Flux RSS
Réseaux

2191 documents trouvés, affichage des résultats 1811 à 1820.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(21/03/2005 18:00:30)
Telecom Italia reprendrait Tiscali France
L'incertitude entourant la reprise de la filiale française de Tiscali semble devoir prendre fin : Telecom Italia serait le mieux disant.
D'après le quotidien la Repubblica, l'opérateur italien supplanterait les trois autres candidats avec une offre de reprise comprise entre 250 et 300 M¤. Cegetel, Deutsche Telekom et 9 Telecom, également intéressés par Tiscali France et ses 396 000 abonnés, ont donc décidé de sortir de la course. D'après le journal transalpin, Cegetel aurait fait la seconde meilleure offre, celle-ci avoisinant les 200 M¤.
Si l'information est confirmée, Telecom Italia ajouterait les 7 % de parts de marché de Tiscali France à ses 80 000 clients français d'Alice. L'offre de l'opérateur comporterait une bonne part de numéraire - 270 M¤ - le reste se présentant sous forme de prestations gratuites.
Tiscali, dont le conseil d'administration devait se réunir ce lundi pour approuver les résultats 2004, a reporté au 29 mars cette réunion.
Les rumeurs autour de Tiscali France allaient bon train depuis plusieurs mois, entretenues par les pertes du groupe - 317 M¤ - et les échéances auxquelles il va être confronté – 250 M¤ à rembourser pour le mois de juillet. Après avoir cédé ses filiales suédoise, norvégienne, suisse, autrichienne et danoise, nombreux étaient les observateurs qui attendaient un sort comparable pour l'entité française. Début mars, la direction du groupe leur donnait raison en annonçant sa mise en vente.
Les 360 salariés français de Tiscali continuent de s'interroger sur le sort qui leur sera réservé. Telecom Italia a recruté environ 400 employés pour sa filiale Alice, et continue de procéder à des embauches. Un élément positif pour les salariés de Tiscali France qui, après avoir exprimé leurs inquiétudes par deux grèves, voient dans Telecom Italia un repreneur potentiellement solide. (...)
Annatel rejoint Wengo et Phonesystems sur le marché de la ToIP
Face aux offres de téléphonie sur IP des grands opérateurs et FAI comme Free, Tiscali ou Wanadoo, on assiste actuellement à l'éclosion d'une multitude d'offres de téléphonie sur IP indépendantes comme celles de Vonage, Wengo, Phonesystems ou Skype. Les trois premières s'appuient sur le protocole standard SIP et permettent de téléphoner et d'être appelé partout dans le monde, pour peu que l'utilisateur dispose d'une connexion à Internet. Dès que l'usager se connecte au service, les appels sont automatiquement routés vers son poste, qu'il s'agisse d'un téléphone SIP (fixe ou Wi-Fi), d'un softphone sur un PDA, ou d'un softphone sur un micro-ordinateur (Mac , PC ou Linux). Skype, quant à lui s'appuie sur un protocole propriétaire pair à pair mais propose des fonctions similaires aux solutions SIP.
Le dernier en date des opérateurs de téléphonie grand-public est Annatel Networks, une SARL basée dans le 12e arrondissement de Paris. La société est une filiale d'Eurovox, plus connu pour son système de paiement internet Allopass. Comme Phonesystems, elle propose une offre de téléphonie sur IP indépendante des FAI. ADeux offres principales sont proposées, l'une à base de logiciel (softphone) et l'autre à base d'un adaptateur de téléphonie sur IP, baptisé Annabox. Ce boitier vient s'insérer entre le téléphone et le modem ou routeur ADSL et permet d'appeler même lorsque l'ordinateur est éteint.
Annatel networks affiche des tarifs compétitifs par rapport aux opérateurs traditionnels, mais semble plutôt plus cher que ses concurrents IP comme Skype ou Phonesystems. Mais la société propose aussi des services que ne proposent pas ses concurrents comme l'attribution de numéros virtuels américains, canadiens ou anglais, ou la compatibilité de son softphone avec la plupart des systèmes d'exploitation du marché. (...)
L'AFP s'attaque à Google
L'Agence France Presse vient d'intenter une action en justice aux Etats-Unis contre le moteur de recherche Google, qu'elle accuse " de reproduire sans son autorisation des photographies des titres et des introductions d'articles" sur son site web Google News. L'AFP indique qu'elle a, par le passé, contacté Google pour lui demander de ne pas reproduire des contenus protégés sur son site d'information mais que le géant américain a ignoré ses requêtes. En conséquences de quoi, L'AFP demande à Google de cesser de piller ses créations et de verser au moins 17,5 M$ de dommages. L'agence demande également au tribunal du district de Columbia de prohiber l'usage de ses contenus par Google.
Ce n'est pas la première fois que Google New suscite l'ire de l'industrie des médias. Le site d'information du moteur de recherche est en effet assemblé par des robots automatisés qui parcourent les sites d'informations internet pour en extraire les nouvelles les plus populaires. Pour sa défense, Google souligne qu'il permet à des éditeurs de ne pas être présent dans Google News, mais que la plupart pense que cela constitue un atout pour eux. Dans le cas de l'AFP le problème est sans doute plus complexe.
L'agence vit en effet des souscriptions de ses abonnés, pour l'essentiel des services d'informations, des journaux, des TV et des institutions gouvernementales. Moyennant finances, ces dernières peuvent reproduire tout ou partie des contenus sur leurs propres sites Web. Ce sont ces sites qu'indexent Google News. Au passage, le moteur rend donc très visibles et gratuits des contenus que l'AFP vend parfois très cher à ses clients.
