Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 6861 à 6870.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(31/08/2010 15:23:42)
Cisco corrige le bug qui a crashé 1% du Net
Le bug a été découvert vendredi dernier lorsque le RIPE NCC (Réseaux IP Européens - Network Coordination Center) et des chercheurs de la Duke University ont commencé à distribuer des données expérimentales selon le protocole BGP (Border Gateway Protocol) via les systèmes du RIPE NCC, rendant en quelques minutes un grand nombre de routeurs Internet inaccessibles, avant de mettre rapidement fin à l'expérience.
Le Border Gateway Protocol est utilisé par les routeurs pour trouver le meilleur moyen de faire circuler l'information de l'un à l'autre sur Internet. Parce qu'il est très facile pour de mauvaises données BGP de se propager rapidement, les experts en sécurité ont prévenu qu'un jour un usage détourné de ce protocole pourrait perturber gravement l'Internet. Il s'est avéré que les routeurs tournant sous le système d'exploitation IOS XR de Cisco ont chargé les données expérimentales - dont le poids est beaucoup plus important que dans le cas du routage BGP habituel - les ont corrompu, puis ont envoyé cette information erronée vers d'autres routeurs, dont la plupart ont tout simplement fermé toute connexion avec les routeurs Cisco à l'origine du bug, mettant une partie de l'Internet hors d'accès.
Une expérimentation maladroite
Dans un avis de sécurité publié quelques heures après l'incident, Cisco a confirmé que la panne de vendredi avait dévoilé le bug. «L'envoi d'un attribut BGP inconnu, mais valide a donné lieu à la réinitialisation de plusieurs BGP semblables le 27 août 2010. Cet évènement n'était pas malveillant, mais a révélé par inadvertance la vulnérabilité," a déclaré Cisco dans son communiqué. Le système d'exploitation IOS XR de Cisco est prévu pour s'exécuter sur des routeurs de classe CRS-1, utilisé par les grandes entreprises de télécommunications. Contacté par mail vendredi, Yang Xiaowei, professeur adjoint à la Duke University, a refusé de donner des détails sur son expérience, mais elle a précisé que toutes les données envoyées par son équipe étaient "100 % conformes."
Selon Earl Zmijewski, directeur général de Renesys, "l'expérience a rendu l'accès à certains réseaux difficile dans plus de 60 pays. Sur les 333 000 préfixes que compte l'Internet, selon le décompte établi par le site CIDR-report.org, "plus de 3.500 "préfixes", ou blocs d'adresse IP, ont été touchés," a-t-il estimé sur son blog. Au total, les perturbations de vendredi ont duré moins d'une demi-heure. Dans une interview Earl Zmijewski a estimé que, du fait que le logiciel de Cisco posait problème, l'équipe de Duke qui a mené l'expérience aurait dû être plus prudente. "L'époque où les universitaires pouvaient jouer avec un réseau actif est révolue," a-t-il déclaré. "Je pense qu'il serait imprudent de retenter une expérience équivalente dans le futur. ... Je suis même étonné qu'elle ait pu être réalisée."
Des expériences mieux cadrés dorénavant
Les représentants du RIPE NCC n'ont pas souhaité faire de commentaires, mais dans une note publiée dimanche, l'organisation a déclaré que l'expérience visait à «une compréhension globale et approfondie des aspects spécifiques du routage sur Internet." Poursuivant que "dans l'avenir, le RIPE NCC sera plus strict sur la manière dont il mène de telles expériences et informera à l'avance les opérateurs Internet." Cisco n'a pas souhaité faire d'autres commentaires que ceux publiés dans son avis de sécurité.
Illustration: Routeur Cisco Nexus de classe CRS-1, crédit D.R.(...)(31/08/2010 15:11:09)
Semestriel Iliad-Free : Alice redressée, bénéfice doublé, mais TVA redoutée
Le premier semestre 2010 d'Iliad affiche une bonne santé dans un marché du haut débit qui atteint sa maturité. Il y a quelques mois son fondateur, Xavier Niel, avait prédit que les revenus issus de l'ADSL financeraient les autres ambitions du groupe, fibre optique et téléphonie mobile. Ainsi le chiffre d'affaires pour le premier semestre 2010 dépasse le milliard d'euros contre 970 millions d'euros un an auparavant. Ce bon chiffre s'explique notamment par le redressement d'Alice plus rapide que prévu. Cette dernière qui perdait 1 millions d'euros par jour lors de son acquisition, a généré 7,5 millions d'euros au début du mois de mai dernier. La base d'abonnés Alice continue à s'éroder, mais la migration de cette base sur le réseau Free et en dégroupage assure une meilleure rentabilité a souligné Thomas Reynaud, directeur financier d'Iliad. Pendant cette période, Free a recruté 314 000 abonnés soit une part de marché de 20,4%, derrière Orange et SFR. Le revenu moyen par abonné marque le pas à 36,3 euros. Autre chiffre important, le résultat net de l'opérateur a doublé pour atteindre 171,4 millions d'euros, dont 40 millions sont issus probablement d'un accord avec l'opérateur historique pour solder le litige dans l'ADSL. Maxime Lombardini, directeur général de Free, n'a pas commenté l'origine de ces éléments.
La fibre et le mobile au coeur des investissements
Fort de ces résultats, le trésor de guerre de l'ADSL va financer à la fois la fibre optique et la téléphonie mobile. Sur le premier point, Maxime Lombardini a indiqué que « les investissements se sont accélérés avec la verticalité (déploiement en bas et dans les immeubles) ». 94 millions d'euros ont déjà été investi, somme qui sera portée à 200 millions d'euros d'ici la fin de l'année. En ce qui concerne la téléphonie mobile, un décaissement de 249 millions d'euros est attribué à l'obtention de la licence 3G. Pour financer ces différentes ambitions, Iliad a tiré une ligne de crédit sur 8 ans, de 1,4 milliard d'euros et vient par ailleurs d'obtenir 150 millions d'euros de la part de la BEI (Banque Européenne d'Investissement) pour l'accompagner dans le haut débit. Paris devrait être totalement couvert à la fin 2010 en FTTH.
Des sujets qui fâchent, TVA, quadruple play, itinérance 3G
Si les résultats financiers sont bons, plusieurs questions demeurent en suspens. La première concerne l'évolution de la TVA dans les offres triple play. Le gouvernement envisage de modifier le taux applicable à la partie audiovisuelle dans ces forfaits en le passant de 5,5% à 19,6%. Maxime Lombardini estime que « Si la TVA est modifiée, nous serons obligés de répercuter ce changement sur le prix des abonnements [NDLR sans toutefois préciser de combien d'euros serait la hausse de l'abonnement]. Nous estimons que le gouvernement utilise la mise en demeure de la Commission comme un prétexte. Cette dernière n'a pas été le moteur de cette réflexion. Elle donne du temps aux opérateurs, il y a donc matière à discuter dans une période où les opérateurs télécoms doivent massivement investir. »
En ce qui concerne les accords d'itinérance en 3G, le dirigeant a été très clair « les 3 opérateurs nous ont signifié une fin de non-recevoir ». Il reste persuadé néanmoins que les choses pourraient trouver dans les semaines qui viennent une issue favorable. Il se tient prêt en cas d'échec à plaider sa cause sur le plan contentieux. Interrogé sur le quadruple play, Maxime Lombardini s'est déclaré très surpris des tarifs de l'offre de l'opérateur historique, notamment sur les conditions d'abonnement sur une durée de 24 mois.
Enfin, le responsable a annoncé qu'une « innovation majeure » est attendue d'ici la fin de l'année et d'ajouter « cela tournera autour de la box » : la Freebox V6 certainement.
Google, en pleine frénésie d'achats estivaux, acquiert SocialDeck
Google a réalisé sa cinquième acquisition depuis le début du mois d'août, s'intéressant cette fois-ci à SocialDeck, éditeur développant des jeux dans lesquels les individus peuvent affronter leurs amis via leur iPhone, Blackberry ou même via Facebook sur leur ordinateur. La plupart de ces rachats concernaient des entreprises liées au jeu ou au réseautage social, alimentant les rumeurs de sortie prochaine d'un réseau de ce type par Google, potentiellement centré sur les jeux et censé concurrencer Facebook. SocialDeck a développé des jeux comme Shake & Spell, au concept similaire à Boggle, qui peut voir s'affronter par exemple un joueur l'utilisant sur Facebook à un autre qui l'utilise sur son iPhone. Cette application dispose de caractéristiques de type sociales, incluant une page qui indique quels amis sont en train de jouer, un classement, des statistiques pour les contacts et la possibilité de commenter en direct via une messagerie instantanée.
Une équipe qui s'agrandit
SocialDeck, qui a des employés à la fois à Toronto et à San Francisco, avait reçu le financement du Blackberry Partners Fund en 2009. « Nous étions très impressionnés par le talent de l'équipe mais aussi par l'avance technique de la plateforme de jeu qui offre des expériences prometteuses sur mobiles » déclare Google. L'équipe travaillera avec les employés de l'entreprise postés à Waterloo, dans l'Ontario où elle rejoindra les salariés d'Angstro, agrégateur de contenus sociaux acheté la semaine dernière. Ce mois-ci, Google a aussi acheté Slide, développeur de jeux sociaux, Jambool, spécialisé dans les systèmes de monnaies virtuelles, et Like.com, moteur de shopping virtuel.
Tribune de Philippe Nicolas, CTO et cofondateur de KerStor
Internet est passé par là, tout le monde stocke tout ou presque sans trop connaître la valeur et le devenir des données ainsi préservées. Il est tellement facile de créer, copier et donc multiplier tout type d'informations. Une étude IDC avait révélé en mai dernier que la planète devrait générer 1,2 Zo en 2010. Oui vous avez bien lu, on parle en Zeta octets ce qui correspond à 1 milliard de Téra octets. Et c'est d'autant plus facile que le serpent se mord la queue, le To n'est qu'à environ 60 $ en SATA... La métamorphose de l'industrie informatique continue, l'information est consommée de façons très variées au travers de nouveaux usages et de nouveaux terminaux. Et le monde du stockage, pièce angulaire et incontournable de tout ce système, ne cesse d'évoluer au gré d'innovations et d'acquisitions poussées par les grands défis d'aujourd'hui. Les autres grands changements sont directement liés à cette explosion des volumes de données et à la complexité grandissante des environnements et des infrastructures. Et pour assurer la protection de ces données, les approches traditionnelles de sauvegarde sont dépassées à l'heure où il est nécessaire de s'assurer de la disponibilité de l'information, de son accès et bien sûr de prendre en compte les considérations énergétiques, le tout avec des budgets "maîtrisés".
Très demandée déduplication
L'industrie doit réagir et proposer des réponses pertinentes et efficaces dans des délais de plus en plus courts. Plusieurs technologies tentent donc d'adresser les grands besoins des entreprises tout en s'efforçant de créer des relais de croissance pour les fournisseurs.
Pour poursuivre la lecture de la tribune de Philippe Nicoals, rendez-vous sur notre Blog Experts LeMondeInformatique.fr.
CAO : AutoCAD revient sur Mac et s'invite sur iOS
L'éditeur américain Autodesk sortira cet automne une version de son logiciel de conception, de modélisation et d'ingénierie 3D pour Mac OS X. Ce retour d'AutoCAD vers Apple va également se matérialiser sous la forme d'applications mobiles. Sous le nom d'AutoCAD WS, une version gratuite du logiciel est prévue pour la tablette iPad (illustration ci-dessus), ainsi que pour l'iPhone (ci-dessous) et l'iPod Touch. 
Elle servira à consulter les fichiers Autocad sur le terrain, à les modifier et à les partager. En avril dernier, Autodesk avait déjà livré l'outil de dessin SketchBook Pro App permettant de réaliser des esquisses sur l'iPad.
Développée de façon native pour Mac OS X, cette version d'AutoCAD en tire pleinement parti, assure son éditeur, et exploite en particulier les fonctionnalités propres à son interface utilisateur. 
On pourra utiliser le mode Cover Flow pour faire défiler les fichiers graphiques et utiliser la panoplie des fonctions tactiles désormais proposées sur les portables Mac : celles de la Magic Mouse, par exemple, ou le Magic Trackpad pour obtenir des zooms et des visions panoramiques de façon intuitive, a expliqué un porte-parole de l'éditeur. Les utilisateurs pourront également expérimenter une approche visuelle du dessin et de la mise en page.
Un prix identique à la version Windows
AutoCAD pour le Mac disposera par ailleurs d'une interface de programmation (API) qui, selon Autodesk, lui apportera d'importantes capacités de personnalisation pour développer des applications simples ou des adaptations, configurer les paramètres ou encore, construire des workflows sur mesure et les ajuster sur la partie utile de l'écran.
L'édition Mac OS X du logiciel sera vendue au même prix que la version pour Windows, soit 3 995 dollars sans le service de support et 4 445 dollars en l'incluant.
Apple s'est grandement félicité du retour d'AutoCAD vers le Mac. Quand le support de la version Mac du logiciel avait cessé en 1992, le constructeur commençait à perdre de la vitesse, sous la direction successive de plusieurs patrons (John Sculley, Michael Spindler, Gil Amelio) et la perte du logiciel de CAO vedette avait alors contribué à entraver les efforts déployés par la société pour développer son marché. Le retour d'AutoCAD vers le matériel d'Apple vient attester du regain de popularité de l'environnement et justifie la stratégie conduite par son PDG, Steve Jobs, sur les systèmes d'exploitation OS X et iOS.
Une solution EMC/Intel/VMware pour géolocaliser les VM
Suivre à la trace ses VM
« Aujourd'hui, il n'y a rien qui permette de vérifier où se trouvent les machines virtuelles », reconnaît Chad Sakac. « Il n'y a rien qui vous empêche de transférer une machine virtuelle d'un endroit à un autre dans le monde, et plus important, il n'y a aucun moyen de savoir ou vous l'avez déplacée quelle que soit l'échelle de ce déplacement », poursuit-il.
Lors du salon VMworld de San Francisco, EMC devrait montrer en avant-première une technologie qui combine ses propres outils de sécurité RSA avec des logiciels de virtualisation de VMware et des fonctionnalités de sécurité basées sur du matériel Intel« pour assurer l'isolation des charges de travail encadrées et du matériel de confiance ». La technologie, que EMC décrit comme étant de la « géolocalisation » puisqu'elle s'assure que les machines virtuelles restent dans un espace géographique prédéterminé, devrait arriver sur le marché au début de 2011.
Illustration : Chad Sakac, vice président de l'alliance VMware chez EMC, crédit photo D.R
[[page]]
En théorie, la combinaison de technologies pourrait être utilisée automatiquement pour éviter les mouvements des machines virtuelles d'un endroit à un autre au cas où les règles du FISMA sont violées. Mais Chad Sakac affirme que les clients EMC ont émis un avis mitigé sur le fait qu'ils veulent un contrôle soit automatisé soit manuel. « En ce qui concerne la sécurité le plus important est de pouvoir vérifier et de laisser la décision à l'humain vue la complexité de la situation », poursuit Chad Sakac.
Cette annonce particulière s'est construite autour d'une démo à la RSA Conference qui a eu lieu plus tôt dans l'année, qui avait combiné de la technologie RSA avec celle d'Intel et de VMware pour créer des règles de confiance sur les serveurs virtualisés. La colonne vertébrale de la technologie est fournie par la technologie TXT, ou Trusted Execution Technologie, d'Intel qui crée un système dans lequel les applications peuvent fonctionner dans un espace protégé qui est isolé de tout autre logiciel.
Google travaille aussi sur une solution de ce type
Le triumvirat EMC/VMware/Intel n'est pas la seule association de fournisseurs à travailler sur le problème de la conformité FISMA dans le Cloud et les infrastructures virtualisées. Google a annoncé que ses application en Cloud Google Apps étaient certifiées FISMA mais seulement pour les clients gouvernementaux. EMC espère que son système permettra aux fournisseurs de Cloud public de promettre une conformité FISMA à un plus grand nombre de clients.
Le géant du stockage, qui possède VMware, va faire une autre annonce cette semaine au VMworld au sujet de la conformité au-delà de la régulation avec des standards tels que HIPAA ou PCI-DSS. « Le problème réside dans la création d'une attestation pour montrer que les fournisseurs de services vont passer un contrôle qui démontre leur conformité » relève Chad Sakac. EMC va lancer « La solution RSA pour la sécurité et la conformité du Cloud » qui utilise la technologie Archer de RSA pour fournir un tableau de bord permettant de contrôler la sécurité et la conformité des infrastructures physiques ou virtuelles, une bibliothèque de contrôle de sécurité spécifique aux environnements virtualisés ainsi que plusieurs outils d'automatisation et de notification.
(...)(31/08/2010 12:12:44)
Un 2ème datacenter modulaire en Virginie pour Microsoft
Microsoft poursuit son programme de développement de centres de calcul sur lesquelles s'appuieront ses offres de services SaaS et cloud. Après un premier datacenter géant dans l'Iowa qui a couté la bagatelle de 500 millions de dollars, la firme de Redmond va poser sur la table 499 millions de dollars pour construire un autre centre de ce type en Virginie, dans le comté de Mecklenburg. C'est le gouverneur de cet état du sud des Etats-Unis, Bob McDonnell, qui a annoncé ce projet dans un communiqué de presse. Cinquante personnes environ seront employées dans ce datacenter. À quelques mois des prochaines élections parlementaires, Bob McDonnell se félicite que la Virginie ait battu la Caroline du Nord et le Texas pour l'implantation de ce centre. Ce dernier sera un des 4 que Microsoft envisage de construire en utilisant des containers. La compagnie avait détaillé en 2008 son programme de mise en chantier de datacenters de nouvelle génération employant une architecture modulaire pour réduire les coûts de construction, accélérer la mise en service et améliorer l'efficience énergétique globale.
Si le fond fédéral de l'État de Virginie financera ce projet à hauteur de 2,1 millions de dollars, la clé de la décision de Microsoft de choisir la Virginie reposait sur la présence des réseaux de fibre optique de deux opérateurs locaux ( Mi-Atlantic Broadband Cooperative et Dominion Virginia), selon l'entourage du gouverneur. Microsoft n'a, pour l'instant, pas fourni de détails supplémentaires sur le projet.
En 2008, Microsoft avait dévoilé des plans pour un centre de données dans l'Iowa qui coûterait 500 millions de dollars et emploierait de 50 à 75 personnes. La firme a d'autres grands centres de calcul à Chicago, San Antonio (au Texas), Quincy (près de Washington) et Dublin (en Irlande). Une activité devenue indispensable pour accompagner la stratégie que Microsoft développe dans les services avec ses applications SaaS et sa plate-forme cloud Azure à destination des entreprises.
Illustration : crédit photo D.R.
(...)(31/08/2010 11:45:06)
Avec Cloudstart, HP aide au déploiement de clouds privés
Pour accélérer le déploiement de clouds privés HP vient de présenter CloudStart, une offre qui associe du matériel, des logiciels et du conseil. Le package sera proposé dans le cadre de HP Cloud Consulting Services et utilisera les outils que le fournisseur a mis au point pour automatiser la gestion des applications dans le cloud. CloudStart s'appuiera également sur les solutions de stockage et les serveurs lame du constructeur.
Selon HP, CloudStart devrait aider les entreprises à construire un cloud privé en 30 jours. Ces plateformes pourront être mises en oeuvre de différentes façons : en recourant à un fournisseur de services cloud comme Amazon, en les bâtissant en interne, ou en combinant ces deux options sous la forme d'un cloud hybride.
La semaine dernière, le groupe a annoncé le rachat de Stratavia, un fournisseur d'outils de gestion pouvant aider à gérer les services informatiques à administrer efficacement les clouds hybrides. Selon HP, l'évolution la plus naturelle pour passer d'un datacenter traditionnel au cloud consiste d'abord à optimiser les applications pour qu'elles fonctionnent dans un cloud privé, puis de les faire évoluer vers un environnement hybride.
Le package Cloudstart est actuellement disponible en Asie-Pacifique et au Japon. Il devrait être disponible dans le reste du monde en décembre, assure HP, sans donner d'indication de prix.
CA s'offre Arcot pour ses services d'authentification sur le cloud
CA Technologies a annoncé son projet de racheter Arcot Systems pour le prix de 200 millions de dollars dans le but d'améliorer ses services de sécurité sur le cloud. La transaction devrait être effective pour le 30 septembre, soit la fin du second trimestre fiscal. Les produits d'authentification avancée et de prévention de la fraude d'Arcot sont complémentaires avec le catalogue SiteMinder de CA, comprenant des offres de gestion d'accès et d'identités. Celles-ci donnent en effet au client la possibilité de s'authentifier par l'intermédiaire d'un logiciel plutôt que via des jetons liés au matériel. Pour leur part, les produits Arcot ont déjà vérifié près de 120 millions d'identités, et fournissent quotidiennement leurs services de prévention de la fraude pour 1 million de transactions par carte bancaire, d'après CA. 165 employés rejoindront donc la division sécurité de l'acheteur. Il s'agit là du dernier mouvement en date de l'éditeur pour perfectionner sa stratégie cloud via des acquisitions. Au mois d'août, l'entreprise avait déjà acquis 4Base, spécialisée dans la virtualisation et en février, elle avait intégré 3Tera, créateur d'une plateforme d'applications cloud.
Crédit Photo : D.R.
IBM finalise l'acquisition de Storwise, spécialisé dans le stockage
Le stockage est devenu un enjeu stratégique au regard de la bataille que se livre HP et Dell sur 3Par. IBM vient de compléter son offre en finalisant l'acquisition de Storwise. Cette société, basée à Malborough dans le Massachussetts, dispose d'une solution nommée RACE (Random Access Compression Engine). C'est un outil de compression des données en temps réel qui améliore et optimise les services et l'espace stockage.
« Cette technologie aide les clients d'IBM à compresser les données primaires, tout en limitant l'accroissement des capacités de stockage, à réaliser des économies d'énergie et à réduire de coût » explique Brian Truskowski, general responsable de l'activité System Storage and Networking d'IBM. Storwise va par ailleurs intégrer cette division. Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |