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(06/12/2011 17:12:39)

SuccessFactors, racheté par SAP, acquiert Jobs2web

Sa propre acquisition par SAP n'empêche pas l'éditeur californien SuccessFactors de poursuivre lui-même ses rachats. Il va débourser 110 millions de dollars pour absorber la société Jobs2web quelques jours après l'annonce de son rachat par le groupe allemand, pour la coquette somme de 3,4 milliards de dollars.

Jobs2web a développé son offre sur un créneau très ciblé : les logiciels de recrutement capables d'attirer les meilleurs candidats en empruntant le canal des réseaux sociaux (Facebook, Google+, LinkedIn, Twitter...). Ces outils de type marketing sont bien entendu proposés sur un mode « on-demand » comme l'ensemble de l'offre développée par SuccessFactors qu'ils viendront ainsi compléter. Parmi les clients de Jobs2web figurent le groupe pharmaceutique Merck, le producteur de boissons Pepsico et l'industriel 3M.

C'est la progression « incroyablement rapide » de Job2web et ses solides fonctionnalités analytiques qui nous ont attiré, a mentionné dans un communiqué Lars Dalgaard, PDG de SuccessFactors. Des remarques similaires avaient été formulées par SAP au sujet de SuccessFactors. Le groupe allemand a d'ailleurs demandé à Lars Dalgaard de conduire sa stratégie cloud au niveau mondial.

Proposée de façon indépendante ou intégrée

Jobs2web va devenir une division de SuccessFactors. Ses logiciels continueront à être proposés de façon indépendante et ils seront également étroitement intégrés avec la suite logicielle de SuccessFactors, promet son acquéreur. Le rachat devrait être effectif courant décembre.

Précédemment, la société de Lars Dalgaard avait notamment racheté Cubetree et ses solutions de collaboration, ainsi que Plateau, spécialisé dans la gestion de la formation. Cette croissance externe a contribué à faire de SuccessFactors l'un des éditeurs SaaS les plus représentatifs dans son domaine, dans le sillage d'une locomotive du secteur comme Salesforce.com.

SAP, qui cherche à développer sa stratégie on-demand depuis plusieurs années, considère que le rachat de SuccessFactors pourrait lui faire l'effet d'une décharge d'adrénaline, selon les propres mots de son co-PDG Bill McDermott à nos confrères d'IDG News Service.

Certains observateurs du marché s'attendent à ce que l'acquisition réalisée par SAP déclenche le rachat de certains concurrents de SuccessFactors parmi lesquels Taleo, Kenexa et Saba Software.

(...)

(06/12/2011 15:18:45)

Cloud computing : attention aux coûts cachés !

Si de plus en plus de DSI s'interrogent sur l'opportunité d'aller vers le cloud, certains d'entre eux les avertissent de coûts induits liés à cette migration. Stockage des données, intégration applicative, test des logiciels, sont autant de sujet qui peut faire grimper la facture.

Le stockage des données


La migration des données vers un cloud public et leur conservation pendant une longue durée peuvent coûter plusieurs dizaines de milliers de dollars par an. Beaucoup d'entreprises ne se rendent pas compte des dépenses engagées. « Une heure de transfert peut coûter des milliers de dollars », explique Hernan Alvarez, DSI de WhitePages, société basée à Seattle qui fournit des informations de contact en ligne pour plus de 200 millions de personnes et 15 millions d'entreprises.

Le principal coût dans le transfert des données réside dans la partie bande passante. Les fournisseurs de cloud peuvent imposer des frais sur le download et l'upload. De plus, il y a un coût de fonctionnement interne si les données et les systèmes sont hébergés hors site. « Les gens pensent qu'il n'existe pas de coût de fonctionnement [avec le cloud], mais comme vous, ils doivent gérer des charges de travail, la complexité des instances dans le cloud et un grand nombre de serveurs », explique Hernan Alvarez. Un autre coût important est la longue durée de stockage des données dans le cloud. « Quand on considère les taux de croissance du volume des données au cours des trois prochaines années, le coût du cycle de vie des données peut être apparaître très élevé », précise le DSI et d'ajouter « vous continuez à payer chaque mois pour conserver les données dans le cloud ».

La société WhitePages a envisagé d'utiliser le cloud pour la sauvegarde des données, mais après avoir évalué 8 fournisseurs, elle a calculé que cette solution serait trois à quatre fois plus coûteuse par rapport à un stockage en interne. Ainsi, la société a opté pour gérer à long terme le stockage de données sur site, dans son cloud privé. Hernan Alvarez précise que malgré les coûts induits, l'utilisation du cloud public en dehors du stockage peut se révéler bénéfique pour éliminer le déploiement et la maintenance des applications en interne. WhitePages y a eu recours et utilise aujourd'hui 11 applications basées sur le cloud comme Salesforce.com, SuccessFactors, ADP, WebEx, Yammer et d'autres fournisseurs.

