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(17/08/2010 15:18:29)
France Télécom : un nuage judiciaire s'en va, un autre revient
L'exécutif bruxellois a ainsi décidé de signaler son refus de la décision du Tribunal de l'UE en lançant une procédure d'appel. Celui-ci avait décrété en mai dernier que l'aide publique de 9 milliards d'euros perçue par France Télécom en 2002 n'avait rien d'illégale, puisqu'il s'agissait d'un prêt de l'Etat français à une société dont il détient encore 13,5 %. Cet argent devait servir à renflouer l'opérateur, alors au plus mal avec près de 63 milliards d'euros de dettes. Bouygues Telecom, jugeant l'aide inéquitable, a précédé l'appel de la CE en déposant le sien le 4 août dernier devant la Cour européenne de Justice (le 5 août pour celui de la Commission). Cette procédure pourrait durer jusqu'à deux ans, sans assurance que l'entreprise ait à reverser une partie de l'aide ou payer une quelconque amende.
Ce rebondissement intervient alors que Free et France Télécom ont enterré la hache de guerre. Depuis début 2000, les relations entre les deux opérateurs s'étaient tendues, entre diffamations (« délinquant multirécidiviste » par Xavier Niel ), pratiques tarifaires déloyales et entraves à la libre concurrence (dans le domaine de l'ADSL). Avec l'arrivée de Stéphane Richard et dans l'optique d'une négociation commerciale sur l'accès au réseau 3G du futur quatrième opérateur, Free et FT ont décidé de retirer leurs plaintes respectives.
Smooth-Stone, un acteur en devenir dans les puces serveurs à basse consommation
Smooth-Stone espère ainsi offrir une alternative aux puces serveur basées sur la technologie x86 comme celles d'Intel et d'Advanced Micro Devices (AMD), très gourmandes en énergie. L'ambition de Smooth-Stone a déjà value à la startup de gros titres du genre, "La startup qui veut terrasser le Goliath du processeur," ou encore, "Une bombe atomique contre Intel," laissant entendre que sa technologie serait bientôt disponible et facile à mettre en oeuvre. Mais la réalité pendra certainement un peu plus de temps. L'entreprise doit faire face à une concurrence féroce et à de redoutables défis technologiques pour transformer les coeurs de processeurs de téléphones mobiles en puces serveur compatibles. Marvell Technology et Agnilux, une entreprise récemment acquise par Google, travaillent déjà au développement de puces de ce type, et devraient être bientôt en mesure de proposer leurs produits. Sans compter le challenge qui consiste à s'opposer à Intel, dont l'histoire montre qu'elle a toujours su écraser ses rivaux.
Un soutien financier de poids
L'excitation autour de cette entreprise semble venir du fait que la société a obtenu des financements d'un groupe d'investisseurs auquel appartiennent les fabricants de processeurs Arm Holdings, Texas Instruments, et dont fait partie ATIC (Advanced Technology Investment Company), le plus important investisseur dans GlobalFoundries (structure commune avec AMD). "Ce type de participation, son montant, et la puissance du groupe qui nous soutient représentent un solide encouragement à l'innovation que nous apportons dans ce marché," a déclaré dans un communiqué Barry Evans, PDG de Smooth-Stone et lui-même ancien vice-président de Marvell où il occupait également le poste de directeur général du département des appareils mobiles et de poche, un secteur acheté à Intel par Marvell il y a quelques années. Dans sa déclaration, le PDG de Smooth-Stone précise que "le capital sera entièrement consacré au développement et à la commercialisation de processeurs haute performance et de faible puissance qui vont transformer le marché des serveurs et modifier l'architecture des centres de calcul."
Le problème que Smooth-Stone tente de résoudre est de taille, surtout dans le secteur du cloud computing dont l'expansion réclame toujours plus de datacenters. D'une part, les puissants processeurs qui font tourner les serveurs des centres de calcul ont besoin d'une grosse quantité d'électricité pour fonctionner. D'autre part, ils dégagent beaucoup de chaleur et pour empêcher les serveurs de surchauffer et de s'arrêter, il faut utiliser encore plus d'énergie pour alimenter des climatiseurs ou d'autres systèmes de refroidissement.
Des défis à surmonter
Les processeurs que Smooth-Stone et d'autres envisagent de mettre dans les serveurs sont des processeurs Arm, couramment utilisés dans les téléphones mobiles. Le fabricant de puces s'est focalisé à produire des processeurs basse consommation pour des appareils dont le fonctionnement repose sur une batterie. Mais ce choix implique aussi des limites à surmonter, principalement en matière de logiciels et de vitesse de calcul. La question des logiciels est la plus difficile à résoudre, car la plupart des programmes tournant sur les serveurs ont été écrits pour être exécutés par des processeurs x86 et devraient être réécrits pour les puces Arm de type RISC (Reduced Instruction Set Computing). Ce n'est pas un défi majeur, mais cela suppose des coûts et du temps pour y parvenir.
Par ailleurs, les coeurs des processeurs ARM sont compatibles uniquement avec des machines 32 bits, alors que l'industrie informatique évolue rapidement vers le 64 bits. Lors d'une interview donnée en juin, Mike Inglis, directeur général de la division processing chez Arm a déclaré que "pour s'adapter à la tendance de l'industrie, le fabricant travaillait à améliorer les performances de ses puces de façon à ce qu'elles puissent être intégrées à des serveurs." Mais il a également précisé que l'utilisation de processeurs Arm dans des puces serveur était à l'état de recherche et que leur mise au point pourrait encore prendre quelques années. "La presse s'est enthousiasmée trop vite sur le sujet," a t-il déclaré.
Des annonces à la fin de l'année
Pourtant, selon un responsable, Marvell envisage de lancer ses premières puces serveurs à base de coeurs ARM au plus tard cette année. Celui-ci a indiqué que le fabricant avait intégré plusieurs coeurs Arm à l'intérieur de ses puces serveurs afin de rivaliser avec ceux fabriqués par Intel. Une stratégie que Smooth-Stone et d'autres entreprises qui cherchent à entrer dans la mêlée pourraient adopter. Marvell va donc intégrer une puce quad-core basée sur des processeurs Cortex-A9 Arm pour notamment améliorer la vitesse du processeur. "Le marché des serveurs, actuellement dominé par les processeurs x86, suscite de plus en plus de préoccupations, notamment à cause de ses besoins croissant en énergie. Marvell, en exploitant la technologie des puces à faible puissance, espère faire une percée sur le secteur du serveur avec une offre qui promet de réduire par 5 la consommation en électricité pour une performance nominale équivalente à celle d'un processeur x86," écrit dans un rapport Ganesh Ramamoorthy, analyste chez Gartner.
Serveurs : Oracle trace ses plans pour Sparc jusqu'en 2015
Oracle a esquissé la semaine dernière ses projets sur cinq ans pour les serveurs Sun à base de processeurs Sparc. Il espère ainsi rassurer ses clients sur l'avenir de la plateforme et faire remonter les ventes, en déclin. John Fowler, ancien responsable de Sun qui gère maintenant l'activité systèmes d'Oracle, a présenté ces plans dans une conférence web tenue depuis le siège social de la société. Préalablement, il avait confirmé lors d'une interview que les lignes de serveurs x86 équipés de processeurs AMD étaient arrêtées et que les gammes étaient standardisées sur les puces Intel.
Des mises à jour régulières chaque année
Oracle va livrer des mises à jour régulières sur les processeurs Sparc de Sun pendant les cinq prochaines années. Et, au moins, doubler la performance applicative chaque année sur les systèmes à base de Sparc, a affirmé John Fowler. Les serveurs Sparc, qui hébergent aujourd'hui 32 coeurs et 4 To de mémoire, atteindront 128 coeurs et 64 To de mémoire en 2015, a-t-il ajouté.
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Le responsable de l'activité systèmes a indiqué que Solaris 11, la prochaine mise à jour majeure du système d'exploitation de Sun serait livrée l'an prochain (on a appris en revanche l'arrêt d'OpenSolaris). Elle comportera « des améliorations importantes à pratiquement tous les niveaux de la pile », en incluant des éléments du Projet Crossbow de Sun, portant sur une technologie de virtualisation de la couche réseau. La version 11 de Solaris supportera « jusqu'à des dizaines de To de mémoire et des milliers de threads ».
Pour Oracle, il était important de présenter une feuille de route pour ces systèmes à base de processeurs Sparc dont les ventes ont chuté sérieusement en raison du climat d'incertitude généré par l'acquisition de Sun. Dès le départ, il avait effectivement dit qu'il continuerait à développer Sparc mais il avait donné peu de détails.
Quid des Ultrasparc et Sparc64 ?
Même après cette conférence web, il reste quelques questions en suspens. Il y a deux familles de processeurs Sparc : d'une part, les puces multithreaded Ultrasparc développées en interne pour les serveurs T series, et d'autre part, les Sparc64 qui sont fabriquées par Fujitsu et vendues dans les serveurs haut de gamme, les M series.
John Fowler n'a pas parlé de ces deux lignes de puces, se contentant d'évoquer le futur de Sparc de façon générale. Cela amène Nathan Brookwook, analyste chez Insight64, à se demander si, finalement, Oracle n'aurait pas l'intention d'utiliser son Ultrasparc sur les deux gammes de serveurs. Une telle évolution permettrait de réduire les coûts de développement et de contrôler entièrement la conception des serveurs. Le repreneur de Sun pourrait produire des variantes de l'Ultrasparc, utilisant différentes interconnexions et tailles de cache, par exemple, pour les adapter aux serveurs M series, avance Nathan Brookwook.
Interrogé sur ce point, John Fowler a précisé qu'il parlait de Sparc de façon générique. « Les deux plateformes sont basées sur la même architecture sous-jacente et peuvent faire tourner exactement les mêmes logiciels. Les clients ne sont donc pas focalisés sur ce point », estime-t-il.
L'Ultrasparc T3 sortira-t-il cette année ?
Il n'a pas non plus été dit très clairement si le processeur Ultrasparc T3, qui doublera le nombre de coeurs de l'actuel T2 Plus, sera livré d'ici la fin de l'année comme prévu. Lors de l'interview, John Fowler a dit qu'il ne pouvait plus confirmer que la livraison aurait lieu cette année. Malgré cela, les analystes qui sont au courant des projets d'Oracle sur son offre matérielle se déclarent confiants dans l'avenir de Sparc. La société dispose à peu près du même nombre d'ingénieurs travaillant sur ces processeurs que Sun avant son acquisition. Et, en outre, la société de Larry Ellison est davantage axée sur les résultats, souligne Nathan Brookwood, d'Insight64.
[[page]]Jean Bozman, analyste pour IDC, considère qu'Oracle investit clairement dans le futur de Sparc et Solaris. Elle s'attend à une mise à jour d'étape sur Solaris 10 avant la fin de l'année et pense qu'Oracle va fournir une feuille de route plus détaillée lors de sa conférence annuelle OpenWorld qui se tiendra du 19 au 23 septembre prochain à San Francisco.
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Associer étroitement les technologies Sun et Oracle
Au sujet de l'arrêt des serveurs x86 sur processeurs AMD, John Fowler a expliqué que la stratégie de la société ne visait pas à offrir les produits dans toutes les tailles et toutes les couleurs. Des serveurs x86 double socket que les clients pourront acheter à l'unité seront toujours disponibles, mais l'objectif principal est de construire des systèmes destinés à des environnements plus importants, capables de supporter des applications sensibles comme celles qu'exploite la technologie de clustering d'Oracle.
« Quand vous considérez notre stratégie qui consiste à disposer d'une plateforme d'entreprise au-dessus de laquelle intégrer et apporter notre valeur ajoutée, vous admettrez qu'il n'est pas essentiel de proposer toute une variété de processeurs et de systèmes », a recadré John Fowler en ajoutant qu'il était possible que les processeurs AMD soient de nouveau utilisés plus tard.
La vision d'Oracle concernant Sun n'a pas été modifiée. Le groupe continuera à vendre des serveurs de façon indépendante, de même que des systèmes de stockage qui pourront faire tourner les applications d'autres fournisseurs. Mais son but principal est de construire des systèmes qui vont intégrer étroitement les technologies de Sun et d'Oracle.
Le marché de la virtualisation en ligne de mire
En étant capable de produire les serveurs et toutes les couches logicielles, Oracle soutient qu'il pourra construire des systèmes qui fonctionneront mieux et qui seront plus faciles à administrer que ceux de ses concurrents. La concrétisation ultime de cette volonté, rappelle John Fowler, s'illustre par exemple dans le système Exadata pour OLTP et applications de datawarehouse, annoncé l'an dernier. Ce produit est basé sur des processeurs x86 et exploite Linux et, pour l'instant, Oracle n'a toujours pas parlé d'un matériel équivalent basé sur des processeurs Sparc et sur Solaris.
