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RFID

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(18/05/2007 10:44:07)
Les acteurs français de la RFID se fédèrent
Depuis mai 2005, les acteurs de la RFID disposaient de leur propre site Internet (filrfid.org), animé par Michel Rousseau, vice-président Europe de l'International RFID Business Association. Aujourd'hui, les responsables du site ont décidé d'aller plus loin et de créer une association qui conserve le nom FILRFID (Fédération des industriels, intégrateurs, conseils et éditeurs de logiciels RFID). Celle-ci s'est donnée pour mission « de promouvoir les usages, les potentiels d'affaires et d'aider au développement des marchés et projets RFID et technologies connexes (NFC, ZigBee, Rubee, SmartWave, SIR, etc.) ». Elle reprend notamment l'organisation des Mercredis de la RFID, des réunions entre acteurs du marché, consultants et sociétés intéressés par le déploiement de la technologie en France, lancés récemment par Michel Rousseau. Bien que la FLRFID ne verra officiellement le jour que le 5 juin, une cinquantaine d'entreprises du secteur auraient d'ores et déjà décidé de la rejoindre. (...)
(27/04/2007 11:21:48)La Poste espagnole expérimente le RFID
Correios España (la Poste espagnole) teste l'usage des puces RFID sur le courrier pour détecter des congestions éventuelles dans les bureaux de poste et améliorer la qualité du service. Le système, qui a coûté un peu plus d'un million d'euros, a été mis en place par Sybase, Symbol et Aida Centre, le spécialiste espagnol des technologies RFID. Pour son expérimentation, la Poste a acquis 5 000 étiquettes RFID autocollantes réutilisables, 330 lecteurs et 1 900 antennes fixes. Le test porte sur 10 000 envois qui ne comporteront pas de données d'identifications personnelles mais un simple numéro, ceci afin de couper court à toute polémique. En effet plusieurs associations s'inquiètent des atteintes à la vie privée des acheteurs, le système RFID permettant leur « pistage ». Correios a également précisé qu'il s'agissait de balises passives qui n'émettent qu'à proximité d'une antenne. Notons que la Poste allemande envisage également l'usage de puces RFID à affichage bistable (D-RFID) pour minimiser le taux d'erreur dans le routage des lettres. Rechargeables à chaque lecture, les puces d'Outre-Rhin seraient capables de résister pendant 4 à 5 ans à toutes les conditions climatiques. (...)
(15/03/2007 13:34:02)Cebit 2007 : la Commission européenne ne veut pas réguler la RFID pour ne pas l'entraver
« Chaque année, je viens ici annoncer une nouvelle réglementation. Aujourd'hui, ce ne sera pas le cas. » Très attendue pour sa première intervention sur le Cebit, portant sur la RFID, Viviane Reding, commissaire européenne chargée de la société de l'information et des médias, a expliqué que « malgré la pression de certains Etats qui souhaitent tout réguler », la Commission européenne avait décidé après un an d'étude, à 11 heures ce matin, de ne pas publier de réglementation spécifique. « Nous ne devons pas sur-réglementer », a expliqué Viviane Reding. Au contraire, dit-elle, la Commission doit fournir aux industriels l'assurance qu'ils peuvent se lancer dans ce marché sans entraves. Tout en les prévenant qu'une grande responsabilité leur incombe, sur le chapitre du respect de la confidentialité des données personnelles. Viviane Reding a clairement expliqué que ce sont des considérations économiques qui ont conduit à cette décision. Si on prend en compte la valeur ajoutée (logiciels, matériels, services) en sus des étiquettes RFID, « le marché européen pourrait passer de 500 millions d'euros en 2006 à plus de 7 milliards d'ici 10 ans ». Sachant que « les Européens sont très forts dans les domaines concernés : mobilité, fabrication de puces... » En revanche, la Commission s'appuie sur une étude de la Deutsche Bank pour estimer que le taux de croissance du marché RFID en Europe, évalué pourtant à 45%, est en deçà de celui du marché mondial, évalué pour sa part à 60% (il se serait vendu un milliard d'étiquettes RFID dans le monde en 2006). Autrement dit, des emplois et de la croissance passeraient déjà sous le nez de l'Europe. Une simple mise à jour de la directive sur la vie privée La commissaire européenne dit aussi s'être appuyée sur un sondage en ligne mené entre juillet et septembre 2006, qui a obtenu 2190 réponses, de simples citoyens européens essentiellement (à 70%) mais aussi d'industriels, de chercheurs, d'institutions publiques, etc. L'enquête a révélé un manque d'information sur ces étiquettes radio intelligentes (à 60%), et certaines inquiétudes sur le respect de la vie privée. Ainsi, 74% se disent très inquiets sur l'usage de la RFID par les employeurs pour suivre les employés tant au sein de leur entreprise qu'en dehors. Pour les sondés, indique la Commission européenne, le renforcement de la protection de la vie privée viendra des solutions techniques (à 70%), de la transparence et de l'information (67%) et de la mise à jour des réglementations actuelles (55%). C'est donc la voie qu'a choisie Viviane Reding, puisque la Commission compte proposer vers le milieu de l'année, « dans le cadre du réexamen des lois communautaires sur les télécommunications, des modifications à la directive 'vie privée et communications électroniques' afin qu'elle tienne compte des applications RFID ». La recommandation devrait être publiée fin 2007. D'ici là, la Commission crée un groupe de travail qui accueillera l'ensemble des acteurs du marché, industriels et éditeurs de logiciels par exemple, mais aussi le groupe de travail existant déjà sur la protection des données. Les communiqués et les études sont disponibles sur le site de la Commission européenne consacré à la RFID. (...)
(01/03/2007 17:16:37)Appel à compétences de consultants autour du RFID
Dans l'optique d'encourager les entreprises à exploiter au mieux les techniques de traçabilité à base d'étiquettes à identification par radio-fréquence (RFID) pour moderniser leur activité, l'Etat ne se cantonne pas à son rôle de régulateur et de gardien de la bande passante. En témoigne l'étude menée sous l'égide de la Direction générale des entreprises (DGE) et du ministre délégué à l'Industrie, publiée le 28 février, qui fait un point complet sur la technologie, les usages, les enjeux et les bonnes pratiques autour du RFID. D'emblée, l'accent est mis sur l'impact humain et l'acceptation de cette technologie. A ne pas sous-estimer, insistent les auteurs de cette étude, Alcom Consulting et Newton Vaureal Consulting, mandatés par le ministère. « Dès le début d'un projet RFID, les responsables de l'entreprise doivent être bien avertis qu'il leur faudra arbitrer entre les exigences et les attentes des responsables du système d'information, et les exigences et contraintes des techniciens chargés de la mise en oeuvre du système physique de collecte et d'échanges d'informations ». Et puisque, « sauf cas exceptionnel, les entreprises ne disposent pas en interne des compétences nécessaires pour mener à bien un tel projet, il leur faut prévoir de s'appuyer sur des intervenants externes dont les compétences doivent être reconnues et démontrables ». Un manque de conseil neutre et indépendant Là est précisément l'un des points critiques du développement de l'offre et de la demande RFID en France signalés par cette étude. « Si les compétences industrielles, aussi bien matérielles que logicielles sont bien identifiées et accessibles, ce n'est pas le cas des compétences en conseil ». Le constat est sévère. « Il n'existe pratiquement pas de conseil neutre et indépendant. La majorité des consultants ayant une bonne connaissance de la RFID sont rattachés à des intégrateurs de matériel, à des SSII ou à des organismes prônant l'implantation d'un standard particulier ». Juge et partie, donc. D'où un appel à la mobilisation des acteurs concernés : « Un effort tout particulier devra être fait pour que les entreprises puissent disposer d'un véritable choix de conseil neutre et indépendant ». Dans la présentation de l'étude et du livre vert, les services du ministre délégué à l'Industrie s'engagent à soutenir cet effort: « Comme toute nouvelle technologie, son appropriation doit être raisonnée. Les entreprises doivent faire preuve de vigilance dans leurs choix de standards et d'architecture pour choisir ceux qui correspondent le mieux à leurs besoins, en garantissant autonomie et confidentialité dans la gestion de leurs données, et en prenant notamment en compte la position exprimée par la CNIL en la matière ». De son côté, le ministère s'engage à contribuer, notamment à travers les pôles de compétitivité, « à soutenir la recherche, l'innovation et les usages ». Tout en précisant que « l'élaboration de normes ouvertes et interopérables et le développement de logiciels d'exploitation Open Source seront favorisés ». Les leviers d'action et divers scénarios d'intervention de l'Etat pour l'essor de ce marché sont envisagés. La liste des pôles de compétitivité concernés, selon cette étude, est suffisamment parlante : 13 sont directement impliqués, 19 pôles sont utilisateurs de la technologie RFID pour des application sectorielles, 21 pourraient être préconisateurs pour des applications de traçabilité, et seuls 13 des 66 pôles de compétitivité labellisés par l'Etat ne sont pas concernés a priori. (...)
(12/02/2007 16:24:52)Objectif Mars : la Nasa teste les puces RFID dans l'espace
Les puces RFID peuvent-elles supporter un séjour hors de l'atmosphère ? C'est la question à laquelle la Nasa va tenter de répondre à partir de l'été prochain en envoyant des puces à radio-fréquence dans l'espace. La finalité est de déterminer si les futures missions vers Mars pourront embarquer la technologie RFID. La navette Endeavour, dont le lancement est prévu en juillet à destination de la station spatiale internationale, embarquera plusieurs modèles d'étiquettes, sur supports papiers et plastiques, explique Fred Schramm, responsable R&D à la Nasa. Une fois arrivées à destination, elles seront entreposées à l'extérieur de l'ISS et y resteront environ un an. L'objectif de l'agence spatiale est d'étudier leur résistance aux températures extrêmes, aux ultraviolets ou autres poussières solaires. La prochaine étape consistera à mener d'autres batteries d'essais à destination de la Lune. Le gouvernement américain ayant relancé un programme d'exploration sélène, une navette décollera dans 27 mois pour préparer le retour des astronautes sur notre satellite et emportera des puces RFID. « La plupart des choses qui fonctionneront sur la Lune fonctionneront aussi sur Mars », indique Fred Schramm. Les étiquettes à radio-fréquence devraient être utilisées pour surveiller et assurer la maintenance des engins spatiaux et pour suivre les conditions environnementales pendant les missions extra-terrestres. Elles pourraient aussi palier l'incapacité des astronautes à renseigner des systèmes en données collectées lors de sorties hors d'un véhicule. Et « s'il sont à l'intérieur, nous préférons les occuper à faire d'autres choses, poursuit Fred Schramm. Nous voulons automatiser l'enregistrement d'informations ». Ainsi, si un paquet de nourriture est transporté d'une cabine à l'autre pour être consommé, le système RFID pourrait enregistré de façon autonome son déplacement et le fait qu'il n'est plus disponible. Si les tests se rélèvent concluants, et si les puces RFID supportent les conditions extrêmes auxquelles elles seront exposées, elles pourraient être disposées sur chaque partie d'une navette - à l'intérieur comme à l'extérieur - et permettre une collecte d'informations globale via un réseau local puis un réacheminement vers la Terre. Les étiquettes qui seront utilisées lors des prochains essais sont conçues par la société américaine Intermec. Son porte-parole estime que les puces construites à base de plastique ont de grandes chances de résister aux conditions spatiales. A noter que la Nasa contrôle déjà ses installations au sol grâce à la RFID. (...)
