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(26/10/2010 17:48:05)
Daniel Chaffraix quitte IBM France
Daniel Chaffraix, responsable du suivi de la relation avec la SNCF chez IBM France, aurait quitté l'entreprise le 30 septembre dernier. Selon Jean-Michel Daire, délégué syndical CFDT, Big Blue a maintenu le black out sur ce départ. Aucune confirmation, aucun commentaire n'a été effectué, pas même aux instances du Comité central d'entreprise. Seule confirmation indirecte, pour le syndicaliste : le dirigeant a disparu du répertoire de la société la semaine passée.
Ce départ ne serait pas le premier au sein du management d'IBM France. Selon Jean-Michel Daire, l'hémorragie au sommet se poursuit avec des départs marquants vers HP, NextiraOne ou SAP. Quant à Daniel Chaffraix, son point de chute serait CapGemini. Pas surprenant, selon le syndicaliste, puisque la SSII est l'un des trois sous-traitants retenus par NoviaServ, co-entreprise créée en juillet 2010 dans le cadre du contrat d'IBM avec la SNCF.
Illustration : Daniel Chaffraix, ancien PDG d'IBM France et responsable du suivi de la relation avec la SNCF Crédit photo : IBM France
Apple termine un datacenter de 46 000 m² en Caroline du Nord
Le site Data Center Knowledge a publié des photos aériennes du nouveau centre de calcul d'Apple à Maiden en Caroline du Nord. C'est un agent immobilier de la ville de Charlotte, Jason Wagenseller, qui a le premier pris des clichés et une vidéo de ce idatacenter depuis un hélico. D'une surface totale de 46 452 m²(500 000 square feet) contre 9 300 m² environ (109 000 foot feet) pour celui de Newark en Californie, ce centre de calcul héberge, selon les informations fournies par Apple, des systèmes MacOS X, IBM/AIX, Linux et Sun/Solaris. Pour garantir une haute disponibilité, cette installation intègre des solutions Veritas Cluster Server, Oracle DataGuard et Real Application Clusters. Les infrastructures réseau sont quant à elles fournies par Brocade et Qlogic. Détail intéressant, les personnes postulant à un emploi dans ce idatacenter doivent être familières avec les solutions de stockage proposées par IBM, NetApp et Data Domain, et les solutions d'analyse de données de Teradata.
Signalons enfin que sur le cliché pris par Jason Wagenseller on voit nettement des travaux de terrassement qui laisse supposer des aménagements pour un deuxième datacenter sur le site.
(...)(26/10/2010 17:46:43)
Avant son départ, Ray Ozzie offre un plan sur 5 ans à Microsoft
Alors que Ray Ozzie se prépare à quitter Microsoft, il offre un plan sur cinq ans à l'entreprise pour l'inciter à s'ouvrir sur un monde moins centré sur le PC. Il y a cinq ans, celui-ci avait déjà invité Microsoft à prendre de nouvelles orientations, pour aller vers un monde logiciel plus axé sur le cloud computing que sur l'ordinateur personnel. Dans une note à paraître, Ray Ozzie donne à Microsoft la mission d'aller vers un avenir qui l'éloigne du PC pour le rapprocher des multiples « appareils périphériques » connectés à des services continus « hébergés dans un cloud. »
Principal architecte de l'évolution logicielle de l'entreprise depuis le départ du fondateur Bill Gates qui est parti pour consacrer son temps aux activités caritatives de sa fondation, il s'était déjà fait remarquer en 2005 par une note de service, écrite peu après son arrivée et restée dans les annales. Dans celle-ci, il conseillait à Microsoft de déplacer ses activités vers un nouveau modèle de services et de logiciels financés par la publicité, à un moment où le reste de l'industrie avait déjà entamé son virage vers le cloud. A l'époque, la note était audacieuse, car elle encourageait Microsoft à adopter un nouveau modèle économique qui pouvait menacer la principale activité de l'entreprise, à savoir la vente de logiciels. De la même façon, son mémo de départ arrive à un moment où l'industrie a déjà mis sur le marché de nombreux appareils de type smartphones, tablettes tactiles et lecteurs électroniques. Cette note est une nouvelle fois plutôt audacieuse puisqu'elle reconnaît que l'industrie du PC - dominée par Microsoft - ne sera plus au coeur de l'informatique.
La complexité restreint la capacité de progresser
Ray Ozzie estime qu'au cours des 25 dernières années, le monde du PC, centré sur l'informatique, est devenu trop complexe. « Même quand on déploie des talents fabuleux en matière de design et d'ingénierie, il reste une complexité inhérente dont on ne peut s'affranchir. Cette complexité est mortelle, parce qu'elle use la vie des utilisateurs, des développeurs et des informaticiens. Elle rend la planification, la construction, les essais et l'utilisation des produits difficile. Elle pose des défis de sécurité. Enfin, elle met les administrateurs en difficulté », écrit-il. Sa note laisse aussi entendre que l'informatique a atteint une complexité qui restreint la capacité de progresser. « Cela signifie qu'il est temps d'imaginer un monde de l'après PC », a t-il encore écrit. « Les pionniers ont déjà abandonné le modèle du PC, des ordinateurs de bureau, des dossiers et des fichiers pour se tourner vers des appareils connectés qui interagissent avec des services cloud », écrit-il.
« Au-delà de ce monde du PC, nous serons étonnés de voir surgir de plus en plus d'appareils de forme et de taille différentes, prêts à fonctionner avec des systèmes de communication différents, aussi bien pour effectuer des tâches créatives que pour consommer », écrit-il. « Et même si ces dispositifs seront d'abord des « appareils utiles », il sera toujours possible de stocker leurs données - dans le cloud. « S'il semble qu'un certain nombre de choses font déjà partie de la réalité, il y aura bien davantage que ce que nous pouvons en voir aujourd'hui », poursuit-il.
« Ceux qui construisent, déploient et gèrent des sites Web savent parfaitement à quel point il est difficile de mettre en place un véritable service continu sur le terrain et que cette exigence n'est atteinte que par les sites Internet les plus sophistiqués. Et ceux qui travaillent à la création et au déploiement d'applications pour les périphériques connectés savent à quel point la synchronisation ou le streaming peuvent-être simples à mettre en oeuvre et fiable. Mais pour atteindre ces objectifs, simples en apparence, il faudra faire évoluer l'interface homme-machine, les matériels, les logiciels et les services de manière spectaculaire », souligne encore Ray Ozzie.
Imaginer des « killer apps » et des « killer devices »
À court terme, pour aller vers de tels objectifs, il faudra imaginer des « killer apps », des « killer services » et des « killer devices » [en anglais, dans le texte], insiste-t-il. « Afin d'offrir ce qui semble nécessaire - un niveau de cohérence exceptionnel entre les applications, les services et les appareils -, il faudra innover dans l'expérience utilisateur, le mode d'interaction, les systèmes d'authentification, la gestion des données privées et des données utilisateurs, la politique et la gestion, la programmation et les applications, et ainsi de suite », prédit Ray Ozzie. « Les PC, les smartphones et les tablettes actuelles n'en sont que les prémices. Dans les dix ans à venir, nous verrons surgir toutes sortes de « compagnons connectés », fruits d'une incroyable innovation technologique, que nous transporterons partout, que nous utiliserons au bureau et sur nos murs. Ils seront présents partout autour de nous ».
Cinq ans après sa première note à Microsoft, Ray Ozzie reconnaît que la société qui l'employait a réalisé « une partie de son programme », mais pas tout. « Windows Live, Office 365, Xbox Live et Azure sont en bonne voie », commente t-il. « Cependant, malgré ces progrès notables, certaines des opportunités dont j'ai fait mention il y a cinq ans restent impalpables et n'ont pas encore été saisies », peut-on lire dans son mémo. « Certains produits concurrents, leur progression rapide et les nouveaux scénarios apparus pour leur utilisation ont été assez remarquables. Malgré l'acuité et la clarté de nos objectifs, ces produits nous ont dépassés dans l'expérience mobile, dans l'adéquation parfaite qui a été trouvée entre le matériel, les logiciels et les services, dans les réseaux sociaux, sans parler de la quantité impressionnante de nouvelles formes d'interaction sociale centrées sur l'Internet », écrit-il.
Ray Ozzie quittant Microsoft, il n'est pas certain que ceux qui restent pourront voir ses objectifs se réaliser. En annonçant son départ, Steve Ballmer a seulement dit qu'il avait été dans les parages « depuis un certain temps, » et qu'il avait pu transmettre ses dossiers à d'autres. Il a aussi annoncé qu'il n'avait pas l'intention de nommer quelqu'un à son poste une fois qu'il serait parti.
Illustration : Ray Ozzie, architecte de la stratégie cloud de Microsoft, sur le départ, donne sur son blog sa vision pour les cinq années à venir (crédit photo : D.R.) (...)
IBM veut apporter plus de sécurité dans le cloud
Si la sécurité est aujourd'hui une des principales préoccupations des directeurs informatiques, qui sont ou qui vont passer au cloud (voir étude PAC), la gestion de ces plates-formes complexes demande une certaine expertise. Pour accompagner les entreprises dans leur réflexion cloud ou renforcer la sécurité des plates-formes déjà déployées, IBM propose deux services baptisés Cloud Security Roadmap et Cloud Security Assessment. Proposées par la division GTS d'IBM, ces solutions bénéficient de toute l'expérience de Big Blue. Selon Loic Guezo, directeur technique sécurité chez IBM ISS France, « ces offres se veulent innovantes et sont déconnectées de nos propositions matérielles et logicielles. Nous avons mis en oeuvre de bonnes pratiques développées par l'activité infogérance que nous proposons aujourd'hui aux entreprises ». L'offre Cloud Security Roadmap par exemple repose sur des experts en sécurité pour contrôler la conformité, la réponse aux menaces ou la gestion du stockage de données en externe. Pour mener à bien ces missions, IBM a investi 300 millions d'euros dans la rénovation de ses datacenters français, dont le plus gros est à Montpellier.
Les chercheurs des laboratoires de Watson et de Zurich travaillent sur une grande variété de projets pour explorer les différentes façons de renforcer la sécurité des clouds en améliorant notamment l'intégrité et la restauration des données ainsi que le cloisonnement des clients dans un cloud public. Les chercheurs d'IBM ont par exemple développé un outil baptisé Virtual Data Center, qui donne aux clients la possibilité d'isoler hermétiquement les données de deux entreprises qui partagent les mêmes systèmes dans un environnement virtualisé.
Un portier pour machines virtuelles
En complément, IBM dévoile également Virtual Doorman une solution de sécurité développée pour l'hyperviseur ESX de VMware. Proposé par la division Internet Security Services (ISS), ce système s'intègre parfaitement avec les API du superviseur pour contrôler les flux et l'intégrité des machines virtuelles lorsqu'elles sont montées ou lors d'une VMotion, nous explique Loic Guézo. La détection de rootkits est également au programme pour contrer les attaques malveillantes sur les datacenters virtualisés. Appelé Virtual Protection System, le logiciel fonctionne en dehors de la
machine virtuelle et peut identifier les logiciels malveillants lorsqu'il est installé dans l'une des machines virtuelles sur le serveur. Parce que le système fonctionne en dehors des VM de la machine, il peut détecter des problèmes difficiles à identifier tels que les rootkits. Il permet également aux administrateurs d'utiliser un seul produit pour surveiller plusieurs machines virtuelles. IBM compare son système à un portier virtuel pour le cloud, qui maintient les indésirables à bonne distance des VM. «La facturation est calculée en focntion du nombre de machines virtuelles » conclut Loic Guezo.
Illustration : Loic Guezo, directeur technique sécurité chez IBM ISS France
L'Isep mise sur une pédagogie orientée projet
Approche par compétences, pédagogie par projet, coupure dans l'enseignement. Tels sont les temps forts de la réforme du cycle ingénieur engagée il y a deux ans par l'Isep (Institut supérieur d'électronique de Paris). «Nous avons décidé de revoir l'ensemble de la pédagogie afin de mieux motiver les futurs ingénieurs, favoriser leur insertion professionnelle et renforcer leur efficacité dès leur entrée sur le marché du travail », expose Michel Ciazynski directeur général de l'Isep. Ainsi, les cours, les travaux dirigés et pratiques ont été en partie remplacés par une méthode basée sur l'apprentissage par projets, alors que l'ancien modèle était basé sur l'utilisation de connaissances théoriques.
Des parcours qui se substituent aux options
A l'Isep, les étudiants sont les acteurs principaux dans la construction de leurs connaissances et le développement de leurs compétences. Réunis en petits groupes, ils travaillent sur des projets à caractère professionnel, s'inspirant d'une réalité industrielle, avec un semestre en informatique et un autre en électronique et signal. : Autre pan de la réforme : une logique orientée « parcours », qui remplace celle des options : à présent, le tronc commun se limite à la première année et les élèves peuvent ensuite choisir un parcours parmi ceux qui figurent au programme et qui intègrent un ensemble de modules dans quatre domaines techniques : informatique, réseaux et télécoms, électronique, signal et image.
L'Isep a également choisi d'appliquer une « coupure pédagogique », pont entre la fin de la classe préparatoire et l'entrée en cycle d'ingénieurs qui aide les jeunes à se familiariser rapidement avec le monde de l'entreprise et avec les différents métiers de l'informatique. Durant le mois de septembre, les 200 élèves de première année sont sensibilisés aux différents domaines de l'ingénierie. Pour découvrir les métiers et compétences qui s'y rattachent, des conférences métiers proposent des témoignages d'ingénieurs en poste, et des conférences thématiques sur différents sujets. Une trentaine de visites d'entreprises sont également organisées par l'Isep, chaque élève effectuant entre trois à cinq visites, en groupe de sept à trente, encadré par un professeur.
Des stages en entreprise dès la seconde année
L'autre évolution majeure du cycle ingénieur réside aussi dans l'introduction de parcours à visée professionnelle à partir de la seconde année, qui débute par un stage en entreprise de quatre à six mois. Dix parcours standards sont proposés aux élèves en informatique, traitement du signal et de l'image, électronique,, télécommunications et réseaux. A l'arrivée, élèves et entreprises semblent plutôt satisfaits. «L'apprentissage par la pratique s'inscrit parfaitement dans notre coeur de métier », souligne Annie Meheust, DRH de Capgemini FSGBU (Financial services global business) France. « Nous travaillons effectivement tous en mode projet, aussi bien en informatique que dans les fonctions de support », considère-t-elle. Selon la DRH, l'approche projet dispensée par l'Isep permet de disposer de candidats à la fois autonomes et « agiles », capables de s'adapter aux évolutions technologiques et également au contexte multiculturel.
Sarra Ghaib, élève de l'Isep en 3ème année raconte : « J'ai pu avoir accès à un tout un panel de métiers IT, dans différents secteurs d'activité, comme le conseil, le bâtiment, ou encore l'énergie. En seconde année, j'ai choisi la formule de l'alternance, en suivant parallèlement des cours en marketing, finance, comptabilité et conduite de projet, et j'ai finalement su que je voulais créer ma propre société. » De son côté Charles Couraud, étudiant en première année, se réjouit de la coupure pédagogique proposée par l'établissement. «Outre la découverte des différents métiers du secteur IT, le fait de travailler en groupe est plus motivant », estime le jeune homme qui indique vouloir se diriger vers l'univers des réseaux et des télécoms. D'après lui, il n' y aurait pas d'absentéisme grâce à ce mode d'apprentissage en mode projet.
Illustration : Elèves du cycle ingénieur de l'Isep. Crédit photo : Cédric Helsy.
(...)
Mainframes : 57% des utilisateurs voient croître le nombre de Mips
Conduite auprès de 1 700 utilisateurs de mainframes, la dernière enquête réalisée par BMC Software montre d'abord que 84% des personnes interrogées s'attendent à voir progresser ou se maintenir le nombre de Mips (million d'instructions par seconde) sur ces plateformes. Ensuite, 57% estiment que ces environnements vont continuer à attirer de nouvelles charges de travail contre 4% seulement jugeant qu'ils ne sont pas viables et que leurs utilisateurs devraient songer à changer de stratégie dans les cinq ans. Un peu plus du tiers restant de l'échantillon (37%) considère qu'il s'agit d'une plateforme viable à long terme mais qu'elle se limitera aux applications existantes et n'en attirera pas de nouvelles.
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Ceux qui augmentent leur consommation de Mips invoquent d'abord la disponibilité de la plateforme (74%) comme principale raison à cela, puis sa robustesse sur le plan de la sécurité (70%) et l'environnement centralisé qu'elle procure (68%). Ils jugent aussi qu'elle est mieux adaptée aux exigences des débits transactionnels (65%). Lorsqu'on leur demande quelles sont leurs priorités sur l'année qui vient, ils sont 65% à citer la réduction des coûts informatiques. Ils énumèrent ensuite la reprise après sinistre (34%), la modernisation des applications (30%) et l'alignement entre les activités métiers avec la IT (29%).
Des outils d'administration pour les plateformes mixtes
L'augmentation de la consommation de Mips est principalement causée par celles des volumes transactionnels sur les activités existantes (à 66%), par le développement de l'activité (63%) et, enfin, par l'augmentation des bases de données existantes (52%). Le transfert de nouveaux traitements vers les environnements zOS est également cité par 34% des personnes sondées.
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Prêchant pour sa paroisse, BMC Software fait également apparaître la demande des utilisateurs pour des outils d'administration capables de prendre en charge des environnements mixtes faisant tourner à la fois z/OS et z/Linux, et éventuellement d'autres OS à venir. A ce sujet, son enquête détaille le recours aux processeurs spécialisés : zIIP (System z Integrated Information Processor) originellement utilisé pour les tâches liés à DB2 et qui s'est depuis étendu à d'autres domaines, IFL (Integrated Facility for Linux) pour les traitements sous Linux, et zAAP (System z Application Assist Processor) pour les flux Java et XML. Les utilisateurs de mainframes interrogés sont 32% à utiliser un ou deux processeurs zIIP, 20% à recourir à un ou deux processeurs zAAP et 29%, un ou deux processeurs IFL. De 7 à 9% exploitent 3 à 4 de ces processeurs, 5% de 5 à 8, 3% de 9 à 16 et environ 3% plus de 17. Ces moteurs ne sont pas tellement utilisés pour les nouvelles applications, rappelle BMC.
70% des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête appartiennent à des entreprises situées sur le continent américain, 21% sont installées sur la zone EMEA et 9 en Asie Pacifique. Un tiers ne sont pas des clients de BMC Software. (...)
MAX 2010 : Adobe dévoile Digital Publishing, une suite de publication SaaS
Dévoilée lors de la conférence MAX 2010 d'Adobe à Los Angeles, la suite Digital Publishing devrait être commercialisée à la fois en édition Professional et en édition Enterprise au cours du second trimestre 2011. Essentiellement construite autour de Adobe CS5, et en particulier sur InDesign CS5, la suite Digital Publishing facilitera la conception et la diffusion de supports adaptés aux technologies utilisées dans le commerce en ligne, l'ensemble étant associé à des outils d'analyse et de reporting intégrés.
Un workflow publishing complet
La suite qui pourra être utilisée en complément d'InDesign CS5, sait manipuler les formats PDF et le HTML5, ce qui laisser aux éditeurs de contenu la liberté de créer des mises en page, de construire des niveaux supplémentaire d'interactivité dans InDesign, de distribuer des éditions numériques, et d'optimiser leurs contenus éditoriaux et publicitaires. Autrement dit, ils disposeront de tous les outils pour mettre en place un workflow complet, entièrement tourné vers la publication de contenu numérique. « L'industrie de l'édition est en train de se réinventer, ouvrant la voie à une nouvelle ère en matière d'innovation éditoriale et de publicité, notamment depuis que les éditeurs visent à conquérir les plates-formes de contenu mobiles, » a déclaré David Wadhwani, senior vice-président chez Adobe. « En s'appuyant sur le workflow d'InDesign CS5 et sur les outils apportés par la suite Digital Publishing, les éditeurs professionnels pourront concevoir et commercialiser des magazines numériques innovants, à même d'offrir une expérience de lecture plus riche et plus dynamique, de quoi attirer des abonnés et des annonceurs avec des perspectives de haute valeur ajoutée. » La suite sera compatible avec Adobe Content Viewer pour iOS et avec Adobe AIR afin de permettre aux lecteurs d'accéder aux publications sur des tablettes comme l'iPad d'Apple mais aussi sur d'autres appareils.
Des technologies de service bien identifiées
Plus précisément, elle offre quatre technologies de services, plus une cinquième, « viewer », pour la consultation des contenus. Le Service Production permet aux éditeurs de télécharger directement des articles depuis InDesign CS5 vers un service hébergé où ils pourront également participer à la conception, mettre en forme leur contenu rédactionnel et publicitaire, ajouter des metadatas, et prévisualiser le résultat de leur publication telle qu'elle apparaîtra sur le bureau ou sur l'écran des tablettes tactiles des utilisateurs. Ce service supporte un certain nombre de formats de fichiers, notamment le PDF et le HTML 5.
Le Service Distribution est chargé de stocker, d'héberger, et de distribuer les contenus numériques vers les tablettes tactiles et les postes de travail. Les éditeurs peuvent publier et mettre à jour les articles pour les diffuser vers les périphériques et établir des liens avec les outils de consultations multi plate-forme afin d'informer les lecteurs quand un nouveau magazine est disponible à l'achat ou au téléchargement. Le service E-commerce permet l'achat des revues par numéro ou par abonnement à travers des plateformes d'achat ou des plateforme mobiles, comme l'App Store d'Apple, l'Android Market ou Google Apps Marketplace. Les éditeurs ont aussi la possibilité de faire du merchandising en proposant un contenu imprimé en bundle avec la version numérique ou permettre aux lecteurs d'acheter du contenu directement depuis l'application viewer associée à leur publication. Les lecteurs peuvent par exemple acheter le contenu une fois pour toute pour le lire ensuite sur l'écran de leur ordinateur de bureau ou celui de leur tablette tactile.
Le Service Analytics, qui utilise la technologie SiteCatalyst basée sur Omniture d'Adobe, permet aux éditeurs d'accéder directement à des tableaux de bord préétablis depuis le workflow de la publication hébergée pour consulter les données relatives à la publicité et aux abonnements. Avec reporting, ceux-ci peuvent connaître le nombre de publicités vues, le nombre de publications téléchargées, la quantité de publications achetées, obtenir des statistiques sue les consultations de contenu interactif comme de la vidéo, et le type de lecteur utilisé.
Du back-end pour la version Enterprise
Le prix de la Professionnal Edition devrait se situer autour de 700 dollars US par mois plus une contribution par publication calculée en fonction du volume. Pour ce montant, les éditeurs peuvent accéder à la suite Digital Publishing et créer des applications pour la totalité de leurs titres et publications. La version Enterprise Edition correspond à une offre personnalisée, reposant sur un contrat pluriannuelle et donnant accès, sur la plateforme, à des technologies permettant l'intégration de services back-end comme la gestion des abonnements, la distribution de supports imprimés, et des services d'e-commerce. Adobe propose également d'autres solutions pour l'accompagnement de projets au niveau de l'entreprise.
Les éditeurs professionnels souhaitant déployer et vendre des applications commerciales avant la disponibilité de la suite Digital Publishing peuvent rejoindre le programme Prerelease Adobe Digital Editions Magazine. Une version préliminaire de l'add-on qui permet d'accéder aux fonctionnalités de la suite dans InDesign CS5 est disponible sur l'Adobe Labs. Adobe travaille déjà avec des éditeurs comme Condé Nast et Martha Stewart Living Omnimedia pour créer des journaux numériques dynamiques.
(...)(26/10/2010 14:01:20)Calcul intensif : Intel travaille avec le CEA sur les performances exainformatiques
Le laboratoire de recherche Exascale Computing Research (ECR), créé entre le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), Intel, le Genci et l'UVSQ pour travailler sur les architectures du calcul intensif de demain, a été officiellement inauguré, hier après-midi, à l'Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. La collaboration entre ces trois organismes publics et semi-publics et un acteur privé comme Intel, doit permettre de préparer la future génération de supercalculateurs, capable de travailler à l'échelle exascale, c'est-à-dire d'effectuer un milliard de milliard d'opérations par seconde. L'équipe de départ, qui a commencé à travailler au printemps dernier, comprend une vingtaine d'ingénieurs et de doctorants représentant six nationalités. Dans son ensemble, elle est créditée de quelque deux cents ans/homme d'expérience collective.
La recherche portera aussi sur l'amélioration du rendement électrique, l'objectif visant à multiplier les performances par mille en n'augmentant la consommation électrique que par un facteur 10, d'ici fin 2020. Intel fournira au CEA et à l'UVSQ ses prototypes afin que les chercheurs soient en avance de phase pour que leurs logiciels puissent tirer au maximum parti des architectures technologiques à venir.
Le champ d'action du laboratoire de recherche ECR couvre la recherche applicative et la mise au point de systèmes d'envergure exainformatique. Les applications qui les exploiteront seront utilisées par exemple pour rationaliser la recherche de gaz ou élaborer la prochaine génération de centrales électriques, explique Intel. Des applications dans le domaine de la santé, de la sismologie ou de la modélisation en dynamique des fluides sont également évoquées.
Illustration (crédit photo : D.R.) : l'équipe du laboratoire de recherche ECR.
CEA : Commissariat à l'énergie atomique
GENCI : Grand équipement national de calcul intensif
USVQ : Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (...)
Un projet pilote iPad chez Natixis
L'établissement financier Natixis a choisi de s'engager dans la voie de la mobilité en mandatant Sogeti pour mettre en place une application sur iPad. Baptisée « MyMediatheque », la solution, qui est actuellement en phase de test, s'adresse aux ingénieurs commerciaux de la banque spécialisés en vente de produits de « Cash management ». Ces derniers pourront utiliser la solution pour présenter leurs offres aux clients de Natixis, prendre des rendez-vous, rédiger des notes, gérer les documents et les transmettre, en toute simplicité.
«Il y a un an et demi, une démarche similaire avait été initiée par un déploiement d'iPhone et de BlackBerry pour gérer les alertes et assurer le reporting des flux de trésorerie », expose Olivier Laborde, responsable du département marketing et innovation de Natixis, et d'ajouter : « mais sur ces terminaux, la taille de l'écran ne donnait pas la possibilité de créer de nouveaux services à destination de nos clients. C'est pourquoi nous nous sommes tournés vers des tablettes iPad ».
Une trentaine de forces de vente bientôt équipée
La démarche s'est déroulée en trois étapes : à partir d'éléments graphiques, une équipe a imaginé un mode de navigation intuitif pour les utilisateurs. L'application a ensuite été conçue avec un système de navigation en cohérence avec l'univers graphique de Natixis. Enfin, Sogeti a créé et intégré l'ensemble des composants logiciels (chargement, manipulation, affichage, annotations partagées...) nécessaires à la bonne utilisation de « MyMediatheque ».
En s'équipant de terminaux tactiles, l'établissement bancaire souhaitait créer un univers qui revisite la relation client. Le support est maintenant partagé et autorise l'interaction entre les deux parties, à savoir les ingénieurs commerciaux et leurs clients. Lorsque la phase de test sera terminée avec les trois iPad du projet pilote, les trente forces de vente qui interviennent actuellement au sein du département Cash management devraient, elles aussi, pouvoir bénéficier de ces outils. Le coût du projet est pour l'instant évalué entre 40 000 et 60 000 euros nous précise Olivier Laborde.
(...)(26/10/2010 11:40:57)
La Cnil rappelle les règles liées à la cybersurveillance des salariés
En effet, tous les dispositifs de cybersurveillance des salariés doivent faire l'objet d'une part d'une déclaration à la CNIL, comme n'importe quel traitement nominatif sans dispense, d'autre part d'une information des salariés. Dans l'affaire dont il est question, une entreprise employant un coursier avait installé un dispositif de géolocalisation de son véhicule de service. Or ce dispositif n'avait pas fait l'objet des formes obligatoires : il n'avait pas été déclaré à la CNIL et le salarié n'avait pas été informé de son existence et de ses modalités.
C'est donc sur la base de relevés illégaux que l'employeur avait licencié le coursier, coupable d'usage personnel de son véhicule de service, pratique interdite par note de service de l'employeur. Les preuves illégales ne pouvant pas être invoquées, le licenciement a donc été déclaré sans cause réelle et sérieuse par le Conseil des Prud'hommes et confirmé par la Cour d'Appel saisie. La CNIL s'est réjouie de cette nouvelle jurisprudence qui renforce celle établie depuis des années.
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