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(09/12/2009 17:04:32)
Pour contrer Huawei, Cisco mise sur son offre infrastructure (MAJ)
John Chambers, le PDG de Cisco, a martelé son mantra des années passées affirmant que le succès des entreprises et l'augmentation de la productivité passent par la capacité des personnes à travailler ensemble et à partager de l'information facilement. Mardi, Cisco a présenté de nouveaux outils pour cela, qui seront commercialisés dans les prochains mois. « Nous n'annonçons pas un produit ou une technologie aujourd'hui. C'est l'annonce d'une architecture qui permet de transformer la stratégie des entreprises ou des gouvernements plus rapidement »a déclaré le PDG. « A un moment où la plupart des gens relèvent juste la tête, en disant que l'économie semble redémarrer, qu'est-ce que nous allons faire ? Non seulement nous allons retirer le pied du frein, mais il va être à fond sur l'accélérateur, et nous allons aller le plus vite et de la manière la plus agressive que ce nous avons fait jusqu'à présent depuis la création de la société »affirme John Chambers. Le véritable objectif de Cisco est d'ajouter de la valeur à son offre d'infrastructure, qui va désormais au-delà des routeurs et des commutateurs d'origine, afin qu'ils ne deviennent pas des produits banalisés sur lesquels il est difficile de facturer des marges importantes, constate Ken Dulaney, principal analyste en charge de Cisco chez Gartner. « S'ils n'ajoutent pas de valeur au réseau, ils sont exposés aux attaques d'autres fournisseurs qui veulent banaliser ce qu'ils vendent. Si vous voulez juste un tuyau entre un point A et un point B, vous seriez fou de dépenser tout cet argent chez Cisco » décrit Ken Dulaney. [[page]] S'adressant à la presse, lundi soir, John Chambers affirmait un message similaire en faisant référence au constructeur chinois le plus important. Le concurrent le plus sérieux de Cisco en ce qui concerne la collaboration est Microsoft (avec OCS Office Communications Server), et dans les terminaux c'est Apple, a-t-il déclaré. Mais pour la stratégie globale : « Notre concurrent est Huawei, Huawei et Huawei » reconnaît John Chambers, qui souligne aussi que Huawei a un accès plus facile au financement que ses concurrents grâce au gouvernement chinois, qui en possède une partie. Côté annonces, Cisco concurrence fortement Microsoft avec l'une de ses annonces les plus importantes : le service hébergé de messagerie WebEx Mail. Ce dernier permettra aux employés d'une entreprise d'utiliser leur messagerie via une interface Web ou via leur client Outlook. Ce produit est dans la ligne des services hébergés proposés par Cisco et constitue une alternative aux serveurs de messagerie Exchange gérés par les entreprises elles-mêmes, sans qu'elles créent de valeur ajoutée quand elles s'en chargent elles-mêmes. C'est donc également une concurrence pour Google mail. Autre présentation réalisée par Cisco : la possibilité d'accéder à la même information indépendamment du terminal. Un message vocal par email a ainsi été lu sur un Blackberry de Rim, un iPhone, un téléphone de bureau de Cisco, le logiciel WebEx de bureau, Microsoft Office Communicator, etc ... De même, une session de vidéo conférence en mode télé-présence a été basculée depuis un terminal en haute définition, vers un système WebEx et un téléphone Cisco. Cisco a également montré des outils de réseau social, tel que Enterprise Collaboration Platform. Il permet aux employés d'indiquer leurs tâches et activités en cours. L'idée est de trouver le bon interlocuteur et de créer des groupes de travail. L'Enterprise Collaboration Platform permet d'analyser les emails, les messages en mode texte, les documents et de vérifier si des mots clés importants pour un groupe de travail apparaissent. Des experts peuvent être définis dans les groupes de travail en précisant leurs domaines d'expertise, avec des notes d'évaluation, afin de pouvoir solliciter la bonne personne sur un sujet particulier. (...)
(09/12/2009 16:41:32)Devant des analystes, John Chambers dresse la nouvelle feuille de route de Cisco
« Notre activité effrénée de ces derniers temps n'aurait pas pu être possible si Cisco n'avait pas modifié sa structure de management en créant des conseils et des comités transverses mobilisant 650 personnes, qui recherchent de nouveaux marchés susceptibles d'être rémunérateurs » a déclaré John Chambers, le PDG de Cisco, lors d'une conférence organisée le 8 décembre à destination des analystes financiers, au siège de son entreprise à San Jose (Californie). « Nous sommes plus agressifs cette année que nous ne l'avons jamais été »affirme John Chambers. Il a alors relevé plusieurs actions clés menées par sa société ne serait-ce qu'entre le 1er octobre et la mi-novembre. Cisco a réalisé quatre grandes acquisitions dans le monde, et noué un partenariat avec EMC et Vmware. Les acquisitions concernent Starent Networks, spécialiste des infrastructures IP sans fil, et Tandberg, fabricant de systèmes de visioconférence. « Cisco n'aurait pas pu réaliser tout cela sans une nouvelle organisation de management mise en place ces dernières années, et qui a mis fin au mode classique de type 'Commande et Contrôle' dans lequel une poignée de dirigeants mène toutes les nouvelles initiatives. » Cette nouvelle organisation avait soulevé un certain scepticisme lorsqu'elle a commencé à prendre forme à une grande échelle en 2007. John Chambers l'avait défendue en tant que nécessité pour Cisco de pénétrer 30 nouveaux marchés adjacents à l'activité centrale de Cisco dans les réseaux. Une démarche qui est en cours et que John Chambers entend étendre. « Cisco peut désormais démarrer une nouvelle action en moins de 60 jours grâce à ces équipes transverses prenant l'initiatve» souligne John Chambers. Photo : John Chambers, le charismatique PDG de Cisco, est l'un des experts les plus écoutés de la Silicon Valley. Il voit un fragile redémarrage de l'économie et se positionne comme le futur numéro 1 mondial des communications (Photo d'archives) (D.R.) [[page]] John Chambers s'est montré optimiste, baptisant le premier trimestre fiscal 2010 de Cisco - achevé le 24 octobre - « l'étape 1 d'un redémarrage économique. »Ce redémarrage est cependant « toujours très fragile » a-t-il ajouté. Mais il se sent tout à fait à l'aise avec sa prévision d'une croissance de 12% à 17% sur un rythme annuel de son chiffre d'affaires sur le long terme. Les domaines identifiés par le PDG étant les plus intéressants sont la vidéo, la collaboration et la virtualisation. « La video et la collaboration sont les deux domaines que nous investirons cette année »a annoncé John Chambers. Se projetant plus loin, John Chambers a pointé le domaine du transport du courant électrique comme pouvant tirer bénéfice de l'expérience de Cisco. Cette industrie électrique a 360 protocoles et quasiment aucune sécurité, un peu comme aux débuts d'internet, quand Cisco a démarré et fait fortune grâce à ses routeurs. John Chambers a minimisé la concurrence croissante alors que Cisco s'étend, en particulier en ce qui concerne son architecture UCS (Unified Computing System) qui comprend ses premiers serveurs, lancés en début d'année. « Je sais que vous voulez que je parle de HP, ou que vous voulez que je parle de Huawei. Nous ne réagissons pas à ce que font nos concurrents. Nous réagissons aux changements du marché. Et réagir rapidement à ces changements amène de solides revenus pour Cisco»a déclaré John Chambers. « Il y a une fenêtre d'opportunité durant laquelle le réseau aura une chance d'être le déclencheur du futur des technologies de l'information, et le futur des communications. C'est là que nous pouvons devenir la première société des technologies de l'information et des communications » affirme John Chambers. [[page]] « Nous ne nous battons pas sur des produits individuels ou cela va se terminer dans une guerre des prix avec des concurrents chinois comme Huawei. En revanche, nous devons devenir partenaire de grandes entrerprises et de gouvernements, et leur vendre des architectures complètes afin qu'ils réduisent leurs coûts et dopent la productivité sur le long terme.» Ce discours n'est pas nouveau pour Sam Wilson, analyste chez JMP Securities, qui assistait à la conférence. « Cisco ne gagne jamais quand c'est produit contre produit. Son approche architecturale réussit car de nombreux produits s'y connectent, et cela rassure les DSI. Ces derniers ont peur des risques. Ils ne sont pas payés pour prendre des risques »résume l'analyste. Cette analyse fait écho à une très ancienne interview que John Chambers avait accordé à la presse française. Il déclarait : "Le critère du prix n'arrive qu'en troisième ou quatrième position au moment du choix. La raison pour laquelle nos clients nous retiennent c'est parce qu'ils savent que nous serons toujours là pour eux." Une promesse de pérennité et de disponibilité que peuvent également annoncer les nouveaux concurrents de Cisco que sont HP et IBM. De même, l'approche architecturale globale défendue par Cisco a souvent causé du tort à ses concurrents traditionnels tels que Juniper. Reste à voir si cela va marcher contre IBM et HP, a conclu pour sa part Sam Wilson. (...)
(09/12/2009 13:58:52)La police de Copenhague se dote d'un PC opérationnel 100 % Mac
En plein coeur de Copenhague, l'imposant bâtiment de la police, autrefois un centre de détention pour femmes, s'est mué en quartier général bardé d'électronique et d'informatique. Pour les besoins de sécurité, d'abord locaux puis internationaux, l'édifice est devenu un centre d'opérations sophistiqué et une plateforme pour tous les appels d'urgence. Surtout, cette tour de contrôle et d'observation pour écouter, voir et contrôler, repose sur une solution originale avec des XServe et des Mac Pro fournis par Apple. Si les récents évènements qui ont mis la ville au centre de l'attention et de l'actualité internationale ne sont pas étrangers à cette transformation, les années d'expérience de Karsten Højgaardl, responsable de ce projet informatique et, également, inspecteur de police, comptent tout autant. Ce spécialiste de la surveillance connait bien ses plateaux d'opération - quatre étages de 200 mètres carré - où il travaille chaque jour à la sécurité de ses concitoyens. C'est lui qui dès 2007, s'est mis en quête de trouver le système adéquat pour remplacer une configuration de Macintosh tournant depuis une dizaine d'années sous Mac OS X Server 1.0, une évolution de Nextstep pour PowerPC. Une solution fiable, mais devenue lente et surtout un peu obsolète avec le temps :" On avait bien prévu des stocks de pièces pour nos machines, mais on arrivait au bout et il fallait parfois bricoler des solutions pour réparer nos ordinateurs!", raconte t-il. Le chef de projet mène son enquête en Europe et aux Etats-Unis à la recherche de la bonne solution. "J'ai visité des centres de contrôle en Angleterre et en Allemagne qui tournaient sous Windows, mais ils faisaient à peine mieux que notre vieux système que je connaissais bien. Trop lent et même moins convivial." Karsten Højgaard voyait le calendrier des évènements internationaux se remplir et se rapprocher peu à peu : réunion du Comité Olympique International, Conférence Internationale sur le Climat. Il pensait aussi au mode de fonctionnement de son plateau de dispatche du N°112 situé au dernier étage du bâtiment qui reçoit entre 800 à 1200 appels par jour pour répondre aux besoins d'urgence d'une population de 1,2 million d'habitants. "Dans les centres tournant sous Windows que j'ai visité, il fallait 20 à 30 personnes pour les faire tourner, et ils géraient moins d'appel. Nous faisons fonctionner le nôtre avec 6 à 8 officiers de police seulement." Finalement, l'idée d'une solution 100% Mac lui est soufflé par son fournisseur informatique FrontLine. En plus, elle coûte au final moins cher. Crédits photo Per Gudmann [[page]] Ensemble, ils établissent un système hiérarchisé autour de six configurations toutes Macintosh sous Mac OS X, à la tête duquel ils placent 28 serveurs XServe identiques : puces quad core Intel Xeon 2,26 GHz, avec 12 Go de Ram, et 3 disques durs de 1 téraoctets en Raid 5 pour pallier aux pannes et prendre en charge la sauvegarde de tout ce qui est affiché sur les 73 écrans de la salle de contrôle. En dessous, ils ont configuré une batterie de 81 Mac Pro, dont 21 avec des processeurs quad core Intel Xeon 2,93 GHz (dotés chacun de 3 disques durs de 1 téraoctets en Raid 5, de 2 cartes graphiques nVidia GeForce GT 120 contrôlant 3 écrans de 24" et 30") et 60 avec des puces quad core Intel Xeon 2,66 GHz avec disque dur de 1 téraoctets, carte graphique nVidia GeForce GT 120 connectée à un écran 30". Enfin, au sommet de cette pyramide de Macs, ils ont placé 73 Mac mini, animés par des composants Intel Core 2 Duo 2,26 GHz, uniquement chargés de gérer l'affichage des 73 écrans qui tapissent les murs de la salle de contrôle, plus une quarantaine de Mac mini, avec des Intel Core 2 Duo 2,53 GHz cette fois et écran de 19", dédiés aux appels et aux opérations de dispatching. Soit au total, plus de 220 unités Macintosh et pas une seule machine tournant sous Windows. "L'intégration a été facile : le système offre une meilleure compatibilité avec l'ancienne configuration et il est rapide et fiable. Enfin, l'adaptation à ce nouvel environnement s'est bien passée parce qu'il est plus convivial." Au passage, l'inspecteur signale que "le système est aussi plus sûr". Mais nous n'en saurons pas davantage sur le sujet... Car en dehors des évènements courants, y compris les appels des pompiers et les déplacements réguliers de la famille royale, le centre gère aussi les évènements exceptionnels. Depuis juillet dernier, le centre d'opérations spéciales a pu faire ses preuves lors de la visite de nombreux chefs d'état étrangers, dont Barack Obama, venus assister au Comité International Olympique dans la capitale danoise. Aujourd'hui, le sommet de Copenhague met le centre dans le feu de l'action. Pour l'occasion, les ordinateurs ont été équipées d'un système de contrôle par GPS de tous les véhicules officiels se déplaçant pendant le sommet, qui permet également de communiquer avec les unités de police présentes sur le terrain. Mais Karsten Højgaard est confiant: "dans tous les centres que j'ai visité, il y avait des papiers et des crayons à chaque poste de contrôle. C'est pour moi le signe que quelque chose ne fonctionne pas bien. Ici, rien de tout cela. Nous pouvons effectuer nos opérations de contrôle, entrer nos informations et gérer tous les flux d'appel au fur et à mesure. Essentiellement parce que, grâce à notre configuration, nous pouvons travailler vite." (...)
(09/12/2009 10:38:31)Bouygues Telecom annonce des premiers tests 4G en 2010
L'opérateur Bouygues Telecom a retenu les solutions de l'équipementier Alcatel-Lucent pour tester la quatrième génération de réseaux mobiles (4G). Ces tests se dérouleront au cours de l'année 2010 dans certains sites de l'ouest de la France. Les réseaux 4G, appelés à remplacer progressivement le réseau 3G actuel, reposent sur la technologie LTE (Long Term Evolution). Celle-ci peut offrir aux téléphones mobiles des débits théoriques de 100 mégabits par seconde . La technologie LTE, pour laquelle la Commission européenne va investir 18 millions d'euros l'année prochaine, doit favoriser le développement de nombreux usages liés à la téléphonie mobile, comme la télévision mobile, la visioconférence, le téléchargement de données ou l'envoi et la réception de mail à pièces jointes. (...)
(09/12/2009 10:28:23)Archos léve de nouveau des fonds pour assurer sa survie
Archos a bouclé une augmentation de capital de 16,86 millions d'euros (ME), le 26 novembre dernier. Cette opération était prévue. Mi-octobre, la société avait publié le chiffre d'affaires de son troisième trimestre, en recul de 24% à 14 ME et publié son "plan de retournement". Le quatrième était annoncé équivalent à celui de l'an passé, soit 14,6 ME. Ce 8 décembre, l'AMF a demandé aux dirigeants d'Archos de publier un communiqué. Il explique que l'augmentation de capital « a pour objet de permettre à la Société d'assurer la continuité de son exploitation et de mettre en oeuvre sa stratégie de retournement ». Le nouveau communiqué explique également que la société a des ressources financières réduites qui ne lui permettent pas de répondre aux demandes des clients. En effet, la société expliquait précédemment que son carnet de commandes s'améliorait, donc que l'activité du 4ème trimestre serait en redressement. L'augmentation de capital serait donc destinée à faire face à la demande récente, tout en apurant les difficultés liées à la crise de rces derniers mois. Le communiqué rappelle également les facteurs de risque mentionnés dans de précédents documents financiers et corrige l'expression « leader mondial des tablettes internet » employée par Archos. Il faut entendre cette phrase comme leader technologique et non pas leader en parts de marché. Contacté par notre rédaction, Archos n'a pas souhaité apporter de commentaire sur ces différenst éléments. (...)
(09/12/2009 13:38:27)Cinq associations territoriales en TIC créent une Charte de bonnes pratiques
Cinq associations territoriales axées sur les TIC se fédèrent : Loire-Numérique (sur le département de la Loire), RhoneAlley (sur les départements de la Drôme et de l'Ardèche), le pôle e-business sud-aquitain Adour, le PEBA (dans les Pyrénées Atlantique), Franche-Comté Interactive (dans la région du même nom) et le réSeau des Professionnels du Numérique, le SPN (en Poitou Charentes). Elles représentent 450 entreprises adhérentes, SSII, VARs, intégrateurs, cabinets conseils. Ces cinq associations ont signé entre elles une convention de partenariat afin de travailler sur des projets communs. Elles le font dans le cadre de France Clusters, qui regroupe une centaine de clusters économiques. D'autres associations territoriales de TIC pourraient les rejoindre, à condition d'être membre de France Clusters et de rassembler des prestataires (et non pas des utilisateurs ou des DSI). Clarifier les relations entre clients et prestataires de proximité Le premier chantier est celui des « bonnes pratiques ». Loire Numérique a déjà rédigé une Charte des bonnes pratiques en 2006. « L'idée remonte à 2002, après la crise, nous avons ressenti la nécessité de travailler sur ces sujets », souligne Brigitte Marandon, de Loire Numérique, l'association qui a piloté ce projet de regroupement. La Charte porte sur les pratiques commerciales. Elle comprend des règles et des conseils pour rédiger un cahier des charges, apporter une proposition, établir une commande, suivre le projet et le réaliser, facturer. Chaque point est rédigé de manière à clarifier les relations entre les clients et les prestataires et éviter à ces derniers toute tentation d'exagération. Cette Charte va être enrichie dans le cadre du groupe de travail des cinq clusters TIC. But de l'opération : développer une démarche de qualité parmi les prestataires TIC de proximité, ces TPE et PME qui couvrent la France, les valoriser et leur permettre d'en retirer un avantage compétitif. (...)
(08/12/2009 17:40:24)IBM offre les services de Tivoli en ligne aux entreprises de taille moyenne
IBM a décidé de proposer les fonctions de Tivoli, sa solution d'administration de systèmes, sous la forme d'un service hébergé. Cette offre vise les entreprises qui pourraient être davantage tentées par une formule d'abonnement que par le déploiement du produit en interne. Tivoli Live Monitoring Services doit permettre à une équipe informatique de garder l'oeil sur 25 à 500 ressources IT (serveurs, systèmes d'exploitation, machines virtuelles et applications). Sur réception d'une alerte, ils seront avertis qu'une application montre des signes de faiblesse, qu'un serveur risque de manquer de mémoire ou qu'une page Web met un peu trop de temps à s'afficher. Le service Il existera en deux versions. La première a recours à des agents pour surveiller les systèmes d'exploitation, les machines virtuelles et les applications de type base de données ou serveur de messagerie (tels que Microsoft Exchange, par exemple). Elle revient à 58 dollars par mois pour chaque ressource surveillée. La deuxième offre ne comprend pas d'agents. Sa tarification démarre à 44 dollars par ressources et par mois, pour la surveillance d'équipements matériels, d'OS, de sites Web et la gestion d'alertes SNMP. Pour les deux versions, IBM facture des frais de mise en place de 6 500 dollars par client. Disponible dans plusieurs pays, mais pas encore en France En option, le fournisseur propose un service de reporting, pour un tarif mensuel de 15 dollars par ressources. Cet historique des données est utile pour faciliter les opérations de dépannage et prévoir les besoins en ressources. Ce service de surveillance en ligne repose sur les solutions Tivoli Monitoring 6.2.1, Tivoli Monitoring for Microsoft Applications 6.2 et Tivoli Composite Application Manager for Applications 6.2. Bien qu'IBM vienne tout juste de l'annoncer, cette offre de service est en fait opérationnelle depuis le mois dernier aux Etats-Unis, selon un blog interne. Elle est également disponible dans un certain nombre de pays à travers le monde : Canada, Royaume-Uni, Australie, Hong-Kong, Scandinavie... Pour l'instant, elle n'est pas encore accessible en France, mais il est prévu qu'elle soit étendue à davantage de pays en 2010. IBM propose déjà plusieurs de ses produits sur Amazon Web Services et la semaine dernière, il a installé son offre Tivoli Monitoring sur le cloud EC2 d'Amazon afin d'assurer une surveillance de ses logiciels qui s'exécutent sur ce service. Interrogé sur l'offre Tivoli Express déjà proposée par ailleurs aux PME, IBM a reconnu qu'il n'avait peut-être pas fait aussi bien qu'il aurait voulu. Pour Michael Coté, analyste de RedMonk, l'un des défis pour IBM sur son offre Tivoli, c'est effectivement de pouvoir descendre dans des entreprises de taille moins importante. Parmi les petits éditeurs offrant déjà des services de monitoring des ressources IT en ligne figurent des acteurs comme Accelops, InteQ, et ManageEngine (entité de Zoho). Microsoft et BMC Software développent aussi des services. (...)
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