Flux RSS
Réseaux
2191 documents trouvés, affichage des résultats 1711 à 1720.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(28/04/2005 17:56:03)
Le Cern échange ses données à 600 Mo/s
Le Cern (Centre européen pour la recherche nucléaire) se prépare pour la mise en service, en 2007, de l'accélérateur de particules LHC (Large Hadron Collider) et vient de tester des échanges de données à 600 Mo/s, avec des pointes allant jusqu'à 800 Mo/s. Durant dix jours, le Cern a ainsi échangé quelque 500 To avec sept autres centres de recherche situés en Europe et aux Etats-Unis. Avec une connexion plus classique de 512 Ko, il faudrait pas moins de deux cent cinquante ans pour parvenir au même résultat. Ces résultats permettent de valider l'architecture distribuée retenue pour le projet. Mais ces échanges ne sont rien par rapport au projet final, qui devrait permettre d'échanger pas moins de 1 500 Mo de données par seconde. Le calcul partagé s'effectuera alors auprès de deux cents calculateurs répartis dans le monde. Ce test était le deuxième réalisé par le Cern, deux autres sont prévus avant 2007. Le prochain devrait débuter cet été pour une durée de trois mois. Environ six cents scientifiques devraient, à terme, avoir recours au LHC. (...)
(28/04/2005 17:58:04)IBM prépare un TabletPC ThinkPad
IBM préparerait une version TabletPC de sa gamme d'ordinateur portable ThinkPad. Selon les documents fournis par la FCC (US Federal Communications Commission), le ThinkPad X41 Tablet Series embarquerait, pour l'heure, un OS Windows XP TabletPC Edition. Calqué sur le design sobre de la gamme ThinkPad, le X41 disposerait d'un écran capable de pivoter à 180° et serait équipé d'un écran supportant les périphériques de type stylet.
Côté connectique, il arbore l'ensemble des standards actuels : support des normes Wi-Fi 802.11a, b et g, et dispose d'une connexion Bluetooth.
Les documents de la FCC ne précisent pas la configuration exacte du TabletPC. (...)
Les bibliothèques européennes s'unissent contre Google
Quand Google annonce, le 14 décembre 2004, son intention de mettre à la disposition des internautes le contenu de quatre millions et demi de livres issus de la bibliothèque de New York et de celles des universités du Michigan, de Stanford, de Harvard et d'Oxford, la réaction de Jean-Noël Jeanneney, le président de la Bibliothèque nationale de France (BNF), est aussi rapide qu'empreinte d'inquiétude : il craint « la dispersion du savoir en poudre ». Brandissant la menace d'une « domination écrasante de l'Amérique dans la définition de l'idée que les prochaines générations se feront du monde », J.-N. Jeanneney estime que la présence d'ouvrages uniquement américains sur le moteur de recherche fait courir le risque d'une « homogénéisation forcée des cultures ». Un avis que n'est pas loin de partager Michael Gorman, le président de l'association des bibliothèques américaines (ALA). Son éditorial dans le Los Angeles Times du 17 décembre, « Google and God's mind », exprime scepticisme et appréhension face au projet de l'outil de recherche californien.
La tribune que publie le président de la BNF dans les colonnes du Monde au mois de janvier sonne la mobilisation des défenseurs de la culture européenne. J.-N. Jeanneney en appelle en effet à ses voisins européens pour que, ensemble, ils parviennent à proposer un projet alternatif : « Une telle entreprise suppose au niveau de l'Union une étroite concertation des ambitions nationales. » Jacques Chirac rebondit sur les souhaits du président de la BNF et, le 16 mars, promeut l'idée d'un « vaste mouvement de numérisation des savoirs au niveau européen ».
