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(09/12/2011 15:34:23)

Deux failles zero-day trouvées dans Flash Player d'Adobe

Les dernières failles de sécurité du Flash Player d'Adobe ont été découvertes par une société russe, Intevidys. Elle a intégré cette découverte dans son module Vulndisco pour Immunity Canvas, une application réputée de penetration-testing. Le PDG et fondateur de la société, Evgeny Legerov, a indiqué qu'il ne notifierait pas ces failles à Adobe. Il y a deux ans déjà, le dirigeant avait averti les éditeurs qu'il ne donnerait aucune information sur les vulnérabilités découvertes. Intevydis n'est pas la seule entreprise de sécurité qui a adopté cette approche de « plus de bugs gratuits ». Le français Vupen est également un adepte de cette philosophie et ne partage les informations de sécurité qu'avec ses clients payants.

Un risque d'attaque en reverse engeeniring

L'attaque développée par Intevydis utilise deux failles de type zero-day de Flash Player sous Windows. Elle peut contourner les fonctionnalités de sécurité, y compris DEP et ASLR, mais aussi la sanbox d'Internet Explorer, précise Evgeny Legerov. La société a également publié une vidéo montrant l'attaque en action sur Windows et a promis de publier des informations sur MacOS X. Les vulnérabilités liées à Flash Player peuvent être exploitées en intégrant du contenu Flash malveillant dans des sites web ou des documents PDF. Adobe Reader et Acrobat sont généralement affectées par les défauts de Flash Player, car ils incorporent une composante de lecture Flash.

Adobe n'a pas émis d'avis pour ces deux failles. L'éditeur travaille déjà sur un patch pour une autre faille zero-day dans Adobe Reader et Acrobat, qui est attendue pour la semaine prochaine. Les éditeurs de logiciels antivirus et les fabricants d'IPS n'ont pas encore créé de signatures pour ces attaques, selon le SANS Internet Storm Center (ICS). En attendant, il existe un risque que des pirates utilisent l'attaque d'Intevedys à leurs fins.

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(17/11/2011 15:23:34)

Google convertit les animations Flash en HTML5 avec Swiffy

Après la conversion d'Adobe à l'HTML5 pour la partie Flash sur mobile, c'est au tour de Google d'aider les développeurs utilisant Flash Professionnal de traduire leurs animations via l'extension Swiffy. Il s'agit d'un projet lancé en juillet dernier pour convertir les fichiers SWF dans les formats standards du web.

« Un de nos principaux objectifs pour Swiffy est de vous permettre de continuer à utiliser Flash dans votre environnement de développement, même lorsque vous concevez des animations pour des systèmes qui ne supportent pas Flash», a écrit sur un blog Esteban de la Canal, ingénieur logiciel chez Google. « C'est simple, il suffit d'un seul clic (ou raccourci clavier) », explique-t-il. Cette solution est disponible pour Mac et Windows. Une version de démonstration est disponible sur cette page. On peut télécharger un fichier SWF d'une taille maximale de 1 Mo et le convertir.

La firme de Mountain View précise que seul les formats SWF 8 et Action Script 2.0 sont acceptés et que le rendu ne peut être visible que dans les navigateurs, comme Chrome ou Safari, prenant en charge HTML5. Adobe signale aussi la disponibilité de Swiffy, en n'omettant pas les limites de l'exercice et les formats non supportés, sur le blog de Tareq Aljabert, ingénieur Flash.

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(14/11/2011 14:22:18)

Google fait ses emplettes pour Google+ et Chrome


Google souhaite améliorer son réseau social et a annoncé pour cela l'acquisition de la société Katango, pour un montant non communiqué. Cette dernière propose un logiciel qui trie automatiquement les amis des abonnés de Facebook et les contacts iPhone au sein de groupes. Pour cela, il utilise un algorithme analysant une multitude de données et des interactions en ligne.

La firme de Moutain View veut utiliser cette technologie pour améliorer les cercles et les rendre plus interactifs. Katango, qui a lancé son application iPhone en juillet et son application web en août, a été fondée dans le but d'automatiser le processus souvent fastidieux de créer, éditer et maintenir des listes d'amis sur les réseaux sociaux.

