Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 7031 à 7040.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(18/08/2010 11:48:47)
La CNIL se penche sur la réalité augmentée
Les smartphones se répandent, et avec eux, leur lot d'applications diverses et variées. Certaines d'entre elles, estampillées de la notion de réalité augmentée, pourraient potentiellement mener à des dérives selon la CNIL. Pour rappel, celles-ci consistent en la superposition d'informations numériques à des images capturées par un smartphone équipé d'une puce GPS et connecté à Internet. La Commission évoque des applications comme « Métro Paris » ou « Toit de Paris » qui informent respectivement sur les stations de métros et les monuments les plus proches à l'aide des systèmes de géolocalisation.
Dérives et relative impuissance
Les risques concernant la vie privée qu'évoque la CNIL consistent principalement dans le pistage des consommateurs à l'aide des puces GPS, et l'utilisation de ces données à des fins marketing. « Par exemple, en sachant que vous vous trouvez dans un rayon de moins d'un kilomètre d'une grande enseigne de prêt-à-porter, vous pourriez recevoir un SMS vous indiquant les promotions de ce magasin » illustre l'article de la CNIL, précisant que ce n'est pourtant pas illégal. Elle conseille aussi de se méfier d'applications malveillantes récupérant les données personnelles, comme les contacts, les emails et ces fameuses données de localisation. Face à ces menaces, la Commission admet néanmoins une certaine impuissance face à un cadre juridique un peu large, et ne peut qu'invoquer la loi Informatique et Libertés pour contrôler les entreprises françaises proposant de tels programmes. C'est pour cette raison d'ailleurs qu'elle ne peut que préconiser aux utilisateurs d'avoir « conscience de la possible réutilisation de leurs données à des fins commerciales » et d'être « vigilants » dans l'usage des-dites applications.
Illustration : Métro Paris (...)
Semestriels ARES : une discrète amélioration
Après de fortes restructurations, Ares publie ses résultats semestriels, achevés au 31 juillet dernier. Le chiffre d'affaires consolidé sur les six premiers mois de l'année se monte à 27,9 millions d'euros (ME) contre 28 un an auparavant. Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre est même en hausse de 3% à 13,4 ME. Les chiffres ne comprennent plus les activités d'infogérance aux infrastructures en Ile-de-France et à Toulouse revendues à SCC.
Les activités d'Ares se répartissent en trois pôles, dont un seul est en progression : « Innovation et design ». Il passe de 7,5 ME au 1er semestre 2009 à 9,1 ME au 1er semestre 2010. Ce pôle repose essentiellement sur Autodesk. Le pôle principal, celui des services, passe de 16,8 ME à 15,3 ME entre le 1er semestre 2009 et le 1er semestre 2010. Dernière activité, celle d'intégration passe de 3,8 ME à 3,5 ME.Embarcadero aborde le cloud avec des outils pour PHP et Windows
L'éditeur Embarcadero va livrer des mises à jour de ses outils de développement pour Windows et PHP livrés au sein de sa suite RAD Studio XE qui doit être officiellement annoncée le 1er septembre. Parmi les apports figurent des versions de Delphi pour bâtir des applications Windows en Object Pascal. On y trouve Delphi Prism pour la construction de code managé basé sur .Net, ainsi que C++ Builder pour créer des applications en C++. Enfin, RadPHP XE y succède à l'outil Delphi pour PHP. Rappelons que ces produits ont été acquis par Embarcadero avec le rachat, en 2008, de CodeGear, l'entité qui éditait les logiciels de développement de Borland.
Tous les produits de la suite portent maintenant l'extension XE, le X signifiant qu'ils sont multi-plateformes et fonctionnent sur des bases de données hétérogènes, et le E rappelant le nom de l'éditeur, explique Mike Rozlog, responsable produits pour les solutions RAD Studio.
Les capacités liées au cloud présentes dans Delphi et C++ Builder serviront à développer des applications accédant aux services de stockage de la plateforme Windows Azure de Microsoft. Les développeurs pourront aussi déployer des applications sur le cloud EC2 (Elastic Compute Cloud) d'Amazon.
RadPHP XE plus rapide que Delphi for PHP
Par ailleurs, Embarcadero cherche à concurrencer Zend Studio avec RadPHP XE. Selon Mike Rozlog, l'analyseur de code intégré pour le débuggage, doté de fonctions drag-and-drop, donne un avantage au produit. « Nous avons maintenant pour PHP les mêmes fonctions drag-and-drop qu'avec Delphi, C++ Builder et Delphi Prism, ce qui accélère sensiblement le développement ». Le nouvel outil surpasse Delphi for PHP par sa rapidité et ses outils de débuggage, insiste Mike Rozlog, et, toujours selon lui, le produit appréhende mieux JavaScript et Ajax. « Les développeurs pourront s'en servir pour concevoir des applications Facebook », suggère-t-il.
Les produits XE supportent la technologie ToolCloud pour la gestion centralisée des licences. Avec les mises à jour XE de Delphi et C++ Builder, les développeurs peuvent bâtir des versions serveurs basées sur Windows opérant avec des protocoles comme Rest. Ils passeront par le framework DataSnap pour construire des applications multi-niveaux.
Les produits se complètent d'outils de test, d'évaluation des performances, d'automatisation et de gestion de la qualité. Les différents logiciels de la suite peuvent être achetés séparément ou ensemble.
Les taxes européennes sur les produits technologiques jugées illégales par l'OMC
Cette dernière a violé l'accord de 1996 relatif sur les technologies de l'information. Ce traité signé par 72 pays identifient certains produits, comme technologiques et donc exemptés de taxe. Les européens considèrent que les produits incriminés ne rentrent pas dans le cadre de l'accord, écran plat d'ordinateurs (classé par l'UE comme des écrans vidéos), imprimantes multifonction ou setup box (boîte ADSL ou câble des opérateurs). En conséquence, les taux de taxe peuvent atteindre de 6 à 14% sur ces produits et donc augmenter leur prix pour le consommateur final.
Les importations de ces 3 produits représentaient en 2009 44 milliards de dollars. Les services Américains et Taïwanais du commerce ont estimé que les taxes sur les écrans plats d'ordinateurs par exemple aurait permis d'économiser 611 millions de dollars sur un an.
L'Union européenne a 60 jours pour faire appel de la décision de l'OMC. Le porte-parole de la Commission européenne, Patrizio Fiorilli, a indiqué « préférer la négociation à l'affrontement sur ce sujet » et d'ajouter qu'un « travail de réflexion est à mener sur l'accord sur les technologies de l'information qui n'a pas été mis à jour depuis 1996, ce qui pour les standards IT est un temps relativement long ».
HP achète Fortify, éditeur de logiciels de sécurité
Alors que le scandale autour du directeur d'HP s'essouffle doucement, la société reprend ses acquisitions pour renforcer non seulement son offre, mais aussi sa cotation en bourse, affectée par l'affaire (-12% depuis). Après 3Com et Palm, c'est au tour de Fortify d'être prochainement intégré à HP. Cet éditeur est spécialisé dans les logiciels de sécurité et de mise en conformité des applications durant leur cycle de développement, c'est-à-dire dans l'analyse du code afin de rechercher ses vulnérabilités potentielles. Sa création la plus connue est la suite logicielle 360 et pour Fortify On Demand qui offre la possibilité de soumettre du code aux datacenters de l'éditeur afin de le faire analyser.
Les deux entreprises se connaissent déjà depuis un moment, ayant eu l'occasion de travailler ensemble sur le projet Hybrid 2.0. Lorsque l'achat sera effectif, HP indique qu'il laissera l'éditeur fonctionner de son côté dans un premier temps, puis l'intègrera progressivement à sa propre structure Software and Solutions. Les produits feront eux partie du catalogue d'applications Business Technology Optimization.
Crédit Photo : Fortify
La fin proche d'OpenSolaris stimule les projets dérivés
Même si Oracle n'a plus l'intention de supporter OpenSolaris, tout espoir n'est pas perdu. C'est ce que pense le fondateur d'un récent projet dérivé de Solaris, lancé le 3 août (http://www.illumos.org/). Illumos est issu d'OS/Net qui réunit le coeur et les composants réseaux du système d'exploitation Solaris. Il a émergé alors que les spéculations allaient bon train sur l'avenir de la version Open Source de l'OS de Sun, passé dans le giron d'Oracle.
Vendredi dernier, un mémo adressé à la mailing list d'OpenSolaris a révélé que le repreneur de Sun prévoyait de concentrer ses efforts sur la déclinaison commerciale de l'OS. En lieu et place de la mouture Open Source, une version développeur du système d'exploitation est prévue, Solaris 11 Express, qui s'accompagnera d'outils pour faciliter la migration des utilisateurs d'OpenSolaris.
Quoique regrettable, la décision d'Oracle n'est pas catastrophique, considère pour sa part Garrette D'Amore, le fondateur du projet Illumos. Le but original consistait à suivre d'aussi près que possible le code d'Oracle afin de parvenir à une relation de collaboration plus étroite, a-t-il expliqué hier dans une interview. « Tel était mon souhait ». Mais le mémo indique qu'Oracle ne croit pas qu'il y ait un quelconque intérêt à ce type de collaboration, poursuit cet ancien ingénieur chez Sun, contributeur de premier plan à OpenSolaris. Ceci sous-tend qu'Illumos devra peut-être devenir bien plus qu'un fork complet du code de base de Solaris. « Nous allons être contraint d'évoluer et, par conséquent, le code divergera ».
Quelques contributeurs connus pour Illumos
Le projet aura besoin de s'appuyer sur une société pour rencontrer le succès. Pour l'instant, il a reçu le support de différentes entreprises parmi lesquelles l'employeur de Garrette D'Amore, le fournisseur de solutions de stockage Nexenta Systems.
Dans un billet de blog, vendredi dernier 13 août, le fondateur du projet dérivé a laissé entendre que quelques noms très « surprenants » s'étaient déjà engagés, de façon privée, à soutenir cette initiative. « Il s'agit de contributeurs connus, des personnes qui ont participé au code de Solaris par des apports très importants, et sur les parties les plus ambitieuses et les plus sensibles de l'OS ».
Tout bien considéré, Illumos semble parti sur de très bonnes bases, a-t-il estimé hier. « S'ils veulent une relation basée sur la concurrence plutôt que sur la collaboration... En fait, je pense que nous nous trouvons dans de bonnes conditions en dépit des ressources économiques importantes dont dispose Oracle. »
La société de Larry Ellison n'a pas encore commenté ces propos.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |