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(23/12/2011 10:08:12)
Free privé de licence mobile 4 G
L'Arcep a publié, jeudi 22 décembre, ses résultats concernant la procédure d'attribution des fréquences destinées au déploiement du réseau mobile à très haut débit (4G, pour "quatrième génération"). Des franchises seront attribuées à Bouygues Telecom, Orange et SFR. L'offre de Free n'a pas été retenue.
L'Autorité de régulation a conduit sa sélection sur la base des trois critères prévus par l'appel à candidatures : l'engagement d'aménagement du territoire, l'engagement d'accueil des opérateurs mobiles virtuels (MVNO) et le montant financier proposé pour les fréquences.
Elle procédera début janvier à la délivrance des autorisations d'utilisation de fréquences dans la bande 800 MHz aux lauréats de la procédure.
Free Mobile bénéficiera d'un droit à l'itinérance dans la bande 800 MHz en zone de déploiement prioritaire.
(...)
Alcatel-Lucent dévoile son module 40G pour sa stratégie datacenter fabric
Alcatel-Lucent a présenté des modules 40G Ethernet pour son commutateur haut de gamme à destination des datacenters. Cette brique devrait l'aider dans sa stratégie datacenter fabric. Les modules 40G Ethernet seront intégrés dans le commutateur top-of-rack OmniSwitch 6900. Il existe deux types de cartes : une version comprenant trois ports 40G QSFP + et une configuration hybride 10G/40G, avec quatre ports 10G Ethernet SFP + et deux ports 40G QSFP +. Ces interfaces doivent faciliter la construction ce qu'Alcatel-Lucent appelle les « pods » 40G, une petite configuration de fabric de commutation. Ces pods peuvent ensuite être connectés ensemble, via un commutateur coeur de réseau Omniswitch 10000, pour former un réseau maillé de pods ou un environnement de type cloud. Le constructeur parle d'une catégorie de services appelés « Carrier Cloud » (cloud d'opérateur), qui offrira un meilleur contrôle de la bande passante, une faible latence et la possibilité de fournir une qualité de service garantie.
Alcatel-Lucent a introduit ce concept de pod et de réseau mesh au printemps dernier quand il a dévoilé son switch 6900. A cette époque, l'équipementier avait montré 4 pods connectés à deux commutateurs de coeur de réseau OmniSwitch 10000 via des liaisons 40G Ethernet. Cette architecture pouvait supporter 14 400 ports serveurs avec une capacité de commutation de 169 Tbt/s au sein de 10 racks comprenant 48 unités chacune, avec une latence de 5 microsecondes.
Les modules 40G coûtent 1500 $ par port et seront disponibles au début 2012. A la fin du premier semestre 2012, Alcatel-Lucent devrait intégrer des logiciels pour les Omniswitch comprenant les spécifications Data Center Bridging et Shortest Path Bridging de l'IEEE pour éviter les pertes de multipath Ethernet. Ils intégreront aussi Edge Virtual Bridging pour interagir entre les commutateurs virtuels et physiques. Enfin, le FCoE est attendu à cette période.
Une concurrence active et un réseau de partenariat
La vision d' « Application Fluent Networks », développée par Alcatel-Lucent est en concurrence avec d'autres concept de virtualisation de la brique réseau et les architectures de fabric développés par Cisco, Brocade, HP, Dell, IBM, Extreme Networks, Enterasys, Avaya et d'autres.
Alcatel-Lucent a étendu son écosystème de partenaires pour sa stratégie Application Fluent Networks. Le constructeur a signé un partenariat avec Emulex, pour l'interopérabilité des serveurs 10G Ethernet et VMware pour l'interopérabilité entre les logiciels VMotion et le gestionnaire de la plateforme de gestion des machines virtuelles d'Alcatel-Lucent. Par ailleurs, un accord a été signé avec NetApp, pour la réalisation d'une plateforme de test combinant les baies de stockage et le réseau maillé de pods. Enfin, ces modules s'ajouteront à l'architecture intégrée DCNC (Datacenter Network Connect) élaborée par Alcatel-Lucent et HP, qui ont signé un partenariat le 1er décembre dernier. (...)
ETC référence Huawei sur la partie réseau
Lundi dernier, le directeur général Europe de SDG, Paul Eccleston, a expliqué aux dirigeants de ses filiales, la portée du référencement de Huawei. Cet accord porte sur la distribution des produits datacom, vidéoconférence et vidéo surveillance. « Il nous manquait un partenaire en networking pour le haut de gamme, explique Bruno Barrat, directeur général France de ETC-SDG, qui assistait à la réunion. Huawei veut passer de 28 à 31 milliards de dollars de CA mondial, c'est un constructeur de poids sur son marché et un partenaire important pour le groupe SDG».