Une chose est certaine, la puissance grandissante de Google agace de ce côté ci de l'Atlantique. Dans une chronique titrée " Google n'est pas la fin de l'histoire"publiée dans le Monde, le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres fustige ainsi l'utopie d'une diffusion libre et gratuite du savoir accumulé dans les bibliothèques et d'affirmer :" L'accès direct et automatique au savoir permis par les moteurs de recherche ne saurait ni être exclusif ni remettre en cause le rôle essentiel, dans la culture et l'éducation, des médiateurs et des passeurs. Je ne crois pas que la seule clef d'accès à notre culture soit le classement automatique par la popularité, qui a fait le succès de Google".
Plus loin, il ajoute " le numérique ne saurait prétendre déployer le savoir au mépris des conditions de production de ce savoir. Tel est le sens du projet de loi sur le droit d'auteur dans la société de l'information que le gouvernement présentera bientôt au Parlement". (...)
ICQ améliore ses fonctionnalités audio et vidéo
AOL vient de lancer la cinquième version de son client de messagerie instantanée ICQ. Cette nouvelle mouture intègre deux fonctions de communication vocale : la première permet les conversations de PC à PC « classiques » tandis que l'autre permet d'adresser de rapides messages vocaux à un correspondant, à la manière du push-to-talk de la téléphonie mobile ou des talkies-walkies.
En outre, ICQ 5 permet d'entamer une vidéo conférence directement depuis la fenêtre de conversation textuelle ou depuis la liste de contact. Cette simplification permet à ICQ de combler son retard, en la matière, avec MSN Messenger, notamment.
Enfin, ICQ 5 permet d'envoyer un message instantané à plusieurs correspondants, simultanément. (...)
Nortel fait le ménage dans ses comptes et parmi ses anciens dirigeants
Deux mois après avoir publié ses résultats révisés pour la période 2001-2003, Nortel présente son bilan pour le troisième trimestre 2004. L'équipementier canadien a vu son chiffre d'affaires diminuer de 7 % par rapport au T4 2003. Il s'élève désormais à 2,179 Md$, soit 820 M$ en dessous des prévisions.
Le secteur des réseaux sans fil, qui représente environ la moitié des recettes du groupe, a vu ses ventes reculer de 5 %. Les réseaux optiques ont régressé encore davantage avec une diminution des ventes de 40 %. Au final, Nortel affiche une perte de 255 M$, contre un bénéfice de 131 M$ un an plus tôt.
En avril 2004, Nortel avait découvert d'importantes erreurs de comptabilité, l'obligeant à republier l'ensemble de ses résultats pour les années précédentes. Le mois dernier, le groupe a engagé une procédure judiciaire contre l'ancien PDG, Franck Dunn, et deux autres cadres. Il leur est reproché d'avoir surévalué les résultats pour rafler de confortables bonus. Nortel avait, par la suite, décidé de lancer un nouvel audit sur les comptes mis en cause. (...)
Yahoo s'offre l'hébergeur de photos Flickr
Quelques jours après avoir annoncé la sortie de Yahoo 360, un service mêlant partage de photos, blogs et messagerie, le portail multimédia a procédé au rachat de Ludicorp, l'éditeur détenant le site d'hébergement de photos Flickr.
Fort des 270 000 membres et des 4 millions de photos en ligne de Fickr, Yahoo se dote de nouveaux arguments pour concurrencer frontalement Google dans sa stratégie de conquête globale du Web. Avec des services comme Picasa, Keyhole ou Blogger.com, Google entend en effet sortir du seul cadre de la recherche et s'imposer en tant qu'élément incontournable de toute activité liée à Internet.
Les détails financiers du rachat de Flickr n'ont pas été communiqués. Le service d'échange de photos de Yahoo continuera d'exister, les deux sites resteront en effet séparés. Il sera possible aux détenteurs d'un Yahoo ID de se connecter sur Flickr. Ce dernier conservera sa gratuité pour les particuliers et leur offrira davantage d'espace de stockage. Enfin, les tarifs pour les professionnels devraient être revus à la baisse. (...)
La forte croissance du marché VPN IP devrait diminuer après 2007
D'après une étude du cabinet IDC, le marché VPN IP en Europe de l'Ouest continuera de croître jusqu'en 2009, avec un pic de progression situé en 2005 et 2006.
Ce marché a représenté 4,3 Md$ l'année dernière et pèsera 5,8 Md$ en 2009. S'il a crû de 23 % en 2004, il ne progressera que de 8 % en 2006 et ralentira encore en 2007 avec seulement 3 %. Au final, 80 % de la croissance attendue entre 2004 et 2009 auront lieu au cours des deux prochaines années. IDC explique cette érosion par la baisse des prix inhérente à la concurrence du marché, un marché de plus en plus saturé qui obligera les opérateurs à trouver de nouveaux segments.
Sur les trois types de VPN IP en service dans les entreprises, IDC prévoit des évolutions divergentes. Ainsi, les VPN IP basés sur le MPLS se tailleront la part du lion et conserveront une croissance soutenue. Coût, souplesse et classe de service permettent d'expliquer pourquoi ce type de réseau virtuel devrait passer de 312 000 unités installées en 2004 à 576 000 en 2009.
Les VPN IP de type DIY (do it yourself), à base d'IPsec, connaîtront une croissance plus mesurée. De 393 000 aujourd'hui, leur nombre devrait atteindre 428 000 dans cinq ans.
Enfin, les VPN IP à base d'IPsec externalisés (de type CPE) semblent appelés à disparaître. Ils passeront de 81 000 à 43 000 d'ici 2009.
En ce qui concerne le nombre d'entreprises utilisant un réseau privé virtuel, IDC estime qu'il passera de 42 000 cette année à 78 000 en 2009. (...)
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |