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(30/11/2007 09:26:52)
Le ROI se fait attendre chez les early-adopters du RFID
A l'occasion de la conférence qui a réunit les acteurs du marché de la RFID à Toronto (Canada) cette semaine, il est apparu que la technologie de radio-fréquence a plus d'un impact sur l'entreprise et que son ROI n'est pas forcément immédiat. Pour Mike O'Shea, directeur de la technologie auto-ID sensing de la société Irving, les entreprises n'obtiendront pas de retour sur investissement tant qu'elles n'auront pas adapté leurs modèles en conséquence. A titre d'exemple il mentionne : « Une grande société de distribution avec laquelle nous travaillons se plaignait de n'avoir aucun retour sur investissement après l'implémentation de RFID. Quand nous leur avons demandé ce qu'elle faisait des données collectées, elle nous a répondu : rien. De fait, se contenter de mettre des tags sur des caisses n'apporte aucun ROI ». En conclusion, le ROI sur la RFID n'est possible que si les entreprises utilisent les données collectées pour améliorer leur processus, optimiser la gestion des stocks ou encore les campagnes de promotion par exemple. Dans tous les cas de figure, il n'est pas immédiat. Enfin, autre frein au développement du RFID mis en avant à l'occasion de cette conférence : la confidentialité des données. Selon les experts, il semblerait en effet que beaucoup d'entreprises hésitent car elles ont peur de la réaction de leurs clients, ces derniers n'appréciant pas qu'on les traquent jusque chez eux dans l'usage des produits achetés. Pour EPCglobal, organisme qui promeut l'usage des codes électroniques sur les produits et de RFID, cette crainte peut être balayée par une meilleure transparence. Les entreprises doivent faire comprendre à leurs clients l'intérêt de cette technologie. L'idée générale étant d'expliquer aux clients qu'une meilleure compréhension de leurs habitudes permettra aux entreprises de mieux répondre aux besoins et attentes des consommateurs. (...)
(22/11/2007 12:05:58)Routeurs : Bon trimestre pour Juniper et Nortel derrière Cisco, impérial
Sur le marché des routeurs, les trimestres se suivent et se ressemblent. Cisco domine toujours largement le marché. Pour le troisième trimestre 2007, Synergy Research estime le CA total à 3,3 Md$, en augmentation de 21% par rapport à la période correspondante de l'an dernier. Avec un CA de 2,4 Md$ (+29%), ce sont les gros équipements pour les fournisseurs de services qui s'octroient la part du lion tant en importance qu'en croissance. Les 2 Md$ de CA de Cisco dans le domaine lui confère une part de marché de 66,1%. Toutefois, tant Juniper que Nortel réalisent aussi de bonnes performances : Juniper sur le créneau des carriers (où Alcatel Lucent régresse) et Nortel sur celui des fournisseurs d'accès. Le grand perdant, c'est Alcatel - Lucent qui ne parvient pas à se trouver une dynamique. (...)
(08/11/2007 13:27:59)Trimestriels Cisco : propulsés par la vidéo et l'Asie
C'est la forte augmentation des ventes de routeurs qui a tiré les très bons résultats de Cisco sur son premier trimestre fiscal. Avec un chiffre d'affaires en progression de 17%, à 9,6 Md$, et un bénéfice net en hausse de 37 %, à 2,2 Md$, le fournisseur de solutions réseaux pour Internet a dépassé les prévisions des analystes. Comme John Chambers, PDG de Cisco, le pronostiquait en août dernier, les activités de la société qu'il dirige profitent directement de l'engouement pour les nouvelles technologies multimédia et pour le Web 2.0 (avec, notamment l'utilisation de la vidéo). C'est le cas pour les ventes de routeurs haut de gamme (+28%) qui bénéficient de la demande pour les applications de vidéo, en particulier pour la télévision sur ADSL (IPTV). En comparaison, les ventes de commutateurs (+8% seulement) ont sans doute pâti de l'attente des mises à jour des gammes Catalyst 6500 et 4500, annoncées mardi dernier. Le seul véritable point faible mentionné par John Chambers pour ce trimestre porte sur le marché des entreprises américaines sur lequel les ventes ont moins progressé. Mais l'internationalisation des déploiements compense la faiblesse intérieure : 60% des commandes enregistrées outre-Atlantique chez les grands clients de Cisco sont destinées à des implantations situées hors des Etats-Unis. Quant aux marchés chinois et indien, où le volume des commandes croît d'environ 35%, John Chambers s'attend à ce qu'ils progressent, en moyenne, deux fois plus vite que la moyenne des autres marchés internationaux. Rappelons que Cisco vient d'annoncer qu'il allait investir 16 Md$ en Chine sur les cinq ans à venir. (...)
(26/10/2007 09:42:04)Avaya veut profiter de son autonomie pour monter dans les couches applicatives
Avaya réunissait hier ses clients et partenaires pour une session d'information bienvenue après le rachat de l'équipementier - pour 8,2 Md$ - par des fonds d'investissement. L'opération amorcée en juin dernier n'est pas encore tout à fait finalisée, mais l'accord des actionnaires a été obtenu, c'est donc « une question de jours, peut-être même d'heures », estime Jocelyne Attal, directrice du marketing. Premier changement, Avaya espère justement changer son image de fournisseur de produits de télécommunications, en montant dans les couches applicatives. Jocelyne Attal indique que l'entreprise adoptera « un comportement d'éditeur de logiciels plutôt que celui d'un équipementier », dans la mesure où le focus est mis dorénavant sur les logiciels de communications unifiées (« intelligentes », même, pour reprendre le vocabulaire officiel). Premier bénéfice : « En téléphonie, on retournait voir un client tous les 5 ans, mais avec toutes les applications aujourd'hui, on peut le revoir tous les mois. » Investir dans l'applicatif sans subir la pression de Wall Street Ce changement de culture est à la fois une conséquence et une nécessité liées au rachat par TPG Capital et Silver Lake Partners. Car, comme l'explique Jocelyne Attal, « la logique des fonds d'investissement est d'obtenir 3 à 5 fois l'investissement initial, en diminuant les coûts et en augmentant le chiffre d'affaires et les bénéfices ». Monter dans les couches applicatives devrait donc permettre d'améliorer la marge, de démarcher le client plus souvent, et de lui proposer en plus des services de consulting. Quant à la réduction des coûts, l'objectif d'Avaya est de se débarrasser des habitudes et du système d'information hérités de son passé (lorsque son activité appartenait à l'opérateur AT&T). En aucun cas de couper dans les effectifs. Au contraire, explique Jocelyne Attal, l'entreprise a embauché des commerciaux, et entend investir dans les applications, ce qu'elle n'aurait pu faire sous la pression d'actionnaires attendant un retour sur investissement tous les trimestres. Exemple de cette montée dans les couches applicatives, Avaya a lancé hier une solution de « Communications enabled business processes ». Autrement dit, un ensemble de services Web exposant des fonctions de son offre de gestion des communications et destinés à être intégrés dans des applications de pilotage, telles que du workflow. Avaya donne ainsi l'exemple de Black & Decker, qui a implémenté le logiciel Avaya Communications Process Manager pour améliorer l'efficacité de son service après vente. Avant, raconte Eric Buhagiar, directeur marketing France d'Avaya, le technicien devait joindre lui-même le client une première fois pour obtenir son accord pour l'intervention, puis une seconde fois pour lui indiquer que l'objet était réparé. Désormais, c'est le logiciel qui cherche à joindre le client via tous les canaux de communication disponibles, le technicien ne perd plus son temps. Avaya s'impose donc un autre challenge : prendre son bâton de pèlerin et aller convaincre les éditeurs de progiciels de l'intérêt d'intégrer son offre dans la leur. Cela lui ouvrirait notamment les portes des PME, qu'Avaya a plus de mal à toucher que les grands comptes. « Si Sage décidait d'inclure dans ses progiciels l'invocation de nos services Web, nous servirions des milliers de PME », rêve tout haut Jocelyne Attal. (...)
(18/10/2007 17:16:13)Avec OCS, Bill Gates décrète la mort des PABX
Microsoft vient de lancer officiellement Office Communication Server 2007 (OCS) et son client Office Communicator. Bill Gates en a profité pour prédire la disparition des autocommutateurs privés, alias PABX, qu'il a comparés à des mainframes monolithiques et sclérosés. L'image devrait beaucoup plaire aux fournisseurs telco qui savent au moins à quoi s'en tenir. L'objectif des outils de messagerie unifiée tels qu'OCS est d'intégrer la voix dans le flux d'information numérique géré à partir du poste de travail. L'intégration vise à la fois les couches techniques (réseau, protocole) et applicatives. Un même écran peut donner simultanément accès à plusieurs vecteurs d'échange (voix, messagerie instantanée, vidéo) avec une gestion des présences (utiliser le bon outil pour contacter le ou les interlocuteurs) et du contexte (récapitulatif des informations disponibles dans le système d'information). Bill Gates en a aussi profité pour refaire l'apologie de l'identité unique, clé de voûte d'une communication réellement unifiée. Pour Microsoft, l'intégration de la voix aux autres flux numériques d'information sonne comme le début d'une nouvelle ère. Celle où le logiciel succède au matériel dans le secteur des télécommunications. L'argument maître est le gain de productivité. A raison de 37 minutes perdues par semaine dans les méandres des échanges avortés (appels dans le vide, message déposé puis écouté), on arrive, selon Microsoft, à une semaine gâchée par an. A notre époque où l'on en est à chasser le "temps de latence humain", c'est, paraît-il, beaucoup. Ces gains et les économies d'infrastructure donnent un impressionnant ROI de 500% sur trois ans. L'histoire est en marche avec la promesse d'une intégration des fonctionnalités de communication unifiée à la prochaine version de Dynamics CRM, le PGI maison, et à Duet, le client front-office pour SAP bâti sur la suite bureautique Office. Le détail des produits annoncés - Office Communication Server ( OCS) 2007 : pierre angulaire de la stratégie de communication unifiée de Microsoft, OCS utilise le protocole SIP (Session Initiation Protocol, le protocole de l'IETF pour négocier des sessions multimédias pair à pair) pour gérer la VoIP, la messagerie instantanée (IM) et la vidéoconférence. Ce successeur de Live Communication Server 2005 revient à 2800$ auquel il convient d'ajouter un peu moins d'une centaine de dollars par licence d'accès. La version sans gestion de la VoIP et de la vidéoconférence revient à 500$ pour le serveur et à une vingtaine de dollars par client. - Office Live Meeting : l'outil maison pour tenir des téléconférences et partager des documents. Deux versions sont proposées. L'une, dite Professional Edition, supporte 1250 accès simultanés et garde en mémoire les réunions pendant près d'un an. Elle revient à 15$ par utilisateur. La version dite Standard Edition supporte quinze utilisateurs et est facturée 5$ chacun. - Une mise à jour d'Exchange Server 2007, qui lui permet de gérer les appels téléphoniques et d'intégrer la messagerie vocale à Outlook. - Outre le téléphone logiciel d'Office Communicator, des combinés adaptés sont proposés par Nortel Networks, Alcatel-Lucent, Avaya, Cisco, LG-Nortel, Mitel Networks, NEC-Philips Unified Solutions, Polycom et Siemens. Microsoft commercialise aussi un périphérique, RoundTable. Pour 3000$, cette caméra à 360° pour la vidéoconférence sait zoomer sur le participant qui prend la parole. (...)
(18/10/2007 10:05:49)Très haut débit : 27% des accès Internet en 2015 en Europe
« En Europe de l'Ouest, le THD (Très haut débit) commencera à remplacer l'ADSL à partir de 2010 - 2012 pour représenter environ 27% du total des accès haut débit en 2015 », a déclaré Roland Montagne, responsable de la practice Broadband de l'IDATE, à l'occasion de la présentation d'une étude consacrée à la dynamique du THD en Europe. Selon l'étude, le panorama des déploiements THD actuels confirme la prudence, sinon les hésitations, des opérateurs dans leurs approches. Fin 2006, on recensait environ 10 millions d'abonnés FTTH (Fiber to the home - technologie dominante pour la mise en oeuvre du THD) à travers le monde, la très grande majorité étant concentrée en Asie et surtout au Japon (8 millions d'abonnés). En Europe, les déploiements THD sont encore très sélectifs et les opérateurs historiques prudents. La contrainte d'investissement apparaît bien comme le fait majeur et toutes les options qui permettent d'en limiter le niveau (accès aux infrastructures passives à des conditions favorables, concentration de populations...) semblent guider prioritairement les choix. (...)
(17/10/2007 14:59:19)Cisco pourrait entrer sur le marché du Wimax
Alors qu'il finalise à peine l'acquisition de Cognio et qu'il est en plein dans la gestion du rachat de Latingent, Cisco convoiterait déjà une nouvelle société, cette fois-ci dans le domaine du Wimax. Selon différentes sources, le spécialiste des technologies réseau serait en effet sur le point de finaliser le rachat du fabricant de stations de base Wimax Navini. Pour l'heure, la rumeur n'a pas été confirmée ni démentie par Cisco, mais selon ces mêmes sources, l'opération serait déjà en cours de négociation et le montant de la transaction serait de 200 M$ à 230 M$. Des rumeurs plus anciennes faisaient déjà état du récent intérêt de Cisco pour les technologies Wimax et plusieurs sociétés figuraient alors sur la liste des potentielles acquisitions : Alvarion, Aperto Networks et Redline Communications. Ce serait donc finalement Navini, société basée au Texas, qui dispose d'une technologie innovante appelée « Beamforming » qui permet de résoudre certains problèmes d'interférence et d'augmenter la puissance du signal. Elle est d'ailleurs déjà utilisée par le réseau AT&T. Principal membre du forum Wimax et du comité IEEE 802.16e, la société est également présente sur le poste client avec les portables Ripwave, gamme de produits modems. Les produits de Navini opèrent sur la bande non licenciée ISM de 2,4 GHz, ou sur les bandes licenciées WCS de 2,3 GHz, ITFS/MMDS de 2,5/2,6 GHz et WLL de 3,4/3,5 GHz. Si cette rumeur se confirme, il s'agirait de la 124e acquisition réalisée par Cisco et elle propulserait le spécialiste des technologies réseau parmi les leaders de l'émergeant marché Wimax. (...)
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