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(21/01/2011 11:39:41)
Annuels AMD : Petit rebond pour l'ex-fondeur en 2010
Pour son quatrième trimestre, le bénéfice net du fondeur de Sunnyvale s'élevait à 375 millions de dollars, ou 0,50 $ par action, ce qui est bien mieux que les estimations qui tournaient autour de 0,11 $ par action, selon les analystes interrogés par Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires d'AMD était de 1,65 milliard de dollars, soit une petite progression par rapport à l'année dernière (1,63 milliard de dollars). Au quatrième trimestre 2009, la firme avait réalisé un bénéfice net de
1,2 milliard de dollars, ou 1,52 $ par action, principalement grâce au règlement du contentieux juridique qui l'opposait à Intel. Ce dernier avait fini par verser la somme 1,25 milliard de dollars à son concurrent. AMD reste le plus grand rival d'Intel sur le marché des microprocesseurs pour PC et serveurs.
Ce bilan financier arrive après une semaine tumultueuse qui a vu le départ du PDG de la compagnie, Dirk Meyer, qui a empoché un chèque de 12 millions de dollars pour solde de tout compte. On lui reproché notamment d'avoir loupé le virage de la mobilité, smartphones et tablettes, alors que son rival de toujours, Intel, a dévoilé une roadmap ambitieuse. Au dernier trimestre, AMD a commencé à livrer ses puces Fusion pour netbook et PC portables, qui combinent dans une seule puce CPU et GPU pour améliorer les performances graphiques et réduire, légèrement, la consommation d'énergie.
Les résultats de l'année 2010 sont également les premiers d'AMD sans l'activité fabrication de puces qui a été détaché en 2009 dans la société GlobalFoundries. Pour se recapitaliser, AMD avait transféré son outil de production à The Foundry Company détenu à 55% par Atic (Advanced Technology Investment Company ), elle-même contrôlée par le gouvernement d'Abu Dhabi. AMD gardant le reste du capital.
Pour l'exercice fiscal terminé le 25 décembre 2010, AMD affiche un chiffre d'affaires de 6,49 milliards de dollars pour un bénéfice net de 471 millions de dollars, selon un communiqué. En 2009, les recettes d'AMD ont été de 5,40 milliards de dollars pour un bénéfice net 304 millions de dollars. «Nous assistons à une meilleure demande saisonnière », a déclaré Thomas Seifert,
CEO par intérim de la compagnie lors d'une conférence téléphonique. « AMD commence l'année 2011 avec un élan significatif, amplifié par le succès du lancement de notre
première puce Fusion. » Les dirigeants d'AMD soulignent que les revenus de la société au premier trimestre seront stables ou en légère baisse par rapport au quatrième trimestre,
ce qui est mieux que la normale.
De son côté, Intel a terminé l'année en fanfare avec un bénéfice net de 11,7 milliards de dollars et chiffre d'affaires de 43,6 milliards de dollars. Une année marquée par la forte croissance de ses ventes de puces pour serveurs, notamment au quatrième trimestre.
Annuels IBM : un bénéfice net en hausse de 10%
IBM termine l'année en grande forme. Pour son quatrième trimestre 2010 (clôt le 31 décembre dernier), Big Blue a dégagé un bénéfice net à 5,3 milliards de dollars en hausse de 9% par rapport à l'année précédente. Sur cette période, le chiffre d'affaires a crû de 7% pour s'établir à 29 milliards de dollars. La rentabilité du groupe s'est également améliorée sur l'ensemble de l'exercice 2010 : le bénéfice net ressort à 14,8 milliards de dollars, en hausse de 10%, et les revenus annuels, en augmentation de 4% atteignent les 99,9 milliards de dollars. « Nous avons terminé une année exceptionnelle avec des bénéfices et des flux de liquidités records qui dépassent le haut de la fourchette d'objectifs des résultats du groupe », s'est réjoui le PDG d'IBM Samuel Palmisano dans un communiqué. Le dirigeant a également précisé que Big Blue avait été couronné par une réorientation, au cours des dix précédentes années, de son business vers des activités à forte valeur ajoutée, et par ses 60 milliards de dollars investis dans la recherche et le développement. Il a ajouté que l'acquisition, par Big Blue de 116 entreprises avait aidé la firme a tripler son bénéfice par action, et à verser 100 milliards de dollars aux actionnaires.
Forte progression dans les pays émergents
Par zones géographiques, le chiffre d'affaires réalisé au cours du dernier trimestre 2010 est mitigé : il a augmenté de 9% en Amérique du Nord à 12,2 milliards de dollars, mais il a diminué de 2% en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique pour atteindre 9,5 milliards de dollars. En Asie-Pacifique, les revenus ont grimpé de 14% à 6,6 milliards de dollars. Le géant informatique s'attend, par ailleurs, à une forte croissance dans les marchés émergents (BRIC) : selon lui, les recettes provenant du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine ont augmenté de 19%, tandis qu'une cinquantaine d'autres pays ont enregistré une croissance à deux chiffres.
Au cours du quatrième trimestre, les revenus générés par la division logicielle ont augmenté de 7% à 7 milliards de dollars. Dans ce segment, les ventes du middleware WebSphere ont augmenté de 32%, alors que, de leur côté, les livraisons de logiciels Lotus ont chuté de 3%, ce qui, pour IBM, résulterait de sa difficulté à concurrencer des outils de collaboration tels que ceux développés par Microsoft. Le chiffre d'affaires de la partie décisionnelle reste solide (+19%) que ce soit sur les activités logiciels ou services. La firme d'Armonk avait récemment acquis Netezza, pour sa technologie de datawarehouse concurrente des systèmes Exadata d'Oracle. D'après Mark Loughridge, directeur financier d'IBM, cette technologie a connu un important démarrage au cours du quatrième trimestre.
+69% pour les ventes de System Z
De son côté, la branche systèmes et technologies a progressé de 21% pour totaliser 6,3 milliards de dollars de chiffre d'affaires. L'activité systèmes a été en partie stimulée par les fortes ventes du mainframe System z, qui ont bondi de 69% sur un an. Ce quatrième trimestre a également été marqué par un redémarrage des contrats de services (+18%) dont la valeur s'est établie à 22,1 milliards de dollars. La firme espère que le premier trimestre de 2011 sera à nouveau tiré par les ventes de matériel et de logiciels, estime son directeur financier. Ce dernier s' attend à ce que les recettes de l'activité services insufflent une nouvelle impulsion à l'entreprise.
Illustration : Sam Palmisano, PDG d'IBM (crédit photo : IBM)
(...)
Apple : des résultats trimestriels en excellente santé
Le chiffre d'affaires a progressé de 71% par rapport au même trimestre un an plus tôt, tandis que les bénéfices ont augmenté de 78% à 6 milliards de dollars, ou 6,43 dollars par action souligne Apple. L'entreprise a vendu 4,13 millions de Mac au cours du trimestre, qui s'est terminée le 25 décembre, en hausse de 23% en glissement annuel. Les ventes de l'iPhone ont continué à un bon rythme de croissance avec 86% d'augmentation par rapport à l'an dernier à 16,24 millions d'unités. Sur l'iPad, Apple en a vendu 7,33 millions d'unités au cours du trimestre.
Dans un communiqué, Steve Jobs, qui vient de prendre un congé maladie a qualifié ces résultats de «phénoménaux», en soulignant le record des ventes de Mac, iPhone et iPad. Aucun commentaire supplémentaire sur les raisons de son retrait pour une durée indéterminée n'a été apporté. Cette annonce a inquiété les analystes et les marchés, qui apprécient peu le goût du mystère d'Apple autour de la santé de son PDG.
Pas d'inquiétude sur la concurrence dans les tablettes
Le marché des tablettes est dominéé par Apple, mais cela pourrait changer avec l'arrivée sur le marché de tablettes sous Android. Selon IDC, la firme de Cupertino dispose d'une part de 87,4% du marché mondial au troisième trimestre. Toutefois, la croissance cette année et au-delà proviendra de dispositifs basés sur Android et autres systèmes d'exploitation, selon IDC.
Néanmoins, Apple a prétendu ne pas être trop préoccupé par la concurrence. Certaines des tablettes proposées sont de tailles imparfaites, « si vous vous retrouvez avec un smartphone de grande échelle, cela est un produit étrange à nos yeux», a déclaré le CEO par interim Tim Cook et d'ajouter « d'autres ont des problèmes d'autonomie ou ont des moyens de saisie peu ergonomiques. Il ne s'agit pas de tablette, donc nous n'avons pas d'inquiétudes à leur sujet ». Sur la concurrence avec Android, le dirigeant a déclaré «nous sommes très à l'aise avec l'entrée en concurrence avec quiconque ». Les ventes de l'iPad pourraient avoir un impact négatif sur les ventes de Mac, mais Tim Cook ne le croit pas. « Nous n'assisterons pas à une certaine cannibalisation, mais je pense qu'il pourra y avoir un effet de halo», dit-il, ce qui signifie que quand une personne achète un produit Apple, ils achètent souvent d'autres produits de la marque.
Une adoption importante au sein des entreprises
Apple est satisfait de son adoption au sein des entreprises. L'iPad, lancé en avril, est utilisé ou mis à l'essai dans environ 80% des sociétés du classement Fortune 100, souligne Tim Cook. « C'est du jamais vu, du moins dans mon dialogue avec les entreprises depuis quelques années, dit-il. Les entreprises sont connues pour une approche plus prudente, dans l'attente de nouveaux produits pour être prouvée sur le marché avant de les utiliser. » En outre, Apple a indiqué que 88% des entreprises du même classement sont en train de tester ou de déployer des iPhones. Tim Cook considère la consumérisation IT au sein de l'entreprise comme une grande tendance. « Je pense que la plupart des DSI visionnaires estime que la productivité et la créativité des employés sont sensiblement plus important si tout le monde utilise le même équipement », dit-il.
Enfin, la firme de Cupertino s'attend à ce que ses résultats pour le trimestre en cours gardent une croissance continue. Il prévoit des recettes de 22 milliards de dollars, comparativement à 13,5 milliards de dollars durant la même période l'an dernier. Le bénéfice par action devrait être de 4,90 dollars, a indiqué la firme.
Crédit Photo: D.R
(...)(18/01/2011 10:26:57)
Spécialisation en systèmes embarqués Linux pour Eurogiciel à Rennes
Rennes. Elle se distingue toutefois en remplissant un double rôle. D'action auprès des clients, comme toute autre agence, dans l'informatique de gestion (avec des technologies Java, J2EE, Dot.net et majoritairement avec des méthodes agiles). De développement en informatique industrielle, et particulièrement sur systèmes embarqués Linux, un pôle national Eurogiciel basé à Rennes.
L'agence est ambitieuse, elle compte 4 personnes, en recrutera 10 cette année et se voit à terme aux alentours de 100 collaborateurs.
Annuels Intel : Résultats records en 2010 et optimisme pour 2011
Intel a déclaré un bénéfice net de 3,4 milliards de dollars pour le trimestre fiscal clos le 25 décembre 2010, en hausse de 48% par rapport au même trimestre en 2009. Le bénéfice par action est de 0,59 dollars, supérieur aux 0,53 $ prévus par les analystes interrogés par Thomson Reuters. En termes de revenus, le dernier trimestre a affiché 11,5 milliards de dollars, une augmentation de 8% par rapport au même trimestre l'an dernier. Les analystes avaient prévu des recettes à 11,37 milliards de dollars.
On note que l'activité Data Center d'Intel a enregistré 2,5 milliards de dollars de recettes pour le dernier trimestre, comparativement au 2 milliards de dollars du quatrième trimestre 2009. Le Data Center Group propose des produits pour les serveurs et les systèmes de stockage. « La croissance sur le marché des entreprises a été forte, en particulier sur le segment des serveurs, en raison d'une forte demande de la part des professionnels et des datacenters », a déclaré Stacy Smith, directeur financier d'Intel, dans un commentaire publié sur le site d'Intel. Le chiffre d'affaires de l'activité client PC a généré 8,03 milliards de dollars par rapport à 7,76 milliards de dollars au 4eme trimestre 2009.
Pour toute l'année fiscale 2010, Intel a engrangé un revenu de 43 milliards de dollars, en hausse de 24% par rapport à l'exercice précédent. Intel espère un exercice 2011 aussi fructueux. « 2010 a été la meilleure année dans l'histoire d'Intel. Nous pensons que 2011 sera encore meilleure », a déclaré Paul Otellini, CEO d'Intel, dans un communiqué. Pour le premier trimestre de 2011, le fondeur de Santa Clara prévoit un chiffre d'affaires d'environ 11,5 milliards de dollars. Stéphane Nègre, PDG d'Intel France souligne que cette perspective est exceptionnel au regard des effets saisonniers qui habituellement diminuent le chiffre d'affaires. Il a par ailleurs expliqué que le marché hexagonal avait également de bonnes performances sans dévoiler de chiffres, ni de pourcentage.
Sandy Bridge et mobilité
Les deux dernières semaines ont été très denses pour Intel. La société a annoncé la semaine dernière le lancement de sa dernière génération de processeurs Core basés sur l'architecture Sandy Bridge, qui comprennent un processeur et un circuit graphique sur une seule puce. Ces processeurs devraient représenter plus de 30% des revenus de la compagnie sur l'exercice 2011, a déclaré Paul Otellini. De plus, Intel et Nvidia ont également mis fin à une longue bataille juridique en signant un accord de licences croisées, en vertu de laquelle le fondeur de Santa Clara a accepté de payer au spécialiste des architectures graphiques 1,5 milliard de dollars. Intel va verser 3,6 millions de dollars par an à Nvidia jusqu'en janvier 2016.
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Si la position d'Intel reste dominante dans l'éco-système PC, elle tente maintenant de se faire une place sur le marché des smartphones et des tablettes, qui est largement dominé par ARM. Les tablettes embarquant un composant Intel Oak Trail sont attendues à la fin de ce trimestre. Dans le domaine du smartphone, il faudra attendre le Mobile World Congress de Barcelone, en février prochain, pour l'annonce d'une puce de faible puissance, connue sous le nom de code Medfield et basée sur un coeur Atom. Les smartphones intégrant des puces Atom devraient arriver plus tard cette année, a précisé Paul Otellini. Ce dernier a indiqué que la société va mettre en oeuvre toute sa technologie pour proposer des puces moins gourmandes en énergie. Ainsi, l'abaissement de la gravure en 22 nanomètres à la fin 2011 pourrait apporter une réponse et concurrencer ARM qui monte en puissance. Stéphane Nègre a rappelé que les laboratoires de recherche d'Intel sur les smartphones sont basés en France. Celui de Toulouse et de Sophia Antipolis sont en charge de la partie hardware et Montpellier est dédié à l'applicatif.
Bataille avec ARM à plusieurs niveaux
Microsoft a annoncé au CES que son prochain système d'exploitation Windows serait porté sur l'architecture ARM. Paul Otellini a déclaré que ce qui ressemble à un revers potentiel pour Intel pourrait en fait bénéficier la compagnie. « Ce rapprochement permettra de mieux comprendre les attentes et les besoins des terminaux mobiles et donc d'avoir une influence sur les prestations que nous fournissons », a suggéré le dirigeant d'Intel. Il constate que le soutien de l'OS de Microsoft pourrait être l'occasion pour ARM de progresser sur le marché du PC, même si ce marché a ses spécificités et ses exigences de performance, note Paul Otellini. Le PDG de ARM, Warren East, a toutefois déclaré la semaine dernière que son entreprise ne vise absolument pas le marché des ordinateurs, mais plutôt celui des serveurs avec des puces basse consommation en sus du segment des des tablettes et des smartphones. Les tablettes sous Windows 7 fonctionnant avec des puces Intel seront commercialisées à la fin de ce trimestre. Le fondeur développe conjointement avec Nokia son propre système d'exploitation mobile pour les terminaux mobiles appelé Meego (une base Linux en fait), qui devrait animer les tablettes plus tard cette année, a déclaré Paul Otellini.
Le fondeur souhaite aussi donner un second souffle au segment des netbooks en ajoutant des fonctionnalités à ses puces Atom et en essayant de baisser les prix des ses équipements sur les marchés émergents. Atom se révèle aussi être un succès dans les systèmes embarqués, selon le PDG d'Intel. « Nous gagnons des parts de marché sur ce segment par la volonté de changer de l'architecture des puces ARM et MIPS » a conclu malicieusement Paul Otellini. Stéphane Nègre rappelle que cette orientation s'est déjà traduite par l'intégration de puces Atom au sein de la Freebox Revolution. Il a indiqué que Bouygues Telecom et Orange allaient aussi intégrer ces processeurs dans leur box.
Illustration : Paul Otellini, CEO d'Intel, crédit Photo : D.R
(...)(14/01/2011 11:20:12)Les bons résultats de SAP vont être affectés par la sentence du procès Oracle
L'éditeur allemand d'applications de gestion SAP a enregistré une hausse de 27% sur ses ventes de logiciels et de services associés, à 3,26 milliards d'euros, au 4e trimestre 2010, sur un chiffre d'affaires total de 4,04 Md€ (+27% également) sur la période. L'augmentation est encore plus sensible sur les seules ventes de licences : +34% à taux de change courant (environ 24% à taux de change constant), pour un chiffre d'affaires de 1,5 Md€. Il s'agit « des meilleures ventes trimestrielles de logiciels de l'histoire de SAP », a souligné dans un communiqué le co-PDG Bill McDermott (en photo) en pointant une progression sur l'ensemble des régions et des segments de clientèle.
La marge opérationnelle (non-IFRS) du 4e trimestre atteint 39% du chiffre d'affaires, contre 35,5% l'an dernier (il est vrai aussi que l'éditeur avait procédé fin 2009 à des dépenses de restructuration). Mais, il ne s'agit encore que de résultats préliminaires, la présentation définitive de ces chiffres ayant lieu dans deux semaines.
La marge sera entamée par les conséquences du procès
Sur l'année entière, les ventes de licences logicielles ont augmenté de 25%, à 3,26 Md€. En y ajoutant les contrats de maintenance, le chiffre d'affaires « Software & software related » progresse de 19%, à 9,78 milliards d'euros par rapport au 4e trimestre 2009. L'acquisition de Sybase en mai 2010 a contribué pour une part notable à ces résultats, sans que SAP précise dans quelles proportions. Sur l'année, le chiffre d'affaires total de SAP a augmenté de 17%, à 12,45 milliards d'euros. Quant à la marge opérationnelle non-IFRS, elle atteint 31,5%.
Le groupe allemand avait initialement provisionné 160 millions de dollars pour les coûts liés au procès qu'Oracle lui a intenté (pour les vols de logiciels perpétrés par son ancienne filiale TomorrowNow). Mais en novembre dernier, à l'issue des délibérations, le jury a condamné SAP à verser 1,3 milliard de dollars à la société de Larry Ellison.
SAP n'a pas encore réévalué l'incidence de cette condamnation sur la provision et la remise à niveau appropriée qu'il lui faut opérer. L'éditeur s'attend à ce que cette réévaluation affecte de façon significative la marge opérationnelle de son quatrième trimestre et, par conséquent l'ensemble de son exercice. La société a prévu de livrer le 26 janvier prochain les résultats financiers détaillés de l'année 2010, ainsi que ses perspectives pour 2011.
Illustration : Bill McDermott, co-PDG de SAP (aux côtés de Jim Hagemann Snabe) - Crédit photo : SAP (...)
Des ventes de fins d'années contrastées pour les PC en Europe
Selon le cabinet Context, qui analyse les résultats des ventes de différents grossistes européens, la croissance des revenus du secteur est avant tout liée à la fin de la progression des ventes de PC à bas prix. Les bonnes performances des segments des stations de travail (+24,8% en valeur) et des serveurs (+7,8% en valeur) ont, dans une moindre mesure, également contribué à tirer le marché vers le haut.
Tout porterait donc à se féliciter pour l'industrie du PC si le quatrième trimestre 2010 avait reflété les résultats de l'ensemble de l'année. Or, les trois derniers mois de l'an passé se sont soldés par une hausse de seulement 3,2% des ventes en volume. Le mois de décembre fut le plus mauvais de tous avec un recul de 6,7% des unités livrées et de 3,8% du chiffre d'affaires. Il le doit notamment au segment des PC grand public touché par une baisse de 16,2%. « Le commerce a beaucoup souffert des mauvaises conditions météo avant Noël, explique Jeremy Davies, le directeur général de Context. Cependant, les difficultés financières des consommateurs sont l'explication principale des mauvais résultats des ventes. »
Les PC pro ont bien résisté à la morosité de fin d'année
Toutefois, toutes les familles de produits du marché des PC n'ont pas connu la même fin d'année 2010. Les ventes de tablettes, par exemple, ont explosé. Au détriment, peut-être, des netbook dont les ventes ont cessé de progresser lors du quatrième trimestre alors qu'elles avaient suivi un rythme de progression de 20% en volume jusqu'au mois de septembre. Les ventes de PC professionnels ont également bien tiré leur épingle du jeux avec une croissance de 9,9% en volume et de 12,8% en valeur en fin d'année.
A l'image des différentes gammes de produits, les pays européens ont également enregistré des résultats contrasté en 2010. La Suède, avec 22,2% de croissance pour ses ventes de PC, et les autres pays scandinaves ont connu des progressions à deux chiffres. De leur côté, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie n'ont respectivement enregistré que 5,9, 5,5 et 3,2% de progression. Quant au marché français, il est passé dans le rouge avec des ventes de PC en baisse de 2,2% en volume (...)
RIM a vendu 14,2 millions de BlackBerry en trois mois
La société canadienne Research in Motion (RIM) a annoncé jeudi 16 décembre avoir vendu 14,2 millions de smartphones BlackBerry au cours de son troisième trimestre fiscal, qui s'est achevé le 27 novembre dernier. Sur un an, la marque a enregistré une augmentation de 40% de ses ventes, à 5,5 milliards de dollars (dont 82% provenant des ventes de terminaux, 15% des services et 3% des logiciels et autres revenus). Le bénéfice net est à l'avenant. Il s'établit à 911 millions de dollars pour le trimestre écoulé, soit une hausse de 45% par rapport à l'an dernier.
RIM a par ailleurs enregistré une croissance nette de 5,1 millions d'utilisateurs, portant le nombre de ses clients à un peu plus de 55 millions. En onze ans, environ 130 millions de BlackBerry ont été écoulés dans le monde.
Pour faire face à la concurrence de l'iPhone 4 et des smartphones sous Google Android, RIM a lancé cette année la nouvelle génération de son système d'exploitation, BlackBerry OS 6, ainsi que le Torch, un nouvel appareil tactile tourné vers le grand public. Le fabricant lancera également, début 2011, sa tablette numérique PlayBook.
A noter aussi que, fin novembre 2010, la société indique avoir augmenté ses liquidités de 446 M$ et disposer désormais de 2,5 milliards de dollars en cash.
C'est au mois d'août dernier que RIM a livré le Torch 9800, son premier smartphone sous BlackBerry 6 (crédit photo illustrations : RIM)
Semestriels SII : belle progression sur le chiffre d'affaires
SII est l'une des bonnes surprises du secteur des SSII. Son chiffre d'affaires progresse en effet de 11,4%, à 102,15 millions d'euros (M€) au 1er semestre, clos au 30 septembre dernier. La rentabilité est également forte, avec un résultat opérationnel de 5,51 M€ (contre 2,62 pour la même période de l'exercice précédent), la marge opérationnelle se situe à 5,4% (contre 2,9%), le résultat net part du groupe à 3,32 contre 1,36.
Spécialiste de l'informatique industrielle et scientifique, SII met en valeur la forte croissance de son chiffre d'affaires et sa rentabilité. La société explique bénéficier de la croissance, de la stabilisation du mix prix/salaire, de la diminution du taux d'inter-contrats et de l'optimisation de ses coûts. Pour ses résultats annuels, la SSII anticipe un chiffre d'affaires de 213 M€, contre 200 M€ anticipés en début d'exercice.
(...)
Annuels TRSB : La SSII poursuit sa croissance sans faiblir
Poursuivre les acquisitions et recruter
Pour remplir cet objectif, TRSB se met en ordre de bataille. Ainsi, en vue de financer la poursuite de sa stratégie d'acquisition, la SSII a levé 4 M€ auprès de CDC Entreprise dans le cadre du Fond Stratégique d'Investissement (FSI) créé par les pouvoirs publics. « Notre politique de rachats vise à compléter notre offre, notamment dans le domaines des infrastructures à valeur ajoutée », explique Philippe Guinchard, le président et fondateur de TRSB. La société doit aussi capitaliser sur l'acquisition d'EFS dont le développement a été confié à Didier Fougeron, un ancien directeur commercial de Computacenter France. Cette filiale qui cible les entreprises du retail, en maintenant notamment leurs terminaux point de vente (TPV), apporte non seulement de nouveaux revenus au groupe mais aussi un vivier de clients vers qui TRSB va pousser ses prestations traditionnelles (Infogérance et externalisation, conseil et architecture, mise en oeuvre et déploiement, helpdesk...). EFS dispose en outre d'une équipe de 100 techniciens itinérants en France qui vont permettre à son acquéreur de proposer des services d'infogérance de proximité.
L'autre pilier, et non des moindres, que l'entreprise renforce est son effectif. A l'heure actuelle, elle dispose de 560 collaborateurs. Elle vise de 200 voire 300 nouvelles embauches l'an prochain. Un rythme de recrutement à peu près équivalent à celui qu'elle a suivi cette année. Une bonne partie des ressources de TRSB sont réparties entre ses 5 agences (Lyon, Montpellier, Aix-Marseille, Nice et Strasbourg) et son siège parisien. Dans le courant du premier trimestre 2011, la SSII devrait se renforcer au nord de la Loire en ouvrant deux nouvelles agences, l'une à Nantes, l'autre à Lille.
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