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(23/03/2005 18:23:46)
La VoIP : une menace pour les opérateurs mobiles
L'essor des technologies de voix sur IP pourrait menacer à terme les revenus des opérateurs mobiles. C'est ce que laisse entendre le cabinet d'études Analysys, en expliquant que la VoIP pourrait permettre aux opérateurs fixes, à des MVNOS ou à des opérateurs spécialisés, de contourner le quasi-monopole des opérateurs mobiles sur la voix sans-fil.
"Le développement de services VoIP sur les réseaux 3G, WLAN, Bluetooth et sur la boucle locale radio pourrait permettre à de nouveaux entrants d'attaquer le marché de la téléphonie mobile, menaçant ainsi les revenus des opérateurs mobiles traditionnels" explique Analysys. Le cabinet d'étude observe qu'il y a peu de raisons pour les opérateurs 2G et 3G d'offrir des services VoIP – voir à ce propos notre article SFR dit non à la VOIP sur son réseau 3G-, mais que l'apparition de forfaits data illimités sur les réseaux 3G pourrait permettre à des opérateurs alternatifs d'offrir de la voix mobile moins chère à leurs clients.
L'auteur du rapport, Alastair Brydon, indique aussi que l'émergence de la VoIP sur les réseaux Wi-Fi, Bluetooth ou WiMax pourrait à terme constituer une menace pour les opérateurs mobiles. De plus en plus d'opérateurs fixes et FAI pourraient en effet utiliser ses réseaux pour développer de nouveaux services destinés à enrayer le phénomène actuel de substitution de la voix fixe par la téléphonie mobile. Une forme moderne de réponse du berger à la bergère... (...)
Brevet Eolas : l'appel de Microsoft
Microsoft muscle sa défense dans l'affaire l'opposant à Eolas et vient d'interjeter appel d'une partie de la décision rendue par les juges de première instance.
Microsoft soulève un nouveau problème dans cette interminable partie de bras de fer. Si la cour considère favorablement le recours de l'éditeur de Redmond, l'épée de Damoclès qui le menace - une potentielle amende de 565 M$ - pourrait être substantiellement réduite.
Les juges du fond ont condamné Microsoft pour la violation du brevet d'Eolas non seulement sur le territoire américain, mais également dans le reste du monde. Ils ont donc considéré que les logiciels produits à l'étranger à partir d'un master américain – le support originel destiné à être dupliqué en une multitude d'exemplaires – étaient soumis au droit américain.
Or, estime Microsoft, les sociétés envoyant des masters n'expédient en réalité qu'un jeu d'instructions pour la création future du logiciel proprement dit. Elles n'exportent donc pas de composant d'une invention et, par conséquent, ne doivent pas être soumises au droit américain sur les brevets pour ces copies.
Les ventes à l'extérieur des Etats-Unis des systèmes d'exploitation de Microsoft contenant IE représentent 64 % du total des copies distribuées. Si la cour d'appel donne raison au géant du logiciel, ce seront autant de pénalités que Microsoft pourra économiser. (...)
IBM veut endiguer le spam avec FairUCE
IBM vient de présenter FairUCE, sa technologie de lutte contre les pourriels par identification du domaine Internet d'expédition des messages. FairUCE – ou « Fair Use of Unsolicited Commercial Email », littéralement « utilisation respectueuse des messages publicitaires non sollicités » - utilise des fonctions de gestion d'identité pour lier les messages sortants à leur adresse IP d'émission. FairUCE est ainsi destinée à être implantée dans les serveurs de messagerie mais n'embarque aucune technologie de filtrage basé sur le contenu des messages.
IBM met FairUCE à disposition des développeurs via son programme AlphaWorks.
L'efficacité de cette nouvelle technologie reste néanmoins encore à prouver : selon CipherTrust, les émetteurs de spam et autres escroqueries par courriel changent fréquemment d'adresse IP, limitant ainsi l'efficacité des bases de données d'adresses à bannir ; certains messages sont tout simplement expédiés par des ordinateurs infectés par des virus, à l'insu de leur propriétaire. (...)
GreenBorder veut isoler Explorer et Outlook pour protéger le poste de travail
La startup GreenBorder vient de lancer son premier produit, éponyme, avec l'ambition de protéger les ordinateurs sur lesquels il est installé de toute contamination par des virus ou des logiciels espions profitant des failles de sécurité d'Internet Explorer et d'Outlook pour s'infiltrer. Selon ses auteurs, GreenBorder crée un environnement d'exécution sécurisé autour de ces deux logiciels : ni plus ni moins que l'équivalent des systèmes de prévention d'intrusion qui équipent les réseaux d'entreprise. Néanmoins, GreeBorder se refuse à présenter son produit comme un substitut à un anti-virus ou un pare-feu.
GreenBorder est pour l'heure disponible uniquement dans sa déclinaison Professional Edition. Destinée aux entreprises, elle intègre une console d'administration centrale permettant la distribution et la configuration du logiciel. Elle est commercialisée à partir de 4 995 $ pour la console d'administration et 59,95 $ par utilisateur. Une seconde déclinaison est prévue – la Personal Edition. Cette dernière sera diffusée gratuitement, mais se limitera à Internet Explore (...)
Wi-Fi : Alcatel remplace Airespace par Aruba, tandis que Nortel cherche toujours un partenaire
Alcatel a conclu un accord avec Aruba Networks pour revendre ses équipements de commutation Wi-Fi. Alcatel, dont la stratégie Wi-Fi, avait largement explosé en vol après le rachat de son ancien partenaire Airespace par Cisco, était à la recherche d'un nouveau fournisseur depuis plusieurs semaines.
Dans la pratique Alcatel va pouvoir revendre l'intégralité du portefeuille produit d'Aruba en lieu et place des équipements Airespace qui figurent actuellement à son catalogue. Les deux sociétés ont aussi signé un accord de licences croisées de leurs technologies . Cet accord va permettre à Alcatel d'utiliser les technologies d'Aruba dans des produits voix (notamment pour son offre de téléphonie IP d'entreprises), mais aussi d'enrichir les produits du constructeur américain afin, par exemple, de supporter des points d'accès tiers.
Selon le directeur du marketing d'Aruba David Callisch, les contacts entre Alcatel et Aruba ont débuté avant le rachat d'Airespace par Cisco: "Alcatel n'était pas des plus satisfait de sa relation avec Airespace. Aux Etats-Unis, ils perdaient pas mal de contrats face à Nortel... Nortel avait négocié un meilleur accord avec Airespace et pouvait afficher des prix plus bas que ceux d'Alcatel à configuration identique". L'accord avec Alcatel n'est pas exclusif, mais Aruba affirme avoir rejeté une proposition d'OEM provenant de Nortel. Ce dernier est toujours à la recherche d'un remplacement pour son offre Wi-Fi, depuis le rachat d'Airespace par Cisco. Selon Callish, Aruba a choisi de ne pas travailler avec Nortel, car le constructeur exigeait certaines conditions qu'Aruba n'était pas prêt à accepter : "Nous avions faim, mais nous n'étions pas à ce point désespérés" explique-t-il.
Le désespoir devait quand même gagner. En Octobre dernier, le CEO d'Aruba, Don Lebeau, commentant les accords d'Airespace avec Alcatel et Nortel, expliquait que de tels contrats OEM ne valaient pas la peine : "un contrat OEM pour des équipements aussi haut de gamme est très mauvais. Les clients OEM ont tendance à être de gros pousseurs de boîtes". On espère pour Alcatel, qu'il a depuis changé d'opinion.
Nortel quant à lui est toujours à la recherche d'un partenaire sur le marché de la commutation Wi-Fi. La dernière cible intéressante, après Airespace et Aruba, semble être Trapeze. Des rumeurs prêtent d'ailleurs à Nortel l'intention de racheter le constructeur. Un rachat qui, s'il intervenait, pourrait faire de l'ombre à 3Com, l'un des grands partenaires OEM de Trapeze. (...)
Firefox et Mac OS X, nouvelles cibles des pirates
Le dernier rapport de Symantec, qui couvre la période de juillet à décembre 2004, démontre une fois de plus que toute médaille a son revers. Par exemple, l'utilisation grandissante des navigateurs basés sur le moteur de Mozilla - dont Firefox - en ont fait des cibles de choix pour les pirates.
En effet, les attaques contre ces navigateurs ont été plus nombreuses que celles portées contre Internet Explorer : sur la période observée, Symantec à relevé 21 attaques contre le moteur de Mozilla pour « seulement » 13 contre IE.
Dans la même veine, Symantec annonce la fin d'un rêve : celui d'un Mac OS X tranquille et sûr. D'après l'Américain, Apple va également être victime de son succès : si le succès du Mac Mini se confirme, Symantec prévoit une forte recrudescence des attaques virales contre les Mac. Néanmoins, Symantec souligne que, au cours de l'an passé, les attaques contre Mac OS X ont toutes été "patchées" par Apple. (...)
Sungard discute de son éventuel rachat
Sungard, spécialiste américain des outils de sauvegarde et de récupération de données, a confirmé l'existence de négociations en vue d'une future vente.
Un groupement de sept investisseurs, à la tête duquel se trouve Silver Lake Partners, aurait proposé un montant de 10,5 Md$ pour l'ensemble de la société. En se basant sur la cote du titre Sungard au 18 mars, la valeur de l'entreprise est estimée à 7,2 Md$.
Sungard a donné le feu vert à ses cadres pour établir les conditions précises de l'éventuelle reprise. Dans le même temps, Sungard procède à l'essaimage prévu depuis l'automne dernier de sa branche Availability Services, spécialisée dans la récupération des catastrophes. Une activité représentant environ 40 % des revenus du groupe, soit 1,2 Md$ de CA et 340 M$ de bénéfices en 2003. Les 60 % restant proviennent de la branche logiciels.
En dépit de l'éventuelle reprise par le groupe d'investisseurs, le processus d'essaimage se poursuit. La porte-parole de Sungard affirme ainsi " à moins que nous ne signons un accord, nous détourner de nos projets n'aurait aucun sens ".
Sungard s'est refusé à tout autre commentaire concernant l'offre de Silver Lake & Co. (...)
En pleine crise, Siemens Mobile perd son CTO
Le directeur technique de la division téléphones mobiles de Siemens a quitté la société pour rejoindre Icera, une société spécialisée dans le développement de semi-conducteurs pour les communications sans-fil. Rick Dingle est désormais en charge du développement des plates-formes mobiles chez Icera, qui dispose de bureau et d'activités à Bristol (Royaume-Uni) en France et au Japon. Icera travaille au développement de modem baseband et de logiciels pour le support d' HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) et de EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution).
Dingle est remplacé chez Siemens par Roland Leopold, dans une période particulièrement troublée pour le fabricant de téléphones mobiles. Ses ventes ont en effet plongé au premier trimestre fiscal 2005 pour s'établir à 1,17 Md ¤ contre 1,5 MD ¤ un an plus tôt. Pour limiter la casse, la société a commencé à licencier des salariés en janvier et étudie une éventuelle cession de ses activités. (...)
Le moteur Ask Jeeves rejoint l'empire IAC pour 1,85 Md$
Internet InterActiveCorp (IAC), dirigé par l'insatiable Barry Diller, va acheter le moteur de recherche Ask Jeeves pour un montant de 1,85 Md$.
Celui qui veut tripler la taille de son groupe dans trois ans, va se délester de 1,85 Md$ pour intégrer le moteur de recherche Ask Jeeves à son conglomérat. Quatrième outil de recherche en ligne aux Etats-Unis, avec moins de 7 % de parts de marché, Ask Jeeves a réalisé un bénéfice de 17 M$ au quatrième trimestre 2004. Pour la même période, il a vu son chiffre d'affaires atteindre 86 M$, contre seulement 32 M$ un an auparavant. 42 millions de visiteurs s'y connectent mensuellement.
Selon Barry Diller, l'achat d'Ask Jeeves est l'occasion d'investir le segment florissant des moteurs de recherche. Un secteur qui draine de plus en plus de recettes publicitaires. Ainsi, 36 % des investissements américains en publicité sur le web se font sur des moteurs de recherche. Le cabinet d'études Merryl Lynch prévoit même une croissance de ces dépenses de 24 % par an jusqu'en 2010.
L'exemple de Google semble donc devoir inspirer les investisseurs : le numéro un des moteurs de recherches, coté sur le Nasdaq depuis moins de dix mois, dépasse toutes les prévisions et se hisse allègrement en tête des capitalisations boursières des sociétés Internet.
Ask Jeeves conservera son nom et partira prochainement à la conquête de l'international, alors qu'il se cantonnait jusqu'à présent aux seuls Etats-Unis. Il deviendra également l'outil de recherche intégré à l'ensemble des sites IAC.
Successivement à la tête des studios Paramount, fondateur de Fox TV, propriétaire du réseau câblé USA Network, dirigeant de Vivendi Universal Entertainment, Barry Diller est désormais celui que le magazine américain Fortune a surnommé Diller.com. Son empire s'appelle InterActiveCorp. Il draine 44 millions de visiteurs par mois, a réalisé 6,3 Md$ de chiffre d'affaires en 2003, et regroupe des dizaines de sites commerciaux permettant de tout acheter, ou presque : billets d'avion ou de spectacle, maison, chambre d'hôtel, produits miracles de téléshopping… (...)
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