En France, ETC va recruter 5 à 7 collaborateurs uniquement pour proposer les produits et solutions de Huawei à ses revendeurs. Une équipe dédiée à ce constructeur et directement rattachée à Bruno Barrat. Elle s'activera non seulement sur les produits datacom, mais sur la vidéoconférence que propose également Huawei. La perte de Tandberg data, racheté par Cisco, et qui passait par une quarantaine de partenaires d'ETC, a créé un vide chez le grossiste. « Nous sommes orphelins de ces produits que nous retrouvons avec Huawei », souligne Bruno Barrat. ETC va donc revenir vers des partenaires spécialisés pour cette gamme de produits.
40% des revenus d'ETC
L'ensemble des produits de networking et d'infrastructure (serveurs, réseaux), représente 40% du chiffre d'affaires d'ETC. C'est dire l'importance du partenariat signé avec Huawei pour le grossiste. SDG-ETC fonctionnant de manière de plus en plus intégrée, évalue et référence ainsi de nouvelles solutions pour tous les pays où il est implanté. « Je suis hyper optimiste et hyper motivé pour déployer les solutions de ce nouveau partenaire note Bruno Barrat. Nous allons également présenter leurs produits de vidéosurveillance, une première pour nous. Et nous intéresser à d'autres pans de leur offre très complète ».
Huawei sera présent au salon IT Partners, pour sa grande présentation au marché français, tout comme ETC habitué des lieux.
La région Aquitaine souhaite reprendre l'initiative sur le très haut débit
Les RIP menés par les collectivités locales ont connu une première génération. Celle qui a mené la fibre optique jusqu'aux entreprises et aux points d'intérêt publics. La région Aquitaine souhaite passer au FTTH, pour amener la fibre jusqu'à l'abonné. C'est son objectif de base.
Mais le paysage reste complexe. Un programme gouvernemental national est lancé (**), les opérateurs privés investissent, mais essentiellement dans les zones rentables. Comment la région peut-elle et doit-elle se positionner ? L'Aquitaine a défini des objectifs. Principe numéro un : apporter une seule réponse publique dans la région. Que ce soit le département, l'agglomération, les syndicats d'électricité ou autres, une seule réponse doit être visible.
Deuxième principe : découpler la construction des réseaux de leur commercialisation. La construction est opérée par des structures comme Gironde numérique (un département). La maîtrise d'ouvrage semble bien placée à cet échelon départemental. En revanche, la région est convaincue que son niveau est plus pertinent pour commercialiser. Elle souhaite créer une structure ad hoc. En complément, l'Aquitaine veut installer un système d'information mutualisé pour repérer le tracé du Très haut débit dans toute la région et dégager les priorités d'investissements. La Région va donc à la fois récupérer les RIP existants, donc les pérenniser, et engager un effort d'investissement pour assurer la couverture et commercialiser.
Un laboratoire des usages
La région se montre également innovante en matière d'usages. D'abord, elle va installer un laboratoire des usages, Aquilab. Il permettra aux porteurs de projet de tester leurs développements avant la mise sur le marché. Ensuite, la région va susciter la création d'un cluster sur le thème de la qualité du web. Trois start-up travaillent déjà pour élaborer un produit de e-réputation. La région a également mis sur pied, Aquitaine Proto, une structure pour financer des prototypes, avant tout sur les serious games, mais également en open source et dans es applications mobiles.
Enfin, mais le sujet est essentiel pour une région, l'Aquitaine veut porter le numérique dans ses territoires. Jusqu'alors, elle attendait les remontées, désormais elle veut susciter des projets autour de thématiques fortes : la e-santé, les déplacements (et le télétravail), la modernisation de la chaîne économique, la numérisation du patrimoine. Défini et adopté ces derniers mois, ce programme sera engagé début 2012, après une large concertation avec les autres collectivités de la région.
(*) RIP : Réseaux d'initiative publique
(**) Programme national très haut débit, Grand Emprunt, FANT (Fonds d'aménagement numérique des territoires).
Embrane virtualise les services réseaux
Embrane a été fondée en 2009 par deux anciens dirigeants de Cisco Dante Malagrinò et Marco Di Benedetto (comme CTO). Ils avaient déjà participé à la création d'Andiamo, une société spécialisée dans le SAN acquise par Cisco, ainsi que de Nuova Systems, entrerprise qui a fourni la technologie Unified Computing System (UCS) Chez Cisco, Dante Malagrinò a aidé au développement de la stratégie Data Center 3.0, qui combiné virtualisation et matrice de commutation unifiée. De son côté, Marco Di Benedetto a travaillé sur l'élaboration de NX-OS, le système d'exploitation pour datacenter de Cisco.
Les autres collaborateurs d'Embrane, de cette jeune pousse, sont issus de 3Com, HP, Juniper, Oracle, Alactel-Lucent, Array Networks et Palo Alto Networks. Embrane a levé 27 millions de dollars depuis sa création. Lightspeed Venture Partners, NEA et North Bridge Venture Partners sont les investisseurs présents au capital.
Le produit phare d'Embrane se nomme Heleos. Il s'agit d'une plateforme logicielle distribuée pour virtualiser les services des couches 4 à 7, comme l'équilibrage de charge, le pare-feu, le VPN, etc. Elle donne aux entreprises et aux fournisseurs de cloud la capacité de créer des offres clouds en mode IaaS (Infrastructure-as-a-service) en facilitant l'achat, l'allocation et la configuration de ces services.
Rapidité et flexibilité
Des instances de services réseaux peuvent être opérationnelles en moins de deux minutes, et la capacité peut être agrandie ou réduite en moins d'une minute, explique Embrane. La société ajoute que cela contraste par rapport à une architecture classique, avec des éléments matériels trop rigides, coûteux et souvent sous-dimensionnés, avec des paramétrages limités sur le multi-tenant et des complications sur la gestion des licences.
Heleos Elastic Services Manager et l'appliance virtuelle pour l'équilibrage de charge et le pare-feu / VPN sont dès à présent disponibles. Le logiciel fonctionne sur du matériel x86. Il ne prend pas en charge l'API OpenFlow pour la virtualisation du réseau. Embrane considère OpenFlow comme une API de la couche 2-3 de commutation/routage et non comme une API des couches 4-7, indique la start-up. Heleos supporte des licences « sans clé » dans laquelle les fournisseurs ne paient que pour ce qu'ils vendent ou ce qu'ils utilisent. Un abonnement annuel est aussi proposé
Les concurrents de l'offre d'Embrane sont les éditeurs d'appliances virtuelles et / ou services sur du matériel x86. Vyatta, par exemple, dispose d'une offre concurrente sur le firewall / VPN, concède les dirigeants de la jeune start-up.
(...)
Le marché de la visioconférence explose selon IDC
La vidéoconférence d'entreprise et la téléprésence continuent de croître rapidement, selon Petr Jirovský, analyste chez IDC, avec plus de 20% de croissance dans les quatre derniers trimestres et avec douze années de croissance continue. A l'intérieur de ce marché, le seul segment de la téléprésence est en augmentation de 36,6% à 379,7 millions de dollars. Elle représente 55,8% du marché total de la visioconférence.
Selon Rich Costello, analyste senior chez IDC, « ce n'est que récemment que les réseaux d'entreprise et la technologie de vidéoconférence, incarnée par la HD et les systèmes de téléprésence, ont été capables de fournir des expériences de collaboration digne d'initier une session de vidéo, au lieu d'avoir une conférence téléphonique ou d'être obligé de sauter dans un avion. IDC prévoit que la croissance des revenus dans ce marché se poursuivra au cours des cinq prochaines années, soutenue par un impact significatif des communications unifiées, des applications de collaboration, des systèmes de téléprésence, et des appareils de bureau et portables supportant la vidéo. »
Les résultats des fournisseurs montrent que cette croissance est effectivement forte :
Cisco affiche 32,5% de croissance sur ce troisième trimestre et reste le leader incontesté du marché, il détient désormais 51,6% du marché, ce qui est une amélioration par rapport aux 50,4% au 2ème trimestre de cette année et aux 48,4% du 3ème trimestre 2010. Les revenus de Polycom, eux, ont augmenté de 19,4% au 3ème trimestre, depuis le 1er trimestre 2010, la société voit son chiffre d'affaires progresser entre 19 et 26%.
Le fonds Thoma Bravo acquiert Blue Coat pour 1,3 milliard de dollars
La société d'investissements Thoma Bravo acquiert Blue Coat, société spécialisée dans la sécurité et l'optimisation WAN, pour un montant de 1,3 milliard de dollars. Le conseil d'administration de l'entreprise a accepté cette offre et la recommande aux actionnaires. Selon les termes de l'accord, les actionnaires de Blue Coat recevront 25,81 $ par action, ce qui représente une prime d'environ 48 % par rapport au cours de clôture de Blue Coat, le 8 décembre dernier.
David Hanna, PDG de Blue Coat, a déclaré: « Au cours des six derniers mois, notre conseil d'administration a entrepris un examen exhaustif de toutes les options stratégiques disponibles pour Blue Coat. Après une évaluation approfondie des alternatives stratégiques avec nos conseillers indépendants, le Conseil a conclu que l'accord avec Thoma Bravo constitue une offre attrayante pour nos actionnaires »
Orlando Bravo, directeur associé chez Thoma Bravo, a ajouté: « En tant que société privée, Blue Coat sera mieux positionnée pour innover à un rythme accéléré et atteindre un niveau de croissance supérieur. »
L'opération est soumise à l'accord des autorités de concurrence ainsi qu'à l'approbation des actionnaires de Blue Coat. Cette dernière prévoit la finalisation de la transaction au premier trimestre 2012.
BT et Orange relient leurs systèmes de téléprésence Cisco
Testée avec un panel de clients un peu partout dans le monde, l'interopérabilité des systèmes de téléprésence Cisco est aujourd'hui étendue à toutes les entreprises passant par les tuyaux de BT et d'Orange. La téléprésence permet aux entreprises d'effectuer des réunions virtuelles en temps réel, en utilisant une technologie avancée de visioconférence. La solution Cisco TelePresence offre une qualité vidéo haute définition (1080p), un son spatial, et une installation conçue pour relier deux pièces séparées physiquement de sorte qu'ils ressemblent à une salle de conférence unique. « Remplacer les face-à-face avec la téléprésence n'est pas seulement un moyen de réduire les frais et les temps de déplacement, c'est aussi un moyen d'accélérer les prises de décision, d'augmenter la productivité et d'améliorer la collaboration inter-organisationnelle qui ne pourrait ne pas exister sans réunions virtuelles », a déclaré McFadzen, responsable des solutions réseau international chez OBS.
Les clients peuvent contacter leur fournisseur de service pour se renseigner sur l'utilisation du service inter-entreprises. Il n'y a pas de coûts supplémentaires, et les clients conservent leur relation commerciale existante avec leur prestataire de services. Un accord similaire portant sur l'interopérabilité des systèmes de téléprésence a déjà été conclu en juin dernier entre Orange et Telefonica.
(...)(01/12/2011 10:56:59)HP/Cisco : 2 visions de l'informatique s'affrontent
Désormais ouvertement adversaires sur le marché des infrastructures des centres de calcul, l'équipementier de réseau Cisco et le géant des serveurs et du stockage HP sont au moins d'accord sur une chose : tout a commencé avec le lent décollage de la virtualisation. « A l'enthousiasme des premières années succède aujourd'hui la volonté d'industrialiser la virtualisation », commente Bruno Dutriaux, chargé du développement partenaires pour la division Datacenter et virtualisation chez Cisco. C'est aussi au nom de l'industrialisation de la virtualisation qu'HP a déterré la hache de guerre : « la crise de 2008 a poussé le marché vers le cloud et donc vers l'industrialisation de l'infrastructure, commence Philippe Rullaud, directeur de la division serveurs x86 pour la France chez HP. Un même constat, mais dont les deux constructeurs tirent des leçons bien différentes.
Les briques pour simplifier l'infrastructure
« C'est une affaire de point d'observation », risque Guy Lefebvre, directeur de la division Stockage chez Adstore, avant de remarquer qu'HP dispose dans son portefeuille des trois grandes briques technologiques de la future informatique en nuage, le réseau, le stockage et les serveurs, alors que Cisco, lui, doit compter sur des partenaires. Chez HP, l'argumentation développée pourrait se résumer à un seul mot, la convergence. Les infrastructures informatiques seraient appelées à devenir des boîtes noires, des briques préconfigurées au fonctionnement le plus standard possible, la complexité étant gérée au plus près des applications, dans les couches logicielles virtualisées. « Pour réaliser cela, il faut simplifier, il faut pouvoir faire évoluer à la même vitesse les composantes serveur, stockage et réseau de l'infrastructure », explique Olivier Petit, chef de produits Blade chez HP. La marque dresse volontiers une vision d'ensemble de l'évolution de l'informatique, et se voit bien jouer le rôle du chef de file. Pour l'équipementier de réseau, la vision de l'avenir s'inspire des problèmes rencontrés par les entreprises au présent. « Plus vous ajoutez de serveurs en lame, plus votre réseau se complexifie. Si l'on veut réussir le cloud, il faut simplifier », explique Bruno Dutriaux.
Des approches techniques difficiles à différentier
Là encore, les deux frères ennemis sont à l'unisson. Et d'un point de vue purement technique, il reste difficile pour un non spécialiste de différentier clairement les deux offres. Virtual Connect de HP et Unified Computing System de Cisco ont en effet de nombreux points communs. Toutes deux utilisent un couple de commutateurs de coeur de réseau qui embarque toute l'intelligence de configuration des connexions LAN et SAN. Toutes deux proposent de concentrer les serveurs lames dans des châssis qui seront connectés aux commutateurs de coeur de réseau. Toutes deux poursuivent le même objectif, éliminer les câbles et apporter plus de flexibilité. Avec son offre Virtual Connect, HP revendique jusqu'à 95% de câbles et d'équipements de réseau en moins dans le data center. De son côté, Cisco explique que son offre Unified Computing System permet de réduire à une petite demi-heure le délai de mise en production d'un nouveau serveur lame, là où la concurrence mettrait plusieurs jours ou semaines.
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D'accords sur l'analyse du besoin, d'accords sur les solutions techniques, les frères ennemis du datacenter ne s'affrontent en réalité que sur un seul terrain, leur propre survie dans ce grand chambardement du marché. « Derrière ces grandes manoeuvres, nous assistons à un mouvement de fond visant la simplification des offres, décrypte Yann Plétan d'Altimate. Stockage, réseau ou puissance de calcul, chaque brique des futurs cloud ne représentera plus à terme qu'une seule référence incluant le matériel et le logiciel. L'ère des bundles composés à la main par les revendeurs est en train de s'achever ». Même son de cloche chez les constructeurs qui, là encore, utilisent la même référence à l'industrie automobile pour insister sur ce qui les différentient : « Hier, un constructeur assemblait dans son atelier toutes les pièces de chaque véhicule, rappelle Bruno Dutriaux. Aujourd'hui, il fait appel à des ensembliers. Il est en train de se passer la même chose dans l'industrie informatique ».
Le réveil d'un vieux démon
A ceci près que dans ce match de titans, la plupart des coups risquent de s'échanger en dessous de la ceinture. « HP couvre déjà la totalité de l'offre alors que Cisco doit encore convaincre sur ce point », remarque Guy Lefebvre. Conscient des enjeux, HP pousse son avantage. Dans l'argumentation commerciale qu'il destine à ses partenaires, il n'hésite pas à enfoncer le clou et à insister sur le caractère disparate, lourd, peu intégré, de l'offre concurrente. La convergence, chez HP, se raconte en quelques chiffres : 2 composants au coeur de l'architecture cloud d'HP contre une trentaine requis par l'offre concurrente, et 95% de câbles en moins. Mais par rapport à quoi exactement ? A force de vouloir convaincre, le géant risque de finir par réveiller une inquiétude aussi vieille que l'informatique, celle du monopole absolu.
Pour aussi séduisant et pratique qu'il soit, le « one stop shopping » ou interlocuteur unique proposé par HP laisse toujours le sentiment d'avoir perdu une certaine liberté de choix. Et cela d'autant plus que, d'annonce en annonce, le géant de Palo Alto confirme son intention de capter un à un tous les marchés de ses concurrents. Dernier en date, le 23 novembre, le marché de la consolidation des applications Unix sur des infrastructures blades x86. En face, chaque mouvement du géant rapproche des ténors de l'informatique qui n'auraient pas imaginé s'allier auparavant. « Il faut regarder au delà de cette bataille d'acteurs pour voir où se dirige vraiment le marché, tempère Yann Plétan d'Altimate. Si on fait cela, on se rend compte que ce n'est pas seulement l'offre des constructeurs qui évolue, mais que nos métiers sont aussi en train de changer en conséquence ».
Nokia Siemens Networks supprime 17 000 emplois
Face à la concurrence intense du suédois Ericsson et du chinois Huawei et à une baisse des dépenses des opérateurs télécoms, le conglomérat formé entre Nokia et Siemens fait face à des problèmes de rentabilité, et ce, depuis sa création en 2007. Il a levé fin septembre un milliard d'euros auprès de ses fondateurs pour financer sa restructuration. 17 000 emplois seront donc supprimés, soit 23% des effectifs. Le conglomérat se concentrera désormais sur les matériels et services mobiles à haut débit. Pour mémoire, au troisième trimestre, le bénéfice d'exploitation s'élève à six millions d'euros pour 3,41 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
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