Bradley Horowitz, vice-président de Google a confirmé l'acquisition en écrivant « depuis le début, j'ai indiqué que nous avions de grandes ambitions pour les cercles. Etes-vous prêts à mettre un peu de magie dans vos cercles. Car ces gens sont des magiciens ». Il y aura peut-être besoin d'un peu d'intégration, car l'application Katango ne fonctionne pour l'instant pas avec Google+. Une chose est sûre, l'application Katango sur iPhone a été retirée de l'App Store pour indiquer que Google venait de la racheter.

Des plug-ins pour Chrome

Deuxième rachat pour Google, Apture, il s'agit d'une start-up spécialisée dans les plug-ins multimédias au sein des pages web. La société propose aux éditeurs de sites d'intégrer sa technologie d'informations contextuelles, nommé Apture Highlights. Ainsi, en sélectionnant un nom, une fenêtre affiche plusieurs éléments relatifs au nom, extrait de Wikipedia, YouTube, Flickr, etc. La jeune pousse a indiqué sur son site, que les équipes allaient rejoindre la division Chrome de Google pour créer une meilleure expérience utilisateur sur le web. Le montant de l'acquisition n'a pas été dévoilé.

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(10/11/2011 14:39:16)

Adobe abandonne Flash sur mobile pour épouser HTML5

La standardisation du web a probablement fait sa première victime, Flash Player sur mobile. En effet, Adobe a annoncé la fin des développements de son lecteur pour les terminaux mobiles, smartphones et tablettes. Selon un blog posté par Danny Winokur, directeur général du développement interactif chez Adobe « cela concerne le développement par rapport au chipset, les navigateurs et les OS » et d'ajouter « cette décision ne sera effective qu'après la livraison de Flash Player 11.1 pour Android et pour la tablette Playbook de BlackBerry. Le responsable a annoncé qu'Adobe continuerait à fournir des mises à jour de sécurité pour corriger les bugs pour les dernières versions.

Se concentrer sur HTML5


L'arrêt des investissements sur Flash Player sur mobile a eu un impact social, avec la suppression de 750 emplois. Pour Adobe, ce coup de frein va lui permettre de se focaliser sur HTML5 et plus exactement sur l'intégration des contenus multimédias au sein des navigateurs web. Danny Wikour avoue « HTML5 est soutenue par beaucoup d'acteur de la téléphonie mobile, cela devient la meilleure solution pour créer et déployer du contenu dans le navigateur sur toutes les plateformes mobiles ». Pour Jack Gold, analyste chez J. Gold Associates, la décision d'Adobe est effectivement « un aveu sur la quantité incroyable de ressources nécessaire pour  rendre compatible Flash Player pour tant de chipsets et d'OS mobiles différents ». Certains y voient aussi une victoire à titre posthume de Steve Jobs, qui avait refusé le déploiement de Flash sur l'iPhone ou l'iPad. Le patron d'Apple considérait que Flash était inadapté aux mobiles car trop gourmand en ressources processeurs et impacter l'autonomie des batteries.

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(02/11/2011 14:35:28)

Adobe s'offre Auditude, spécialiste de la gestion des annonces vidéo

Adobe a annoncé hier qu'il avait racheté Auditude, un spécialiste américain de la gestion des annonces vidéo pour un montant non divulgué. Dans un communiqué, l'éditeur a indiqué qu'il était « maintenant bien placé pour fournir une offre de vidéo de bout en bout qui devrait permettre à ses clients de bâtir leurs activités sur du long terme en diffusant des contenus vidéo de qualité. » « Cette acquisition permettra désormais à Adobe de fournir une plate-forme pour créer, distribuer, analyser et  monétiser des vidéos numérique depuis n'importe où, en simplifiant les process », a déclaré David Wadhwani, vice-président senior et directeur général de la division Digital Media d'Adobe.

Basée sur une architecture ouverte, la plate-forme développée par Auditude aide les éditeurs et les sociétés de communication à créer des services publicitaires sur différents types d'équipements dans le but de fidéliser les consommateurs et d'attirer les annonceurs de grandes marques. La solution, qui s'intègre aisément dans la gestion de contenu et d'autres systèmes vidéo, possède des capacités optimisées de ciblage. Elle place les annonces et produits de façon flexible, gère les droits, propose d'accéder et de contrôler les demandes croissantes d'annonces publicitaires et autorise les processus entre différents types d'équipements.

Intégration avec les technologies vidéo d'Adobe

Le service d'Auditude s'accorde avec les technologies vidéo d'Adobe, comme Flash Media Server 4.5 et Pass. La gamme de produits Flash Media Server supporte de multiples plate-formes - y compris Flash, HTML et d'autres applications natives - et propose un large choix de protocoles qui réduit significativement les coûts liés à la bande passante et allége la charge du réseau. En outre, la solution TV Everywhere permet aux éditeurs de contenus premium de publier d'importants catalogues de  programmation en ligne.

Adobe prévoit également d'intégrer Auditude à sa suite Digital Marketing, et à ses outils intégrés d'analyse et d'optimisation pour que les entreprises puissent identifier les stratégies de diffusion de contenu et les emplacements publicitaires et, ainsi, créer des expériences clients pertinentes, personnalisées et cohérentes sur de nombreux canaux (site web,  vidéo, affichage, e-mail, réseaux sociaux et mobiles).

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(04/10/2011 12:46:35)

Adobe Max 2011 : l'éditeur propulse ses services Creative dans le cloud

L'éditeur Adobe saute le pas du cloud en proposant plusieurs logiciels phares de la marque en mode hébergé. Nommés Creative Cloud, ces services visent en particulier les créateurs de contenu numérique, comme l'a indiqué Adobe. C'est Kevin Lynch, CTO d'Adobe, qui a annoncé ces offres lors de la conférence Adobe Max, qui se tient actuellement à Los Angeles.

L'offre, dont la disponibilité a été programmée pour début 2012, comprendra, pour commencer, trois types de services. Le premier est dédié à la fourniture de polices de caractères pour les sites web. Le second est destiné à aider les créateurs dans le processus d'édition numérique. Le troisième, basé sur Business Catalyst, est destiné à la création et à la gestion de sites web. Mais l'éditeur compte ajouter d'autres services, intégrant notamment des produits comme Photoshop, InDesign, Illustrator, Dreamweaver, Premiere Pro et After Effects.

Le service cloud permettra aux créateurs de contenu d'enregistrer leur travail sur les serveurs d'Adobe. Ils pourront s'y connecter ensuite pour accéder à leurs fichiers à partir d'un large éventail de plates-formes desktop et mobiles. L'offre comporte un espace de stockage de 20 Go. Elle permet aussi aux créateurs de communiquer entre eux à travers un forum dédié.

Une orientation résolument tablette


En ce qui concerne les polices de caractère, Adobe va s'appuyer sur Typekit, un service de polices web par abonnement acquis par l'éditeur. Depuis sa création en 2009, Typekit a livré plus de 3 milliards de polices pour alimenter les sites web d'entreprises comme le New Yorker, le New York Times et Twitter. Le service de publication numérique hébergé pourra accompagner les éditeurs qui souhaitent publier leurs revues et leurs journaux sur le web, ou les aider à adapter leurs éditions pour qu'elles soient lisibles sur des tablettes tactiles.

Le service d'Adobe leur permettra également de stocker leurs publications dans tous les formats au sein d'un pool central. « Aujourd'hui, la suite d'Adobe est utilisée par un millier de publications pour créer des versions pour tablettes de leurs produits, » a déclaré Kevin Lynch. En plus d'Adobe Creative Cloud, l'éditeur a également livré une application de création de contenu pour tablettes, appelée Adobe Touch Apps.

Les tarifs de Creative Cloud n'ont pas été annoncés. Sa disponibilité est prévue pour novembre 2011.

Illustration : Creative Cloud

Crédit Photo: Adobe

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(21/09/2011 10:47:32)

Progress Revolution 2011 : La réactivité opérationnelle au coeur des débats

Rick Reidy, PDG de Progress Software a profité de l'édition 2011 de Progress Revolution, réunissant partenaires et utilisateurs à Boston pour fêter les 30 ans de la société. Celle qui est née sous le nom Data Language avec comme produit phare OpenEdge (une plateforme de développement d'applications) a, au travers de plusieurs rachats, acquis plusieurs compétences pour proposer un portefeuille étoffé de plusieurs solutions. La dernière en date était Savvion, spécialisée dans le BPM (Business Process Management) et a donné à Progress la brique qui lui manqué pour créer son offre RPM (Responsive Process Management).

La réactivité opérationnelle se définit selon Rick Reidy en trois éléments « disposer d'une grande visibilité de ses systèmes IT (via le logiciel Control Tower), avoir une réponse en temps réel (Complex Event Process par Apama) et assurer la continuité du service (OpenEdge)». John Bates, CTO de Progress Software a donné quelques exemples de la nécessité d'une réactivité opérationnelle. Toyota, lors du tremblement de terre au Japon, a été obligé de revoir très rapidement ses processus de supply chain. Plus récemment, le cas de la manipulation frauduleuse du trader de la banque suisse UBS aurait pu être limitée ou éviter, avec un système d'alertes en temps réel.

RPM 2.2 de Progress Software

Exemple d'agrégation d'èvènements pour assurer la réactivité opérationnelle

Des versions mises à jour

Même si le produit phare de Progress Software a 30 ans, Rick Reidy a expliqué que tous les ans, il investissait dans OpenEdge pour suivre les tendances de l'IT : Internet, services web, SOA et plus récemment le cloud. La version 11 d'OpenEdge est donc très orientée vers l'online en étant capable de porter les applications dans le cloud, qu'il soit privé, public ou hybride et sur des bases de données multitenantes. La plateforme peut également être intégrée avec la solution BPM de l'éditeur. Enfin, la mobilité et le RIA sont aussi pris en compte avec la gestion de l'iPad et les applications sous Silverlight.

Côté RPM, la version 2.2 (6ème évolution en 2 ans) a été dévoilée et John Bates souligne qu' « elle assure une plus grande visibilité sur l'ensemble des plateformes y compris en prenant en compte, les wikis, les blogs, la messagerie instantanée. » Par ailleurs, RPM 2.2 supporte maintenant les mainframes, les environnements complexes SAP et Tibco. Pour le CTO de Progress Software, il s'agit de donner aux entreprises un outil de navigation dans les systèmes « une sorte de GPS des systèmes IT, qui s'adapte lorsque que l'on prend une autre direction ou qu'un évènement modifie la trajectoire ».

Une offre spéciale cloud et des packages métiers

Pour le cloud, Progress Software a annoncé le lancement d'une offre baptisée Arcade Portal. Il s'agit d'une plateforme de déploiement d'application en mode SaaS. Les éditeurs peuvent ainsi, créer, tester, avoir un espace de démonstration privée et bien évidement déployer des applications. Cette solution comprend plusieurs produits de l'entreprise comme OpenEdge, mais aussi Sonic ESB. Arcade Portal s'est associé pour son lancement avec Amazon Web Services, qui fournira les ressources pour produire les applications et RightScale plateforme de gestion des environnements cloud. Mais John Bates précise que ces partenariats ne sont pas exclusifs et les applications seront portées sur d'autres plateformes comme Rackspace par exemple.

Arcade Cloud Portal sur iPad

Arcade Portal en mode stage et test sur iPad

Enfin, Progress Software verticalise ses produits pour que certains secteurs d'activité aillent plus vite vers la réactivité opérationnelle. Quatre domaines sont visés, les places de marché, la banque, le transport et la logistique, enfin les entreprises de communications et les médias. Pour eux, l'éditeur américain propose des packages nommés « solution accelerator » et qui comprennent des outils propres à leur secteur. Ainsi, pour la logistique, Progress lance Time-In-Transit solution accelerator, une gestion en temps réel des opérations avec l'identification des disfonctionnement et le re-séquençage des actions.

Illustration : Rick Reidy, CEO de Progress Software lors de la séance inaugurale

Crédit Photo: D.R

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(12/09/2011 09:59:21)

Bouygues modernise son système de gestion avec Qualiac

Créé en 1952, Bouygues est un groupe très diversifié, présent dans le BTP (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier et Colas), les télécoms (Bouygues Telecom) et les médias (TF1...). Le groupe disposait de trois outils maison pour gérer la comptabilité, les engagements et le contrôle budgétaire. Ces outils étaient devenus obsolètes et Bouygues souhaitait opter pour un progiciel plus fiable mais parfaitement adapté à des besoins précis. Si la technique devait évoluer, les procédures acquises devaient, elles, rester autant que possible inchangées.

Le produit devait couvrir les besoins d'une dizaine de comptables, de deux contrôleurs de gestion, d'une quarantaine d'utilisateurs, d'une cinquantaine d'utilisateurs des données de contrôle budgétaire, d'une cinquantaine de gestionnaires de comptes, de 80 approbateurs... 4 sites et 25 sociétés étaient concernés par la refonte. En lançant l'appel d'offres en juin 2010, le groupe rédige un cahier d'interrogation des éditeurs comportant 400 questions. Bouygues a également été très sensible à la question de la sécurité des données.

Une enquête in situ et une maquette préparatoire


Intéressés par l'approche et l'ergonomie du PGI Qualiac RIA Web 2.0, les responsables du groupe Bouygues ont voulu rencontrer des clients de l'éditeur Qualiac en phase d'implémentation. Satisfaits, ils ont alors fait créer une maquette qui a été testée par des utilisateurs finaux après une journée de formation. En janvier 2011, le groupe choisit définitivement cette solution. Le déploiement a eu lieu en mars.

Les interfaces homme-machine sont conçues en interne au groupe Bouygues avec l'assistance de l'éditeur, incluse dans la licence. Après la période de test et de paramétrage, les comptes seront publiés pour de bon avec le nouvel outil à compter de l'exercice 2012.

L'extension du périmètre confié à Qualiac est envisagée par Bouygues.

Le coût du projet n'a pas été communiqué.

Illustration: Siège de Bouygues

Crédit Photo : ETDE

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(05/08/2011 18:21:43)

Recap IT : Black Hat et « bug bounty », Adobe montre Edge, L'Enisa scrute HTML5, Bull accueille le FSI

Vous avez manqué les principaux sujets de la semaine, pas de panique, voici un récapitulatif des actualités incontournables. L'Etat français aurait trouvé des partenaires pour son cloud. Et par l'intermédiaire du FSI, il rentre au capital de Bull. L'indicateur mensuel des offres d'emploi cadres publié par l'Apec montre que les annonces IT ont poursuivi leur progression en juin.

L'une après l'autre, les SSII françaises livrent leurs résultats semestriels : entre croissance à deux chiffres et progression modérée, on trouve aussi quelques replis. Le groupe Steria a fait part du décès de Jean Carteron, son fondateur, qui a créé sa société sur la lancée du Plan Calcul et des grands principes de la participation.

Du côté des acteurs du web, Facebook a annoncé qu'il rémunérerait 500 dollars ceux qui trouveraient des bugs sur son site. Deux jours plus tard, la société de Mark Zuckerberg jette son dévolu sur Push Pop Press, éditeur de livres numériques, tandis que la ville japonaise Takeo bascule son site web sur le réseau social. Le désormais rival Google+ atteint les 25 millions d'utilisateurs.

L'éditeur Adobe a profité de l'été pour livrer aux développeurs une pré-bêta du logiciel Edge, conçu pour assembler des contenus dynamiques sur le Web en s'appuyant sur HTML5 et les standards ouverts associés. Mardi, Google et Living Social se sont offert des sites d'achats groupés

Pas de vacances pour les experts en sécurité

Dans le domaine de la sécurité, un chercheur de CA a découvert un cheval de Troie capable d'enregistrer des conversations téléphoniques effectuées depuis un terminal sous Android (alors que l'OS mobile de Google a trusté 48% du marché mondial des smartphones au 2e trimestre). L'Enisa, l'agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information, a pour sa part livré un rapport pointant 51 problèmes de sécurité sur HTML5

Mercredi a débuté à Las Vegas la conférence Black Hat. Un professeur de Carnegie Mellon y a exposé comment on peut associer des données privées à la photo d'une personne publiée sur Internet. Quant à Microsoft, il lance un concours de sécurité, BlueHat Prize, doté de 250 000 dollars, pour développer de nouvelles technologies de lutte contre le piratage. Dans le même temps, son centre de sécurité (MSCR) livre un rapport faisant le compte des failles permettant d'exécuter du code à distance.

Enfin, les rumeurs bruissent toujours autour de la sortie de l'iPhone 5 (septembre ou octobre ?), tandis que le Canadien RIM montre de son côté cinq nouveaux smartphones sous BlackBerry 7. (...)

(02/08/2011 15:39:01)

Quatre choses à savoir sur Edge d'Adobe

Afin de comprendre ce que le logiciel Edge (attendu pour 2012) fait et ne fait pas, voici une sélection de caractéristiques importantes de cette technologie d'animation pour le web mise au point par Adobe et basée sur HTML. Une pré-bêta du produit est proposée gratuitement au téléchargement depuis hier.

