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(29/11/2011 12:30:47)

Bolloré choisit la plate-forme Rflex de recrutement en mode SaaS

Le Groupe Bolloré est multisectoriel (transport, logistique, distribution d'énergie, véhicules électriques, communication...) et présent sur les cinq continents avec ses 35 000 collaborateurs. En France, il dispose de 8 000 salariés et recrute en moyenne 900 collaborateurs chaque année sur des métiers extrêmement différents.

Initialement, chaque entité du groupe gérait ses recrutements avec sa propre DRH sans mutualiser les viviers de candidats ni industrialiser les tâches administratives. Il n'existait pas non plus de politique unique de recrutement, notamment en termes de moyens employés.

Fin 2009, le groupe a décidé de s'équiper d'un outil et d'une procédure unique. Trois entités pilotes ont été chargées de rédiger un cahier des charges et de sélectionner un prestataire. Bolloré finit par retenir la plate-forme SaaS Rflex. Sa mise en oeuvre a nécessité cinq mois, depuis les phases d'études jusqu'au paramétrage. La solution a notamment été appréciée par son interface avec les principaux jobboards du marché.

L'outil est toujours en cours de déploiement à l'ensemble du groupe en France mais tout sera finalisé d'ici mi-2012.

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(25/11/2011 09:37:41)

Orange Business Services relance le forfait informatique pour les PME

Pour franchir un nouveau cap dans son offre forfait informatique, Orange Business Services accroît le nombre de services proposés. De nombreux partenariats sont noués, principalement avec Microsoft sous l'aspect applicatif comme dans la partie distribution. Le forfait Informatique est toujours une solution en mode SaaS, avec des services facturés par abonnement et à l'utilisateur. Ces services sont au nombre de trois. Un socle bureautique (sauvegarde, disponibilité, dix logiciels bureautiques de base, un accès internet, un accès en mode déconnecté).

La grande nouveauté réside dans les deux autres types de services. La partie collaboratif est directement liée à Microsoft et donne accès à Windows server 2008, Hyper V (virtualisation), System Center, Lync (les communications unifiées) et les logiciels de base de Microsoft. Elle apporte également Acrobat d'Adobe en mode SaaS, «  une première en Europe », souligne Benoît Delanoë, directeur de cette offre au sein d'OBS (et de sa filiale depuis le mois de juin dernier, Neocles). Enfin, Orange propose 93 applications métier avec 63 éditeurs, comme Sage (présent dès le départ) ou SAP. On notera au passage l'abandon d'OpenOffice, il n'y avait pas de demandes rétorque -t-on du côté de l'opérateur.

Une facturation par mois et par utilisateur


Ce forfait est commercialisé soit par les agences pro d'Orange Business Services, soit par son canal indirect ou celui de Microsoft. La facturation comporte une base, 59 euros par utilisateur pour la partie bureautique, ensuite tout est très modulaire, la licence Adobe de base sera à 12 euros, la licence pro à 25 euros, Office de Microsoft à 11, en version pro à 15 euros (par mois et par utilisateur). Une offre ciblé PME de 20 à 500 salariés.

Il y a trois ans, le forfait informatique fonctionnait en client léger avec Citrix, aujourd'hui l'idée est de le rendre disponible sur tous les terminaux et surtout pour les besoins nomades d'une entreprise. Les exemples données, par exemple celui d'experts comptables en clientèle sont saisissants. Orange bénéficie également de son infrastructure, connexions et datacenters. D'opérateur et d'hébergeur, il devient bel et bien un fournisseur de services informatiques. L'ambition d'OBS est d'atteindre 10 000 utilisateurs dans les 18 prochains mois, ils sont actuellement 3 800 utilisateurs et 100 clients à bénéficier du forfait Informatique.

Crédit photo : D.R.

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(24/11/2011 11:43:38)

Leasecom propose un financement pour le SaaS

 

 

Le nouveau financement proposé par Leasecom concerne soit l'éditeur, soit le revendeur. Le contrat avec le client final appartenant à l'un ou à l'autre : si l'éditeur est propriétaire du contrat, le revendeur agit en tant qu'apporteur d'affaires, si c'est le revendeur qui détient le fameux contrat, il agit dans le cadre d'une formule d'achat-revente, c'est lui qui sera financé par l'éditeur. Dans l'un et l'autre cas (éditeur ou revendeur propriétaire du contrat avec le client final), Leasecom s'engage à régler (peu après la signature du contrat en SaaS avec le client final), l'intégralité de la partie logicielle du contrat. C'est-à-dire des redevances d'abonnement dues par le client final (déduction faite des frais de Leasecom). C'est la  1ère et la principale somme réglée par le « leaser ». Ensuite, au fur et à mesure des échéances d'abonnement et de leur règlement, Leasecom règle une partie correspondant aux frais d'assistance.

Leasecom peut régler en 72 heures

Leasecom a mis au point une formule rapide. L'éditeur ou le revendeur doivent au préalable signer avec lui une convention d'agrément. Ensuite, à chaque contrat signé avec un client, ils doivent d'un côté obtenir l'accord de Leasecom, de l'autre faire signer au client final, un contrat de vente évidemment et un contrat avec Leasecom, suivis d'un procès verbal de livraison, après l'installation de la solution. Le tout est transmis à Leasecom qui règle en 72 heures.

Leasecom a par ailleurs lancé un extranet sécurisé (Leasecom On Line) permettant : de calculer son leasing, de faire une demande de financement, d'éditer son contrat, de l'envoyer pour une signature électronique. En dessous de 50 000 euros, Leasecom donne une réponse immédiate. Au-delà, il faut un classique accord de financement.

Autre cas de figure, et autre frein possible, celui d'une défaillance éventuelle de l'éditeur. Leasecom a prévu une assurance de continuité de services pour le client final grâce à un contrat « d'entiercement » signé avec l'hébergeur et l'éditeur, permettant à Leasecom d'assurer la continuité des prestations louées.

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(23/11/2011 10:11:27)

Le salon Partner VIP veut accélérer l'adoption du SaaS

« La révolution induite par le SaaS et le cloud en général touche avant tout les fournisseurs et leurs partenaires plutôt que les clients eux-mêmes », expliquait Jack Mandard, le PDG de Compubase, la société organisatrice de Partner VIP. Mais que l'on se rassure, indique ce dernier, la révolution du cloud est un phénomène lent qui mettra du temps pour rivaliser avec l'informatique traditionnelle. Et c'est heureux, car les discours évangélisateurs des fournisseurs présents à Partner VIP montraient qu'il faut encore aider les revendeurs et les prestataires de services à se positionner. A la mi-journée, ils étaient 500 participants aux ateliers et autres conférences organisés lors de Partner VIP, l'organisateur tablant sur une population de 700 personnes pour la journée entière.

Les sessions plénières et les 44 ateliers proposé aux visiteurs étaient animés par quatre types d'intervenants : les VAD, les éditeurs, les opérateurs télécoms et les sociétés de financement. Certains avec des annonces à partager, la plupart étant engagés dans des partenariats. Petit tour d'horizon :

Parmi Les VAD, on comptait Tech Data Azlan, Arrow, et Magirus. Le premier a profité de Partner VIP pour officialiser le lancement de TDCloud, une offre de cloud privé et public. Son homologue Magirus a joué quant à lui sur le registre de l'annonce en avant-première en dévoilant un accord signé avec l'opérateur télécom Colt. De son côté Arrow a profité de son temps d'intervention pour faire une large présentation de son approche du cloud sans toutefois dévoiler les détails d'un chantier de grande ampleur dans lequel il s'est lancé. Pour préparer ses prochaines annonces, le VAD a mené une enquête auprès de 300 VARs, 35 éditeurs, 8 prestataires de services externalisés ainsi que 5 intégrateurs dans plusieurs pays d'Europe. Arrow se présente comme un fournisseur de solutions de cloud privé et référence désormais les offres de cinq fournisseurs : IBM, Trend Micro, McAfee, Mitel et Symantec. Dans l'assistance, ces grossistes étaient écoutés et même observés. On pouvait en effet croiser dans l'assistance des représentants de grossistes de taille plus modeste qui ne cachaient pas en aparté qu'ils étaient aux aussi sur le point de lancer leur propre offre de services cloud.

Du changement à prévoir dans la relation revendeur / client

IBM a bénéficié d'un large temps de parole. Il y a un an, celui-ci a défini sa stratégie cloud jusqu'en 2015 en misant sur le développement de ses ventes auprès des PME via ses partenaires. Le constructeur s'attache également à inciter les ISV à se lancer dans le cloud grâce à ses technologies. Outre des produits, il dispose du club des partenaires, une structure à travers laquelle IBM incite les éditeurs à proposer du SaaS en utilisant ses propres formules.

Sage était  également de la partie. L'éditeur a notamment évoqué les changements induits par le SaaS dans la relation revendeurs / éditeurs. « Le client n'appartient à personne et donc pas plus à un éditeur qu'à son partenaire, expliquait Violaine Fontaine, la directrice marketing stratégie et communication de la division Sage MGE. La répartition des rôles de chacun sera fonction des compétences, des capacités et de la volonté des partenaires ». Attention cependant à ne pas non plus sous-estimer les changements dans la relation entre le revendeur et son client. Avantagé par des investissements initiaux relatifs à la mise en place d'une solution SaaS par rapport à une solution classique, ces derniers pourraient se montrer plus volatiles. Avec le SaaS, l'ère du client captif pourrait donc être révolue. D'où l'importance du fait que les revendeurs devront étoffer leur capacité à offrir des services d'accompagnement au-delà de la prestation de mise en oeuvre initiale d'une solution.

Du côté des opérateurs télécoms, Colt a annoncé en avant-première européenne un accord avec Magirus pour que ce dernier commercialise vCloud, l'offre de l'opérateur. « Magirus dispose non seulement d'un réseau de revendeurs bien maillé mais aussi d'un centre de formation, le Magirus Academy situé à Strasbourg » expliquait Michel Calmejane, directeur général France de Colt. Quant à l'opérateur Mitel, il a utilisé la tribune que lui donnait Partner VIP pour mettre en avant son association avec Arrow. L'opérateur Acropolis, toujours pragmatique, disposait d'un stand commercial.

Seule société de financement présente en tant que telle, Leasecom lançait une formule de financement pour les éditeurs en SaaS. Ils sont invités à signer une convention avec Leasecom, moyennant quoi ce dernier règle immédiatement l'intégralité de la partie logicielle des redevances d'abonnement dues par le client (déduction faite des frais Leasecom). En cas de disparition de l'éditeur, cette formule assure également la continuité de service.
D'autres acteurs du financement, tels qu'IBM (avec IMB FS qui dispose d'un milliard de dollars pour financer des offres en cloud) ou Arrow (avec Arrow FCG) ont également mis en avant leurs filiales de financement lors de différentes interventions.

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(10/11/2011 10:00:23)

Sapphire Madrid : SAP dope BW avec HANA et ouvre SAP Store

« Chez SAP, nous avons choisi d'innover et d'accélérer la façon dont nous innovons », a rappelé Jim Hagemann Snabe, co-PDG de l'éditeur allemand, à l'ouverture de l'édition européenne de Sapphire, mardi matin, à Madrid. Pas de surprise ici, les grands axes d'innovation choisis par la société sont déjà connus des clients et des partenaires présents à la conférence : le cloud, la mobilité, le in-memory. Le dirigeant en ajoute un quatrième, évident : le coeur historique de l'offre, c'est-à-dire les solutions de gestion, sur lesquelles tout s'appuie. Pour que sa Business Suite tire parti des évolutions sans heurt, SAP a indiqué en octobre qu'il prolongeait de 5 ans, jusqu'en 2020, la maintenance de la version 7, y compris pour l'ERP 6.0 et la plateforme NetWeaver.

HANA remplace la base de données sous BW

Sur la partie in-memory, SAP a annoncé à Sapphire Madrid que la plateforme d'analyse en mémoire HANA allait pouvoir être exploitée par les utilisateurs de sa solution de datawarehouse BW en venant remplacer la base sous-jacente. Ainsi qu'il l'avait prévu, SAP commence ainsi à réviser l'approche traditionnelle de la base de données. HANA va permettre d'accélérer sensiblement les requêtes sur les données non agrégées et les temps d'extraction et de chargement dans l'entrepôt. Pour en profiter, il n'est pas nécessaire de remettre en oeuvre Business Warehouse. Il suffit de faire migrer la base de données, explique SAP. Pas besoin non plus de reformer les utilisateurs. L'offre est susceptible d'intéresser de nombreux clients, BW comptant plus de 16 000 déploiements dans le monde.

Sur la partie cloud, la suite intégrée Business ByDesign hébergée par SAP totaliserait maintenant 700 clients dans le monde, selon le PDG. Du côté des offres OnDemand pour grandes entreprises, également hébergées sur son datacenter de Walldorf, l'éditeur prépare pour l'an prochain des solutions de recrutement (Career OnDemand) et de gestion des frais de déplacement (Travel OnDemand).

SAP Store accueille des applications mobiles

SAP a par ailleurs ouvert sa boutique SAP Store, discrètement, il y a quelques jours (http://store.sap.com/public). Lors de sa mise en bêta en mars, celle-ci présentait 25 add-ons et applications pour compléter Business ByDesign, venant de SAP et de partenaires. Elle en comporte aujourd'hui soixante. Et désormais, elle propose aussi des applications mobiles que les clients peuvent évaluer avant d'acheter. Trente sont développées par SAP et, pour l'instant, et une quinzaine par des partenaires. Deux cents autres sont en préparation dans l'écosystème. « Parce que nous ne pensons que nous ne pouvons pas développer seuls tout ce dont les clients ont besoin », reconnaît Jim Hagemann Snabe. Les premières apps mobiles sont sous iOS (récupérables via l'Apple iTunes Store et une app locale), quelques-unes bientôt sur BlackBerry. SAP avance plus prudemment pour celles sous Android, en raison du procès Oracle/Google, même s'il en montrait tout de même une sur Sapphire.

L'iPad au chevet des patients hospitalisés

Dans le domaine de la mobilité, l'éditeur allemand a particulièrement mis en avant le témoignage de l'hôpital Charité, de Berlin, client pilote pour l'application SAP Electronic Medical Record. Ses développeurs se sont rapprochés des soignants pour mieux comprendre leur façon de travailler et adapter la solution sur iPad. Le dossier médical (résultats des examens et radiographies...) est consulté sur le terminal mobile, au chevet des personnes hospitalisées et les médecins peuvent affiner leur diagnostic en consultant à distance d'autres médecins. Un développement qui s'appuie sur SUP (Sybase Unwired Platform).

Selon le co-PDG, plus de 1 500 clients de SAP participeraient ainsi aux processus de conception des applications. Il est de ceux qui pensent que les utilisateurs vont amener leurs terminaux mobiles dans l'entreprise. « Nous voulons amener la mobilité à chacun et la première chose qu'il nous fallait, c'était une infrastructure sur laquelle bâtir les applications. C'est pour cela que nous avons racheté Sybase. Et je pense qu'à l'avenir, nous commencerons à concevoir les applications à partir de leur version mobile ».


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(09/11/2011 15:58:03)

Software AG met à jour sa feuille de route pour le cloud

Dans le cadre d'une révision de sa stratégie globale pour le cloud computing, Software AG vient d'annoncer que son middleware WebMethods et son outil de modélisation de processus ARIS (voir annonce au dernier Cebit) étaient désormais certifiés pour un déploiement sur les clouds d'Amazon et VMware. « L'entreprise avait déjà fait état de ses intentions pour ces produits plus tôt cette année. Cette annonce n'est que la première étape d'une stratégie à plus long terme, » a déclaré Matt Durham, vice-président senior du développement commercial de Software AG.

Il s'agit maintenant de reconstruire complètement l'architecture des logiciels de Software AG pour le cloud. « Autant dire que c'est un travail énorme», a ajouté Matt Durham. « Cela va prendre du temps. Mais, en attendant, nous avons adopté une démarche pragmatique. » Déjà, « les clients vont pouvoir profiter de certains avantages au niveau de l'infrastructure via EC2, »  a-t-il déclaré. « De plus, pour certains clients qui utilisent déjà VMware, la certification va leur apporter des garanties supplémentaires, » a-t-il ajouté. « Pour utiliser EC2, les clients devront s'abonner séparément à une offre Amazon. Mais l'achat de licences CPU doit se faire auprès de Software AG, » a encore précisé Matt Durham. « La politique de licence processeur de Software AG est alignée sur le modèle de noyau virtuel d'Amazon, » a-t-il encore déclaré. Si bien que les clients de Software AG seront en mesure de déplacer des licences CPU existantes vers Amazon, selon une porte-parole. Les entreprises peuvent utiliser Amazon pour le développement, le test et la production, mais Software AG pense que la plupart des clients s'en serviront essentiellement pour le développement et le test.

Un PaaS complet à venir

Comme l'a affirmé Matt Durham, l'objectif final de Software AG est de construire un PaaS (Platform as a Service) complet. « Certains éléments sont déjà en place, comme WebMethods, qui fait office d'application serveur Java et Terracotta qui apporte une fonction de cache in-memory, » a-t-il expliqué. « Nous avons besoin d'une couche d'accès aux données (Persistance Layer) », a-t-il ajouté. « Il existe pour cela de nombreuses options possibles et nous en considérons un certain nombre. » Le PaaS de Software AG comprendra également un environnement de développement intégré (EDI), avec « une série d'options logiques » actuellement à l'étude, a indiqué Matt Durham. Software AG a également prévu de placer une couche de collaboration au-dessus des outils existants qui « permettra aux équipes virtuelles de travailler ensemble indépendamment de leur emplacement ou des paramètres d'interaction », a expliqué l'éditeur de logiciels allemand. Les clients peuvent également s'attendre à voir une nouvelle plateforme de communication en temps réel qui s'appuiera sur les technologies de traitement des évènements de Software AG, entre autres choses, a encore précisé l'entreprise.

Aucune date n'a été fixée pour la sortie de ces produits Cloud Ready. Mais Software AG compte bien les livrer avec la prochaine mise à jour importante de WebMethods, actuellement en cours de développement. « C'est notre priorité » a déclaré Matt Durham. Dans une certaine mesure, les projets de Software AG répondent à des initiatives prises par son rival Tibco, qui a livré sa plateforme de réseautage social pour l'entreprise Tibbr et sa plate-forme Silver pour la livraison d'applications cloud. Mat Durham a reconnu que les deux entreprises « étaient en concurrence sur le même marché, » mais a refusé de faire davantage de commentaires.

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(04/11/2011 11:31:48)

Trimestriels : SAP France dit gagner des parts de marché

SAP France est en forme. Ses ventes de licences ont progressé de 63% au troisième trimestre, partie Sybase non incluse, a indiqué hier Nicolas Sekkaki, son directeur général, sans toutefois fournir de chiffre d'affaires. En englobant les revenus de la maintenance, la progression de SAP France est ramenée à 15% sur le trimestre (+16% au niveau mondial, Sybase inclus). L'an dernier, à même époque, la filiale française venait de retrouver la croissance, après la crise de 2008. Cette fois-ci, elle a réalisé le meilleur troisième trimestre de son histoire, en termes de chiffre d'affaires, souligne le dirigeant. Il rappelle les orientations prises pour y parvenir : être plus proche des clients, avoir une meilleure segmentation, déployer les écosystèmes et investir sur les métiers.

« Nous savons que nous gagnons des parts de marché, nous avons remporté de nombreux affaires sur nos concurrents », a-t-il affirmé hier. Les ventes réalisées sur de nouveaux clients ont augmenté de 39% sur le trimestre, ce qui permet à la filiale d'envisager de nouvelles perspectives de croissance. Par ailleurs, si SAP et Sybase conservent un fonctionnement indépendant, les deux sociétés unissent leurs forces de vente sur certains secteurs, en particulier dans la banque, où Sybase est très présent avec Business Objects.

Sur les trois mois écoulés, deux contrats ont dépassé les 5 millions d'euros de chiffre d'affaires pour SAP France et quatre ont été supérieurs à un million d'euros. Deux d'entre eux ont porté sur des systèmes de gestion des ressources humaines (RH), notamment sur des solutions de gestion des talents. Parmi les gros contrats remportés ce trimestre figurent des noms tels que La Banque de France, Natexis, Lactalys, Atos, Total ou Vinci Autoroutes.
La filiale annonce aussi une bonne performance sur son volume d'affaires en général, dans les différents domaines applicatifs. Au nombre des nouveaux clients, on trouve Radio France (qui a acquis des solutions d'EPM, gestion de la performance de l'entreprise), le Conseil général de la Nièvre (sur la BI), le cimentier Vicat et le groupe agro-industriel Soufflet (sur l'ERP) ou encore Monoprix (sur la gestion de patrimoine immobilier).

36 clients Business ByDesign en France

Business ByDesign, l'offre hébergée pour PME, compte maintenant 36 clients en France (maj*). Dans le monde, l'éditeur en dénombre 650 et vise le millier pour la fin de l'année. SAP s'emploie depuis plusieurs mois à renforcer son réseau de partenaires pour revendre cette offre de gestion intégrée en mode SaaS. La filiale française annonce avoir signé la plus grosse affaire en indirect au niveau mondial sur Business ByDesign (màj). Dans un autre domaine, Nicolas Sekkaki signale aussi que le premier client pour l'offre Disclosure Management (validation de la clôture des comptes) a été signé en France.

* (mise à jour : il y a un an, la filiale française comptait moins d'une dizaine de clients en production)
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Pour ce troisième trimestre, le directeur général communique des progressions à trois chiffres sur les ventes de licences pour certains secteurs d'activité : le manufacturing et les services. Côté produits, sur les solutions entourant l'ERP (gestion logistique, relation client, RH...), SAP France dit récolter les fruits des recrutements réalisés pour étoffer ses équipes. « Nous n'avions pas les ressources pour amener les produits sur le marché, reconnaît Nicolas Sekkaki. Nous avons embauché massivement dans ces lignes de métiers ». La société enregistre ainsi des progressions très fortes sur les solutions RH (de gros contrats signés, cf plus haut), ainsi que sur le CRM. Le directeur général pointe l'intérêt de proposer aux forces de vente des entreprises des solutions mobiles qui puissent relier à leurs outils spécifiques les fonctions décisionnelles tout en accédant au back-office et à la gestion logistique.

La croissance repart sur le décisionnel

Sur les solutions analytiques, la filiale française « a renoué avec la croissance ». Elle affiche une progression de 38%, davantage tirée par l'intégration de données (+54% sur l'EIM) et les outils de pilotage (+40% sur l'EPM et +86% sur la gestion des risques) que sur la BI proprement dite (+26%).

Nicolas Sekkaki met aussi l'accent sur les comptes stratégiques de SAP (dont le chiffre d'affaires a progressé de 48%) et sur l'avancée réalisée dans les régions (en croissance de 60%). « Avec plus d'un million d'euros d'affaires signé en province depuis deux trimestres », pointe le dirigeant. La filiale a aussi soutenu le mode indirect sur les grands comptes (+73% depuis le début de l'année), ce qui permet aux partenaires d'améliorer leur taille critique. Accenture a inauguré avec SAP un centre d'innovation sur la partie temps réel et Capgemini s'est investi sur les solutions de mobilité.

Mieux armé qu'en 2008 pour affronter la crise

Sur l'exercice fiscal 2011, SAP France s'estime en avance sur son plan de marche, même si tout se joue sur le quatrième trimestre. Et pour 2012, il pense que la société est mieux armée qu'elle ne l'était en 2008 pour faire face à la crise. Il y a trois ans, « nous étions monoproduit et nous venions d'acquérir Business Objects. Depuis, nous avons bien consolidé la base décisionnelle qui représente une part significative de notre activité. Nous avons désormais la partie Sybase et une roadmap claire sur notre agenda produits que nous trouvons très innovant car nos solutions répondent aux besoins des clients en temps de crise en permettant un pilotage plus fin de l'entreprise ». 

La semaine prochaine se tient à Madrid la conférence Sapphire de l'éditeur dont les thématiques porteront sur l'innovation, a indiqué Nicolas Sekkaki. Trois mille clients et partenaires y sont attendus. Il y sera question de mobilité, de Big Data et de temps réel. Depuis un an et demi, SAP porte une grande partie de ses efforts de R&D sur HANA (high performance analytics appliance), sa solution d'analyse des données en mémoire et en temps réel qui établit une convergence entre les données transactionnelles et le décisionnel. En France, Casino l'a adoptée et d'autres contrats devraient se clore au 4e trimestre.

« Pratiquement tous les développements que nous sommes en train de réaliser se font sur une base HANA », a souligné le directeur général France en rappelant  que SAP proposait ici une rupture technologique qui n'impliquait pas un changement de système d'information. « HANA pourra s'intégrer quelle que soit la version de l'ERP utilisé par le client. Il n'y aura donc pas de coût rédhibitoire pour accéder à l'innovation » et aux gains de productivité induits. Il donne notamment en exemple, la possibilité pour une entreprise de refaire son budget quasiment en temps réel, si l'évolution de son activité le requiert.

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(04/11/2011 09:27:57)

Croissance de 15% pour le SaaS dans le SIRH

Le secteur du SIRH (système d'information de gestion des ressources humaines) comprend plusieurs briques logicielles relatives aux ressources humaines proprement dites, à la paie, à la gestion des temps. En 2011, prévoit PAC (Pierre Audoin consultants), ce marché se montera à 1,8 milliard d'euros, contre 1,7 en 2010, soit une progression globale de 5%. Derrière, le cabinet d'études, observe plusieurs tendances de fond.

Première donnée spectaculaire, le SaaS est en croissance de 15% dans le secteur du SIRH. Il concerne plus particulièrement sa partie paie dont il représente un tiers du CA, contre 1/6è pour le CRM et 1/20è pour les logiciels dans leur ensemble.

Autre ligne de force, la nouvelle maturité de ce marché et leur réorganisation. « Les DSI vont reprendre la main et urbaniser un secteur marqué par l'empilement de différents logiciels » nous explique Salim Mesbah, consultant chez PAC.  La DSI va mettre bon ordre, rationaliser et aligner les logiciels de SIRH avec d'autres logiciels : talents, recrutement, performance, plans de succession. C'est en fait une volonté des directions générales qui veulent aligner les politiques RH sur la stratégie de l'entreprise et l'évolution de ses métiers.

Forte externalisation et début de ré-internalisation

PAC constate toujours un important recours à l'externalisation sur ce secteur. C'est surtout le fait des grands comptes. Mais de nombreuses prestations, hébergement, SaaS, TMA, managed services, BPO (avec reprise du personnel) se développent. Ce mouvement se fait désormais sous le signe de la qualité de service. Il est également marqué par des mouvements de ré-internalisation, par exemple pour le contrôle et al validation des données.

Signe supplémentaire de maturité et de forte évolution de ce marché, PAC souligne le rapprochement entre plusieurs prestataires. Taleo a racheté JobPartners pour se développer au niveau européen, les sociétés Vurv Technologies, E-Grasp et Stepstone Solutions ont fusionné pour laisser place à Lumesse, ADP a racheté Shared Value et Cegid a acquis Vedior Front RH

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