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SGBD

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(02/07/2008 11:09:20)
Illuminate veut accélérer l'outil décisionnel avec sa base de données
Nouvel entrant sur le marché français du décisionnel, l'éditeur hispano-américain Illuminate aborde la constitution d'entrepôts de données (datawarehouses) en prenant ses distances avec la classique base de données relationnelle. Il n'est pas le seul à se démarquer. Le monde de l'analyse de données fourmille d'offres qui se distinguent des approches habituelles avec, notamment, le chargement des informations en mémoire (in-memory) et un mode de stockage des données en colonnes qui, pour l'utilisateur, réduisent sensiblement les temps de réponse lors de la phase d'exploration et d'analyse. Illuminate, lui, avance une technologie encore différente. « Le coeur de l'offre, c'est un moteur de base de données 'corrélation' qui repose sur un mode de stockage VBS -Value based storage, explique Hervé Barsanti, directeur technique d'Illuminate. Plutôt que de stocker de manière relationnelle, chacune des valeurs n'est conservée qu'une fois. Les données sont en accès direct permanent ; des pointeurs permettent de reconstruire la structure logique ». Efficacité dans le traitement des bases volumineuses, compacité, optimisation des échanges entre processeur, mémoire et disques... Le directeur technique énumère ce qu'il considère être les atouts de l'offre. La technologie permet un requêtage ad hoc « très performant quel que soit le modèle logique de présentation des données ». Une exploration adaptée au datamining L'éditeur estime se placer sur un créneau où se trouvent des offres comme Sybase IQ ou Vertica (une société co-créée par Michael Stonebraker, principal architecte des bases Ingres et de PostGres). Quant au Suédois QlikTech, l'un des notables représentants de l'analyse in-memory, il se présente davantage comme un partenaire puisque Illuminate utilise son offre QlikView en complément de la sienne chez certains de ses clients. « Elle est bien adaptée pour travailler sur des données avec un certain niveau d'agrégation ; nous y avons recours pour réaliser des tableaux de bord ». Illuminate est ensuite appelée pour « continuer l'analyse au niveau de granularité le plus fin », complète Hervé Barsanti. Pour les requêtes, Illuminate propose une interface d'exploration (iCorrelate) dotée d'un assistant graphique qui laisse l'utilisateur d'interagir avec le système. « A l'aide de filtres et de 'glisser/déplacer', on affine les questions », explique le directeur technique. Un mode d'incursion adapté aux applications de datamining. Un challenge pour les bases traditionnelles Pour Jean-Michel Franco, directeur des offres internationales chez Business & Décision (intégrateur spécialisé sur les projets analytiques), les multiples acteurs qui se positionnent sur le marché du décisionnel constituent « un vrai challenge pour les bases de données traditionnelles ». [[page]]Jean-Michel Franco note que les nouveaux entrants surfent sur l'augmentation des volumes de données à traiter et sur la nécessité de réduire les temps de réponse. Parmi les alternatives, il constate, pour certaines applications décisionnelles, accessibles par exemple sur des sites Internet grand public (achat de voyages, notamment), le recours à des bases en Open Source, ou encore à des moteurs de recherche, qui s'appuient sur des « copies des bases opérationnelles ». « Plus on s'approche d'applications transactionnelles, plus les entreprises cherchent des temps de réponses courts. Or, les bases traditionnelles sont lourdes à gérer et ne permettent pas vraiment à l'utilisateur de faire ce qu'il veut. La tendance pour les nouvelles solutions, c'est de se spécialiser et d'automatiser l'extraction et la catégorisation des données. » Constituer un écosystème autour d'Illuminate A l'instar d'un Netezza, autre acteur du datawarehouse récemment implanté en France (avec, pour sa part, une offre d'appliances alliant matériel et logiciels), Illuminate met l'accent sur le déploiement rapide de sa solution. « Cela peut être quelques semaines sur certains projets, indique le directeur technique. Les données sont chargées rapidement car la base ne contraint pas à une modélisation et elle utilise immédiatement les informations. » L'Hispano-Américain compte actuellement une quarantaine de collaborateurs et autant de clients. Ces derniers sont répartis entre l'Espagne (26) et l'Amérique du Sud (une dizaine). La société, co-fondée en 2005 par Anton Torrents et Joseph Foley, a démarré ses opérations aux Etats-Unis (Minneapolis) et en Europe de l'Ouest fin 2007, début 2008. Parallèlement à son implantation en France, l'éditeur change son modèle de distribution. Opérant jusque-là en mode direct, il souhaite créer un réseau de partenaires pour constituer un écosystème autour de sa technologie. « Pour faciliter l'intégration, nous mettons à jour, d'ici la fin de l'année, l'ensemble de nos interfaces de programmation (APIs) afin de les rendre accessibles en Java ou sous forme de services Web », précise Hervé Barsanti. (...)
(01/07/2008 11:57:05)Ingres a pris 1% du marché des SGBDR en 2007 selon IDC
Le marché mondial des bases de données relationnelles (SGBDR) a progressé de 12,6% en 2007 pour atteindre 18,8 Md$, selon une étude publiée ce mois-ci par IDC. Si cette croissance peut être en partie imputée à la livraison de nouvelles fonctionnalités et innovations, elle est également liée aux fluctuations des taux de change, indique Carl Olofson, l'analyste auteur de l'étude. Avec la faiblesse du dollar, les éditeurs ont en effet vu progresser leur chiffre d'affaires réalisé hors des Etats-Unis. Le marché a sensiblement conservé la même physionomie que l'an dernier, avec des parts de marché pratiquement équivalentes pour les quatre premiers fournisseurs. Oracle est toujours en tête, avec 44,3% de part de marché (44,4% en 2006 selon IDC) et une progression de 13,3% de ses ventes de SGBDR. Celles-ci ont été tirées par la fourniture d'options comme l'offre Real Application Cluster destinée à supporter le déploiement de la base sur une grappe de serveurs. Au passage, Carl Olofson relève le taux d'adoption rapide rencontré avec Oracle Database 11g, un taux qu'il juge inhabituellement élevé pour une mise à jour majeure. Des challengers dynamiques parmi lesquels Ingres [[page]] IBM, deuxième acteur du marché des SGBDR, pèse moins de la moitié d'Oracle, avec 21% de part de marché (21,2% en 2006). Lui aussi a vu son chiffre d'affaires augmenter de 13,3%. En troisième position, Microsoft détient une part de 18,5% (18,6% en 2006) et a enregistré une hausse de 14% de ses ventes de bases de données en 2007. Derrière ce trio se placent Sybase et Teradata avec des parts beaucoup plus modestes s'établissant respectivement à 3,5% et 3,3%. A noter toutefois, dans ce paysage constant, la progression de Teradata par rapport aux 2,8% qu'il détenait en 2006. A eux seuls, ces cinq premiers éditeurs s'octroient plus de 90% du marché des SGBDR. Mais en dépit de cet oligopole écrasant, Carl Olofson tient à souligner le fort dynamisme et le potentiel de croissance des acteurs figurant dans les 10% restants. Parmi ceux-ci se trouve notamment le fournisseur de base de données en Open Source Ingres dont la faible part de marché (1%) en 2007 correspond en fait à une croissance de 206,6%. De même, la part de marché d'un acteur comme MySQL, désormais dans le giron de Sun, est très difficile à estimer. (...)
(26/06/2008 17:31:13)Annuels : Oracle se maintient mais prévoit un ralentissement
Oracle a présenté hier des résultats annuels, toujours très positifs malgré la crise qui perturbe l'économie américaine depuis plusieurs mois. Le chiffre d'affaires de l'exercice s'établit à 22,4 Md$, soit une progression de 25% par rapport à l'année précédente, et le bénéfice net atteint les 5,5 Md$, en hausse de 29% (+27% pour le quatrième trimestre de l'année). Oracle affiche un bénéfice par action de 1,30 $, dépassant ainsi les attentes des analystes, qui tablaient sur 1,27 $. La croissance au quatrième trimestre a été particulièrement soutenue en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (2,68 Md$ contre 1,99 Md$ un an plus tôt, soit une augmentation de 34,7%). Elle est légèrement moins importante sur le continent américain (3,57 Md$ contre 3 Md$, soit +19%). Oracle est parvenu à maintenir le cap malgré les remous financiers outre-Atlantique en partie grâce à sa stratégie de croissance externe, qui lui a permis de verticaliser et d'étoffer son offre. L'éditeur a en effet procédé à l'acquisition d'une dizaine de sociétés au cours de l'année, dont BEA, en janvier dernier, pour un montant de 8,5 Md$. Rappelons qu'en mars 2007, Oracle avait mis la main sur Hyperion pour 3,3 Md$. Tout récemment, l'éditeur a procédé à une augmentation du tarif de ses solutions. Les prix de son SGBD et de son infrastructure augmentent de 15 à 20%, et pour les produits BEA, la facture s'alourdit de 50%. « Les tarifs présentés dans les catalogues ne reflètent pas toujours ce que le client paie au final, nuance toutefois Ray Wang, analyste chez Forrester Research. Le coût est souvent réduit à l'issu de négociations ». Sur un blog, Ray Wang explique en outre que la faiblesse et la fluctuation du dollar constituent la principale raison pour Oracle de faire ainsi flamber les prix. Pour le premier trimestre de l'exercice qu'il vient d'entamer, Oracle prévoit un léger repli, avec une croissance de son chiffre d'affaires de l'ordre de 18 à 20%. (...)
(25/06/2008 10:58:05)Oracle fait flamber ses tarifs
Fort de ses positions dominantes, Oracle augmente ses prix comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps. L'ampleur de la hausse moyenne -entre 15% et 20%- fait frémir. D'autant qu'elle s'ajoute aux réajustements réguliers, eux, de la puissance des CPU qu'applique Oracle pour ne pas pâtir des progrès des processeurs. Parmi les SGBD et les outils d'infrastructure, Oracle 11g Enterprise Edition augmente de 19% que ce soit en facturation par CPU ou par utilisateur. Les versions Standard et Edition One prennent 16%. Les clients les plus marris sont ceux de BEA, société qu'Oracle vient de racheter. La version haut de gamme du Weblogic Server (rebaptisée Enterprise d'Application Server) augmente de plus de 47%. Quant à la version d'entrée de gamme Weblogic Express, elle semble avoir purement et simplement disparue. Seul le décisionnel est épargné On peut aussi souligner la disparition des portails Workshop et AquaLogic de BEA ainsi que celle du serveur d'applications Java Edition d'Oracle. Le seul domaine ou Oracle n'augmente pas ses prix est celui du décisionnel. Sans doute par crainte de la force de frappe de SAP qui s'est renforcé avec le rachat de Business Object. En fait, Oracle procède même à une baisse de prix. Après tout, pourquoi l'éditeur se priverait-il d'augmenter ses prix vis-à-vis d'une clientèle quasi captive ? La réussite de sa très active politique de croissance externe à laquelle il a consacré plus de 20 Md$ lui permet de se placer à la première ou la deuxième place dans tous les secteurs où il opère. Premiers à commenter ces hausses, les spéculateurs en bourse n'y voient rien à redire. Bien au contraire. Ils poussent le cynisme jusqu'à minorer cette augmentation en avançant le fait que les grands comptes négocient toujours leur facture. Las, eux qui avaient pour habitude de chercher à obtenir une remise de 50% devront maintenant tabler sur plus de 60%... Ces analystes oublient benoîtement le cas des PME à la fois moins riches et moins bien armées. Elles n'auront d'autres choix que de se plier au diktat économique d'Oracle. Mais ce dernier n'est pas le seul à augmenter la pression sur ses clients. Il y a peu, SAP supprimait son tarif de base sur sa maintenance, contraignant tous les nouveaux utilisateurs à payer le prix fort. (...)
(17/06/2008 15:17:00)IBM dément toute mise en Open Source de DB2
Une petite phrase d'un responsable britannique d'IBM a suscité hier quelque émoi dans le microcosme des bases de données : il avait laissé entendre à un journaliste que si les conditions du marché évoluaient, alors IBM pourrait envisager de proposer DB2 en Open Source. Las, IBM a démenti : il n'y a aucun plan en ce sens. « Nous avons déjà une version allégée gratuite, avait expliqué le patron britannique de la division gestion de l'information d'IBM, ce qui est un premier pas vers l'ouverture de notre technologie. » Et il a ajouté qu'IBM a l'habitude d'être à l'avant-garde de l'Open Source. De fait, il existe déjà une base IBM en Open Source, Cloudscape. IBM a également initié Eclipse et est un fervent soutien de Linux. (...)
(13/06/2008 15:29:34)Les premiers clients français de SQL Server 2008 témoignent
Microsoft a réuni cette semaine des clients participant au 'TAP' de SQL Server 2008. En prélude à la sortie de la prochaine version de la base de données - toujours prévue pour la rentrée, malgré un « lancement » en février dernier - les premiers utilisateurs de SQL Server ont ainsi pu témoigner des bénéfices engrangés du fait de la migration vers l'édition 2008 de la base. C'est tout l'intérêt du 'TAP', le 'technical adoption program', que de pouvoir montrer aux prospects les gains réels apportés par un produit. Microsoft a ainsi pu compter sur trois témoignages utilisateurs - forcément positifs - illustrant diverses améliorations de la base : STS Group (pour les performances), Articque (pour les données géospatiales) et Auchan (pour l'analyse multidimensionnelle). STS améliore ses temps de réponse de 40% STS Group, éditeur français de solutions d'échange et d'archivage électronique à valeur probatoire, dit archiver plus de deux milliards d'objets, soit plus d'un millier de téraoctets (après compression). Le passage de SQL Server 2005 à SQL Server 2008 a procuré « des gains de volumétrie de 23 à 81% selon les tables », explique Thierry Blanc, représentant de la société. Qui ajoute : « La compression augmente la consommation de CPU, mais c'est compensé par les gains en entrées/sorties, et de toute façon on n'exploitait pas toutes les ressources des serveurs. » Les fonctions de parallélisme de la base ont aussi été mises en oeuvre, pour un gain moyen de 40% sur les temps de réponse. Détail important, la migration a été faite sans changer un ligne de code de l'application. [[page]] Articque a de son côté raconté la mise en route d'un mash-up pour le site lafranceelectorale.com, entre les deux tours des dernières municipales. L'ambition du site est de mixer les données provenant du ministère de l'Intérieur avec un fond de carte fourni par Virtual Earth, le service cartographique de Microsoft. La gestion des données géospatiales est en effet une fonctionnalité incluse directement dans SQL Server. Lafranceelectorale.com permet ainsi de visualiser directement sur la carte le résultat des élections. Une autre base est en cours de constitution à partir des données de l'Insee, l'objectif, explique Christophe Lebas, responsable technique, étant de mettre à disposition des services Web piochant dans ces données géospatiales. Une requête du cube Olap 636 fois plus rapide Chez Auchan, la base de données de Microsoft est utilisée pour une de ses fonctions liées au décisionnel : le cube Olap (On line analytical processing), qui consolide sur plusieurs dimensions les données financières provenant des progiciels dans plusieurs pays. A l'heure actuelle, l'exécution d'une requête prend moins de 10 secondes, sauf pour quelques cas particuliers. Responsable de projets décisionnels, Alexandre Bout a effectué des tests sur ces requêtes posant des problèmes - après avoir installé SQL Server 2008 et surtout MDX Studio, de Mosha Pasumansky (un des auteurs de MDX, le langage de requête des cubes Olap, aujourd'hui dans l'équipe décisionnelle de Microsoft). MDX Studio sert à optimiser les requêtes Olap, de la même façon que l'outil de management livré avec SQL Server fournit des préconisations pour optimiser les requêtes SQL. Le fait de traiter des données par bloc a constitué une amélioration saisissante dans le cas d'Auchan : une requête qui demandait près de 15 minutes pour s'exécuter avec SQL Server 2005 en 32 bit ne requérait plus que 1,4 seconde avec SQL Server 2008 en 64 bit. Pour neutraliser l'effet 64 bit, le test a aussi été mené avec SQL Server 2005 en 64 bit ; résultat : 6 minutes et 42 secondes. (...)
(10/06/2008 12:21:33)Index Freelance.com : la demande en administrateurs confirmés sur AIX, Unix et Websphere reste soutenue
L'index Freelance.com des compétences recherchées est marqué cette semaine par le retour des spécialistes de DB2, la bases de données d'IBM. Dans cette catégorie, les analystes programmeurs représentent deux tiers de la demande. Les compétences XML font par ailleurs leur entrée à la huitième place du palmarès, avec une recherche orientée en grande majorité vers des développeurs.
En tête du classement, Unix, Oracle et SAP campent, sans surprise, sur les mêmes positions depuis plusieurs semaines. Les spécialités les plus recherchées sont les administrateurs Unix et AIX (l'Unix d'IBM). Les candidats devront être confirmés et maîtriser Websphere Application Server (WAS). Des profils ayant une expérience significative du pilotage et du tuning des systèmes AIX/Unix, ainsi que des candidats expérimentés dans la mise en oeuvre de Websphere Extended Deployment (XD) et dans la gestion et la mise en oeuvre d'AIX sont également demandés.
Applications sous Oracle, connaissance de VBA et d'OWB
Sur Oracle, les préférences des recruteurs vont aux administrateurs des bases de données (DBA). Il s'agit de profils confirmés, certifiés (Oracle) et connaissant VBA (Visual Basic for Applications). Leur mission pourra consister à optimiser et renforcer le mode de fonctionnement d'une application développée sous Oracle (aspects fonctionnels et techniques), auditer l'architecture et analyser le système de gestion des utilisateurs et des habilitations. Les offres des recruteurs concernent aussi des administrateurs ayant suivi les formations d'Oracle et ceux qui maîtrisent l'ETL OWB (Oracle Warehouse Builder).
Enfin, sur Java /J2EE, les connaissances techniques exigées concernent, outre ces deux langages et les frameworks associés, C#, PHP, HTML Unix, Linux, et Windows.
Méthodologie
les pourcentages indiquent la proportion des offres nécessitant la spécialité ou la compétence donnée dans l'ensemble des offres à pourvoir. Panel représentatif des 478 offres de projets informatiques disponibles au 9 juin 2008.
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IBM lance à son tour sa base de données « en mémoire »
Les données de DB2 accessibles dix fois plus rapidement : telle est la promesse d'IBM avec SolidDB, une solution pour monter en mémoire vive le contenu de sa base de données. Il y a quelques semaines, c'est Oracle qui lançait sa base de données « en mémoire » (en VO : in-memory database). Le marché des bases en mémoire existe depuis longtemps ; les opérateurs télécoms étaient les premiers intéressés, puisque cela permet de lire les données bien plus rapidement qu'avec une base classique, le temps de réponse de la mémoire vive étant considérablement plus rapide que celui d'un disque dur. Les éditeurs de bases de données classiques répondaient jusqu'à présent en incluant des mécanismes permettant de monter en mémoire certains éléments de la base. Puis Oracle a acquis TimesTen, et IBM SolidDB en décembre dernier, qui ont perfectionné cette technique. SolidDB propose ainsi des mécanismes de réplication, qui assurent à la fois la montée en charge et la haute disponibilité. IBM explique ainsi qu'une entreprise peut sélectionner les tables pour lesquelles elle souhaite de hautes performances, de l'ordre de plusieurs dizaines de milliers de transactions par seconde, et répartir les données sur de multiples instances de SolidDB. SolidDB devrait être disponible en version 6.1 le 24 juin - pour un prix non encore dévoilé. Il est a priori destiné à servir de cache aux bases d'IBM (DB2 et Informix), mais peut aussi être utilisé seul. (...)
(14/05/2008 17:27:41)Le marché américain confirme son essoufflement dans les TIC
Aux Etats-Unis, deux études de CDW IT Monitor et de ChangeWave dépeignent des entreprises américaines qui ralentissent leurs investissements dans les TIC. Pour CDW, en deux mois, l'inquiétude des petites PME commence à gagner les grandes entreprises. L'indice, qui mesure l'investissement en TIC des sociétés, perd sept points dans les PME, à 70. De plus, alors que ces entreprises étaient 31% à prévoir l'embauche d'informaticiens en février, elles ne sont plus que 21% aujourd'hui. Enfin, seulement 45% des petites PME américaines considèrent désormais que les investissements en TIC amélioreront leur rentabilité. Elles étaient 52% en décembre 2007. Pour l'heure, les grandes entreprises résistent encore à la morosité de leurs petites consoeurs. Leur indice se maintient à 80. Grâce à elles, l'indicateur général ne perd qu'un point, à 72. Pour ChangeWave, qui s'attache à la dépense en logiciels, le son de cloche se rapproche un peu plus du tocsin. Son sondage d'avril auprès de 1956 directions informatiques américaines confirme le retournement de tendance qui avait marqué celui de janvier. Le pourcentage de celles qui prévoit de réduire leurs investissements en logiciels au cours des trois prochains mois a encore augmenté (25%, soit 3 points de plus) par rapport à celles qui prévoient d'investir plus (12%, soit 4 points de moins). Cette configuration est à l'opposé de celle d'avril 2007, lorsque 26% prévoyaient d'investir plus, et seulement 9% d'investir moins. Seuls les logiciels de virtualisation (+ 5 points) et de sécurité (+ 4 points) bénéficient encore d'une prévision d'augmentation des investissements. A l'inverse, les PGI (ERP) sont ceux qui subissent l plus fort désintérêt (-11 points), suivi par la gestion documentaire (- 9 points), la relation client (- 6 points), le décisionnel (- 2 points) et les SGBD (- 1 point). En matière de virtualisation, VMware continue d'accroître son parc installé. 70% des sondés ont répondu utiliser ses produits, contre 56% en janvier. Dans le même temps, on compte 26% d'adeptes de Citrix (contre 21%). Derrière Microsoft (22% d'utilisateurs contre 19%), il ne reste plus grand-chose pour IBM (10%) et Oracle (6%). (...)
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