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(20/01/2012 10:51:22)
Annuels Spie Communications : croissance et ambitions pour 2015
L'intégrateur réseaux Spie Communications annonce un chiffre d'affaires en forte progression : 294 millions d'euros en 2010, 326 en 2011, en hausse de 11%. Il vise 400 ME en 2015. Sa rentabilité est au rendez-vous avec 4,5% d'Ebita en 2011, Spie Communications prévoit d'atteindre au moins le même niveau pour 2012. Dans le monde des intégrateurs réseaux, une telle dynamique n'est pas fréquente.
Spie Communications veut prolonger cette croissance dans les années à venir en élargissant son périmètre d'activité, l'intégrateur réseaux devient de plus en plus une société de services. Il travaille sur ce projet depuis deux ans. L'arrivée de nouveaux actionnaires (trois fonds associés au management au mois de mai dernier), leur sortie du capital et l'introduction en bourse à terme, justifient encore plus le nouveau plan. Rappelons également que l'intégrateur a racheté plusieurs sociétés, dans des activités complémentaires : par exemple VeePee qui lui apporte des compétences en hébergement.
Un projet défini en interne
Le nouveau projet est particulièrement charpenté, « nous avons défini 8 domaines stratégiques, explique Gilles Brazey, directeur général, 5 sont des solutions : communications unifiées et collaboration, infrastructures IP, sécurité, data center, bâtiment intelligent ; 3 autres des services : conseil et intégration, infogérance, services opérés et cloud. Le projet a été défini en interne par des groupes de travail animés par chaque membre du comité de direction. Un travail de co-création qui a mobilisé une centaine de cadres pendant six mois.»
Le but est d'élargir encore la palette d'activités de Spie Communications, trouver des relais de croissance, par exemple les services complémentaires du cloud, la sécurité avec les datacenter. Sur ce dernier point, la société a remporté des appels d'offres par cette compétence (Auchan, Ugap). L'activité sécurité représente 12 ME de CA pour Spie Communications.
L'intégrateur se prépare maintenant au lancement d'une offre Iaas, fin janvier, avec sa filiale VeePee. D'autres éléments du plan seront mis en oeuvre rapidement : collaboratif, sécurité, data center, bâtiment intelligent. La société reste également à l'affut de toute possibilité de croissance externe.
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Annuels Esker : des résultats records soutenus par le SaaS et l'international
L'éditeur français spécialisé dans l'automatisation des processus documentaires et la dématérialisation des documents de gestion peut se frotter les mains. Notamment porté par un excellent dernier trimestre, le chiffre d'affaires de son exercice 2011 a atteint 36,29 M€ (millions), en hausse de 13% comparé à l'année précédente. Il s'agit de la meilleure performance de la société depuis sa création en 1985. Elle la doit en totalité aux ventes de ses solutions de dématérialisation dont les revenus annuels ont crû de 19% à 29,58 M€. De leur côté, les chiffres d'affaires issus des ventes de ses serveurs de fax (activité historique d'Esker) et de ses solutions d'émulation de terminaux ont chuté respectivement de -9% (4,6 M€) et -6 % (2,1 M€).
Deux autres facteurs ont également contribué à la belle réussite de l'éditeur cette année, en commençant par sa présence aux Etats-Unis où ses revenus ont enregistré une hausse de 19% en 2011. En deuxième lieu, Esker a profité de la progression soutenu de ses ventes de solutions en mode SaaS qui ont représenté 48% de son activité en 2011. A titre d'exemple, l'activité cloud a connu une croissance de 25% sur le seul quatrième trimestre 2011.
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Juniper révise à la baisse ses résultats du 4ème trimestre 2011
Juniper s'attend à ce que les résultats de son quatrième fiscal 2011, clos le 31 décembre, soit en dessous des prévisions données le 24 octobre 2011. Le chiffre d'affaires est compris entre 1,11 et 1,12 milliard de dollars contre 1,16 et 1,22 milliard de dollars dans les estimations précédentes. Le bénéfice par action est aussi revu à la baisse avec une fourchette comprise entre 0,26 et 0,28 dollar par action contre une prévision de 0,32 à 0,36 dollar par action. La marge opérationnelle est également révisée à la baisse de 21 à 23%.
L'avertissement sur résultats est principalement dû à une faible demande en routeurs par les opérateurs, notamment américains précise Juniper. « 2011 sera une année record en matière de recettes pour Juniper, même si nos revenus au quatrième trimestre ont été plus faibles que prévus » rassure Kevin Johnson PDG de Juniper dans un communiqué.
Les analystes prévoyants
Les analystes s'attendaient à des turbulences en provenance des opérateurs au 4ème trimestre. Ils pensent que la demande a impacté 3 produits de Juniper : le routeur T4000, le système de transport optique PTX et l'équipement de coeur de réseau MobileNext à destination des opérateurs mobiles. Les fournisseurs de services ont décalé leurs achats pour évaluer les différents équipements et les intégrer au deuxième semestre 2012.
La société publiera ses résultats financiers pour le 4e trimestre le 26 janvier prochain.
Trimestriels : les ventes de Tibco et Red Hat progressent de 20%
Dans un contexte où les incertitudes économiques ont tempéré les dépenses sur le matériel et où les catastrophes naturelles au Japon et en Thaïlande ont créé la confusion parmi les fabricants de composants électroniques, les logiciels d'entreprise ont plutôt tiré leur épingle du jeu. La semaine dernière, après les résultats d'Oracle, moins bons que prévus à cause de vente de matériel en baisse, les éditeurs Red Hat et Tibco ont présenté des résultats en hausse, toutes proportions gardées, ces deux éditeurs n'ayant pas la même envergure qu'Oracle.
Sur la base de solides revenus d'abonnement, l'éditeur de solutions Open Source Red Hat a annoncé 47% d'augmentation sur ses bénéfices, à 38,2 millions de dollars, et une progression de 23% de ses ventes à 290 millions de dollars. La société a enregistré une forte demande en provenance des entreprises et gagné des parts de marché, a pointé Jim Whitehurst, PDG de Red Hat, dans un communiqué. Pendant le trimestre écoulé, l'éditeur a achevé l'acquisition de Gluster, fournisseur de logiciels de stockage en Open Source.
Quant à l'éditeur de logiciels de middleware Tibco, il a réalisé un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 20%, à 289,5 millions de dollars, tandis que son bénéfice net augmentait de 38 ,4%, à 51,9 millions de dollars. Dans l'ensemble, l'indice Nasdaq Computer a finalement gagné 11,24 points à la fermeture vendredi, à 1380,83 incluant une amélioration d'Oracle qui affichait 26 dollars.
Oracle constitue l'un des acteurs phare sur le marché des logiciels. S'il a annoncé mardi une faible progression de son chiffre d'affaires (+2%) par rapport à l'an dernier, à 8,8 milliards de dollars, sur son deuxième trimestre fiscal, c'est en raison de ventes de matériel en baisse. Son bénéfice par action (0,54 $) était également inférieur aux prévisions des analystes.
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Oracle avait tablé sur des marges plus importantes sur le matériel, mais dans une conférence téléphonique, le PDG du groupe, Larry Ellison, a prévenu qu'il faudrait peut-être un trimestre pour que les ventes remontent, ce qui semble signifier que le trimestre en cours pourrait être au-dessous des attentes.
Selon Richard Davis, de la société d'analyse financière Canaccord Genuity, Oracle a manqué ses objectifs parce que certains acheteurs ont attendu des mises à jour de matériel, et du côté des logiciels, le groupe californien serait au-dessous de la courbe sur les applications cloud. « Nous nous attendons à ce qu'Oracle rattrape cela, mais cela se fera à travers de la R&D et un certain nombre d'acquisitions », indique-t-il dans une note.
La faiblesse enregistrée par Oracle ne signifie pas nécessairement que les autres fournisseurs rencontrent des problèmes. Dans un billet, Andrew Bartels, analyste chez Forrester, note que les logiciels d'Oracle ont fonctionné un peu sur leur élan, sans trop d'innovation en 2011 sur les produits plus anciens. « Et les matériels de Sun d'Oracle ont rencontré des difficultés pendant un temps, ce qui n'indique pas nécessairement que le chiffre d'affaires des autres fournisseurs de serveurs et solutions de stockage vont baisser », indique-t-il.
Trimestriels Oracle : Une croissance plombée par les ventes de matériels
Le chiffre d'affaires augmente de 2% pour atteindre 8,8 milliards de dollars au deuxième trimestre (clos le 30 novembre). Le bénéfice opérationnel d'Oracle a progressé de 17% à 2,2 milliards de dollars avec des ventes de logiciels en hausse, mais la partie matérielle est en baisse.
Les revenus issus des licences logicielles d'Oracle, qui sont considérés comme un indicateur clé sur la croissance et le comportement d'achat des clients, ont augmenté de 2% pour atteindre 2 milliards de dollars. Les mises à jour de licence logicielle et de support produit ont augmenté de 9 % pour atteindre 4 milliards de dollars. L'activité matériels et systèmes a vu ses revenus chuter de 14 % à 953 millions de dollars. La firme de Redwood a pris le parti de favoriser le déploiement de systèmes tout en un comme Exadata couplant base de données et serveurs. Elle estime in fine que cela sera plus rentable à terme. « Les ventes de nos systèmes complets se sont accélérés au T2, » précise le PDG d'Oracle Larry Ellison et d'ajouter « la croissance a sur Exadata a été supérieure à 100% par rapport à l'année dernière et les ventes d'Exalogic ont augmenté de plus de 100% sur une base séquentielle. » Par contre il a abaissé ses prévisions de ventes de ces systèmes en ne parlant plus d'un triplement, mais d'une multiplication des ventes par 2,5. Les analystes financiers n'ont pas apprécié cette sous-estimation.
Selon, la co-présidente d'Oracle Safra Catz, les ventes de matériel au cours du trimestre ont été affectées par une transition vers des systèmes basés sur les puces SPARC T4, qui ont été lancés au cours du trimestre. « Les clients ont pris le temps d'évaluer les nouveaux systèmes, ce qui a considérablement ralenti les décisions d'achat » a -t-elle indiqué lors d'une conférence téléphonique.
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Annuels Dimension Data : Une bonne croissance et des ambitions dans le cloud
L'intégrateur Dimension Data publie son chiffre d'affaires (CA) annuel, pour un exercice clos au 30 septembre dernier. Il s'élève à 5,8 milliards de dollars, en hausse de 14,8% (à taux de change constants). Le bénéfice d'exploitation est également en croissance, de 10,8%.
C'est l'activité intégration qui constitue l'essentiel du chiffre d'affaires, 78%, avec un CA de 4,5 milliards de dollars US. Elle est en croissance de 12,8%, son bénéfice en hausse de 7%. Les autres activités du groupe sont également en croissance, 6,% pour la branche solutions internet, 22,9% pour Plessey et 24,3% pour Express Data.
La société se félicite de ses chiffres, non affectés par la crise. Elle prévoit pour 2012 de renforcer ses activités dans le cloud, après la création d'une division ad hoc.
Logica supprime 1300 emplois en Europe
La SSII anglaise, Logica, a annoncé une révision des prévisions de ses résultats annuels. Elle mise sur une croissance de 3% contre une estimation le mois dernier de plus de 3% de son chiffre. Les raisons de cet avertissement sont expliquées dans un communiqué « nombre de nos clients repoussaient des dépenses à court terme et réduisaient certains investissements pour se protéger d'un avenir économique incertain ».
En conséquence, Logica annonce un renforcement de son plan de restructuration. Elle va supprimer 1300 emplois, soit 3% de ses effectifs. Les principaux pays concernés sont le Bénélux où entre 450 et 550 personnes seront touchées et l'Angleterre et Suède avec 650 postes supprimés. Pour ces derniers, les activités de gestion des infrastructures de Logica seront affectées avec l'accélération de l'automatisation et le recours à l'externalisation.
Les annonces de Logica ont eu un impact sur le cours de bourse de Cap Gemini. Les analystes sont inquiets sur l'impact de la crise sur les SSII.
Semestriels Overlap : Des résultats stables
L'intégrateur français n'a pas fait montre d'un grand dynamisme pour le compte du premier semestre de son exercice 2010/2011 (clos au 30 septembre). Son chiffre d'affaires est resté quasiment stable à 78,06 M€, n'enregistrant ainsi qu'une très légère baisse de 0,12% à périmètre comparable par rapport à la même période de l'exercice précédent. Ces revenus pro forma intègrent les comptes de la filiale MIBS Suisse, dont le projet de cession a finalement été abandonné, et exclus ceux de la filiale de financement Digilease dont la vente a été annoncée en juillet dernier. Détaillé par activité, le compte de résultat laisse apparaître un recul de 5,8 % des ventes d'infrastructure ainsi qu'une hausse de 14,1% des activités de services principalement liée à la forte progression des prestations de maintenance.
