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(30/09/2008 10:15:45)

Semestriels : SQLI a réalisé 15% de croissance organique

C'est un premier semestre faste qu'a réalisé SQLI. Le chiffre d'affaires se monte à 80,3 M€ contre 55,7 pour les six premiers mois de l'exercice 2007. La croissance est en fait de 15% en organique et de 44% en tenant compte des acquisitions. Le résultat net est toutefois décevant, puisqu'il perd 45 points, à 2,1 M€ (contre 3,8 M€ un an plus tôt). Le groupe s'est spécialisé sur les solutions SAP, il a également mis en place une stratégie offshore. Deux éléments qui expliquent selon lui ses bons résultats. Il a ainsi modifié la répartition de ses activités, passant de 90% d'ingénierie et 10% de conseil à 60/40, toujours en faveur de l'ingénierie. (...)

(25/09/2008 09:32:57)

OpenWorld : Oracle s'attaque à Teradata avec une solution matérielle

(crédit photo : wicho / licence Creative Commons) Larry Ellison, fondateur d'Oracle, apprécie le spectacle et la démesure. Et il n'a jamais rechigné à ménager ses effets. Sur la scène du Moscone Center de San Francisco, après avoir fait défiler les images de son yacht engagé dans l'America's cup, l'emblématique patron a littéralement fait surgir sous ses pieds la « HP Oracle Database Machine », promise, selon ses voeux, à révolutionner l'univers des entrepôts de données. Autrement dit à faire vaciller Teradata, l'acteur dominant du secteur. Cette armoire rack, conçue avec HP, contient le serveur de stockage Exadata, « première solution matérielle » de l'histoire d'Oracle, a plaisanté Larry Ellison. Une judicieuse combinaison de logiciel et de matériel, spécialisée dans le stockage et le traitement de l'information. Améliorer les performances en réduisant la distance entre le stockage et le moteur du SGBD « Les grandes bases de données triplent de taille tous les deux ans. Or, les performances des datawarehouses faiblissent dès qu'ils atteignent le téraoctet, et même le plus véloce tombe complètement autour de 10 To », assène Larry Ellison en pointant du doigt le goulet d'étranglement entre bases de données et serveurs de stockage. « Pour résoudre le problème, il faut réduire le volume des flux entre la base de données et le système de stockage, ou bien élargir les tuyaux. » Et de conclure : Oracle a fait les deux, en permettant aux requêtes de s'exécuter au plus près des données. SGBD et stockage en grille [[page]] La « HP Oracle Database Machine » combine donc des serveurs de bases de données Oracle, reliés en grille, avec les tout nouveaux serveurs de stockage Exadata, également reliés en grille. L'ensemble est packagé dans la même armoire rack, et commercialisé par Oracle. Le support du matériel est assuré par HP. 1 400 fois la capacité du plus gros iPod La configuration est musclée. A lui seul, le serveur de stockage Exadata, muni du logiciel Oracle Parallel Query Database sous Oracle Enterprise Linux, est équipé de deux processeurs Intel (huit coeurs) et de douze disques durs apportant jusqu'à 12 To. Quant à la « machine HP Oracle », aujourd'hui disponible sous Enterprise Linux (d'autres environnements suivront, promet Larry Ellison), elle réunit huit serveurs de base de données Oracle (64 coeurs Intel), le logiciel de clustering RAC (Real application clusters) et 14 serveurs de stockage Exadata (soit 112 coeurs Intel) qui offrent une bande passante de 14 Go de données par seconde et jusqu'à 168 To. « Sa capacité est 1 400 plus importante que celle de l'iPod le plus musclé », ironise Larry Ellison. Sans cacher sa jubilation, le dirigeant a aussi comparé (à son profit) sa configuration aux solutions avancées par Teradata et Netezza, ses principaux concurrents sur ce terrain, avec les fournisseurs de systèmes de stockage, EMC, IBM et NetApp en tête. Trois ans de R&D pour cette première machine Oracle Cette nouvelle offre, sur laquelle rien n'a rien filtré, ou si peu (d'immenses banderoles annonçant un mystérieux « X » ont été déroulées hier dans le Moscone Center), est pourtant le fruit d'un développement de trois ans. Un projet qui s'inscrit dans le cadre d'un programme de recherche de plus longue haleine sur les architectures massivement parallèles. Des performances multipliées par 30 chez certains clients [[page]] En toute discrétion, la solution est testée depuis octobre dernier chez une poignée de clients. Sur le papier, les résultats obtenus retiennent l'attention. Avec une demi-configuration de la « machine HP Oracle », l'opérateur bulgare de téléphonie mobile M-Tel annonce des performances multipliées par 28, en moyenne, sur 4,5 To, par comparaison avec sa précédente configuration (2 serveurs IBM p570 couplés à un système de stockage EMC). Chez LGR, investi sur trois continents dans l'infogérance de datawarehouses, on avance des performances multipliées par 30. Moins édifiant, le distributeur américain Giant Eagle annonce tout de même un facteur x16 sur 5 To de données. Larry laisse la vedette à sa machine Cette année, contrairement à son habitude, Larry Ellison a quitté discrètement la scène, pendant la vidéo déroulant les commentaires des premiers clients. D'ordinaire, il se fait un plaisir, non dissimulé, de répondre au vol aux nombreuses questions de la salle, pourtant archi-pleine cette fois-ci encore : 11 000 places, nombre de personnes debout ou assises par terre et bien plus à l'extérieur de la salle, face aux écrans géants. Mais, une fois n'est pas coutume, il a préféré laisser la vedette à sa « machine », sur laquelle le public s'est précipité, le flash crépitant, dès la fin du show. A l'étage, les machines étaient déjà installées sur le stand d'Oracle. (...)

(24/09/2008 09:56:52)

OpenWorld : Oracle accoste le cloud d'Amazon et complète 11g

Il en va d'OpenWorld, la conférence utilisateurs d'Oracle (21-25 septembre, San Francisco), comme du catalogue de solutions de l'éditeur. Le foisonnement de produits génère une cascade de mises à jour et d'avancées, dans les trois catégories d'offres investies par Oracle : applications, middleware et base de données. Conjointement, Charles Phillips, président d'Oracle, et Chuck Rozwat, vice-président, responsable du développement des produits, ont annoncé la possibilité d'utiliser désormais la base de données 11g et l'offre Fusion Middleware dans un environnement de 'cloud computing' permettant une facturation du produit à l'usage. L'environnement d'Amazon, EC2 (Elastic compute cloud), est le premier sur la liste d'Oracle. D'autres environnements seront supportés par la suite, a précisé Chuck Rozwat lors d'une session de questions/réponses. « Pour l'instant, notre objectif est de permettre aux clients d'accéder facilement à ce type de services », a ajouté le vice-président. Oracle ne prévoit pas à court terme de 'cloud' à son nom Oracle lui-même n'envisage pas, pour l'instant, de fournir une plateforme purement matérielle de 'cloud computing'. Même si, rappelle Chuck Rozwat, les services d'informatique à la demande qu'il propose déjà depuis dix ans à ses clients ont beaucoup de points communs avec les offres actuelles d'informatique dans les nuages. Le ralliement à Amazon comporte une deuxième déclinaison, elle aussi conçue comme un accès facile au 'cloud'. Le logiciel Secure Backup Cloud Module, basé sur Oracle Secure Backup, permettra d'automatiser la sauvegarde de données encryptées sur le service Simple Storage d'Amazon. En attendant 11g R2 [[page]] Chuck Rozwat a également confirmé la disponibilité d'une mise à jour importante - 11.1.0.7 - pour la base de données Oracle 11g (livrée il y a un peu plus d'un an). En revanche, le vice-président ne communique pas de date pour la version 2 de 11g - même si les développements semblent bien avancés (Oracle serait en quête de bêta testeurs). Chuck Rozwat insiste : « L'important, c'est de fournir aux clients les informations dont ils ont besoin aujourd'hui sur les produits qu'ils peuvent concrètement déployer. » Pas de date, non plus, pour la version gratuite de la base, 11g Express Edition (XE), qui devrait suivre 11g R2. L'intervention, toujours attendue, de Larry Ellison, fondateur d'Oracle, s'intitule cette année « Extreme Performance » et pourrait porter sur les technologies permettant d'améliorer les performances de la base de données. Oracle VM supporte le clustering Parmi les évolutions de produits figure aussi celle d'Oracle VM, l'offre de virtualisation de serveur. Dans sa version 2.1.2, le produit apporte des fonctions de migration sécurisée (avec encryptage des données). Il est maintenant certifié avec la technologie RAC (Real application clusters) d'Oracle, ce qui permet de combiner virtualisation et clustering, en exécutant une application répartie sur plusieurs serveurs dans une infrastructure en grille (de type grid). Oracle devrait maintenir sa cadence de livraison dans les prochains mois. Charles Phillips, président d'Oracle, a en effet mentionné dans son discours d'ouverture, lundi dernier, que la société allait investir 3 milliards de dollars en R&D sur son nouvel exercice (2,7 Md$ l'an dernier) pour faire évoluer son portefeuille de produits et en concevoir de nouveaux. Ses innombrables acquisitions lui apportant régulièrement de nouvelles équipes, Oracle s'appuie actuellement sur quelque 20 000 développeurs. (...)