Le 27 avril, alors que paraît le livre de J.-N. Jeanneney « Quand Google défie l'Europe, plaidoyer pour un sursaut », les voix de dix-neuf pays européens (voir encadré), via leurs bibliothèques nationales, se joignent à celle de la France dans un manifeste appelant à la création d'une alternative à Google Print. Une telle entreprise, précise le texte, « nécessite l'étroite concertation des ambitions nationales pour définir le choix des ½uvres. Elle appelle aussi le soutien des autorités communautaires pour développer un programme énergique de recherche dans le domaine des techniques qui serviront ce dessein. »
De fait, et au-delà des intérêts culturels communs, les vingt signataires devront ½uvrer en commun pour mettre en place les instruments nécessaires à leur ambitieux projet. Le projet Quaerio, annoncé le 26 avril, pourrait répondre en partie à ces exigences techniques, et servir de point de départ, voire de modèle, à un futur travail en commun. Il consiste en la création, par la France et l'Allemagne, d'un moteur de recherche innovant rendant « accessible l'usage des contenus multimédias à une plus large population ». En clair : ne pas laisser Google et Yahoo occuper seuls le créneau de la recherche sur Internet.
Google Print devrait coûter entre 150 et 200 M$. Si cette somme ne représente qu'une petite moitié des bénéfices trimestriels du moteur de recherche, elle pourrait en revanche freiner les ardeurs des vingt Européens. Si la diffusion du savoir sera une manne pour Google, à travers les mirifiques revenus publicitaires qu'elle devrait engendrer, elle est davantage vue comme un sacerdoce de l'autre côté de l'Atlantique. Et le sacerdoce a un prix. (...)
Mobilité et qualité de l'infrastructure SI: préoccupations des entreprises européennes
Après une année 2004 placée sous le signe de la croissance retrouvée, les dépenses IT en Europe devraient continuer à progresser en 2005. Les clés de cette croissance reposent sur la qualité de l'offre des produits mobiles et de l'infrastructure des systèmes. Ce sont les principales conclusions d'une étude du cabinet IDC, réalisée à partir des réponses fournies par mille décideurs du secteur IT.
Plus de la moitié des responsables interrogés envisagent de dépenser davantage pour leur infrastructure IT en 2005 qu'en 2004. IDC estime que la demande d'ordinateur portable continuera de progresser cette année mais, alors que les achats réalisés jusqu'à l'an passé étaient essentiellement des renouvellements, ils s'inscrivent désormais dans le cadre d'une optimisation du parc existant.
Le prix et les performances demeurent des critères de choix décisifs pour les plates-formes mobiles, mais l'innovation technologique devient une préoccupation centrale. Les trois facteurs principaux de décision d'achat, selon les responsables sondés, sont la stabilité du système, l'autonomie de la batterie et la capacité du disque dur. Même si des considérations telles que la taille et le poids restent importantes, elles sont reléguées au second plan par les éléments précédents.
La priorité en terme d'investissement en 2005 se situe dans l'amélioration de la sécurité des données, suivie par le remplacement des systèmes âgés et des upgrades à Windows XP. A l'inverse, les investissements IT sont freinés par les contraintes de coûts et le manque de compréhension des nouvelles technologies.
Le nombre d'installations de réseaux sans fil a nettement augmenté en 2004 et devrait croître encore davantage cette année. Les ordinateurs portables restent les outils principaux des stratégies wireless, mais les PDA et les smartphones connaissent un succès galopant.
Enfin, l'intérêt porté à Linux est croissant. Bien qu'il jouisse d'une pénétration encore faible, il est vu de plus en plus comme une alternative crédible dans l'optimisation des systèmes. Parmi les décideurs interrogés actuellement utilisateurs de Linux, certains considèrent qu'il est techniquement mieux adapté à leur environnement IT, mais la majorité estime qu'une association du système libre et de Windows garantit une plus grande stabilité. (...)
Citrix met à jour son offre et l'enrichit d'une appliance VPN SSL
Citrix vient procéder à une importante mise à jour de son offre, l'enrichissant notamment d'une appliance VPN SSL.