(06/10/2006 17:18:53)La France autorise l'usage des technologies RFID dans la bande 865-868 Mhz
Le ministère de l'Industrie vient d'homologuer la décision prise par l'Autorité de réglementation des communications électroniques et postales (Arcep) d'autoriser l'usage des applications d'identification par radiofréquences ou RFID (Radio-Frequency Identification) dans la bande des 865 à 868 MHz. Cette décision, qui s'aligne sur les positions déjà prises par la plupart des pays mondiaux, dont nos principaux voisins, ouvre la voie à la banalisation dans l'hexagone des étiquettes RFID utilisant la bande UHF. Elle assure aussi l'interopérabilité en France des systèmes et puces utilisées au niveau mondial. Quatre types de technologies RFID Il existe aujourd'hui quatre grands types de fréquences pour les applications RFID, chacune plus ou moins adaptée à un contexte d'utilisation. Les deux premières étaient déjà libres d'utilisation en France : les tags basses fréquences (BF) fonctionnent dans la bande des 120 à 150 KHz et il peuvent être lus à une distance de l'ordre d'un mètre avec des vitesses de transferts de l'ordre de 10 Kbit/s. Les puces hautes fréquences (HF) fonctionnent dans la bande des 13,56 MHz et peuvent être lues jusqu'à une distance de 1 mètre. Ce sont aujourd'hui les puces RFID les plus déployées, notamment dans le domaine du marquage d'objets (livres, textiles, pièces détachées, médicaments...). Elles procurent des débits de lecture de l'ordre de 100 Kbit/s. La troisième catégorie, jusqu'alors réglementée en France, est celle des étiquettes ultra hautes fréquences (UHF) généralement utilisables dans la bande des 868 à 950 MHz. Avec des lecteurs adaptés, ces puces peuvent être lues à plusieurs mètres de distance et procurent des débits de transfert de l'ordre de 200 Kbit/s. Ce sont elles qui devraient connaître la plus forte croissance dans les années à venir du fait de leur normalisation par l'ISO (18000-6), mais surtout de leur utilisation par le consortium EPCglobal pour sa seconde génération de puces. Selon Otto Kilb, de Printronics, les tags ISO 18006 (ou EPCglobal Gen 2) sont bien plus robustes d'un point de vue radio que ceux de la première génération et leur lisibilité et rapidité de lecture ont été considérablement améliorées. Elles en font aujourd'hui les puces idéales pour les applications de logistique (suivi de containers et de colis). Notons enfin qu'il existe une dernière catégorie de puces utilisant la bande des 2,45 GHz (Hyperfréquences). Elles sont pour l'essentielles utilisées aux Etats-Unis. En savoir plus Réglementation et standards Le rapport du CGTI sur les technologies RFID Le site d'EPC Global France Quelques acteurs de la RFID : Tagsys RFID Systèmes Ask nxp Semiconductors Printronics (...)
(18/08/2006 10:45:43)SecureID Coalition : le comité de soutien aux cartes à puce et à la RFID
Les fabricants de cartes Gemalto et Oberthur Card Systems, ainsi que les fabricants de puces Infineon Technologies, Philips Semiconductors et Texas Instrument viennent de créer la SecureID Coalition. La mission de ce groupe est de sensibiliser les utilisateurs à l'aspect sécurisé de leurs produits. Elle a également pour but de promouvoir l'utilisation de la carte puce comme un moyen intègre de protection de la vie privée. Enfin, ses membres veulent faire comprendre la différence qu'il y a entre une puce RFID (Radio Frequency Identification) et une carte à puce. Lors de l'événement Black Hat de Las Vegas, il y a un mois, Lukas Grunwald, un chercheur allemand dans le domaine de la sécurité, a copié des informations contenues sur la puce RFID de son passeport vers une autre carte à puce. Pourtant, selon les membres de la SecureID Coalition le battage qui existe autour du manque de sécurité sur carte à puce est inutile. Ils précisent que même si un pirate s'emparait de telles informations, il ne pourrait en aucun cas les modifier. En effet, elles sont codées, assure le groupe. Quand bien même, le simple fait d'extorquer des informations à caractère privé ne constitue-t-il pas un acte de piraterie ? Chaque membre de la coalition vient d'approuver une série de droits permettant aux utilisateurs de s'assurer que les documents d'identification sont sécurisés de façon appropriée. De plus, ils peuvent connaître les données contenues sur les documents électroniques, les moyens utilisés pour lire ces informations, la façon dont elles sont transmises ainsi que le lieu et la date où la carte est lue. Reste désormais à convaincre les législateurs, entre autres personnes. (...)
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