(23/09/2008 09:23:44)

OpenWorld : Avec Beehive, Oracle se met à la collaboration

La conférence utilisateurs d'Oracle a pris ses quartiers d'automne au Moscone Center de San Francisco. En cinq jours (21-25 septembre) et 1 800 sessions, OpenWorld va présenter la revue de détail d'une offre étendue, régulièrement complétée par croissance externe ; un catalogue produits qui va de la base de données aux applications de gestion, en passant par une vaste gamme d'outils de middleware et de développement. Pour cette édition 2008, marquée notamment par le rachat de l'éditeur de middleware BEA Systems, Oracle dit attendre 43 000 participants, soit un millier de plus qu'en 2007. Les clients français, parmi lesquels France Télécom, y sont aussi plus nombreux que l'an passé : 150 ont programmé leur venue, Oracle n'ayant pas prévu de version européenne d'OpenWorld. Beehive, pour communiquer au moment opportun Le président Charles Phillips a consacré sa conférence d'ouverture aux applications, rappelant qu'Oracle continuait à faire évoluer les gammes rachetées (Siebel CRM, PGI de PeopleSoft et JD Edwards) et déroulant les plus récentes mises à jour. A ce train de nouveautés attendues a succédé une annonce plus surprenante. Avec Beehive (la ruche), c'est une plateforme complète de services de collaboration que Charles Phillips a présentée, en mettant l'accent sur l'intégration des différents outils offerts et la gestion sécurisée des accès : e-mails, voix, messagerie instantanée, gestion de la présence des utilisateurs, des contacts, du calendrier et des tâches, auxquels s'ajoutent des outils de recherche, de conférence, de boîte vocale, ou encore, de blogs et de wikis. Beehive intégrée à Microsoft Outlook [[page]] Le nom de l'offre fera immanquablement penser aux anciens clients de BEA à ce projet de framework de développement aujourd'hui hébergé par Apache, mais il s'agit bien d'une suite logicielle directement concurrente des solutions de travail collaboratif promues par Microsoft, Novell ou IBM Lotus. Avant tout destinée aux clients d'Oracle (plutôt de grandes entreprises), la suite Beehive présente l'intérêt de pouvoir s'insérer dans un processus métier pour pouvoir collaborer au moment le plus opportun. Il peut être intéressant, par exemple, lors d'une prise de commande, de contacter un commercial par messagerie instantanée pour obtenir une précision sur un produit. A noter que Beehive peut s'utiliser à partir d'un client Microsoft Outlook (avec lequel il présente une intégration avancée) ou d'un autre client de messagerie IMAP. Des outils de gouvernance et d'entreprise 2.0 Cette toute nouvelle solution succède à l'ancien OCS (Oracle Collaboration Suite). Elle se veut plus ouverte sur les logiciels tiers car bâtie sur des standards ouverts, orientée « entreprise 2.0 » grâce à la présence d'outils estampillés Web 2.0, et conforme aux exigences de gouvernance grâce à des outils de sécurité intégrés. [[page]] Officiellement annoncé sur OpenWorld, Beehive est déjà utilisée par certains clients d'Oracle depuis mai dernier. Le fabricant américain de charpentes métalliques Whirlind Steel, notamment, a choisi la version hébergée de Beehive qu'il a intégrée avec son infrastructure de téléphonie IP interne et son service d'annuaire. L'application relie les employés de cinq de ses sites et son équipe informatique gère le contrôle des accès de façon centralisée. CRM et réseau social Parmi les autres nouveautés détaillées par Charles Phillips, l'ERP maison, e-Business Suite, est attendu dans sa version 12.1, pourvue de neuf nouveaux produits (gestion des prix, planification du renouvellement des pièces détachées, modélisation de scénarios pour la chaîne logistique...). Nouvelles fonctions aussi pour JDE Enterprise 9.0, ainsi que pour l'offre de gestion des talents et pour Siebel 8.1, l'application de CRM (gestion de la relation client). En complément, l'éditeur annonce les outils de CRM, Sales Campains et Sales Library, qui s'appuient sur des fonctions de réseau social (tags, commentaires, notations, partage de contenus...), l'un pour augmenter les taux de retour des campagnes marketing, l'autre pour constituer des documentations commerciales. Le président d'Oracle a également présenté deux packs d'intégration (AIA) apportant des composants applicatifs pour les secteurs de l'assurance et de la fourniture d'énergie (« utilities » en anglais) ; deux packs destinés à faciliter la création d'applications composites, et qui peuvent s'utiliser avec le serveur d'application WebLogic de BEA, devenu le conteneur Java officiel d'Oracle. Rappelons que les solutions métiers, alimentées par le rachat d'éditeurs spécialisés, constituent l'un des axes stratégiques d'Oracle. (...)

(19/09/2008 12:34:49)

Trimestriels : Oracle traverse la crise avec une croissance de 18%

Malgré la crise financière qui ébranle actuellement la plupart des acteurs IT, Oracle parvient à maintenir la barre et à surprendre les attentes des analystes. L'éditeur californien poursuit sa lancée prometteuse de 2008 : le chiffre d'affaires grimpe de 18% par rapport à la même période de l'année dernière, à 5,3 Md$, et le bénéfice net s'envole à 1,1 Md$, soit une hausse de 28%. Dans le détail, ce sont les ventes de licences et les revenus récurrents qui sont le moteur essentiel de cette croissance. Ils ont en effet généré un chiffre d'affaires de 4,3 Md$ (+21%), surtout grâce aux revenus de la maintenance, qui représente à elle seule plus de la moitié du chiffre d'affaires d'Oracle sur le trimestre. La vente de nouvelles licences permet à Oracle d'engranger 1,2 Md$ supplémentaires, soit 14% de plus que l'an dernier. La mise à jour et le support des produits enregistrent également une belle croissance de 24%, à 3 Md$. La progression des services est plus modeste, mais toujours dans le vert (1,2 Md$, soit une hausse de 9%). Pas de commentaires sur l'impact des hausses de tarifs Les résultats d'Oracle ne semblent donc pas être affectés par l'augmentation importante des tarifs de certaines solutions annoncée en juin dernier (entre 15% et 20% pour les SGBD et les infrastructures, jusqu'à + 50% pour les produits BEA acquis en janvier 2008). L'éditeur a toutefois refusé de s'exprimer sur l'impact de cette inflation sur les décisions stratégiques de sa clientèle, estimant qu'il était trop tôt. Selon Gartner, Oracle détient 49% du marché des bases de données, devant IBM, Microsoft, Teradata et Sybase. Cette position permet à l'éditeur « d'investir dans l'amélioration de ses produits », a commenté Larry Ellison, CEO d'Oracle, lors d'une conférence téléphonique. (...)

(08/08/2008 11:04:19)

SQL Server 2008 paré au téléchargement

SQL Server 2008 est disponible au téléchargement pour les abonnés aux logithèques de Microsoft, MSDN et TechNet. La sortie de la version définitive, dite RTM (Release to manufacturing), de la base de données intervient plus de cinq mois après son lancement officiel, en compagnie de Windows Server 2008 et Visual Studio 2008, en grande pompe par Steve Ballmer. Toutefois, l'éditeur tient le rythme qu'il s'était fixé : un délai de trois ans entre les évolutions majeures de son SGBD. Les grands clients de Microsoft connaissent déjà tout ce qu'il y a à savoir sur l'édition 2008 de SQL Server. Ainsi, en juin dernier, Microsoft France rassemblait dans ses locaux des clients et partenaires pour illustrer des améliorations et des innovations de la base. Microsoft a fait en particulier de gros efforts sur les performances, qu'il s'agisse des temps de réponse ou de la volumétrie. Un des objectifs est de pouvoir répondre aux besoins des hébergeurs : une édition de la base leur est d'ailleurs consacrée. Le 'cloud computing' et le Daas en ligne de mire [[page]] Tous les éléments d'une offre destinée au 'cloud computing' (services informatiques payables à l'usage, accessibles via Internet) ne sont toutefois pas encore en place. Le support de la technologie de virtualisation de l'éditeur, Hyper-V, interviendra sous 30 jours. Quant à l'offre de Daas (database-as-a-service, ou SGBD à la demande), elle est encore en bêta. SSDS (SQL Server Data Services) donne aux développeurs la possibilité d'utiliser les fonctions d'un SGBD en ligne, sans se soucier des opérations d'administration classiques (installation, maintenance, sauvegarde, etc.). Aujourd'hui, SSDS est encore basé sur la version 2005 de SQL Server, mais la migration devrait intervenir prochainement. Pour Noel Yuhanna, analyste chez Forrester Research, Microsoft va désormais consacrer une partie de ses efforts à consolider cette offre de Daas, que l'analyste considère comme une tendance pérenne. Au risque, ajoute-t-il, de concurrencer les éditions Express et Standard de la base. De fait, une base en ligne évite à une petite structure d'avoir à payer les services d'un DBA (administrateur de bases de données) en sus du coût de la licence, et est par nature optimisée pour l'échange de données et l'accès via des navigateurs Web. (...)

(05/08/2008 11:24:04)

Forrester voit l'avènement du Daas d'ici deux ou trois ans

Les bases Oracle et autres SGBD d'entreprise ont encore de beaux jours à vivre avant d'être détrônés par les bases de données disponibles en ligne. Néanmoins, prévient Forrester, la technologie mûrit rapidement, et répond déjà à un certain nombre de besoins. D'ici deux ou trois ans, estime le cabinet d'études, les Daas (Database-as-a-service, SGBD hébergés et mutualisés pour plusieurs entreprises) feront partie intégrante des solutions informatiques d'entreprise. Forrester invite donc les DSI (directeurs des systèmes d'information) et DBA (administrateurs de bases de données) à se pencher dès maintenant sur le phénomène. Plusieurs facteurs, indique Noel Yuhanna, l'analyste de Forrester auteur de l'étude, laissent penser que les offres de Daas deviendront sous peu courantes. D'abord, souligne-t-il, malgré la pression sur les prix engendrée par l'apparition d'offres Open Source sérieuses, le coût moyen d'un SGBD d'entreprise a crû ces dernières années d'environ 18% par an, « et aucun fournisseur ne montre de signe laissant penser qu'il pourrait réduire ses prix ». Quant aux offres Open Source, elles nécessitent tout de même d'allouer des ressources coûteuses : matériel et surtout personnel à former et entretenir. Des bases facturées à l'usage, sans coût d'administration en sus Deuxième argument, les besoins de bases de données se multiplient, notamment pour développer et tester des applications. Puis vient le déploiement, qui multiplie les risques de fragmentation des données (lorsque des données concernant un même client ou une même opération se retrouvent dans plusieurs bases). L'apparition d'offres de bases de données à la demande, accessibles en ligne via des technologies classiques (Rest, Soap, ODBC, JDBC, SQL...) et facturées à l'usage, résout ces problèmes, explique Noel Yuhanna. Du moins une grande partie d'entre eux ; notamment lorsque le besoin se limite à pouvoir stocker, retrouver et mettre à jour une donnée, ce qui est le cas de nombreuses applications. Le Daas représente ainsi une solution économique et simple pour des applications collaboratives (tous les participants disposent d'un endroit unique, en ligne, pour partager leurs documents), ou bien pour de l'archivage, puisque l'espace de stockage est illimité (c'est l'affaire de l'hébergeur) et offre de meilleures performances que la bande lorsqu'il s'agit de retrouver des données. Les principaux freins au Daas : les temps de réponse et la sécurité des données [[page]] Evidemment, précise Forrester, il y a des freins. La sécurité des données vient en premier à l'esprit, et elle est intimement liée aux procédures mises en place par l'hébergeur et à sa viabilité et sa crédibilité sur ce marché. Le temps de réponse peut aussi être un facteur déterminant : si le Daas constitue une réponse idéale pour un portail collaboratif ou pour stocker des données accessibles depuis un appareil mobile (dans les deux cas, l'utilisateur sait qu'il passe par Internet et qu'il y aura une certaine latence), il paraît inconcevable pour des applications transactionnelles ou des applications utilisées simultanément par des milliers d'utilisateurs - sauf à disposer d'infrastructures spécifiques, ce qui éloigne de l'idée originale d'une infrastructure de bases de données partagée. Noel Yuhanna donne dans son étude plusieurs conseils pour choisir son prestataire. La liste est encore restreinte. Amazon, avec SimpleDB, Force.com et sa Platform-as-a-service et EnterpriseDB avec Postgres Plus Advanced Server Cloud Edition sont ainsi cités comme les premiers sur ce marché. Néanmoins, l'analyste de Forrester estime que les grands éditeurs du marché devraient prochainement les concurrencer. Déjà, Microsoft propose une bêta de son offre SSDS (SQL Server Data Services), et Oracle devrait faire évoluer ses offres Apex et OnDemand en ce sens. Forrester attend pour très bientôt les offres de Sun, Google et IBM Forrester s'attend aussi à ce que Sun redéfinisse son offre suite au rachat de MySQL : Sun proposait déjà une offre hébergée sur son infrastructure, tandis que MySQL était présent sur le service de 'cloud computing' d'Amazon, EC2. Google dispose aussi d'une offre Daas, mais pas promue en tant que telle pour l'instant : la base de données en ligne BigTable est pour l'instant un composant intégré à Google AppEngine, son offre de développement et de stockage d'applications en ligne. BigTable sert également de support de stockage aux services bureautiques de Google, et Forrester estime que le moteur de recherches devrait rapidement le présenter comme une offre Daas à part entière. Reste IBM, qui dispose de tous les éléments pour constituer une offre Daas. Big Blue en a d'ailleurs mis une en place dans certains de ses centres de Cloud Computing, pour de gros clients. (...)

(15/07/2008 14:58:04)

Microsoft achète une qualité de données à SQL Server

Microsoft a acheté, hier lundi 14 juillet, le petit Israélien Zoomix, éditeur d'une technologie de qualité de données. Les termes de l'opération n'ont pas été divulgués. La gestion de la qualité des données automatise la vérification de la précision des données qui entrent et sont stockées dans une base - ainsi que celles auxquelles on accède pour un traitement décisionnel. Et c'est bien le rôle d'Accelerator, le logiciel de Zoomix, qui, pour ce faire, combine des analyses sémantique et linguistique avec un apprentissage par la machine destiné au classement, à la correspondance et la standardisation des données complexes dans les entreprises. « Aujourd'hui on se retrouve face à de telles quantités de données dans les entreprises qu'il est difficile de savoir ce qui est vraiment important - il s'agit de récupérer de l'information et d'en extraire de la connaissance, insiste Richard Ptak, du cabinet d'analystes IT Ptak, Noel & Associates. C'est pourquoi, de plus en plus souvent, les éditeurs de SGBD et de décisionnel intègrent dans leurs offres des fonctions automatisées de gestion de la qualité des données. Et ce, dans le but d'améliorer la qualité de l'ensemble de l'organisation des données. » Vérifier les données le plus tôt possible dans le cycle Microsoft intégrera les fonctions de Zoomix dans les futures versions de son gestionnaire de bases de données SQL Server. « Il compte s'attaquer en particulier aux données qui entrent dans le workflow, continue Richard Ptak, ce qui réduirait les erreurs et les incohérences. Les entreprises ont besoin de corriger ces défauts le plus tôt possible dans le cycle. » Aujourd'hui, Zoomix cible principalement l'industrie, la distribution, le commerce et la finance aux Etats-Unis, en Europe et au Moyen-Orient. Son équipe de développement rejoindra la R&D de Microsoft en Israël. (...)

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