Citrix vient de présenter la version 4.0 de Presentation Server. Cette nouvelle mouture intègre un système de support d'impression entièrement revu, de nouveaux contrôles d'accès et de sécurité, ainsi que des fonctions de synchronisation avec des terminaux Pocket PC.
Citrix vient, en outre, de lancer son outil d'authentification SSO, Password Manager, ainsi qu'une appliance VPN SSL, l'Access Gateway, issue du rachat du spécialiste de ces solutions, Net6, en novembre dernier.
Ensemble, les trois nouveaux produits constituent la Citrix Access Suite 4.0. Celle-ci est commercialisée à partir de 599 $ par utilisateur. (...)
L'Inria fonde un laboratoire commun avec Microsoft
Début 2006, sur le plateau d'Orsay, ouvrira un laboratoire commun entre l'Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) et Microsoft Research, abritant une quarantaine de personnes dont une trentaine de chercheurs, issus à parité des deux partenaires, tout comme les moyens financiers. « Ce centre travaillera dans la “recherche amont”, dans la logique des pôles de compétitivité, et sa création avec une entreprise comme Microsoft souligne l'attractivité scientifique de la France », s'est réjoui François d'Aubert (ministre délégué à la Recherche) avant de signer l'acte fondateur du laboratoire, le 26 avril, au ministère de la Recherche, en compagnie de Steve Ballmer (PDG de Microsoft), Andrew Herbert (directeur de Microsoft Research) et Gilles Kahn (PDG de l'Inria).
Ce type de partenariats public-privé (PPP) n'est pas tout à fait nouveau pour l'Inria, puisqu'il en existe déjà, par exemple, avec Thalès, qui, de son côté, mène des actions similaires avec le CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
L'Inria et Microsoft menaient d'ailleurs des travaux communs avec Microsoft Research depuis déjà des années, que ce soit à travers les laboratoires de Cambridge, de Pékin ou de Redmond.
Selon Andrew Herbert, le laboratoire commun à Microsoft Research et à l'Inria travaillera, d'une part, sur des méthodes pour rendre les logiciels plus fiables et plus sécurisés (dans la logique de l' « informatique de confiance » chère à Microsoft) et, d'autre part, sur l'analyse documentaire et les interactions homme-machine (questions en langage naturel…). (...)
Juniper achète Redline et Peribit
L'équipementier réseau Juniper Networks, après la publication d'excellents résultats pour le premier trimestre, a annoncé l'acquisition de deux start-up californiennes fondées en 2000, Peribit Networks et Redline Networks pour, respectivement, 337 et 132 M$.
Peribit et Redline fournissent des technologies d'accélération des applications WAN et Web et aideront l'équipementier à « devenir un spécialiste du traitement de trafic », selon les termes du PDG, Scott Kriens. D'après le cabinet Gartner, la demande pour les solutions d'accélération a énormément augmenté au cours des deux dernières années, constituant un marché de 1 Md$ de dollars en 2004. Une ouverture que Juniper, dans sa frénésie d'achats, ne pouvait laisser passer. Le dernier en date portait sur Kagoor Networks, pour une valeur de 67,5 M$. Une faible somme comparée aux 4 Md$ dépensés en décembre 2004 pour l'achat du fournisseur de pare-feu Netscreen Technologies, un achat qui marquait l'entrée de Juniper dans le marché des entreprises. Redline et Peribit confortent un peu plus le tournant pris par le groupe de Scott Kriens et lui permettent de concurrencer davantage le principal rival : Cisco.
Le PDG a refusé de commenter les revenus qu'engendreront ces emplettes et reporte toutes les questions financières à la prochaine publication de résultats, en juin. On peut toutefois préciser que les deux entreprises ont généré un chiffre d'affaires global d'environ 40 M$ en 2004. Peribit jouit, en outre, d'une excellente réputation : elle est considérée comme l'une des structures de la Silicon Valley présentant la croissance la plus rapide. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |