarité, en sécurisation et en qualité de service applicative grâce à l'usage de l'Ethernet longue distance, du SDSL ou de la fibre optique, ainsi que via les réseaux sans fil rapides en 3G+ ou au standard 802.11n. On peut alors généraliser les solutions de visioconférence immersive, en haute qualité et à faible latence.  Ce nouveau mode de collaboration favorise la communication naturelle et dope la compétitivité des entreprises.

Enfin, en 2011, l'internet des objets passe à la vitesse supérieure. Les systèmes d'information doivent absorber la masse de nouvelles informations dues à la généralisation du « Machine to Machine », du RFID ou du sans contact NFC (Near Field Communications). Afin d'intégrer ces nouvelles informations, les réseaux doivent adopter rapidement le nouveau standard IPv6. Les équipements d'interconnexion doivent être mis à jour et prioriser les flux applicatifs et de contenu.

Pour vous inscrire à cette conférence, cliquez sur ce lien

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(08/02/2011 09:50:15)

Des puces RFID pour suivre les échantillons organiques au CHU de Nice

Le CHU de Nice voulait mieux assurer la traçabilité totale des échantillons issus de prélèvements organiques tout en respectant les impératifs de confidentialité et de fiabilité liés à la nature des produits suivis. Il a intégré le pôle de compétitivité international Solutions Communicantes Sécurisées (SCS) pour travailler sur ce sujet avec ST Microelectronics, IBM, Tagsys, Psion, SPS, l'Institut Paoli Calmette, et l'Ecole des Mines de Saint Etienne.
L'établissement a donc mis en oeuvre une solution pilote sur les prélèvements thoraciques depuis juillet 2010 baptisée Mistrals. Elle a été développée puis intégrée par Fréquentiel. Son déploiement est envisagé sur l'ensemble des prélèvements.

La technologie choisie est celle de la RFID. Celle-ci permet en effet un repérage constant de l'échantillon tagué tout au long de la chaîne de traitement, du prélèvement au stockage définitif, y compris jusqu'à -196°C, parmi les 57 000 pièces stockées à ce jour. De plus, l'absence d'étiquette lisible par un oeil humain garantit la confidentialité des données tandis que le RFID permet malgré tout de gérer un grand nombre d'informations pouvant être lues sans contact (en l'occurrence avec des PDA Workabout Pro de Psion). Chaque échantillon prélevé peut être associé à jusqu'à 500 données par patient.
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(04/02/2011 12:28:52)

IPv4 : avec la distribution des dernières adresses, le passage à IPv6 s'impose

Lors d'une cérémonie qui s'est tenue hier à Miami, les décideurs de l'Internet ont officiellement remis les cinq derniers groupes d'adressage IPv4 à chacun des 5 registres Internet régionaux (RIR), marquant ainsi l'épuisement du pool gratuit de ressources d'adressages et de routage Internet en IPv4, principal protocole de communication sur l'Internet. L'objectif n'était en effet pas seulement de célébrer ce jalon historique dans l'histoire des 40 ans de l'Internet, mais aussi de montrer que cette précieuse ressource d'adresses IPv4 avait été répartie de façon équitable au niveau mondial.

Les décideurs politiques de l'Internet - dont l'Internet Assigned Numbers Authority (IANA) et l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) - ont profité de l'occasion pour souligner la nécessité pour les opérateurs réseaux et les fournisseurs de contenu à migrer vers l'IPv6, la mise à jour tant attendue de l'IPv4. « C'est l'un des jours les plus importants de l'Internet, » a déclaré Rob Beckstrom, président et CEO de l'ICANN. « Notre capital d'adresses Internet qui s'élevait à plus de 4 milliards de ressources a été dépensé... Cette étape indique qu'il est temps de passer à une autre version du protocole IP, tellement immense, qu'il est même difficile d'en imaginer l'ampleur... Surtout, elle pourra nous accompagner vers le futur. »

Des adresses IPv6 pour tous les utilisateurs

L'IPv4 utilise des adresses 32-bit et peut prendre en charge 4,3 milliards de périphériques connectés directement à Internet. L'IPv6 utilise pour sa part des adresses 128-bit et supporte un nombre virtuellement illimité de périphériques - 2 à la puissance 128. Chacun des RIR a reçu ce un bloc « /8 » d'adresses IPv4, lequel est composé d'environ 16,7 millions d'adresses. Selon les experts, il reste trois à sept mois aux registres pour distribuer la réserve d'adresses IPv4 restantes aux opérateurs. Une fois que les RIR auront distribué toutes les adresses IPv4, les opérateurs de réseaux devront soit déployer des réseaux à technologie NAT de traduction d'adresses complexes et coûteux pour permettre le partage des adresses IPv4 entre plusieurs utilisateurs, soit adopter l'IPv6.

Pour la communauté technique de l'Internet, il s'agissait de ne pas rater le rendez-vous de Miami pour encourager les opérateurs réseaux et fournisseurs de contenu à adopter rapidement l'IPv6. « Aujourd'hui s'écrit le dernier chapitre de l'IPv4, » a déclaré Lynn St. Amour, président et CEO de l'Internet Society. « Plus tôt nous adopterons tous l'IPv6, meilleur et plus prometteur sera notre avenir... L'élément essentiel du succès de l'Internet c'est l'unification des réseaux avec un système d'adresses global. C'est la raison pour laquelle, un certain nombre d'acteurs a intensifié son déploiement vers l'IPv6. » Selon Olaf Kolkman, président de l'Internet Architecture Board, l'adoption de l'IPv6 par les opérateurs réseaux et les fournisseurs de contenu est nécessaire, parce que les solutions de contournement techniques disponibles seront de plus en plus difficiles à mettre en oeuvre. « Les 2 ou 3 prochains milliards d'utilisateurs de l'Internet n'utiliseront que l'IPv6, » a-t-il averti. Tout en ajoutant que la coexistence des deux protocoles se poursuivra pendant des décennies. « Tant qu'il y aura des gens avec des équipements travaillant en IPv4, ils auront besoin de l'IPv4 pour communiquer. »

 

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(28/01/2011 15:18:31)

Une brique logicielle Intel pour démocratiser le FCoE dans les datacenters

Open FCoE était en test et développement depuis un certain temps, mais cette brique logicielle vient d'être finalisée, après avoir été certifié pour Windows, les distributions Linux Red Hat et Novell, ainsi que les plateformes de stockage d'EMC et de NetApp. Une validation a été également obtenue pour les commutateurs de Cisco et Brocade. Open FCoE est offert comme une mise à jour gratuite des cartes réseaux Intel X520 Server 10 Gigabit Ethernet.

FCoE est une technologie avancée d'Ethernet qui est conçu pour apporter la fiabilité de la connexion Fibre Channel aux infrastructures réseaux majoritairement équipés en Ethernet. Le FC reste la connexion de nombreuses plates-formes de stockage d'entreprise, même si d'autres technologies existent, tels que les NAS (stockage connecté au réseau Ethernet) et l'iSCSI (Internet SCSI). En proposant Ethernet comme moyen d'interopérer les ressources informatiques et celles du stockage, les responsables IT disposeront de plus de flexibilité pour modifier leurs datacenters, que les équipementiers souhaitent unifier.

Un de ces prescripteurs est Cisco, qui propose des produits FCoE depuis juin 2008. Open FCoE sera disponible à tous les clients 10-Gigabit Ethernet, a annoncé Soni Jiandani, vice-président du marketing de l'unité d'affaire Access Server Virtualization de Cisco. « Les clients ne devront plus s'interroger sur quelle type de connexion je dois choisir pour mes serveurs de stockage, NAS, iSCSI ou Fibre Channel. D'où l'idée de créer un seul câble capable d'adapter n'importe quel type de solutions de stockage sur son infrastructure informatique,» précise la dirigeante. Ce type de flexibilité est essentiel pour tirer le meilleur parti de la virtualisation de l'informatique et du stockage, ajoute-t-elle.

Une intégration stratégique pour l'avenir

EMC a qualifié le logiciel Open FCoE pour une utilisation avec son VMAX Symmetrix et ses baies hybrides VNX. Fondés sur une matrice 10 Gigabit Ethernet partagée,la virtualisation des serveurs et les réseaux de stockage convergents sont les ingrédients essentiels d'une infrastructure rentable », a déclaré Paul Brown, vice-président et directeur général des activités Networking Storage d'EMC.

L'adoption de FCoE devrait  plus que doubler chaque année, selon l'analyste Seamus Crehan du groupe éponyme. Il y avait environ 300 000 ports FCoE sur commutateurs et 500 000 ports via des cartes livrés à travers le monde en 2010, précise le consultant. C'est encore une part infime des 29 millions de ports Ethernet déployés soit via des adaptateurs ou sur les cartes mères. Les entreprises ont fait preuve de prudence dans l'application de FCoE, car il s'agit d'une nouvelle technologie qui est conçu pour les parties les plus critiques de l'infrastructure informatique, explique l'analyste. Il exige aussi une évolution couteuse des  serveurs déjà équipés de lien Gigabit Ethernet vers le 10 Gigabit.

Maintenant qu'Open FCoE est disponible, l'entreprise peut prendre la décision d'investir dans du 10 Gigabit Ethernet, cela sera plus facile pour elle de mettre en oeuvre le FCoE à l'avenir, conclut Seamus Crehan. (...)

(28/01/2011 10:07:04)

Infrastructures haut débit pour festival de BD

Le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême s'ouvre du 27 au 30 janvier 2011. Il doit permettre la consultation et l'échange de données relatives au sujet du festival, ici forcément assez lourdes car graphiques, et également permettre les communications téléphoniques des festivaliers. Des milliers de connexions, internes et externes, simultanées sont attendues. De plus, une connexion est nécessaire pour envoyer chez le prestataire d'archivage et de sauvegarde les fichiers numériques ou numérisés d'oeuvres produites sur place.

Pour couvrir l'ensemble de ces besoins, le festival a choisi cette année de déployer l'offre Completude Max de Completel pour couvrir l'ensemble de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image. Elle offre une connexion 100 Mbits/s symétrique et une connexion téléphonique illimitée. Elle repose sur le réseau de fibres optiques de l'opérateur.

Le coût du projet n'a pas été révélé. L'opérateur indique que le prix n'a pas été l'argument décisif mais que la qualité de la solution et de son suivi technico-commercial a été particulièrement appréciée. (...)

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