Dans ce contexte, la marge brute d'Overlap Groupe n'a progressé que de 12 K€ à 18,9 M€ durant le semestre. Elle représente de fait 24% des revenus de l'entreprise comme lors du premier semestre fiscal 2009-2010. En revanche, le résultat opérationnel s'est apprécié de 3,77 M€ par rapport à l'an dernier et repasse ainsi dans le vert à 1,06 M€. Au final, le bénéfice net s'affiche en retrait de 40% à 300 K€. Pour rappel, le résultat net du premier semestre 2010-2011 incluait la plus-value de cession d'Ovelia.
Annuels Sage : la croissance organique atteint 4%
Les résultats financiers de Sage sont confortables, pour un exercice achevé fin septembre, donc avant la période actuelle marquée par l'incertitude et l'appréhension d'une crise plus profonde. Sage affiche un chiffre d'affaires de 1,5 milliard d'euros en croissance organique de 4%, le chiffre d'affaires France progresse de 5%, toujours en organique. L'Ebita est de 420 millions d'euros en croissance de 8%. Dans les 4% de croissance globale, Sage souligne la progression des services, +3%, et celle des revenus d'abonnement : +5%.
Au cours de l'année écoulée, la société a pris plusieurs décisions : la cession de l'activité santé, la mise en place de nouvelles structures de gestion, mais le groupe veut aussi adopter des mesures de fond. Il veut élargir sa gamme de produits et de services, se concentrer sur celles offrant le meilleur potentiel de développement, accélérer le développement des offres en ligne, engager plus de travail en commun entre les différentes filiales.
4 priorités pour Sage
Nommé il y a dix huit mois CEO monde, Guy Berruyer a dégagé quatre priorités : l'amélioration de la croissance organique, la conduite des marges à moyen terme, le web, la reprise des acquisitions.
Pour la croissance organique, il se montre concentré sur le marché des PME, et avance un fort taux de renouvellement de contrat de 81%. L'objectif de marge est atteint avec l'abandon des activités santé. L'entreprise est désormais organisée en trois régions: Europe, Amérique du Nord et AAMEA (Afrique, Australie, Moyen-Orient et en Asie). Cette nouvelle structure est conçue pour conduire une plus grande synergie, comme ce fut le cas avec l'adoption d'une plateforme technologique commune au sein du Groupe pour les solutions destinées aux petites entreprises.
Lancement de Sage One
Sage veut également innover, l'éditeur mise par exemple sur une nouvelle solution combinant cartes de crédit et comptabilité, les clients peuvent ainsi payer et éviter la ressaisie des données, le contrôle de leurs paiements est plus efficace et ils accélèrent leurs rentrées. L'éditeur a aussi développé de nouvelles solutions en SaaS, en particulier avec le lancement au Royaume-Uni, en janvier 2011, de Sage One qui a plus de 1 000 clients payants. Un groupe de travail basé sur Sage One élabore une plate-forme technologique, pour d'autres petites solutions en ligne. L'objectif est de lancer un produit complet de comptabilité pour de petites entreprises en ligne en Amérique du Nord, le marché le plus important.
Dans le mid-market, le développement des versions cloud se poursuit, avec plusieurs lancements dans les 12 prochains mois. Plus de 20 services connectés ont été lancés cette année.
En matière de croissance externe, Sage n'a pas fait de grandes acquisitions depuis 2006, cette stratégie est remise sur la table, avec beaucoup de dossiers examinés, une réalisation : Alchemex, en Afrique du Sud spécialiste de la BI pour les PME.
« Lorsque je suis intervenu en tant que CEO de Sage en Octobre 2010, analyse Guy Berruyer, j'ai hérité d'une entreprise avec des fondations extrêmement solides : des positions de leader du marché, des salariés engagés, une culture d'innovation, et une forte génération de trésorerie. Cependant, nous avions aussi atteint un point dans notre évolution où nous avions besoin de repositionner l'entreprise pour engager une croissance plus élevée en concentrant nos ressources sur des domaines présentants le meilleur potentiel, en augmentant encore notre base de clientèle, en accélérant le développement de notre offre en ligne et en collaborant plus au sein de Sage pour relever les défis communs de nos entreprises. Atteindre tous ces objectifs prendra plus d'un an, mais je suis très heureux avec les mesures concrètes que nous avons déjà prises.
Il y a clairement des préoccupations macro-économiques qui peuvent influer sur les PME, en particulier dans la zone euro, et nos clients nous disent à travers notre Sage Business Index qu'ils voient que les perspectives restent incertaines. Cependant, avec notre position nous sommes à même d'absorber les hauts et les bas du cycle économique. Nous allons continuer à gérer l'entreprise avec prudence, tout en poursuivant les opportunités significatives à long terme que nous avons dans nos marchés. »
(...)
Annuels HP : forte chute du bénéfice net sur le 4e trimestre
Empêtré dans ses problèmes de leadership et d'organisation, l'Américain Hewlett-Packard a subi une baisse de plus de 90% de son bénéfice net par rapport à l'an dernier, sur son quatrième fiscal clos fin octobre. Celui-ci s'établit à 200 millions de dollars contre 2,5 milliards de dollars sur le quatrième trimestre 2010, avec un bénéfice par action de 0,12 dollar (-89%).
Le chiffre d'affaires du trimestre a reculé de 3% à 32,1 milliards par rapport à 2010.
Il y a trois semaines, le PDG du groupe, Meg Whitman, qui a repris la tête de la société à la suite du départ de Léo Apotheker, avait annoncé que HP garderait son activité PC (moins rentable que d'autres domaines), après avoir étudié l'éventualité d'une scission de cette division.
Sur l'ensemble de son exercice fiscal, HP annonce un chiffre d'affaires GAAP de 127,2 milliards de dollars, en hausse de 1% par rapport à l'année 2010 (126 Md$). Sa marge opérationnelle a baissé de 1,5 point sur un an, à 7,6%. Quant à son bénéfice net annuel, il a reculé de 19% à 7,1 Md$ (contre 8,8 Md$ l'an dernier).
Une activité Services en légère hausse à 9,3 Md$
Sur le quatrième trimestre fiscal de HP, c'est l'activité Logiciels qui enregistre les meilleurs résultats, avec une progression de 28% sur les ventes de licences et de services associés, entre début août et fin octobre 2011. Mais cette division ne pèse que 976 millions de dollars de chiffre d'affaires, soit moins de 3% des 32,1 Md$ engrangés au total par le groupe sur le trimestre. Les revenus de la division Services financiers affichent également une progression à deux chiffres (+18%), mais là aussi sur un chiffre d'affaires inférieur à 1 Md$ (952 M$).
En revanche, la division Services n'a augmenté que de 2%, à 9,3 milliards de dollars sur le trimestre. Les ventes de l'activité Serveurs d'entreprise/Stockage/Réseau ont baissé de 4% par rapport à l'an dernier, à 5,6 Md$, tandis que celles de la division Imagerie et impression ont subi un recul de 10% sur un an, à 6,3 Md$ (avec une marge opérationnelle de 12,8%). Enfin, la division PSG (Personal Systems Group), qui a fait couler tant d'encre depuis cet été, n'a finalement reculé que de 2%, à 10,1 milliards de dollars.
Les investisseurs semblent enclins à envisager un peu de stabilité chez HP après la valse des dirigeants à la tête du groupe. Meg Whitman, sans doute mieux connue pour avoir été PDG du site d'enchères en ligne eBay, a remplacé Léo Apotheker qui était à ce poste depuis moins d'un an après avoir pris la suite de Mark Hurd, remercié en août 2010.
Pendant la direction de Léo Apotheker, HP avait décidé d'arrêter de produire des smartphones et des tablettes numériques basées sur le système d'exploitation WebOS, acquis avec le rachat de Palm. Dans la foulée, le groupe avait suscité une ruée sur sa tablette TouchPad lorsqu'elle fut bradée pour écouler les stocks. On attend maintenant de savoir ce qu'HP a décidé de faire de WebOS. Le groupe a entre temps expliqué qu'il miserait sur Windows 8 pour ses prochaines tablettes et PC.
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