La société de Larry Ellison concourt aussi pour emporter un morceau plus important du marché de la virtualisation. Elle dispose de produits pour virtualiser à la fois les serveurs x86 et Sparc. Et elle prévoit de rationnaliser les outils de gestion afin que les clients puissent gérer les deux environnements à la fois à partir d'un seul outil, a indiqué John Fowler.
Sur ce terrain, IDC s'attend à ce qu'Oracle fasse fusionner le logiciel d'administration de système Ops Center de Sun avec son propre Enterprise Manager au sein d'un seul produit d'ici à 2012. (...)
IBM dévoile un serveur Power7 Unix à 256 coeurs
Le Power 795 est le fleuron de la gamme de serveur Unix d'IBM. Il est destiné aux entreprises qui travaillent sur d'importantes bases de données ou qui veulent consolider plusieurs charges de travail Unix ou Linux sur un système unique en utilisant le logiciel de virtualisation d'IBM PowerVM. LA société a aussi lancé plusieurs serveurs d'entrée de gamme à base de Power7, chacun avec un ou deux processeurs. Ceux-ci complètent les systèmes de milieu de gamme, lancés plus tôt cette année. L'ensemble de ces équipements fonctionne avec l'Aix d'IBM et Linux. Ils seront en concurrence directe avec les serveurs Unix de HP et d'Oracle/Sun.
Peu de sociétés auront besoin d'un serveur aussi important que le 795 pour une seule application, même très gourmande. « Les clients l'utiliseront pour des projets de consolidation, qui devront aider à réduire la consommation d'énergie et économiser de l'espace au sein du datacenter » souligne Steve Sibley, responsable marketing mondial de l'activité Power System. Ce serveur peut être divisé actuellement en 254 partitions, mais ce nombre pourra atteindre 1 000 l'année prochaine après la validation de certains tests. « Cette évolution nécessitera peut-être une mise à jour du firmware, mais nous travaillons pour éviter cela à nos clients » déclare Steve Sibley.
Jusqu'à 256 coeurs disponibles
Le 795 dispose de 8 To de mémoire principale et utilise 8 processeurs « books », comme IBM les appelle (qui contient processeurs, mémoires et connections entrée/sortie), chacun avec 4 puces Power 7. Ces dernières comprennent 8 coeurs (par rapport à 2 sur le Power6) et sont compatibles avec les serveurs équipés de Power6. Cela implique que les entreprises peuvent installer des Power7 dans un châssis de Power 695.
Ce serveur est toutefois lancé dans un marché atone. En effet, les ventes de serveurs Unix sont en déclin selon IDC avec des revenus en baisse de 22% entre 2008 et 2009 à 13,1 milliards de dollars. Le cabinet d'études du marché prévoit un regain cette année et la suivante sur ce marché. IBM espère faire donc mieux que ses rivaux dans ces conditions et consolider sa part de marché sur les serveurs Unix, 40,3% en 2009, 26,2% pour HP et 25,3% pour Sun. L'offre présentée pourrait renforcer encore davantage la position d'IBM. « Sur une base matérielle, il est assez clair qu'elle arrive est en tête des performances brutes » constate Dan Olds, analyste principal chez Gabriel Consulting.
Un environnement favorable
Big Blue bénéficie aussi d'un environnement concurrentiel en pleine mutation. HP a mis du temps pour sortir ses équipements à base d'Itanium2. Quant à Sun, la fusion avec Oracle, a entraîné une réflexion sur les futurs projets des activités hardware. Si IBM ne sait pas comment va être perçu son serveur à 256 coeurs, « il va être intéressant de voir la demande car c'est la première fois que nous passons de 64 à 256 coeurs » explique Steve Sibley
Sur la partie tarifaire, la société offre une capacité « à la demande » comme modèle de paiement, afin que les clients puissent commander un système complet et ne payer que pour les processeurs activés. Si le prix n'est pas annoncé, le 795 devrait débuter à 500 000 dollars. Pour les serveurs d'entrée de gamme, le constructeur désactivera certains coeurs du Power 7 pour proposer des puces à 4 et 6 coeurs. Ils seront disponibles sur les Power 710, 720, 730 et 740 en format tour ou en rack. Le prix de départ est de 6 385 dollars. Pour compléter, la firme a également lancé un système Smart Analytics, le 7600, qui est préinstallé avec le logiciel de gestion de base de données DB2. Il s'agit de la mise à niveau Power7 d'un système Power6, lancé en avril.
Intel va acquérir la division modems de Texas Instruments
A travers l'achat de la division de Texas Instruments concevant les puces pour modems via le câble, Intel compte étendre l'usage de ses microprocesseurs Atom aux appareils électroniques autres que les ordinateurs portables. Cette acquisition vient confirmer la difficulté du fondeur à faire face à Arm, devenu incontournable sur ce marché malgré les efforts d'Intel à intégrer Atom à des dispositifs de plus petite dimension. Ceux-ci privilégient l'efficacité énergétique et le prix par rapport à la pure puissance de calcul. Les processeurs d'Intel sont en effet plus puissants que ceux d'Arm, mais ceci a été fait au détriment des considérations énergétiques.
Perspectives d'avenir encourageantes
Les puces pour modems par câble de TI, les Puma 5, utilisent actuellement des coeurs Arm. « Intel continuera de vendre les produits Puma existants, utilisés dans les modems par câble, et continuera de les développer pour des gateways multimédias. A l'avenir, nous envisageons d'alimenter Puma avec les processeurs Atom et d'intégrer cette technologie mixte dans nos futurs SoC (system-on-chip) et nos design de plateformes » indique la firme dans un communiqué.
La division fera partie du Digital Home Group d'Intel et développera des puces ciblant l'industrie du câble, les box, les passerelles résidentielles et autres produits de type modem. Cet ajout devrait contribuer à l'expansion des offres électroniques de la société, qui pourrait s'installer sur le marché du SoC à destination des téléviseurs numériques, des lecteurs Blu-ray et autres appareils domestiques. Intel s'est néanmoins refusée à donner le prix de transaction, qui devrait s'opérer pour le dernier trimestre 2010 après validation des autorités de régulation.
Crédit Photo : Texas Instruments
Les logiciels de sécurité en progression en 2010 selon Gartner
Pour le cabinet d'études, la plupart des segments du marché de la sécurité vont augmenter dans les années à venir. La sécurité sera l'une des zones les plus dynamiques au sein du marché des logiciels d'entreprises. Les acteurs qui auront un chiffre d'affaires équilibré entre vente de licences et revenus de maintenance tout en sachant faire une place au Saas, à l'Open Source et aux sous-traitants, auront le plus de chance de relever la tête.
Ce marché bénéfice d'exigences complémentaires en matière de conformité et d'une sophistication croissante des échanges et des menaces. Gartner prédit un bel avenir au Saas, à la gestion des identités et des accès (IAM), la sécurité de l'information et de la gestion des événements (SIEM) et de la protection des données mobiles. Les acteurs de niche auront autant leur chance que les grands acteurs du marché selon le Gartner. Ce dernier souligne la dynamique du segment IAM, 8% des budgets de sécurité informatique lui seraient consacrés cette année. En 2014, le marché des IAM atteindrait même les 12 milliards de dollars.
Dell souhaite racheter 3Par, spécialiste du stockage virtualisé
Il y a quelques mois, lors d'un entretien avec David Scott, CEO de 3Par, celui-ci avait évoqué le phénomène de consolidation en soulignant : « Je crois que les récentes acquisitions sont dans l'ère du temps. Cependant, je ne suis pas persuadé qu'elles apportent une bonne réponse. En effet, en compilant plusieurs expertises pour proposer un unique service de bout en bout, on réduit l'innovation. Nous préférons l'approche best of breed (le meilleur de sa catégorie), plus incitative en matière de R&D. Par ailleurs, nous mettons en avant notre indépendance dans cet environnement concurrentiel, tout en restant à l'affût d'une potentielle acquisition. »
Finalement, c'est 3Par qui va peut être acquis par Dell pour un montant de 1,15 milliard de dollars. Le constructeur informatique propose 18 dollars par action du spécialiste du stockage à la demande, soit une prime de 87% par rapport au dernier cours, 9,65 dollars.
Pour Dell, cette acquisition s'inscrit dans sa stratégie de renforcement de son offre à destination des entreprises. Proposant une gamme de serveurs, il élargit son portefeuille vers la gestion des capacités de stockage et la mise en place d'environnement cloud. En effet, 3Par a présenté récemment une solution d'optimisation des baies de stockage virtualisées.
Illustration: David Scott, CEO de 3 Par
(...)(16/08/2010 16:58:26)Oracle sonne le glas d'OpenSolaris
Un mémo interne où Oracle déroulait sa stratégie Solaris a circulé vendredi dernier. On y apprend que les efforts de l'éditeur se focaliseront sur une version commerciale du système d'exploitation, en l'occurrence la version 11 afin, notamment, d'accroître ses ventes de serveurs. « Nous ne fournirons pas d'autre version (...), ni d'OpenSolaris 2010.05, ni de distribution ultérieure », indique la note interne.
Solaris 11 est la prochaine version majeure du système d'exploitation initialement développé par Sun. Oracle a indiqué qu'il la livrerait l'an prochain. Préalablement, il fournira un peu plus tard cette année une édition développeur gratuite, baptisée Solaris 11 Express, assortie d'un programme de support. L'éditeur espère ainsi persuader les entreprises utilisant OpenSolaris de migrer vers Solaris 11 Express et, vraisemblablement, vers Solaris 11 à l'avenir.
« Une fin affreuse pour OpenSolaris »
Des doutes étaient apparus sur l'engagement d'Oracle envers OpenSolaris. Sun avait lancé cette version Open Source de son OS avec l'ambition d'attirer les développeurs vers ses produits et, par la suite, de drainer dans la foulée des clients payants. En janvier, Oracle a pris le contrôle de Solaris lors de l'acquisition de Sun.
Le mois dernier, le conseil de gouvernance d'OpenSolaris a menacé de se dissoudre à moins qu'Oracle n'accepte de discuter de ses projets sur l'OS. Sans surprise, les développeurs qui ont contribué au projet sont consternés des dernières évolutions.
« C'est une affreuse fin pour des heures de travail effectuées sans compter, au service d' un logiciel de qualité qui sera désormais fourni comme un produit Oracle auquel nous n'aurons plus accès de façon ouverte et illimitée », a notamment regretté dans un billet de blog Steven Stallion, un développeur d'Atlanta qui a contribué au projet. Il rappelle que le travail qui a été fait sur le logiciel se concentrait sur son amélioration pour l'ensemble des utilisateurs et pas pour le bénéfice d'une société. « C'est clairement une perversion de l'esprit Open Source », considère-t-il.
« OpenSolaris ne doit pas avantager nos concurrents »
Pour justifier sa stratégie, Oracle explique dans son mémo qu'il ne peut pas tout faire. L'une des contraintes étant sa capacité d'ingénierie calculée en nombre de développeurs et en temps disponible. « Nous devons veiller à notre priorité qui est de fournir l'OS d'entreprise, Solaris 11, pour développer notre activité Systèmes. »
Cela sous-entend aussi qu'OpenSolaris peut compromettre cette position concurrentielle. « Nous voulons que l'adoption de notre technologie et de notre propriété intellectuelle favorise nos objectifs globaux. En revanche, elle ne doit pas permettre à nos concurrents de tirer un avantage induit de nos innovations avant nous », peut-on lire dans la note interne d'Oracle.[[page]]
L'éditeur affirme qu'il va par ailleurs continuer à développer une « vibrante » communauté autour de Solaris et contribuer au code de projets tels qu'Apache et Perl. Quant au code Solaris déjà livré sous CDDL (Common Development and Distribution License), il conservera la même licence.
Pour Google, l'accusation d'Oracle est sans fondement
C'est le deuxième exemple en quelques jours de la façon dont la stratégie d'Oracle diverge nettement de celle de Sun. Et c'est aussi la deuxième fois qu'Oracle irrite la communauté Open Source. Jeudi dernier, l'éditeur a attaqué Google, au motif que son système d'exploitation mobile Android violait certains brevet d'Oracle et copyrights associés à Java, autre technologie héritée de Sun.
Ce revirement a également déclenché la colère de certains partisans de l'Open Source, notamment celle du développeur Florian Mueller.
Quant à Google, il a estimé que l'accusation d'Oracle à l'encontre de la communauté Open Source Java était tout simplement « sans fondement », et il est prêt à se défendre.
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