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(06/08/2009 11:36:09)

Un premier semestre difficile pour les SSII françaises

A l'évidence, ces six premiers mois marquent d'abord une chute des chiffres d'affaires. Quasiment toutes les SSII, quelle que soit leur taille, sont dans le rouge. Groupe Open affiche - 2,9% en organique à 153,6 millions d'euros (M€). Le deuxième trimestre atteint même - 6,5% alors que le premier restait à + 0,8%. Dans la même catégorie, Devoteam est stable avec 228,4 M€ de CA au premier semestre, le même chiffre que pour les six premiers mois de 2008. Mais le deuxième trimestre, là encore, marque une chute avec - 4%. Les acteurs de taille plus petite sont logés à la même enseigne. Aedian est ramené à -2% pour 40,1 ME au semestre. Proservia est en recul avec -2,4% pour son chiffre d'affaires organique. Umanis plonge même avec - 11,7% pour 26,9 millions d'euros de CA. Coheris reste presque stable à 15,12 M€ contre 15,15 un an auparavant. Mention spéciale à Ausy dont le CA semestriel se monte à 72,1 M€ en croissance de 3,3%, dont 1,6% en organique. Les Atos et Cap Gemini ne sont pas épargnées Le poids lourd, Atos, ne réchauffe guère l'ambiance avec - 2,4 % à 2,589 milliards d'euros de CA au 1er semestre. La SSII présidée par Thierry Breton n'est pourtant pas sanctionnée en bourse après l'annonce de ses résultats. Le PDG a apparemment su convaincre de la crédibilité de sa stratégie. Le numéro un Cap Gemini est dans les mêmes eaux avec - 2,2% à 4,4 milliards d'euros de CA. Lui non plus n'est pas sanctionné en bourse. Il affiche pourtant un résultat net de 78 M€ contre 231 un an auparavant et une marge opérationnelle de 6,6% du CA semestriel (en recul d'un point). Ares reste un cas à part. A plusieurs titres. La SSII publie ses résultats annuels et non pas semestriels, sort d'une période d'observation (huit mois achevés au 30 mars dernier) et a réduit ses activités de manière drastique. Le CA (90,1 M€ contre 99,2) était connu, la perte nette du périmètre conservé se monte à 23,1 M€ contre 21,3 un an auparavant. Elle se réduit quand même passant de 17,5 au 1er semestre à 5,6 au second. Les SSII préfèrent parler des mesures déjà en place plutôt que de la crise [[page]]Reste à expliquer de tels chiffres. Les SSII invoquent le contexte de crise économique, sans surprise, mais il ne saurait tenir lieu d'excuse. Elles préfèrent mettre en avant les mesures déjà mises en place pour contenir les effets de ce tsunami économique et financier. Elles avaient adopté ce même mode de communication lors de l'annonce des résultats annuels 2008 il y a quelques semaines. L'ampleur de la crise les incite visiblement à insister sur ces plans de restructuration. Atos parle ainsi de l'impact déjà visible de son plan TOP (Total operationnel performance) qui ne devait faire sentir ses effets qu'au deuxième semestre. Groupe Open met en avant la simplification de ses structures et l'optimisation de son système d'information et l'intégration réussie des sociétés fusionnées. Devoteam met en relief son bon positionnement : la société n'est pas présente sur l'automobile, elle a réussi l'intégration de Danet en Allemagne et d'ailleurs son activité internationale affiche un + 8% qui rattrape le - 8 % enregistré en France. Les SSII ont plus de mal à parler de l'avenir. Seule Atos se risque à diagnostiquer la fin de la dégradation de la situation économique. Juin serait même son meilleur mois depuis un an. Les analystes vont attendre l'annonce des taux de marge et des résultats opérationnels dans quelques semaines pour se faire une idée plus claire de la solidité des SSII. Soit ces chiffres compensent la dégradation des chiffres d'affaires, soit les sociétés de service confirment leurs mauvais CA semestriels avec une mauvaise rentabilité. Les prévisions pour 2010 restent pessimistes Les SSII vont également devoir se risquer aux prévisions de résultats annuels. 2010 permettra d'enregistrer les effets de la restructuration de 2009 mentionne simplement Groupe Open. Devoteam se veut plus concret en mentionnant les points sur lesquels les clients peuvent se décider à investir dès maintenant : optimisation des infrastructures (Itil et virtualisation), plans de continuité d'activité, services de communication (infrastructures unifiées, systèmes collaboratifs). Pour sa part, Atos s'attend à une décroissance de 2 à 3% de son chiffre d'affaires organique sur l'année. Le taux de marge opérationnelle serait compris entre +0,5 et +1. Le cash flow étant positif. Cap Gemini en revanche prévoit une baisse de 4% de son CA annule, alors que la société ne prévoyait « que » - 2% en début d'année. Rappelons que le Syntec Informatique a prévu en début d'année un croissance moyenne du secteur (SSII et éditeurs) comprise entre -2 et +2%. Depuis 2003, la prévision s'est toujours vérifiée. Les résultats semestriels publiés ces derniers jours et l'absence de perspectives positives sur le second semestre avivent les craintes d'un dérapage. Les SSII communiquent d'ailleurs moins sur les perspectives du marché que sur leurs efforts de restructuration. En l'absence de croissance, il faut réduire les coûts, seule manière d'être crédible. (...)

(31/07/2009 17:03:49)

Semestriels : Bull tient bon la barre

Jusqu'ici tout va bien. Didier Lamouche, le patron de Bull, peut se vanter de traverser la crise sans coup férir ou, à tout le moins, sans difficulté majeure. Le groupe français, après avoir connu des années de disette au début du millénaire, est parvenu à réorganiser ses activités en mettant l'accent sur les services pour aboutir sur un modèle, pour l'heure, pérenne. Au plus fort de la crise, Bull continue ainsi d'enregistrer une progression de ses revenus : ils croissent de 1,5% au premier semestre, à 558,6 M€. Même constat pour le résultat net ; si le bénéfice perd près de 60% en un an, à 2 M€, il pâtit d'une charge de restructuration de 7,7 M€, engagée pour la réduction des coûts fixes. La ventilation des revenus montre une prépondérance des services (241 M€, +0,4%) dans le CA du groupe. L'activité hardware et systèmes est celle qui enregistre la plus forte progression (+15,8%, à 180,6 M€), tandis que la maintenance recule de 4,6% sur le semestre, mais relève la tête au deuxième trimestre (-1,8%). Avec de tels résultats, la direction du groupe envisage l'avenir en rose et table sur une amélioration de son résultat d'exploitation pour l'ensemble de l'exercice. Il devrait désormais dépasser 25 M€, contre « au moins 20 M€ » envisagés jusqu'à présent. (...)

(30/07/2009 16:31:59)

Semestriels : France Telecom fier de sa résistance au contexte économique

« Confronté à l'accroissement de la pression réglementaire et à la détérioration continue de l'environnement économique, France Télécom affiche une bonne résistance au cours du 1er semestre 2009. » La baisse du chiffre d'affaires de 0,5% sur les six derniers mois n'affecte pas outre-mesure l'opérateur. France Telecom présente au contraire ses résultats comme un signe de très bonne tenue dans un contexte difficile. Au deuxième trimestre, indique-t-il, son CA n'a chuté que de 1,3% alors que le PIB moyen des pays dans lequel il officie chutait de 3,2%. L'autre facteur négatif serait l'impact réglementaire, la loi Chatel (taxant les FAI), notamment, mais aussi la baisse des terminaisons d'appel et des tarifs de gros d'accès haut débit. Dans le détail, en France, un des marchés qui résistent le mieux à la crise avec l'Afrique et le Moyen-Orient, dit France Telecom, l'opérateur enregistre de bons résultats sur son activité mobile (CA de 5 373 M€ en hausse de 6,4% par rapport au premier semestre 2008), grâce au développement des services de données (CA en hausse de 26%) et du revenu moyen par client que cela génère (+27%). L'opérateur dit également avoir géré efficacement les frais généraux et les coûts commerciaux liés à cette activité, ce qui lui permet d'afficher un résultat d'exploitation avant dotation aux amortissements et dépréciation (Ebitda) de 136 M€ (+6,8%). La part de conquête de France Telecom dans l'ADSL en France s'effondre Toujours en France, côté résidentiel, le CA chute de 1,5% à 7 073 M€. France Telecom explique cette baisse par la baisse du marché de la téléphonie fixe, compensée en partie par la croissance du CA de l'activité Internet. L'opérateur constate une légère hausse du revenu moyen par abonné ADSL, de 5% sur un an à 35 euros. [[page]]En revanche, sa part de marché s'effrite (48,7% contre 49,5% un an plus tôt) et surtout sa « part de conquête ADSL » (faculté à attirer des clients) s'effondre, à 26,0% contre 51,3% un an auparavant. FT estime que ses concurrents ont amélioré leurs capacités de distribution, et blâme les contraintes réglementaires qui l'empêchent d'être plus compétitif. Au final, l'opérateur estime que les impacts réglementaires, dont la taxe audiovisuelle instaurée par la Loi Chatel, comptent pour la moitié de l'Ebitda, qui s'établit à - 181 M€. 14% de hausse pour l'offre Business Everywhere en France Le second semestre verra une segmentation plus précise de l'offre mobile, indique France Telecom. L'opérateur se polarisera sur le haut de gamme, où il s'agira d'améliorer les offres de renouvellement pour les clients, et sur l'entrée de gamme, par le biais des opérateurs virtuels (MVNO) et avec une formule à 10 € / mois pour les bénéficiaires du RSA. En ADSL, France Telecom espère pouvoir proposer des offres plus attractives, avec des possibilités d'appels simultanés en VoIP, par exemple. Quant au marché entreprise, si les services de réseau, les services d'intégration et l'infogérance connaissent une belle croissance (FT aurait 718 000 clients Business Everywhere en France, 14% de plus qu'un an avant), le but de l'opérateur est d'accélérer le passage au tout IP, afin de pouvoir proposer « des services à valeur ajoutée ». (...)

(30/07/2009 12:19:39)

Semestriels : La maintenance continue de maintenir SAP largement à flot

Comme Oracle, SAP tient bon la barre au milieu de la tempête économique. La planche de salut de ces deux géants de l'édition est la même : la maintenance. Sur la même dynamique qu'Oracle - dont les revenus tirés de la maintenance ont progressé de 8% au trimestre dernier - l'éditeur allemand s'appuie sur le support pour afficher des chiffres satisfaisants. Ainsi, alors que les ventes de licences s'écroulent de 40% sur un an au deuxième trimestre (à 543 M€), les revenus issus du support de maintenance s'envolent de 22% pour atteindre 1,34 Md€. Le groupe a beau jeu d'expliquer que l'évolution des ventes de licences pâtit d'une comparaison peu flatteuse avec un trimestre record réalisé l'an passé, l'importance de la maintenance dans l'activité n'en reste pas moins flagrante. Et explique la ténacité de SAP à vouloir imposer une augmentation de 17% à 22% des tarifs de son support en dépit de l'indignation des utilisateurs. Au total, le chiffre d'affaires logiciels et services associés limite la casse, avec un recul de seulement 5%, à 1,95 Md€. Le CA global, qui inclut les services professionnels, s'aligne à 2,58 Md$, en baisse de 10%. Au cours des derniers mois, le premier éditeur européen a multiplié les efforts pour réduire sa structure de coût, comme en témoigne la baisse de 15% des dépenses d'exploitation. Les quelque 3 000 salariés contraints de quitter l'entreprise au premier semestre seront certainement satisfaits d'apprendre qu'ils ont contribué à améliorer de 4,4 points la marge opérationnelle, qui atteint désormais 25,1% du chiffre d'affaires. Tout cela concourt à doper le bénéfice net : il progresse de 4%, à 423 M€. Un « optimisme prudent » pour la suite Sur l'ensemble du premier semestre, le CA ressort en baisse de 6%, à 4,97 Md€, et le bénéfice net porte les stigmates d'un premier trimestre délicat en reculant de 4%, à 627 M€. L'évocation de la suite de l'exercice fiscal est l'occasion, pour les dirigeants du groupe, de faire montre d'un « optimisme prudent », pour reprendre les paroles du CEO Leo Apotheker, qui estime que le pire de la crise est passé. L'un des signaux d'amélioration repose sur l'évolution des revenus logiciels entre les deux premiers trimestres de l'exercice : ils ont progressé de 30%, ce qui représente l'une des améliorations séquentielles les plus importantes de l'histoire de l'entreprise. En dépit d'une prévision de CA logiciels+services revue à la baisse (recul de 4% à 6%, contre une précédente estimation de -1%), SAP séduit les observateurs en augmentant ses prévisions de marge opérationnelle : alors que le groupe tablait jusqu'alors sur une marge comprise entre 24,5% et 25,5% du CA, il s'attend désormais à ce qu'elle s'inscrive dans une fourchette de 25,5% à 27%. Les revenus seront certes moindres, mais la rentabilité ne s'en trouvera pas affectée, l'essentiel est ainsi sauf. (...)

(29/07/2009 17:19:30)

Rueducommerce améliore son CA

Le site de vente en ligne rueducommerce publie les résultats de son 1er trimestre 2009/2010 (avril, mais, juin). Ce trimestre se termine par un chiffre d'affaires de 68,3 millions d'euros (ME), en progression de 3,5%. En fait, il faut apporter deux correctifs à ce chiffre brut. D'une part, à périmètre comparable, rueducommerce est en recul de 10,3%. Ce trimestre est donc fortement affecté par la crise. Il n'est positif qu'en tenant compte des deux acquisitions : TopAchat et Clust. Une troisième acquisition, Alapage.com, consolidée au 1er septembre prochain va encore renforcer les résultats du groupe. D'autre part, rueducommerce publie, à côté de son chiffre d'affaires, son « volume d'affaires ». Ce terme englobe le chiffre d'affaires proprement dit de la société et celui des partenaires e-commerçant agrégés au groupe dans sa « galerie ». Ce volume d'affaires a augmenté de 11,6% à 76 ME. La galerie compte aujourd'hui 520 partenaires et 600 000 produits. C'est lui qui fonde la croissance de la société. (...)

(28/07/2009 11:47:33)

Annuels : Seagate dans le rouge mais voit l'avenir en rose

Troisième trimestre consécutif dans le rouge pour Seagate. Avec 81 M$ de pertes sur les trois derniers mois de son exercice fiscal, le fabricant de disques durs fait nettement moins bien que les 160 M$ de bénéfices enregistrés un an auparavant. La direction du groupe invoque les 106 M$ de charges exceptionnelles, dont 85 M$ pour la restructuration de l'entreprise, pour justifier cet effondrement. Crise oblige, la demande des consommateurs et des entreprises s'est sérieusement affaissée par rapport à l'année dernière, concourant à un recul du chiffre d'affaires de 19%, à 2,35 Md$. On peut aussi noter que Seagate a pris très tardivement le train des SSD. Sur l'ensemble de l'exercice, la couleur dominante est également le rouge. Les pertes nettes s'élèvent à un impressionnant total de 3,09 Md$ et contrastent sévèrement avec le bénéfice de 1,33 Md$ réalisé en 2008. Même constat pour le chiffre d'affaire : il s'écroule de 23%, à 9,81 Md$. Pour autant, dirigeants et analystes ont le sourire. Les prévisions de la direction sont en effet pleines d'espoir avec des projections de chiffre d'affaires de 2,4 Md$ à 2,6 Md$ pour le trimestre à venir, soit plus que les estimations communiquées en juin pour cette même période. Seagate estime la demande entre 134 millions et 140 millions de disques durs au cours de son premier trimestre, alors que sa précédente fourchette était de 127 à 130 millions. Hauts les coeurs donc pour l'entreprise qui a annoncé le licenciement de près de 3000 personnes en janvier (6% des effectifs) et qui voit désormais « des signes d'amélioration du marché du stockage », tout en « abordant le trimestre avec prudence ». Les analystes sont ravis, la bourse aussi : le titre progresse de près de 10%. (...)

(24/07/2009 13:51:59)

Le CA annuel de Microsoft chute pour la première fois en 23 ans

Microsoft a publié hier des résultats annuels fortement ébranlés par la crise économique ainsi que par la chute des ventes de PC (-5% pour le deuxième trimestre selon Gartner) et de serveurs. Le chiffre d'affaires s'établit à 58,44 Md$, en recul de 3% par rapport à 2008, une année où l'éditeur est parvenu à faire croître son CA de 18% (60,42 Md$). Le bénéfice net perd 18 points, pour atteindre 14,57 Md$. Pour le quatrième trimestre, le ralentissement est encore plus brutal : le CA perd 17%, à 13,10 Md$ alors que les analystes tablaient sur 14,37 Md$ et le bénéfice net dégringole de 29% (3,05 Md$). Microsoft explique cette contre-performance par un ensemble de facteurs, en plus de la conjoncture économique ambiante. L'éditeur bataille notamment pour se faire une place sur Internet (lancement de Bing, le moteur de recherche qui veut concurrencer Google, disponibilité en ligne de la suite bureautique Office...). Ses efforts lui ont coûté la bagatelle de 2,2 Md$ sur l'ensemble de l'année. Microsoft a également dû préparer la sortie de Windows 7 (prévue le 22 octobre prochain), faire face à des frais juridiques (193 M$), à des dépréciations d'investissements (108 M$) et à des charge liées aux plans de licenciements (40 M$). En septembre 2008, l'éditeur a pourtant conclu un premier trimestre dans le vert , mais il se déclarait « prudent pour la suite » tout en annonçant un plan de réduction des coûts. Las, cela n'aura pas suffit. Pour la première fois en 23 ans d'existence l'éditeur a publié avril dernier un CA trimestriel dans le rouge, suivi d'un dernier trimestre guère plus reluisant. (...)

(24/07/2009 11:25:14)

Alcatel-Lucent annonce la suppression de 850 postes en France

Alcatel-Lucent poursuit ses réductions d'effectifs en dépit des revendications des salariés qui ont massivement fait grève au début du mois. Non seulement l'équipementier télécoms ne revient pas sur les deux plans de coupes annoncés au cours de ces derniers mois, mais il remet le couvert en supprimant 850 postes supplémentaires en France. Il a également annoncé hier, jeudi 23 juillet, l'externalisation en Inde de 150 autres postes pour la Recherche et Développement, selon les syndicats. Le site de Eu sera le plus touché, avec 200 postes concernés sur un effectif de 510 personnes (soit 40%). Alcatel-Lucent a baptisé ce programme de restructuration « Economies - Refondation - Elan », un titre qui fait glousser les syndicats. « Ce plan devrait s'appeler « Gâchis - Recettes dépassées - Régression » s'indigne la CGT, qui ajoute « la direction générale ne trouve pas de solution pour redresser le groupe : les directions successives enchaînent les plans successifs de suppressions d'emplois et d'externalisations sans provoquer le redressement économique ! » Il n'y a pas eu d'annonce concernant les autres pays d'implantation du groupe. (...)

(23/07/2009 17:04:11)

Xoopit tombe dans l'escarcelle de Yahoo

Yahoo vient de racheter Xoopit, une startup californienne qui développe des outils de gestion de photo et de contenu pour les webmails, et permet également de les publier sur des réseaux communautaires. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé, mais le Wall Street Journal parle de 20 M$. Lors de la publication, hier, des résultats trimestriels - plutôt décevants - du portail, Carol Bartz, PDG du groupe, a indiqué que le groupe souhaitait développer davantage de services pour ses utilisateurs. Et de présenter dans la foulée une nouvelle version du portail, personnalisable par les internautes. Yahoo en remet une couche aujourd'hui en mettant la main sur une jeune pousse qui a conçu des applications pour Gmail, le service de messagerie de Google, grand rival de Yahoo. Sur leur blog, les fondateurs de Xoopit ont indiqué que le service resterait actif pour les utilisateurs de Gmail, du moins pour le moment. (...)

(22/07/2009 14:31:53)

Trimestriels : Yahoo se maintient avec peine et relifte son portail

Yahoo a publié hier ses résultats pour le deuxième trimestre de l'année. Le chiffre d'affaires perd une nouvelle fois 13% pour s'établir à 1,57 Md$. Le portail explique cette baisse par le ralentissement du marché de la publicité en ligne (-13% également) ainsi que celui des services payants comme le téléchargement en ligne (-8%). Le bénéfice net en revanche retrouve de légères couleurs puisqu'il grimpe de 8% à 141 M$ alors que le portail avait démarré l'année avec un résultat net en chute de 78%. Sur le semestre en revanche, les résultats sont catastrophiques (CA en baisse de 13%, bénéfice en chute de 69%) et contrastent étrangement avec l'optimisme de Carol Bartz, PDG de Yahoo: « Compte tenu de l'environnement économique, je suis satisfaite de ses résultats », a-t-elle en effet déclaré. Yahoo indique que son bénéfice net aurait pu atteindre les 229 M$ s'il n'avait pas été touché par divers frais de restructuration engendrés par les licenciements de 700 personnes (65 M$), soit 5% des effectifs, et par la revente de Kelkoo pour le quart de son prix d'achat (moins de 100 M€) en novembre 2008. En excluant ces éléments, le chiffre d'affaires du groupe n'aurait du baisser « que » de 6%. Yahoo relooke son portail à la sauce Web 2.0 Yahoo reste sous pression pour redonner un souffle à ses sites, fortement écrasés par la concurrence de l'hégémonique Google que rien n'arrête, pas même la crise économique. Yahoo a d'ailleurs profité de la publication de ses résultats pour présenter une version relookée de son portail. La nouvelle page est personnalisable par l'internaute, sur PC comme sur mobile. Elle comporte une série de favoris sur la gauche de l'écran, comme les incontournables Facebook, eBay et autres MySpace. Pour le prochain trimestre, Yahoo table sur un CA compris entre 1,45 et 1,55 Md$. Une acquisition par une partie ou l'intégralité du portail par Microsoft reste une voie de secours pour Yahoo, selon les analystes. (...)

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