1 - Edge n'est pas destiné à « remplacer » Flash. Contrairement à ce dernier, requis pour lire des vidéos sur YouTube ou pour faire tourner des jeux sur Facebook, la technologie exploitée par Edge a été spécialement conçue pour exécuter des « animations simples, » comme celles utilisées pour les publicités en ligne. Ce qui est surtout remarquable, c'est qu'Adobe a incorporé du HTML5 dans Edge, la norme préférée et poussée par Apple comme alternative à Flash pour lire les vidéos sur le Web. Actuellement, les appareils mobiles d'Apple comme l'iPhone et l'iPad ne supportent pas le format Flash. Pour justifier ce choix, Steve Jobs, le PDG d'Apple, avait affirmé que Flash « plantait trop souvent et puisait trop d'énergie sur les batteries des appareils mobiles » pour être considéré comme un standard efficace pour l'Internet mobile. La grande nouvelle est donc qu'Adobe se met un peu au HTML5. En revanche, la question d'une norme vidéo HTML5 qui remplacerait Flash reste, elle, toujours d'actualité. « Avec l'arrivée de la nouvelle norme HTML5, le langage offre davantage de fonctionnalités, si bien que nous voyons des gens commencer à l'utiliser dans des domaines autrefois réservés à Flash », comme l'a déclaré Devin Fernandez, chef de produit Edge chez Adobe.

2 - Edge a été conçue avec l'Internet mobile à l'esprit. En réponse à d'autres critiques formulées par Apple, Adobe a affirmé qu'Edge avait été « conçu et testé pour fonctionner de manière fiable sur les plates-formes iOS et Android, les appareils compatibles WebKit et avec la plupart des navigateurs internet (Safari, Chrome, Firefox). » Ces dernières années, l'Internet mobile est devenu un service de base pour de nombreux utilisateurs. Adobe a voulu répondre à cet usage en apportant une norme d'animation fonctionnant aussi bien que sur un PC de bureau classique.

3 - Il existe plusieurs manières de créer des animations avec Edge. Les utilisateurs ont à leur disposition trois méthodes principales pour créer leurs propres animations avec Edge : en important des fichiers graphiques de formats différents et compatibles Internet, dont SVG, JPG, PNG ou GIF ; en ajoutant des « éléments d'animation» à des pages Web existantes en HTML à l'aide d'un script java qui, selon Adobe, « sait faire le tri entre le code HTML original et le code d'animation de Edge  » ; en créant ses propres animations à partir de zéro à l'aide d'une série d'éléments de construction au format HTML, texte et graphiques, récoltés sur Internet. Dans tous les cas, Edge travaille de concert avec les outils de design web professionnels d'Adobe, en particulier Dreamweaver CS5.5, Flash Professionel CS5.5 et Flash Builder 4.5 (et versions antérieures). Le nouvel outil vise les concepteurs qui cherchent un moyen efficace pour utiliser les standards du Web - HTML, Java Script et CSS -  pour créer du contenu animé avec des transitions, à l'image de ce que fait Flash.

4 - Edge est toujours en mode « preview ». Inutile donc de le chercher partout pour changer le monde du web la semaine prochaine. C'est la première incursion d'Adobe dans le HTML5 pour les animations, ce n'est donc pas encore prêt pour une utilisation de premier plan. L'éditeur américain a livré une pré-bêta au public afin d'avoir en retour « une évaluation et des commentaires qui l'aideront à façonner les caractéristiques et la feuille de route du format Edge de demain. » Néanmoins, on peut dire avec certitude que si Edge fait mouche auprès des développeurs Web et des utilisateurs du Net, Adobe va multiplier ses utilisations du HTML5 pour soutenir davantage de normes susceptibles de servir pour des applications vidéo et des jeux plus complexes. Même s'il a en parti hérité de Flash Professionel et d'After Effects, Edge est présenté comme un outil rapide et léger. Adobe pense que les utilisateurs finiront par utiliser Edge pour accomplir plus facilement et plus rapidement certaines tâches qu'ils font maintenant avec Flash.

Adobe Edge est disponible sur Adobe Labs, pour Windows et Mac. A noter que sur Mac, il faut disposer des versions 10.6 ou 10.7 d'OS X pour l'utiliser.

Crédit photo : Adobe

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