L'intégration des apps provenant de plusieurs fournisseurs

Pacific Coast Building Products (groupement d'entreprises américaines dans les produits de construction) a commencé à utiliser des services clouds en évaluant plusieurs fournisseurs. Mais son DSI, Mike O'Dell a limité l'usage de ces services. A cela deux raisons, la difficulté d'intégration des logiciels issus d'une diversité des fournisseurs clouds, et les dépenses supplémentaires engagées par Pacific Coast s'il prend en charge cette intégration dans son propre SI.

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Par exemple, l'entreprise utilise Microsoft Exchange pour la messagerie et Cisco Unity Unified Messaging pour la messagerie vocale. Elle souhaitait utiliser ces deux applications comme des services cloud. « L'intégration entre Exchange et Unity dans le cloud, au moins la dernière fois que nous avons regardé, n'existait pas, constate Mike O'Dell. Cela implique que, sans cette intégration, les salariés perdraient certaines fonctionnalités comme la suppression automatique des messages vocaux sur leur téléphone, quand ils reçoivent ce message par courriel. Le DSI explique que les problèmes d'intégration se retrouvent aussi sur des applications plus complexes comme les ERP. Par exemple, « pour nous, mettre [SAP] dans le cloud signifie que nous aurions dû renoncer à certaines caractéristiques ou dépenser beaucoup d'argent sur l'intégration ».

Le test logiciel

La nécessité de tester les logiciels avant de migrer vers le cloud peut également entraîner des coûts imprévus. « Nous avons été obligés d'investir dans le test et le débogage d'une application tierce qui n'avait pas été validée dans un environnement cloud », explique  Bill Thirsk, DSI du Marist College à Poughkeepsie dans l'Etat de New York. L'université a migré à grande échelle un ERP sur un cloud privé. Ce dernier utilisait des serveurs que l'éditeur n'avait pas encore validés. L'établissement universitaire utilise un cloud privé pour fournir des services en ligne tels que l'inscription, la facturation des étudiants et le paiement des professeurs et des organismes de recherche.

Bill Thirsk relate que  « 99% » des activités du collège ont été migrées sur l'ERP et cela s'est très bien déroulé. Sur l'ensemble nous avons économisé des centaines de milliers de dollars en utilisant une configuration cloud ». Mais il ajoute qu'« obtenir un système stable au sein du cloud qui  comprend déjà 900 serveurs virtualisés a été un véritable défi ». Les coûts supplémentaires ont concerné « le véritable labyrinthe de quels systèmes d'exploitation et quelles bases de données devaient travailler » déclare le DSI. « Il était juste question de changer un peu de code, mais il a fallu un certain temps et beaucoup d'efforts pour comprendre exactement quelles lignes il fallait modifier ».

Les pilotes clouds gratuits sont souvent coûteux

Soyez conscient que les programmes pilotes gratuits pour les services de cloud computing peuvent rapidement se transformer en dépenses. « De nombreux fournisseurs proposent ce type d'offres, avec des approches différentes, mais au final elles se transforment automatiquement en offre payante », explique Frank Ridder, un analyste du Gartner et de compléter « ces offres d'essai gratuit sont souvent d'une durée très courte ». Il convient donc, selon l'analyste, avant d'entreprendre un pilote de négocier tous les termes du contrat, ainsi que les remises si le programme pilote est un succès.

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Les coûts d'installation sont un autre élément à regarder. « Les clients sont souvent attirés par le prix peu élevé du service et ils ne voient pas les coûts de transition et d'intégration parfois élevés », dit Franck Ridder. Pour un service comme l'email, prévient-il, ces coûts peuvent facilement monter à 10 $ à 30 $ par poste.

Des coûts cachés peuvent également surgir si les applications ne sont pas paramétrées pour profiter pleinement des fonctionnalités du cloud. Le DSI du Marist College  confirme : « nous étions sûr que le paramétrage de notre ERP était assez sophistiqué pour profiter de toutes les ressources de  processeurs, de mémoire, de cache, de capacités de stockage et des connexions réseau offerts par le cloud ». Mais ce n'était pas le cas et la révision du code logiciel a nécessité un « montant considérable » en temps homme pour les développeurs. Au terme de ces travaux, le dirigeant explique : « nous avons vu une augmentation de 30% de la performance, mais ce n'était pas gratuit ».

Loyer et énergie

Les responsables informatiques qui migrent leurs systèmes vers le cloud pourraient rencontrer une autre dépense imprévue si tout à coup ils se trouvaient à payer certains éléments qui ne sont pas de leur responsabilité. « Il y a, bien sûr, de nombreux coûts associés à l'hébergement d'un système en interne, mais pas tous, comme l'énergie et des loyers, qui étaient payés hors de mon budget informatique », explique Jonathan Alboum, DSI du ministère américain de l'Agriculture. « Avec le cloud, ces charges d'infrastructures de base sont inclues dans le coût global, donc je paye  pour certaines choses qui, auparavant, ne rentraient pas dans mon budget ».

Depuis l'été 2010, le ministère utilise un service du cloud Amazon.com pour héberger une application qui fournit l'équivalent de coupons alimentaires, et baptisée Supplemental Nutrition Assistance Programqui (SNAP). L'outil, appelé le SNAP Retailer Locator présente une carte en ligne qui aide les gens à trouver les commerces qui acceptent les cartes de débit SNAP. Le ministère a décidé de mettre cette application dans le cloud, car cette offre a pu être lancée rapidement et elle est très évolutive.

Avec le cloud, Jonathan Alboum doit payer de nouveaux frais mensuels et prendre une autre approche budgétaire. « Globalement, le cloud est très flexible et les résultats sont à des coûts globalement inférieurs pour le gouvernement. Mais cela demande de revoir son schéma de pensée en matière budgétaire » annonce le DSI. Il considère cette vision « comme un problème de trésorerie ».

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(05/12/2011 17:14:08)

L'activité cloud de SAP, un défi à relever pour le PDG de SuccessFactors

En s'annexant SuccessFactors, spécialisé dans les logiciels de gestion du capital humain dans le cloud, SAP n'a pas seulement récupéré une offre de plus en plus populaire. Cette acquisition pourrait aussi permettre à l'éditeur allemand de réorienter l'ensemble de son portefeuille applicatif dans le cloud.

Le rachat de la société fondée par Lars Dalgaard (44 ans), pour 3,4 Md$, a été annoncé samedi dernier. Lorsqu'elle sera effective, au premier trimestre 2012, son PDG continuera à la diriger comme une division séparée. Mais le fondateur de SuccessFactors a également été retenu pour superviser l'activité cloud de SAP dans son ensemble.

Au cours des dernières années, SAP a eu un peu de mal à asseoir sa stratégie dans le cloud. L'offre de gestion intégrée (ERP) Business ByDesign a été lancée officiellement sur un nombre limité de pays. Avant d'être, peu après, mise en stand-by pour être retravaillée, l'éditeur ayant réalisé qu'elle ne pouvait pas être rentable sous sa forme d'origine. La cible de Business ByDesign a également été revue. Destinée au départ aux PME, elle vise aussi maintenant les filiales des grands clients de SAP. 

En dehors de ByDesign, SAP développe également une série d'applications on-demand axées sur des fonctions spécifiques : la gestion de la relation client ou les ressources humaines. Sur la récente conférence Sapphire, à Madrid, l'éditeur a rappelé qu'il préparait pour l'an prochain une solution de suivi du recrutement, Career OnDemand. Tel qu'énoncé, cette dernière devrait sans doute présenter des points de recouvrement avec l'offre correspondante de SuccessFactors. Il y a d'autres points communs entre les deux portefeuilles de logiciels : par exemple, entre l'outil de collaboration en ligne StreamWork de SAP et les fonctions de collaboration CubeTree de SuccessFactors. 

Le cloud, inscrit dans l'ADN de Lars Dalgaard

Dans ses nouvelles fonctions, Lars Dalgaard va devoir aussi prendre en compte la plateforme River, utilisée par SAP pour développer des extensions cloud légères pour ses systèmes ERP. Comment la stratégie cloud va-t-elle s'ajuster avec l'objectif déclaré de SAP de faire migrer ses produits vers la plateforme HANA de stockage des données en mémoire. Et avec les partenariats déployés entre SAP et des partenaires comme VMWare et Cisco sur les infrastructures de cloud privé.

Tout cela pris en compte, Lars Dalgaard a du travail en perspective pour réunir cet ensemble de technologies et de produits en une seule et même histoire. Mais il semble avoir de bonnes chances de pouvoir le faire. « C'est un gros travail », reconnaît l'analyste Ray Wang, PDG du cabinet Constellation Research. Mais « le cloud est inscrit dans l'ADN de Lars », ajoute-t-il, « ce qui devrait beaucoup aider ». Il rappelle que, jusque-là, les précédents dirigeants devaient faire le lien entre l'ancien et le nouveau monde. 

Le rachat de SuccessFactors va doper l'activité cloud de SAP, estime Bill McDermott, co-PDG du groupe allemand. « Nous pensons que Lars est, de beaucoup, le meilleur dirigeant [dans le monde du cloud] », a-t-il confié à nos confrères d'IDG News Service. SAP s'est ménagé une place sur le terrain de la mobilité avec un autre rachat important, celui de Sybase. Cela a du sens de faire la même chose avec les logiciels dans le cloud, considère Bill McDermott. « J'avais vraiment le sentiment que cela se passerait de cette façon-là. Ce n'est pas que nous n'ayons pas nous-mêmes des projets très intéressants. Mais clairement, le savoir-faire autour des services on-demand est différent. Nous aurions bien sûr pu le bâtir en interne mais nous voulions y parvenir rapidement ».

Un projet de 400 000 utilisateurs chez Siemens

SAP semble également avoir été impressionné par la capacité de SuccessFactors à remporter et tenir ses engagements sur des contrats majeurs, fait remarquer Ray Wang, de Constellation Research. L'analyste cite en particulier la mise en place d'un projet comportant 400 000 utilisateurs chez Siemens. « C'est l'un de ces projets sur lesquels ils ont barré la route à SAP. C'est toujours l'une des plus larges installations cloud ». Certes, ce sont des applications que l'ensemble des salariés ne vont utiliser qu'une fois par mois, tandis que les logiciels de gestion des ventes sont exploités quotidiennement par leurs utilisateurs. Mais, même dans ces conditions, imaginez ce que cela représente lorsque 400 000 employés s'en servent tous ensemble à la fin du mois ». 

Ce que confirme Lars Dalgaard. « La façon dont nous avons conçu notre architecture multitenant nous permet de supporter d'importants pics de trafic », explique le dirigeant en faisant référence à la mutualisation de l'application mise en oeuvre par la plupart des éditeurs proposant des solutions SaaS (software as a service), sur le modèle popularisé par Salesforce.com.
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Lars Dalgaard ajoute que la façon « ingénieuse » selon laquelle SuccessFactors a conçu son logiciel engendre d'importantes économies sur le matériel.

La semaine dernière, Lars Dalgaard a discuté avec son directeur des systèmes d'information pour parler de l'ajout de vingt racks au datacenter de la société. Mais, après y avoir réfléchi, ils ont convenu que six racks devraient suffire. Le fait est que les équipes de développement qui passent moins de temps sur des problèmes de base tels que l'évolutivité et la fiabilité peuvent se concentrer davantage sur l'amélioration des logiciels.

Si Lars Dalgaard et son équipe vont effectivement apporter leur savoir-faire à SAP, ils vont devoir le mettre en oeuvre et le partager au sein d'une organisation beaucoup plus étendue et complexe. « Le défi le plus important sera la culture », considère Ray Wang, de Constellation Research. L'analyste explique qu'au sein de Successfactors, c'est la direction qui impulse le mouvement, tandis que les décisions reposent davantage un mode consensuel chez SAP.

Une incroyable ouverture d'esprit

Quoi qu'il en soit, il semble que Lars Dalgaard va prendre ses fonctions en bénéficiant d'un solide soutien de SAP, au plus haut niveau, pour mettre en oeuvre une vision.
« Quand Lars va arriver, il verra ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas et il fera ses choix », a confié Bill McDermott. Et dans le communiqué de presse annonçant le rachat de Successfactors, SAP note que le fondateur de la société allemande, Hasso Plattner, recommande de faire entrer Lars Dalgaard au conseil exécutif du groupe.

La direction de SAP a fait preuve « d'une incroyable ouverture d'esprit et d'un empressement à s'associer », a reconnu Lars Dalgaard qui avoue apprécier le moment et beaucoup apprendre. Né à Aarhus, au Danemark, le fondateur de SuccessFactors a notamment été directeur général de Darenas Denmark, une filiale d'Unilever, avant de créer sa société en 2001. Après 28 années passées en Europe et 16 aux Etat-Unis, il parle, outre le danois et l'anglais, l'allemand, l'italien et le français et, moins couramment, le néerlandais, l'espagnol et le suédois, peut-on lire sur le site web de l'éditeur californien.

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(05/12/2011 14:33:20)

Etude SaaS Forrester : les décideurs IT face aux nouvelles tendances

Selon Forrester Research, alors que le SaaS (Software as a Service) gagne en maturité et en popularité, les acheteurs informatiques des entreprises se retrouvent aujourd'hui aux prises avec de nouvelles considérations au moment du choix. Ainsi, Liz Herbert, analyste chez Forrester et auteur du rapport, a répertorié cinq domaines clefs du SaaS dans lesquels elle a constaté des changements : la spécialisation de l'industrie, l'analyse intégrée, l'orchestration des services, les réseaux sociaux et la mobilité.

« Pour l'industrie, certaines solutions intègrent plus que les bonnes pratiques et les modèles de code, soit sous forme de packs d'applications préconfigurées ou prêtes à l'emploi, soit sous forme de cloud orchestré ou de boutique de vente en ligne pour un secteur spécifique, » écrit l'analyste. « Mais le problème pour les acheteurs, c'est que cela se traduit par des coûts plus élevés, parfois très conséquents, » a-t-elle ajouté. « Par exemple, certaines solutions micro-verticales basées sur NetSuite coûtent quatre fois plus chères que NetSuite lui-même. »

Les outils spécialisés toujours indispensables

Les analytiques sont devenus un élément intégrant des offres SaaS et sont adaptés « au contexte dans lequel travaillent les utilisateurs, » écrit encore Liz Herbert. « De nombreuses entreprises souhaitent disposer en priorité de données d'évaluation spécifiques à leur activité afin de pouvoir comparer leurs performances avec leurs concurrents, un type d'analyses que certains fournisseurs de SaaS commencent à proposer. » Cependant, en général, les applications SaaS s'emploient plutôt à fournir des rapports que des comptes rendus spécifiques, « si bien que les clients doivent encore se tourner vers des outils spécialisés, » ajoute-t-elle.

« En même temps, les clients qui souhaitent faire tourner une série d'applications SaaS disposent de plus de choix sur la manière de les gérer, » avance Liz Herbert. « Face à la prolifération d'applications SaaS et de solutions plus légères, émanant souvent aussi de vendeurs moins fiables, certaines entreprises aimeraient pouvoir disposer d'une solution plus simple, émanant d'un fournisseur unique et responsable, pour leurs contrats, la facturation, le provisioning, le support, l'intégration, les mises à jour, et les tests, » écrit-elle. A l'heure actuelle, seuls des fournisseurs comme Hewlett-Packard offrent de tels services. Encore que ceux-ci sont, en général, des « arrangements ponctuels, qui répondent à une demande particulière. » Cependant, selon l'analyste, « les acheteurs peuvent s'attendre à ce que ce modèle se développe. »

Penser aux déploiements mobiles à venir

« La tendance à l'orchestration augmente avec le développement de boutiques d'applications en ligne, qui permettent aux clients d'acheter facilement des add-ons pour leurs applications SaaS, » écrit Liz Herbert. « Mais les deux filières d'approvisionnement comportent des risques, notamment un verrouillage de la part du vendeur, » explique-t-elle. « Les acheteurs de SaaS doivent également veiller à ce que leurs fournisseurs aient des capacités et une forte stratégie orientée vers les médias sociaux, » ajoute encore l'analyste. « Les entreprises de premier plan effectuent leurs recrutements via Facebook et Second Life et s'adressent à leurs clients via Twitter et Facebook, » écrit-elle. « Les responsables du sourcing doivent veiller à trouver des solutions qui permettent d'intégrer les informations sociales aux sources d'information traditionnelles, y compris des analyses permettant une vue d'ensemble des salariés, des clients et des produits. »

« Enfin, les acheteurs devraient prendre le temps de s'intéresser à la façon dont les fournisseurs de SaaS  réalisent déjà ou envisagent d'effectuer leurs déploiements mobiles, » selon Liz Herbert. « Cette nouvelle tendance concerne la plupart des solutions SaaS. Des fonctionnalités sympathiques et innovantes risquent de ne pas avoir beaucoup de valeur, si le personnel utilise des terminaux plus anciens, » écrit-elle. Mais au cours des 10 prochaines années, la baisse des prix, les progrès en matière d'autonomie des batteries et la couverture haut-débit, ainsi que d'autres facteurs « vont mettre la mobilité au premier plan. »

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(05/12/2011 11:14:41)

SAP rachète SuccessFactors pour propager ses offres cloud

SAP America a annoncé au début du week-end qu'il déboursait 3,4 milliards de dollars en numéraire pour s'offrir SuccessFactors, éditeur d'outils de gestion du capital humain en mode Software as a service (SaaS). Les dirigeants de SAP ont indiqué que ce rachat allait sensiblement accélérer l'avancée du groupe allemand dans le domaine des applications de gestion exploitées dans le cloud. La transaction, encore soumise à des approbations réglementaires, devrait être effective au premier trimestre 2012. Elle valorise l'action de Successfactors à 40 dollars, soit un bonus de 52% par rapport à son cours du 2 décembre 2011.

On pressentait depuis une quinzaine de jours que l'éditeur allemand était sur le point de réaliser une nouvelle croissance externe. L'un de ses co-PDG, Jim Hagemann Snabe avait lui-même évoqué cette probabilité lors de la conférence annuelle organisée par la banque Morgan Stanley.

Lars Dalgaard va conduire l'activité cloud de SAP

Lars Dalgaard, fondateur et PDG de SuccessFactors, va rejoindre SAP pour diriger son activité cloud, tout en gardant la direction de sa société d'environ 1 450 employés, basée à San Mateo, en Californie. Cette dernière restera indépendante, a indiqué son acquéreur. SAP « partage notre vision du cloud et de l'importance que représente cette opportunité », a déclaré Lars Dalgaard lors de l'annonce du rapprochement. « Nous avons eu un parcours incroyable au cours des dix dernières années », a-t-il ajouté en soulignant que, malgré tout, le développement du cloud ne faisait que commencer. Son nouveau champ d'action : les 176 000 clients de SAP auxquels il va proposer l'interface conviviale de ses logiciels disponibles sur terminaux mobiles et via le web.

Lars Dalgaard a créé Successfactors en 2001 pour développer des solutions permettant d'aligner les collaborateurs d'une entreprise sur les objectifs stratégiques définis par ses équipes de direction. Une démarche dont il avait pu constater la validité dans ses précédentes fonctions comme dirigeant de filiales chez Unilever et Novartis. Par la suite, l'offre s'est complétée, par développement ou acquisitions, des différentes briques nécessaires à la gestion des RH : recrutement, suivi des rémunérations et des successions, fonctions en self-service, gestion des talents, analyse et planification des ressources, suivi des actions de formation, collaboration.

Une combinaison de choc, selon Bill McDermott

SAP considère que l'offre de SuccessFactors est particulièrement complémentaire avec ses solutions de gestion du capital humain (HCM), de même qu'avec ses applications en ligne, Business ByDesign et les offres complémentaires pour grandes entreprises (Line of business*). Le cloud est au coeur du développement futur de SAP, a rappelé le co-PDG Bill McDermott dans un communiqué en estimant que l'association des équipes de SuccessFactors et de la technologie de SAP allait constituer une combinaison de choc.

La société californienne annonce 15 millions d'abonnés à ses logiciels en ligne pour plus de 3 500 clients répartis dans 168 pays. Au troisième trimestre 2011, SuccessFactors a réalisé une progression de 77% sur son chiffre d'affaires, à 91 millions de dollars (fin septembre). Sur les neuf premiers mois de l'année, l'augmentation est de 59%, à 232 millions de dollars. L'ambition affichée de SAP est de faire croître considérablement le nombre d'utilisateurs de ses logiciels. Dans cette perspective, le groupe allemand souligne le potentiel que représentent les 500 millions de collaborateurs totalisés par ses clients et ses 15 000 déploiements HCM (Human Capital Management).

L'un des derniers rachats de SAP remonte à septembre lorsqu'il a acquis Crossgate, éditeur et opérateur d'une plateforme d'échange de données interentreprises. Sa précédente transaction de grande ampleur (5,8 milliards de dollars) remonte à mai 2010 avec l'acquisition de Sybase. Sa première opération de croissance externe de grande envergure (6,8 milliards de dollars) avait porté en octobre 2007 sur l'éditeur français Business Objects.

(*) SAP prépare pour l'an prochain des solutions de recrutement (Career OnDemand) et de gestion des frais de déplacement (Travel OnDemand).

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(02/12/2011 10:00:15)

Revevol, spécialiste des Google Apps, étoffe son réseau de partenaires et de compétences

Revevol poursuit son développement, toujours autour des deux axes initiaux de développement : consolider la couverture géographique et augmenter le nombre de produits distribués. « Le développement international est au centre de notre développement, nous voulons couvrir tous les pays du G20 » souligne Laurent Gasser, son CEO.

Certains partenaires deviennent des pôles de compétences transnationaux, celui de Milan devenant le spécialiste BPM, en France une compétence CRM se développe à Strasbourg. Chaque entité du groupe dans le monde pourra s'appuyer sur leurs développements. Revevol se veut le 1er network et plus seulement  le 1er intégrateur  Google Apps au monde. Le groupe travaille également sur des développements verticaux, par métiers.

En région, où Revevol cherche également à s'implanter avec des partenaires intégrateurs, il  a 7 partenaires sur Lyon, Marseille, Lille, Nantes, Strasbourg.

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(01/12/2011 16:31:44)

Oracle fait coexister Fusion Applications avec l'existant

Quelques semaines après l'ouverture de son cloud public annoncé sur OpenWorld 2011, Oracle a dépêché à Paris son vice-président Chris Leone, responsable de la stratégie sur les applications pour le groupe. Sa mission : présenter l'offre Fusion Applications aux clients français. Annoncée en disponibilité générale sur OpenWorld 2011, cette offre modulaire résulte de six années de réécriture et rassemble une centaine de modules qui peuvent être installés sur site, en cloud privé ou s'utiliser dans un cloud public. Les modules de gestion de la relation client (Fusion CRM) et de gestion des ressources humaines (Fusion HCM) sont disponibles sur le cloud public d'Oracle.

Ce matin, Chris Leone a rappelé la complémentarité de Fusion Applications avec les solutions d'Oracle que les entreprises ont déjà installées, notamment ses ERP (E-Business Suite, JD Edwards et PeopleSoft), mais aussi le CRM Siebel. Sur ce point, Chris Leone a été très clair. Fusion Applications ne vient pas déloger l'existant. « Nous continuons à investir dans toutes nos suites applicatives et à les faire évoluer. Continuez à les mettre à jour. Regardez ensuite dans notre offre middleware s'il n'y aurait pas une ou plusieurs briques qui pourraient vous intéresser et envisagez des opportunités de coexistence avec Fusion Applications. »

Lui-même a présenté plusieurs scénarios de coexistence, en insistant sur Fusion CRM et sur les modules de gestion des talents utilisés en mode SaaS (software as a service). Il a également évoqué l'intégration de Fusion Applications avec les solutions de gestion non Oracle, notamment via un module intermédiaire (Accounting hub). Sans oublier la dimension mobile et l'utilisation des logiciels sur tablettes.

Chris Leone a rappelé que les outils entourant Fusion Applications permettaient de configurer différents rôles d'utilisateurs dans l'entreprise. Il a également souligné la mise à disposition de modèles de processus métiers et d'une série d'outils pour personnaliser les applications à différents niveaux (données, processus, reporting, pages). 

Réseau social et BI au sein des processus métiers

A l'heure de Facebook et Chatter, Oracle n'a pas oublié d'insérer la dimension « réseau social » dans Fusion Applications. « Nous savions dès le début qu'il nous faudrait le faire », a affirmé ce matin Chris Leone. « Je peux créer des groupes et des équipes de personnes qui interagissent, avec des flux d'activité mis à jour en temps réel. Ce que nous avons voulu faire, c'est intégrer les fonctionnalités de réseau social dans les processus métiers ». De la même façon, Oracle a intégré la Business Intelligence au sein de Fusion Application, sous différentes formes : tableaux de bord, BI mobile, support à la décision, optimisation en temps réel. Dans ce domaine, Chris Leone a expliqué comment Oracle avait répliqué, dans l'offre gestion des talents, certaines fonctions BI qui avaient montré leur efficacité dans le CRM. En l'occurrence, afin de repérer les collaborateurs qui risquaient de quitter l'entreprise, l'éditeur applique aux données RH des modèles utilisés pour lutter contre l'attrition des clients. 

Le vice-président d'Oracle explique que de nombreux entreprises s'intéressent à des déploiements hybrides combinant des applications existantes installées sur site et en cloud privé, tandis que d'autres seront exploitées en cloud public. Il cite plusieurs clients (Principal Financial Group, Green Mountain Coffee, Alcoa), déjà présentés sur OpenWorld 2011, représentatifs des multiples possibilités de déploiement. Au passage, Chris Leone souligne que l'outil de réseau social d'Oracle est proposé en mode SaaS, comme un produit indépendant, et qu'il peut aussi être installé par les entreprises à l'intérieur de leur pare-feu.

Illustration : Chris Leone, VP d'Oracle, responsable de la stratégie pour les applications, sur OpenWorld 2011 (Photo Courtesy of Hartmann Studios)

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(01/12/2011 10:47:51)

La solution de contrat de leasing du Syntec Numérique fête ses 1 an

Un an après avoir été mise en place par la société ASF Consulting pour le compte des adhérents du Syntec Numérique, la solution de contrat de leasing en marque blanche du syndicat professionnel rencontre un certain succès. « A ce jour, nous avons traité pour 22 Md€ de demandes de refinancement de contrats. Nous fournissons en général une réponse dans les 24 heures qui s'avère positive dans plus de 80% des cas», indique Frédéric Astié, le président d'ASF Consulting.

A la différence des solutions de leasing les plus connues, celle proposée par le Syntec Numérique et ASF Consulting ne consiste pas à propose aux adhérents de faire signer leur client avec une société de financement tierce mais directement avec eux. « De cette façon, la marge qui est habituellement récupérée par une société de financement sur une affaire vient s'ajouter à celle de l'éditeur ou de la SSII », explique Frédéric Astié. Celui-ci estime en outre qu'en gardant la main sur la relation contractuelle avec son client, un membre du Syntec se prémunit de tout risque de voir celui-ci être démarché par une société de financement désireuse de soutenir l'achat d'autres équipements par une entreprise. « Cela n'est pas systématique mais ça existe », constate Frédéric Astié.

Comme tous les contrats de location évolutive, ceux que font signer les adhérents du Syntec Numérique par le biais de la solution créée par ASF Consulting doivent être refinancés. Là encore, c'est le rôle d'ASF Consulting d'identifier un partenaire enclin à racheter un contrat. Pour maximiser les chances d'obtenir des réponses positives, le partenaire du Syntec Numérique a constitué un pool de plusieurs refinanceurs. Parmi eux, GE Capital s'avère être un partenaire de premier plan. « C'est la société avec laquelle nous traitons le plus grand volume d'affaires car elle est capable de traiter des contrats allant de seulement 5 K€ jusqu'à 600 K€ et plus », détaille Frédéric Astier.

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(30/11/2011 16:34:47)

La suite Office 365 de Microsoft étoffe ses fonctionnalités et sa présence

Microsoft se frotte les mains. Selon lui, sa suite bureautique et de travail collaboratif en ligne Office 365 se vend huit fois plus vite que son prédécesseur BPOS (Business Productivity Online). Au rythme actuel de ses ventes, le service hébergé est en passe de battre tous les records de rapidité d'adoption d'un logiciel Microsoft, selon ce dernier. En faisant cette annonce, l'éditeur a en outre précisé que le succès d'Office 365 était particulièrement important dans les petites entreprises qui représentent 90% de ses utilisateurs.

Lancée en juin, Office 365 inclut des versions d'Exchange, de SharePoint, d'Office et de Lync hébergées dans les datacenters de Microsoft. Sa tarification est basée sur une facturation par mois et par utilisateur. Le service est décliné sous 3 packages aux clients : la messagerie électronique seule (4 dollars par mois et par utilisateur) ; la version complète avec le serveur Lync et Office 2010 professionnel Plus (27 dollars par mois) et enfin la version petite entreprise jusqu'à 25 utilisateurs (6 dollars par mois).

Dans la foulée des annonces faires lundi dernier, Microsoft a également fait savoir que la suite en ligne est désormais disponible dans 22 pays supplémentaires, notamment en Argentine, à Taiwan et en Afrique du Sud. « Etant désormais proposé dans 63 pays au total, Office 365 peut potentiellement toucher 95% des entreprises dans le monde », se félicite Takeshi Numoto, le Vice-président monde de la division Office de Microsoft.

Interagir avec SharePoint online depuis un mobile sous Windows Phone

La firme de Redmond a également annoncé une trentaine d'améliorations. Parmi elles, on trouve le support de Windows Phone 7.5 par la version en ligne de SharePoint qui va permettre aux utilisateurs d'accéder à des documents et de les mettre jour depuis leurs smartphones, via un Windows LiveID. De plus, des connecteurs font également leur apparition pour établir un lien entre SharePoint online avec des applications métiers, comme du CRM ou des ERP de type SAP. Ces passerelles existaient déjà disponibles sur  la version traditionnelle de la solution de collaborative de Microsoft. On note également la compatibilité de la suite avec Mac OS X Lion. D'autres évolutions  annoncées concernent la simplification et l'automatisation de la gestion d'Office 365 par les administrateurs. Il s'agit, par exemple, de la possibilité de réinitialiser les mots de passe par SMS ou e-mail et de l'apparition d'un outil de synchronisation de l'annuaire d'entreprise (Active Directory) en version 64 bits. Une autre fonctionnalité est l'arrivée d'un assistant de résolution des problèmes conçu pour aider les utilisateurs à se dépanner eux-mêmes, via des tutoriels avant de devoir faire appel au help desk. Enfin, l'offre de stockage en ligne SkyDrive a été simplifiée.

Bien que cela ne fasse pas partie des annonces faites par Microsoft, l'éditeur a indiqué sa volonté de fournir un accès au serveur de communications unifiées Lync depuis des téléphones mobiles sous Windows Phone, Android et iOS avant la fin de cette année.

L'offre de Microsoft est considérée comme un concurrent de la suite Google Apps. Cette dernière comprend une messagerie électronique et instantanée, un agenda, des logiciels bureautiques et d'autres applications proposées par le moteur de recherche. (...)

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