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(26/08/2011 16:23:37)

Trois témoignages d'utilisateurs de bases de données NoSQL

Les utilisateurs de SGBD NoSQL et de systèmes de traitement des données de type CouchDB et Hadoop ont déployé ces nouvelles technologies pour leurs performances, leur évolutivité et leur flexibilité, si l'on revient sur les différents ateliers de la conférence NoSQL Now qui s'est déroulée cette semaine à San Jose, en Californie.

EMC, par exemple, utilise un mélange de bases de données traditionnelles et de SGBD NoSQL dernier cri pour analyser la perception de ses produits entreprise et grand public [Iomega notamment], a expliqué Subramanian Kartik, ingénieur chez EMC, durant une conversation avec notre confrère d'IDG News Service, Joab Jackson. Le procédé, appelé analyse des sentiments, implique la collecte d'informations sur une centaine de blogs consacré aux technologies IT, pour trouver des mentions sur EMC et ses produits, et évaluer si les références sont positives ou négatives, en analysant les mots utilisés dans le texte. 

Hadoop pour éliminer les données inutiles

Pour exécuter l'analyse, EMC rassemble le texte intégral de tous les blogs et pages web mentionnant EMC, et les compile dans une version de MapReduce fonctionnant sur sa plate-forme d'analyse de données Greenplum. Il utilise ensuite un système Hadoop pour éliminer les balises HTML et les mots inutiles, ce qui réduit considérablement l'ensemble de données. Les listes de mots sont transférées dans des bases de données SQL, où une analyse quantitative plus approfondie est réalisée. 

Les technologies NoSQL sont utiles pour résumer un ensemble énorme de données, tandis que les systèmes SQL peuvent être ensuite utilisés pour une analyse plus détaillée, a dit Subramanian Kartik, ajoutant encore que cette approche hybride peut être appliquée à d'autres domaines d'analyse. «Il y a toutes sortes d'informations à traiter, et à partir d'un certain point, vous devrez passer par la conversion de texte  en tokens numérotés pour faciliter leur utilisation [commande /tokenize], l'analyse et le traitement du langage naturel. La meilleure façon d'arriver à des mesures quantitatives significatives de ces données est de les mettre dans l'environnement que vous connaissez bien pour les manipuler, un environnement SQL » poursuit l'ingénieur d'EMC.

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Pour les compagnies Internet comme AOL, les produits NoSQL offrent une vitesse de traitement et la capacité de gérer ce grand volume de données, ce qui ne serait pas possible avec une base de données relationnelle traditionnelle. La société utilise Hadoop et la base de données NoSQL CouchDB pour réaliser le ciblage de ses opérations publicitaires, a déclaré Matt Ingenthron, directeur des relations communautaires pour Couchbase, lors d'une autre conversation. 

La compagnie Internet a développé un système qui peut choisir d'afficher un ensemble d'annonces ciblées chaque fois qu'un utilisateur ouvre une page web d'AOL. Les annonces choisies reposent sur la base de données qu'AOL stocke sur les utilisateurs, avec un algorithme qui tente de prédire quelles pubs auront le plus de sens pour l'internaute. Et le processus doit être exécuté en moins de 40 millisecondes. La base de données est volumineuse, car les logs et les actions de tous les utilisateurs sont conservés sur les serveurs. Ils doivent être analysés et réassemblés pour construire un profil de chaque utilisateur. Les régies publicitaires web ont également mis en service un ensemble complexe de règles pour savoir combien payer une impression ou quels bandeaux publicitaires doivent être affichés sur le navigateur des internautes. 

Cette activité génère de 4 à 5 téraoctets de données par jour, et AOL a amassé 
plus de 600 pétaoctets de données opérationnelles. Le système conserve ainsi plus de 650 milliards d'entrées, avec notamment une pour chaque utilisateur, ainsi que des clés pour gérer d'autres aspects des données. Le système doit réagir à 600 000 événements de chaque seconde. 

Un cluster Hadoop pour résumer les données brutes

Et les flux de données qui proviennent de logs de serveurs Web et de sources extérieures augmentent encore la quantité d'information conservée. La plate-forme Hadoop Flume est utilisée ici pour intégrer toutes ces données. Ce cluster Hadoop exécute également une série de routines MapReduce pour analyser et résumer les données brutes. AOL utilise également CouchDB de Couchbase pour récupérer toutes sortes de données en provenance des flux RSS. Parce que CouchDB peut travailler sans écrire sur le disque, il peut être utilisé pour analyser rapidement les données avant de l'envoyer vers une autre étape. 

« Nous n'avions pas prévu de faire du ciblage publicitaire pour nos clients. Mais Couchbase a fini par combler ce besoin chez AOL et chez d'autres régies publicitaires » ajoute Matt Ingenthron. Le travail est «techniquement complexe et pose de nombreux défis pour traiter très rapidement les données ».

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La maison d'édition scientifique et médicale Elsevier était à la recherche de plus souplesse quand elle a opté pour une solution XML, basée sur une base de données non relationnelle fournie pas Mark Logic, a déclaré le vice-président de la société Bradley Allen. Le monde de l'édition scientifique est de train de passer d'un modèle statique à un rythme plus dynamique, explique le dirigeant de l'éditeur. Au cours des siècles précédents, les ouvrages et les revues scientifiques ont servi de base à la connaissance universitaire. Et les bibliothèques conservaient une description des ouvrages, des auteurs et contributeurs et les références d'autres informations. Depuis que l'édition scientifique est passé au numérique, le papier reste encore le média dominant pour la transmission des données. « Nous sommes encore à l'époque du cheval et du carrosse », souligne en plaisantant Bradley Allen. 

Au fil du temps, la communication scientifique s'est fragmentée en plusieurs éléments individuels, qui peuvent être ensuite réutilisés dans de multiples publications. Les paragraphes ou même les affirmations peuvent être annotés et indexés, explique l'éditeur. Ils peuvent ensuite être rassemblés dans des oeuvres nouvelles et intégrés dans des applications, que les médecins peuvent consulter. Ils peuvent également être exploités dans le cadre d'analyses décisionnelles.

XML comme langage naturelle pour intégrer les données

Dans cet esprit, Elsevier est en train d'annoter les documents de ses revues afin qu'elles puissent être réutilisées plus facilement dans d'autres applications et services. Le choix d'une base de données XML a semblé naturel pour ce travail, a expliqué Bradley Allen. De nouveaux types de contenus peuvent être facilement ajoutés dans la base de données et le format permet à chaque composant d'être facilement réutilisé dans de nouvelles applications et services. 

Elsevier a lancé un certain nombre de nouveaux produits avec cette approche. L'un d'entre eux, baptisé SciVal et destiné aux universitaires qui résument l'activité du monde de l'édition au sein de leur institution, leur donne une estimation quantitative 
des publications d'une université ou d'un centre de recherches. Un autre service est Direct Science, un moteur de recherche en texte intégral pour les revues d'Elsevier.

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(25/08/2011 17:28:32)

NewSQL pour combiner le meilleur de SQL et NoSQL

Les utilisateurs qui évitent les bases de données relationnelles traditionnelles en faveur de bases de données émergentes NoSQL pourraient être tentés de « jeter le bébé avec l'eau du bain », a averti un pionnier des SGBD devant une assemblée de défenseurs des solutions NoSQL.

Au lieu de cela, la plateforme SQL (Structured Query Language) peut être adoptée pour les nouveaux systèmes avec quelques ajustements techniques, qui lui donneraient toute la flexibilité des systèmes NoSQL, fait valoir Michael Stonebraker, directeur technique chez l'éditeur de la base de données distribuée VoltDB [comme NimbusDB, voir sujet sur Boston IT]. Michael Stonebraker a défendu sa solution, qu'il baptise NewSQL, à l'occasion de la conférence NoSQL Now qui se déroule cette semaine à San Jose, en Californie. 

Sa société propose elle-même une base de données basée sur NewSQL, ce qui donne plus de poids à cette nouvelle architecture que le simple discours commercial d'un revendeur. Michael Stonebraker a été l'architecte en chef des bases de données Ingres et Postgres, et a contribué à de nombreux autres SGBD. Il a également cofondé Vertica, un éditeur de base de données en colonnes acheté par Hewlett-Packard en février dernier. 
Les bases de données relationnelles SQL sont moribondes font valoir les défenseurs de NoSQL, avance le directeur technique de VoltDB. « Mais ce n'est pas la faute des revendeurs de SGBD non SQL. Traditionnellement appelés les éléphants, ces fournisseurs de bases ne sont pas devenus lents, car ils supportaient SQL », explique le responsable technique.

Des SGBD peu adaptés aux nouveaux usages

La plupart des logiciels commerciaux de type SGBD ont été mis sur le marché il y a une trentaine d'années, rapporte Michael Stonebraker. Ils n'ont pas été conçus pour les environnements automatisés et sont très gourmands en données utilisées aujourd'hui.

En évoluant pour offrir de nouvelles fonctionnalités, ils sont devenus ballonnés. « Oracle ne grandit pas », poursuit-il. « Si vous n'avez pas besoin de performances, ce n'est pas grave. Mais si vous n'avezpas  besoin de performances [un système basé sur une base SQL traditionnelle] ne le permettra pas ». 

L'atonie des systèmes SGBD est généralement attribuée à un certain nombre de facteurs, poursuit Michael Stonebraker. Ces systèmes maintiennent un espace réservé à la mémoire tampon, conservent les logs à fin de récupération, et gèrent le verrouillage et le déverrouillage des tables afin elles ne soient pas écrasées par une autre opération. Dans un essai réalisé par VoltDB, 96 % des ressources du système étaient consommées par ces opérations. Voici pourquoi beaucoup trouvent dans les SGBD NoSQL, comme MongoDB et Cassandra, une réponse aux limitations des bases de données traditionnelles. 

Illustration principale : Michael Stonebraker, directeur technique chez VoltDB; crédit photo : D.R.

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Dans une autre session qui s'est tenue lors de la conférence NoSQL Now, le consultant Dan McCreary a expliqué que les lacunes présentes dans les bases de données relationnelles ont stimulé le travail des développeurs afin de créer des systèmes NoSQL. Les bases traditionnelles ne sont pas très flexibles, a-t-il dit. Leur architecture de base a été conçue à l'époque des cartes perforées, et reflète une approche rigide dans la modélisation des données. Si un utilisateur a besoin d'ajouter une autre colonne de données, il doit modifier le schéma de base ce qui peut être très délicat à faire. Le processus de modélisation pour créer des tables relationnelles, appelées modélisation entité-relation, ne reflète pas toujours exactement la façon dont les données existent dans le monde réel. « Beaucoup de choses ne rentrent pas bien dans les tables », a-t-il dit. « C'est beaucoup trop restrictif. » 

Un des autres problèmes avec les bases de données SQL, c'est qu'elles ne s'adaptent pas très bien à la répartition de la charge de travail sur plusieurs serveurs, souligne Dan McCreary. Si les données se développent au-delà des capacités de traitement d'un seul serveur, la base doit être fragmentée, ou dispersée, sur plusieurs serveurs, ce qui est également un processus compliqué. En outre, l'exécution de certaines opérations sur plusieurs serveurs, telles que les requêtes sur plusieurs tables, dans lesquelles les données ont été dispersées, peut devenir problématique.

Les limites du NoSQL

Alors que les bases de données NoSQL offrent plus d'évolutivité et plus de flexibilité, elles ont également leurs propres limites, souligne Michael Stonebraker. En n'utilisant pas SQL, les systèmes de base de données NoSQL perdent la capacité de faire des requêtes très structurées avec une certitude mathématique. Reposant sur l'algèbre et le calcul relationnel, SQL propose un modèle mathématique assurant que la requête est structurée de telle sorte qu'elle ramène toutes les données à capturer, même si la requête elle-même est très complexe. 

Autres problèmes: NoSQL ne peut pas fournir d'opérations au niveau ACID (Atomicity, Consistency, Isolation and Durability) un ensemble de métriques largement utilisées pour assurer qu'une base de données réalisant des transactions en ligne restera toujours précise même si le système est interrompu. Assurer la conformité ACID peut être gravé dans les couches basses de l'application, même si l'écriture du code nécessaire à ces opérations « est un travail pire que la mort », a-t-il ajouté. Enfin, chaque base de données NoSQL vient avec son propre langage de requête, rendant difficile la standardisation des interfaces entre les applications. 

En revanche, NewSQL peut fournir la qualité et l'assurance des systèmes SQL, tout en apportant l'évolutivité des systèmes NoSQL, fait valoir le directeur technique de VoltDB. L'approche NewSQL implique l'utilisation d'un certain nombre de nouveaux modèles d'architecture, a-t-il noté. Il élimine par exemple le pool de mémoire tampon qui monopolise excessivement les ressources en exécutant entièrement  la base de données dans la mémoire principale. Il supprime la nécessité du verrouillage en exécutant qu'une seule thread sur le serveur (bien que certains processus puissent être exécutés pour d'autres opérations bloquées). Et les gourmandes opérations de récupération peuvent être éliminées grâce à l'utilisation de serveurs supplémentaires pour réaliser la réplication et la bascule. 

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Michael Stonebraker a avancé que son propre système VoltDB, qui utilise ces approches NewSQL, exécute des opérations 45 fois plus vite qu'une base de données relationnelle traditionnelle. VoltDB supporte jusqu'à 39 serveurs, et peut traiter jusqu'à 1,6 million de transactions par seconde sur 300 coeurs de processeurs, a-t-il dit. Elle exige également  beaucoup moins de serveurs qu'une implémentation de type Hadoop, en réalisant avec 20 noeuds le même travail qui exigerait 1 000 noeuds avec Hadoop.

Alors que le public de la conférence NoSQL Now était composé d'utilisateurs et de développeurs NoSQL, beaucoup semblaient penser que l'analyse de Michael Stonebraker sur SQL avait quelques mérites, même s'ils étaient en désaccord sur des points particuliers.  Dwight Merriman, un des fondateurs de la société de publicité en ligne DoubleClick et l'un des créateurs de MongoDB, partageait l'avis de Michael Stonebraker sur SQL au sujet de la faible évolutivité et des performances en retrait. Mais il a soutenu que SQL n'est pas la langue que tout le monde souhaite utiliser dans les années à venir pour analyser et interroger sa base de données. 

D'autres langages plus naturelles pour les requêtes

«Je tiens à utiliser quelque chose d'un peu plus proche de la langue naturelle », c'est ainsi que ces applications ont été conçues, précise-t-il. Les procédures basées sur SQL rendent particulièrement difficile le travail avec plusieurs développeurs, a-t-il ajouté. 

Michael Stonebraker est confronté à un problème concret, a déclaré le consultant Dan McCreary après la présentation. Les processeurs ne vont pas aller beaucoup plus vite, mais les coeurs vont continuer à se multiplier. Donc, la question de la montée en puissance sur plusieurs processeurs doit être prise en compte, dit-il. 

Dan McCreary a également convenu avec Michael Stonebraker que les utilisateurs NoSQL ne partagent pas un langage de requête unifiée, ce qui va ralentir l'adoption de NoSQL. Mais le consultant a suggéré d'autres langages que le SQL comme outil de requêtes, tels que l'XQuery utilisé pour les documents XML. 

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(23/08/2011 10:57:34)

Hadoop croît mais ne remplace pas les bases de données relationnelles

Le besoin de gérer des volumes sans cesse croissants de données structurées et non structurées contribue à l'adoption du logiciel Open Source Hadoop dans les entreprises. Pour autant, ce dernier ne vient pas remplacer les technologies existantes, mais fonctionne aux côté des bases de données relationnelles. C'est ce que montre une étude de Ventana Research commentée par nos confrères de Computerworld.

Conçu pour traiter des petaoctets de données, Hadoop présente l'intérêt de scinder d'importants jeux de données en plus petits blocs qui sont alors distribués à travers des serveurs en cluster pour en accélérer le traitement. Parmi les tout premiers utilisateurs de la technologie figurent notamment des acteurs du web. Facebook, Amazon, eBay et Yahoo y ont recours pour analyser des petaoctets de données non structurées que la structure des SGBDR traditionnels ne gère pas facilement.

L'enquête menée par Ventana Research auprès de 160 entreprises montre qu'elles sont de plus en plus nombreuses à s'intéresser à Hadoop et à y recourir pour des besoins similaires (54%). La plupart l'utilisent pour collecter et analyser d'énormes quantités de données générées automatiquement (logs, résultats de recherche, contenus de médias sociaux, explique David Menninger, auteur de l'étude. Dans deux tiers des cas, a-t-il constaté, cela porte sur des analyses avancées ou sur des catégories de traitement qu'elles ne faisaient pas avant. La technologie est moins susceptible d'être utilisée pour les analyses conventionnelles portant sur les données transactionnelles et les informations sur les clients, domaines dans lesquels les SGBDR priment toujours.

Néanmoins, en dépit de l'intérêt d'Hadoop, l'étude montre que les entreprises qui l'exploitent rencontrent aussi quelques problèmes, au niveau de la sécurité, du clustering ou du manque de ressources ayant des compétences sur ce logiciel.

Illustration : D.R.

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(26/07/2011 14:06:50)

Oracle met en avant MySQL 5.6

Lundi dernier, Oracle a livré un avant-goût des fonctionnalités attendues dans MySQL 5.6, la prochaine version de sa base de données Open Source, qui mettent l'accent sur l'évolutivité améliorée, l'intégration et les performances. Les nouvelles fonctions incluent notamment la recherche de texte intégral qui permet aux développeurs d'indexer et de parcourir les informations stockées dans les tables par le moteur InnoDB ; une augmentation de la taille maximale des fichiers (jusqu'à 2 To) dans InnoDB, ce qui dope les performances pour les charges de travail intensives en écriture ; la réplication MySQL est aussi plus rapide, et une API permet aux utilisateurs d'« intégrer de façon transparente MySQL aux anciennes et aux nouvelles applications et aux banques de données ».

Pour améliorer ses relations avec la communauté des utilisateurs de MySQL, Oracle demande à ces derniers de lui envoyer ses remarques. Cette version de MySQL est disponible en téléchargement, mais uniquement pour test. Elle n'est « pas apte à la production » indique un avis publié sur le site laboratoires de MySQL. La précédente version de la base de données, 5.5, est disponible depuis décembre dernier et la première étape du développement de la 5.6 a été mise en route en avril.

Des améliorations bienvenues

Un expert a exprimé une opinion très mesurée sur les fonctionnalités annoncées dans MySQl 5.6. « Les performances OLTP [traitement transactionnel en ligne] et la concurrence sont parmi des compétences de base d'Oracle. Je serais optimiste quant à ces améliorations »  a déclaré l'analyste Curt Monash de Monash Monash.
En outre, « MySQL n'est jamais utilisée dans le vide », et sert souvent de pipeline pour d'autres technologies telles que le framework Hadoop pour le traitement de grands volumes de données, le décisionnel et d'autres usages plus généraux comme le souligne Oracle, a-t-il ajouté. « Il y a beaucoup de cas en duplication et en intégration de données qui doivent être mieux consolidés », a encore déclaré Curt Monash . Toutefois, « depuis les années 90, Oracle n'a pas pousssé la recherche de texte. Je resterais assez pessimiste sur ce point » a ajouté l'analyste.

Suite à l'acquisition de Sun Microsystems, Oracle a pris le contrôle de MySQL. La transaction a été un temps retardé, car les régulateurs européens ont soigneusement mesuré les implications potentielles en terme de position dominante avec un MySQL avalé par Oracle. Pour rassurer la communauté Open Source, Oracle a été obligé d'annoncer une série d'engagements publics assurant que  MySQL resterait une technologie viable et ouverte. L'éditeur gagne cependant de l'argent hors du produit MySQL de base en vendant des offres de support et un certain nombre d'éditions commerciales. La firme de Reedwood est toutefois concurrencée sur ce segment par des plates-formes comme Monty Program, Percona ou SkySQL. Le code source de MySQL a également pris des directions différentes avec le Monty Program's MariaDB, qui est soutenue par le créateur de MySQL, Michael "Monty" Widenius.

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(08/11/2010 17:33:00)

Dossier méthodes agiles : Le renouveau des relations client/fournisseurs

L'avantage des méthodes agiles réside avant tout dans le fait qu'elles mettent en avant une démarche plus pragmatique que les démarches traditionnelles, en impliquant au maximum le client et ses réels besoins sans fonctionnalités superflues. Toutefois, un gros travail d'audit et d'évangélisation reste à faire car ces méthodes sont sous exploitées dans les SSII et les entreprises, un peu moins chez les éditeurs qui les utilisent depuis longtemps. Enfin, si les gains sont bien identifiés, la mise en place des contrats et de la facturation n'est pas encore très aboutie.
Sommaire du dossier


- Les méthodes agiles pour l'aboutissement d'un projet de qualité chez le client ?

- Les méthodes agiles réclament écoute et compréhension

- Des gains identifiables grâce aux méthodes agiles

- Témoignage utilisateur : Thierry Roche, DSI de l'Apec


Illustration principale : Crédit Mountain Goat Software (...)

(15/07/2011 12:05:51)

Oracle va corriger 78 failles de sécurité

Oracle va publier 78 patchs sur un certain nombre de ses produits logiciels, mardi prochain. On dénombre 13 correctifs rien pour la base de données. Ils concernent plusieurs éditions, 11g R1 et R2, ainsi que 10g R1 et R2. Deux de ces vulnérabilités peuvent être utilisées sur un réseau sans identifiants de connexion.

Trois autres patchs concernent les solutions Secure Backup Oracle, dont les failles peuvent être déclenchées à distance sans authentification. Des correctifs sont aussi prévues pour sept modules de la gamme Fusion Middleware, 18 patchs concernent Enterprise Manager Grid.

Des corrections sur les produits issus des acquisitions


E-Business Suite et les logiciels de Supply Chain (gestion d'approvisionnement) disposent d'un correctif. Les solutions PeopleSoft en recensent une dizaine.

Oracle propose aussi 23 patchs pour les produits issus de l'acquisition de Sun Microsystems, comprenant GlassFish Server, VirtualBox, Solaris, Sparc Enterprise Série M et la ligne T3. Neuf des faiblesses peuvent être exploitées via un réseau sans nécessiter d'identifiant ou de mot de passe.

Le lot de patch disponible mardi prochain est à peu près de la même taille que la précédente mise à jour d'avril, qui comprenait 73 correctifs. Oracle propose des patchs pour Java SE à des dates différentes (le mois dernier pour les plus récents).

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(08/07/2011 15:39:19)

SAP renforce son offre BI avec Sybase IQ

Grâce à son architecture en colonnes, la dernière version de la base de données Sybase IQ 15.3 annoncée par SAP fournira une extensibilité suffisante pour permettre à des milliers d'utilisateurs, aussi différents soient-ils les uns des autres, d'accéder au système de leur entreprise. Sybase IQ repose en effet sur une architecture en grille de type MPP (Massively Parallel Processing) dans laquelle chaque élément de calcul partage sa puissance de traitement, sa mémoire et son accès aux données, l'ensemble étant accessible via un réseau SAN (Storage Area Network). « Il a été beaucoup question dans l'industrie technologique de la valeur que pouvait avoir l'analyse des « grandes quantités de données », les « Big Data », un terme souvent utilisé aujourd'hui pour désigner les gros volumes de données transitant par le web, les capteurs et autres informations générées par les entreprises, » a déclaré David Jonker, directeur du marketing produit. Selon lui, « cette conception ne peut trouver sa pleine application uniquement si un grand nombre d'utilisateurs professionnels différents peuvent accéder à ces informations. » D'après le directeur marketing de SAP, « cette transition exige un nouveau type de plate-forme où l'entreposage des données dans l'entreprise n'a plus sa place. »

Des datamarts virtuels

L'architecture en grille MPP doit permettre aux responsables informatiques de créer des « datamarts virtuels», sortes de sous places de marché virtuelles de données, pour différents utilisateurs d'une entreprise auxquels ils attribueront des groupes de serveurs physiques, » a expliqué David Jonker. La stratégie de Sybase a déjà gagné l'approbation d'un observateur. « Les datamarts virtuels sont une bonne idée, et trop peu de vendeurs facilitent leur mise en oeuvre. Ils laissent les départements informatiques se mettre à l'analytique rapidement, mais ne leur accordent qu'un contrôle partiel, » a déclaré l'analyste Curt Monash de Monash Research. L'idée proposée par Sybase, va dans le même sens que ce que fait le concurrent Greenplum avec sa plate-forme Chorus, même si l'approche technique est différente. Sybase IQ 15.3 inclut également une API (Application Programming Interface) de services web, un pilote pour le langage de programmation Ruby on Rails ; une API pour l'analyse de contenu multimédia, et une console d'administration accessible depuis Internet.

Deux offres en base de données

Sybase IQ 15.3 arrive au milieu d'une longue et intense campagne marketing pour promouvoir le système in-memory Hana (High Performance Analytic Appliance) de SAP, qui traite les données en mémoire au lieu de les lire sur disque afin d'obtenir des gains en performance. « Il existe certainement une manière de faire travailler ensemble IQ et Hana, » affirme David Jonker. « IQ est une option évidente pour stocker de grosses quantités de données sur des systèmes traditionnels, » a-t-il ajouté. À plus long terme, IQ pourrait servir de plateforme de stockage « nearline » pour Hana, notamment pour des données qui doivent être accessibles à un moment ou à un autre, mais qu'il n'est pas essentiel d'avoir immédiatement, » a-t-il déclaré.

 

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