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(28/04/2011 16:55:14)
Selon AppSec, la notation d'Oracle sur ses failles minimise le standard CVSS
« Oracle minimise le risque de ses vulnérabilités, » a expliqué Alex Rothacker, directeur de la recherche sur la sécurité chez AppSec. « En conséquence, les entreprises qui se fient aux taux de vulnérabilité communiqués par Oracle pour programmer les mises à jour système peuvent être amenées à retarder de manière inappropriée l'application de certains correctifs critiques, » a-t-il expliqué. Tous les trois mois, Oracle livre des patchs, seuls ou en bundle, destinés à corriger des vulnérabilités récemment découvertes dans ses produits logiciels. L'éditeur note la gravité des vulnérabilités selon la norme Common Vulnerability Scoring System (CVSS) en cours dans l'industrie.
La préoccupation essentielle d'AppSec tourne autour de la notation unique ajoutée par Oracle dans sa grille CVSS, et nommée Partial +. Normalement, l'échelle du CVSS s'échelonne entre 1 et 10 pour rendre compte de manière globale de la gravité d'une vulnérabilité. Le score correspond lui-même à la moyenne d'un ensemble de notes qui permettent d'évaluer différents aspects de la gravité d'une vulnérabilité. Dans ces sous-évaluations, la notation du CVSS prend notamment en compte les dégâts que pourraient causer des logiciels malveillants du fait de cette vulnérabilité. Si tel logiciel malveillant, appelé « exploit informatique», ne peut endommager que l'application attaquée, alors il peut en général être affecté d'une note Partielle. Mais si l'exploit peut commettre des dommages sur le système sous-jacent, alors la vulnérabilité devrait bénéficier d'une note Complète, laquelle rend compte de davantage de facteurs de risque.
Une notation détournée
« Dans sa notation, Oracle n'utilise presque jamais l'échelle Complète, » a déclaré Alex Rothacker. « La plupart du temps, l'éditeur utilise sa propre notation Partial +, ce qui, dans les évaluations d'Oracle, équivaut à une note Partielle, » a-t-il ajouté. Dans certains cas, Oracle utilise la notation Partial + pour une vulnérabilité de la base de données, qui, selon le chercheur, équivaut à une vulnérabilité au niveau du système. « En réalité, si la base de données d'Oracle se trouve installée sur un serveur, vous n'exécuterez pas SharePoint sur le même serveur. Vous disposez d'un serveur de base de données dédié, » explique encore Alex Rothacker. Oracle reconnait que certains utilisateurs peuvent vouloir recalculer les notes CVSS si un logiciel de leur environnement récolte un Partial +. Dans un récent message publié sur un blog, Eric Maurice, patron sécurité d'Oracle, a déclaré que l'éditeur reconnaissait que certaines entreprises choisissaient de « gonfler discrètement le score de base quand celui-ci était affecté d'une note Partial+ par Oracle. » Les responsables d'Oracle n'ont pas voulu faire de commentaires à ce sujet.
Des évaluations indispensables aux entreprises
De nombreuses entreprises se fient aux évaluations CVSS afin de décider quels correctifs appliquer en priorité. En entreprise, l'application d'un patch sur un logiciel donné doit être accompagné de nombreux tests pour s'assurer que le logiciel fonctionne correctement dans son environnement une fois la mise à jour effectuée. « Il est très difficile pour une entreprise de patcher tous ses systèmes. Elle donne priorité à tel ou tel correctif, selon le niveau de gravité. Elle appliquera les patchs corrigeant les vulnérabilités vraiment les plus critiques en premier, » a encore déclaré Alex Rothacker. Selon lui, un Partial+ peut avoir un certain impact, dans le cas par exemple de deux vulnérabilités presque identiques, identifiées dans la pile réseau de la base de données d'Oracle par un chercheur de l'AppSec. A l'une des vulnérabilités, « Oracle a attribué une note de 5 dans l'échelle CVSS et pour l'autre, une note plus sévère de 7,8, toujours selon l'échelle CVSS, alors que les deux vulnérabilités différent l'une de l'autre d'un seul octet, » a expliqué le chercheur en sécurité Esteban Martinez Fayo, dans un blog. La principale différence entre les deux notes s'explique par le fait que celle de rang inférieur en terme de gravité a reçu une note Partial + tandis que l'autre a reçu une note Complète.
Crédit photo : D.R.
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Bien sûr, AppSec a intérêt à ce que les responsables de la sécurité réévaluent les avis publiés par Oracle. La société propose un logiciel d'audit et de conformité pour vérifier la sécurité des bases de données, et propose même sa propre notation pour requalifier la gravité des vulnérabilités de la base de données d'Oracle. Mais la société connait parfaitement les vulnérabilités d'Oracle : ses chercheurs ont trouvé quatre des six vulnérabilités de la base de données d'Oracle, corrigées par le dernier patch de la dernière mise à jour.
D'autres analystes s'inquiètent des pratiques d'Oracle
AppSec n'est pas la seule à s'interroger sur la notation unique Partial+ établie par Oracle. « En créant la note Partial +, Oracle a en effet créé son propre système de mesure, » a déclaré Adrian Lane, directeur de la technologie et analyste pour la société de recherche en sécurité Securosis. L'analyste, qui a également abordé la question dans un post récent, fait remarquer que le CVSS ne fournit peut-être qu'une estimation de la gravité de la vulnérabilité, mais il sert encore de référence aux administrateurs. « En changeant la base d'évaluation du CVSS, Oracle a porté atteinte à l'unité de mesure standard, » a-t-il déclaré. Adrian Lane estime, comme Alex Rothacker, qu'une vulnérabilité qui affecte toutes les tables d'une base de données doit être considérée comme une vulnérabilité au niveau du système. « Si la vulnérabilité affecte seulement quelques tables, alors elle devrait être considérée comme une vulnérabilité partielle, mais si elle touche la base de données toute entière, un exploit pourrait perturber toute la plateforme, et devrait de ce fait être qualifié par une note Complète, » estime-t-il également.
(...)(18/04/2011 10:03:59)LCL mise sur Informatica pour la traçabilité de ses données
LCL opère un réseau bancaire avec 15 000 salariés et s'adressant autant au particulier qu'à l'entreprise ou au professionnel. Les personnels d'agences utilisent toute la journée des applicatifs métiers dont la performance est un facteur essentiel de productivité et de qualité de service rendu.
Afin de contrôler cette performance, LCL souhaitait pouvoir suivre aisément les multiples données déjà disponibles comme les fichiers de traces sur les serveurs. Or les environnements informatiques sont extrêmement variés et les données par conséquent très hétérogènes.
Pour consolider et traiter ces données afin de décider de mesures correctives pertinentes et nécessaires (redirection ponctuelle de ressources, achat de serveurs, croissance de la bande passante, etc.), LCL a choisi l'outil d'agrégation proposé par Informatica. La solution a été implémentée en deux mois et offre une vision globale de la performance des applications.
Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
Oracle va corriger 73 failles de sécurité
Sous le nom de Critical Patch Update, Oracle fournit chaque trimestre une mise à jour rassemblant des patches de sécurité pour ses différents produits. Le prochain CPU est prévu pour le mardi 19 avril. Il contiendra neuf rustines pour la gamme Fusion Middleware, quatorze pour l'ERP PeopleSoft, huit pour l'ERP JD Edwards et quatre pour la E-Business Suite.
Deux des correctifs destinés à la base de données sont considérés comme « critiques », ce qui signifie qu'ils sont susceptibles d'être exploités à travers un réseau sans qu'il soit nécessaire de fournir un nom d'utilisateur et un mot de passe, a précisé Oracle dans le bulletin publié hier pour présenter le contenu de la mise à jour. Cette dernière succède à la livraison mensuelle de correctifs livrée mardi par Microsoft (Patch Tuesday), l'une des plus fournies jusqu'à ce jour. Cette semaine, Apple n'a pas été en reste avec des mises à jour pour Mac OS X, Safari et iOS.
Solaris, serveurs Java, Identity Management, Agile, Siebel...
Oracle s'apprête à corriger plusieurs produits du catalogue Sun, dont Solaris et quelques-uns des serveurs Java. Toutefois, les très utilisés clients Java SE et Java for Business ne sont pas concernés par la livraison de mardi prochain. L'éditeur semble essayer d'insérer ses clients Java dans son jeu de correctifs trimestriel, mais cela n'est pas encore vraiment le cas. Ainsi, dans le calendrier 2011 qu'il a présenté, les Critical Patch Update prévus pour Java SE et Java for Business sont annoncés pour le 7 juin et le 18 octobre. On voit donc qu'ils ne sont pas calés avec les correctifs périodiques destinés aux autres logiciels, le prochain de ceux-ci étant programmé pour le 19 juillet 2011.
Parmi les autres produits concernés par la mise à jour du mardi 19 avril figurent la machine virtuelle Java JRockit, versions R27.6.8 et antérieures, Identity Management 10g, Outside In Technology, WebLogic Server, Oracle InForm, Agile Technology Platform (suite Supply Chain), l'application de CRM Siebel, ainsi que les suites bureautiques Open Office, version 3, et StarOffice/StarSuite, versions 7 et 8.
Illustration : montage LMI (source - D.R.) (...)
BMC tire parti des performances de DB2v10 sur System z
« Les clients veulent migrer vers la version 10 de DB2 plus rapidement qu'ils ne l'avaient souhaité lors des précédentes évolutions de la base de données, en raison des promesses de réduction de coût faites par IBM », constate Robin Reddick, directeur marketing de BMC pour la gestion de service mainframe en ajoutant que BMC avait fait évoluer 23 de ses applications de gestion de service mainframe pour qu'elles supportent la version 10 de DB2 sur System z9 et z10 (en photo).
Les derniers modèles System z exploitent des co-processeurs zIIPs (Integrated information processor) qui viennent décharger le processeur principal de certains traitements, ce qui permet aux clients de réduire le coût au Mips (million instructions par seconde) des systèmes. Lorsqu'IBM a lancé DB2 10 pour z/OS l'an dernier, il a annoncé qu'en migrant vers cette version, les clients verraient une amélioration automatique des performances, de l'ordre de 10%, grâce à l'utilisation de ces co-processeurs. Selon lui, il était même possible d'obtenir des gains supérieurs si le client procédait à des réglages fins du système. Dans ce domaine, Robin Reddick, indique que les solutions BMC qui tirent parti des co-processeurs zIIP aideront à réaliser ces ajustements.
Parmi les produits pour DB2 que l'éditeur a mis à jour figurent System Performance, Database Administration, Database Performance, Recovery Management et SQL Performance. Ce dernier identifie les requêtes SQL qui surconsomment les ressources et il a justement été réécrit pour fonctionner avec les zIIP. « Parmi les outils qu'un client peut avoir, les produits d'optimisation sont typiquement ceux qui font le plus appel au CPU », souligne Robin Reddick. En déplaçant le logiciel vers le processeur zIIP, les clients peuvent l'exploiter sans monopoliser les ressources du processeur principal.
Un datawarehouse sur DB2 10 au Florida Hospital
Le groupe hospitalier Florida Hospital est au nombre des clients susceptibles de tirer profit de ce nouveau jeu d'outils. Son système d'information rassemble 42 applications médicales et de back-office prenant appui sur une instance de DB2 exploitée sur un mainframe IBM. La base de données reçoit près de 400 millions d'accès chaque jour. L'établissement va passer à DB2 version 10 et l'utilisera en premier lieu pour une application de datawarehouse. DB2 supporte le mode « time-based data » (enregistrement périodique des données), ce qui permettra à l'hôpital d'interroger le datawarehouse à tout moment. « Nous pourrons obtenir des réponses [sur les données enregistrées] au jour le jour], ce qui nous ne pouvions pas faire auparavant », explique Bob Goodman, administrateur senior de la base de données de l'hôpital.
L'établissement va également déployer différentes mises à jour de produits BMC, parmi lesquelles le logiciel de monitoring MainView pour DB2 qui facilitera la résolution des problèmes sur le datawarehouse. Ce dernier va répondre à de nombreuses requêtes dynamiques, ou bien à des requêtes uniques qui n'ont pas encore été optimisées pour un usage répété. « MainView donne la possibilité de se tourner vers Dynamic SQL », ajoute Bob Goodman. Il explique que contrairement à d'autres outils de monitoring qu'il a utilisés par le passé, MainView propose de conserver un historique des appels SQL et des chemins qu'ils ont empruntés dans le système. « Avec MainView, nous pouvons revenir à une connexion pour l'examiner. Cela constitue pour nous une aide à la productivité. Nous avions l'habitude de faire la chasse aux dysfonctionnements. Maintenant, nous pouvons voir où se situe le problème. »
Illustration : le mainframe z10 (crédit photo : IBM) (...)(24/03/2011 15:33:36)Abandon d'Itanium, la décision d'Oracle passe mal chez HP
Oracle a déclaré en début de semaine qu'il avait décidé « de cesser tout développement de logiciel sur Itanium ». Ce faisant, la firme de Redwood a expliqué avoir eu des discussions avec Intel et a pris en considération les décisions similaires prises par Microsoft et Red Hat, il y a quelques temps. L'éditeur de bases de données a également mis en exergue le PDG de HP, Leo Apotheker. Ce dernier n'aurait pas fait mention d'Itanium lors de la présentation de la stratégie d'HP au début du mois.
« Nous sommes choqués par la décision d'Oracle qui risque d'engendrer une perte de productivité estimée à des centaines de millions de dollars pour les entreprises et les administrations », a déclaré dans un courriel, Dave Donatelli, vice-président d'HP. Crawford Del Prete, analyste chez IDC, a déclaré que la position de Dave Donatelli est juste, « que vont perdre les clients dans cette affaire » s'interroge-t-il et d'ajouter « Pourquoi Oracle a fait cette déclaration à ce moment-là ». « Si vous êtes un client Itanium, vous devez vous interroger. Qu'est-ce qui se passe, et quelle est la motivation derrière tout cela? Je n'ai pas de réponse à cette question » précise le consultant. HP détient environ 90% du marché Itanium, selon IDC.
Un calendrier serré et Intel en support
Oracle a fait suivre son annonce d'un calendrier de cessation de soutien pour les systèmes Itanium. Dans certains cas, le support technique peut se terminer assez rapidement. Par exemple, la dernière version de PeopleSoft par Oracle sur Itanium est la 9.1. La société prévoit d'expédier PeopleSoft version 9.2 l'année prochaine. L'actuelle version de la base de données Oracle 11gR2 sera la dernière à soutenir Itanium. Charles King, analyste chez Pund-IT, a déclaré qu'avec cette décision « les clients qui ont investi sur Itanium et Oracle vont devoir commencer à enquêter sur d'autres options pour maximiser leurs performances. »
Pour sa part, Intel a réaffirmé mercredi le soutien à Itanium et a contesté l'affirmation selon laquelle cette architecture serait « presque en fin de vie. » Dans un communiqué, Paul Otellini, CEO d'Intel, a déclaré la société reste « fermement engagé » envers Itanium et continue à travailler sur les évolutions comme Poulson et Kittson .
Plus tôt ce mois-ci, l'Itanium Solutions Alliance avait publié un livre blanc d'HP et Intel, indiquant que les utilisateurs de serveurs Sparc de Sun qui migrent vers la plate-forme Itanium réalisent 41% d'économies. L'angle d'attaque d'HP est donc de dire qu'Oracle, avec cette décision, souhaite mettre en avant ses serveurs Sparc dont les parts de marché s'effritent.
McAfee acquiert Sentrigo, spécialiste de la sécurité des bases de données
L'acquisition intervient un peu moins d'un mois après qu'Intel a finalisé le rachat de McAfee pour 7,6 milliards de dollars. Aucun commentaire sur le montant proposé par McAfee sur Sentrigo n'a été apporté, on sait simplement que l'opération devrait être finalisée en avril prochain.
Sentrigo offre une gamme de produits conçus pour aider à prévenir les attaques sur les bases de données grâce à un suivi d'activité, de prévention d'intrusion, de détection de vulnérabilité et de protection des systèmes non corrigés. Les produits de la société peuvent également aider les clients à satisfaire aux exigences réglementaires et de se conformer à des normes telles que PCI-DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) ou HIPAA (Health Insurance Portability and Accountability Act).
McAfee était déjà en partenariat avec Sentrigo depuis 201. Le projet d'acquisition permettra donc de renforcer ces échanges et de renforcer le portefeuille de la filiale d'Intel sur ce segment de marché à fort potentiel.
SAP prévoit une version cloud de sa technologie HANA
SAP prépare une version du logiciel HANA (High Performance Analytic Appliance) qui permettra à ses clients de charger des données dans sa plateforme cloud, préparée pour en assurer le traitement, plutôt que de mettre en place une infrastructure en interne pour le faire. La solution HANA, lancée fin 2010, analyse les données en mémoire pour accélérer les temps de réponse et s'affranchir des allers-retours vers la base de données.
Pour commencer, l'éditeur proposera donc HANA sur son propre cloud car il ne peut pas contrôler sur les spécifications matérielles des clouds publics, a expliqué Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP. Les déploiements haute performance tournent actuellement sur des systèmes Intel certifiés compatibles HANA par SAP, car les mises en oeuvre requièrent d'importantes quantités de mémoire principale et utilisent des processeurs multicoeurs rapides, a-t-il ajouté.
Pour s'adresser aux petites entreprises, SAP a l'intention de proposer HANA cette année ou en début d'année prochaine sur son application Business One. Elle sera fournie au départ comme un complément de la solution de gestion, avec des tableaux de bord préconstruits, afin de répondre aux besoins des PME pour l'analyse de données en temps réel, a précisé Vishal Sikka en reconnaissant que jusqu'à maintenant, la demande pour HANA vient des grands clients et des entreprises de taille moyenne.
Pas encore d'applications externes sur HANA
Il y a quelques semaines, SAP a annoncé qu'il préparait plusieurs applications exploitant la solution HANA. Si pour l'instant, l'éditeur se concentre sur les produits qu'il développe en interne, on s'attend à ce que des développeurs externes conçoivent également des applications en mémoire reposant sur HANA, a assuré Vishal Sikka. L'éditeur mettra sur pied un programme de certification pour ces produits. L'une des raisons pour lesquelles SAP ne travaille pas encore avec des éditeurs indépendants autour de cette technologie, c'est que les applications nécessitent des ajustements et des fonctions complémentaires que l'éditeur préfère encore effectuer lui-même en l'état actuel des choses, a expliqué le directeur technique. Le numéro un allemand des applications de gestion continue à ajouter des capacités à HANA. Vishal Sikka cite des fonctions de recherche textuelle et des structures supplémentaires dans la base de données en mémoire. Il est aussi prévu d'intégrer HANA avec les bases de Sybase, acquis en 2010.
La base de données traditionnelle a vieilli
Néanmoins, SAP s'attend à ce que la dépendance de ses clients vis-à-vis des bases de données classiques va diminuer sensiblement au fur et à mesure qu'HANA gagnera du terrain au sein des applications traditionnelles de SAP. C'est dans l'ordre naturel des choses que certaines couches d'infrastructure disparaissent au fil du temps, affirme Vishal Sikka. « Il ne fait aucun doute que la conception de la base de données relationnelle a vieilli et qu'elle repose sur des hypothèses matérielles qui ne sont plus valides », souligne-t-il. Malgré tout, l'activité de SAP autour des bases de données relationnelles va continuer à croître dans des secteurs d'activité tels que les services financiers et la télécommunication, en particulier avec l'intégration de la technologie HANA, a affirmé Vishal Sikka.
Illustration : Vishal Sikka, directeur technique de SAP, lors d'une présentation des applications In-memory, à Boston le 10 mars 2011 (source : SAP) (...)(17/03/2011 17:04:10)MySQL bien moins coûteux que SQL Server assène Oracle
Oracle emploie les grands moyens pour convaincre de l'intérêt d'utiliser MySQL avec Windows dans le cadre d'applications stratégiques. Un choix qu'il conseille tout autant aux entreprises autant qu'aux éditeurs de logiciels. La société dirigée par Larry Ellison vient de publier un tableau comparatif qui montre que le coût de la base de données Open Source qu'il a récupérée avec le rachat de Sun est sensiblement inférieur, dans sa version Enterprise, à celui des bases SQL Server de Microsoft et ASE de Sybase. Dans le même temps, Oracle a annoncé une mise à jour de cette version Enterprise apportant des capacités de sauvegardes dynamiques en ligne, ainsi que différents outils de modélisation et d'administration des données, de nouveaux modes de visualisation pour la surveillance et une intégration avec le portail de support.
C'est loin d'être la première fois que MySQL est ainsi positionnée face à SQL Server car le précédent propriétaire de la base, Sun Microsystems, pratiquait déjà cet exercice. Ces comparaisons sont trompeuses car la plateforme de Microsoft est plus riche et plus complète, indique un porte-parole de l'éditeur de Redmond, joint par courriel par nos confrères d'IDG News Service. « Les clients qui souscrivent au support de MySQL devraient se demander quelle valeur ils en retirent et ce qu'ils perdent en renonçant à une base de données d'entreprise aux fonctions plus larges, incluant d'importantes capacités de reporting et d'analyse, fournies prêtes à l'emploi ».
Le comparatif d'Oracle ne tient pas compte des remises
Au-delà de ces considérations de coûts, l'intervention d'Oracle montre qu'il souhaite réduire la perception tenace que MySQL serait réservé à des acteurs du web ou à des start-up. Dans le même temps, il souhaite conserver au produit son image d'alternative à bas coût par rapport à des bases telles que SQL Server.
Selon les chiffres qu'il présente sur le site de MySQL, Oracle fait apparaître que, sur trois ans, le coût total de possession (TCO, total cost of ownership) de la base Open Source plafonne à 60 000 dollars pour un nombre illimité d'utilisateurs de la version Enterprise pour quatre serveurs (comportant chacun 4 sockets de 4 coeurs). Selon ses calculs, le TCO de SQL Server revient à près de 770 000 dollars (avec une licence facturée par socket) et celui de Sybase ASE (licence facturée par coeur) à environ 2,35 millions de dollars. Dans les montants indiqués pour SQL Server et ASE, le prix des licences compte pour plus de la moitié, alors que seul le support est facturé dans le cas de MySQL. Ces chiffres sont par ailleurs basés sur les tarifs catalogue des éditeurs et ne tiennent donc absolument pas compte des importantes remises que ces fournisseurs négocient généralement avec leurs client sur la redevance des licences. Il reste aux concurrents d'Oracle de la marge pour discuter ces calculs.
La souscription au support de MySQL revient à 5 000 dollars par an pour des serveurs dotés de 1 à 4 sockets. Elle coûte le double à partir de cinq sockets, selon le tarif d'Oracle.
Oracle a toujours considéré MySQL avec sérieux
Cette volonté de renforcer les efforts de marketing et de développement sur ce produit tient aussi, sans doute, à la concurrence d'acteurs tels que SkySQL (créé par d'anciens de MySQL) qui proposent des services de support indépendants autour de la base Open Source.
Cela ne surprend pas Curt Monash, du cabinet d'études Monash Research : « En considérant la façon dont Oracle a lutté avec les autorités antitrust pour conserver MySQL lors de l'acquisition de Sun, nous avons toujours su que ses intentions étaient sérieuses sur ce produit », se rappelle l'analyste. L'éditeur apparaîtra encore plus sérieux s'il rachète des technologies qui améliorent MySQL, comme celles d'Infobright du côté des solutions de datawarehouse Open Source. Sun avait investi dans Infobright dont les produits sont déjà intégrés avec MySQL.
Curt Monash considère aussi qu'il ne faut pas trop attendre du succès que pourrait remporter la base face à SQL Server. Il s'agit certes de la cible la plus évidente. « Mais si vous avez acheté du côté de Windows, pourquoi ne pas y rester ? La concurrence se situe surtout sur les nouvelles applications. En fait, peu d'utilisateurs passeront de l'un à l'autre », selon lui. Toutefois, de nombreux fournisseurs de solutions SaaS (software as a service) utilise la base de données Oracle Standard Edition, ainsi qu'un peu de MySQL. Ils ne voudront pas payer plus cher pour l'édition Enterprise d'Oracle ou pour la solution Exadata. Dans ce cas, MySQL pourrait leur convenir, considère Curt Monash.
Même avec les améliorations apportées à MySQL Enterprise, il reste encore de larges différences entre ses fonctionnalités et celles de la base de données phare d'Oracle, principalement dans les domaines de la sécurité, des différents types de données supportées et de l'analytique, rappelle le consultant.
SAP précise ses plans pour des applications métiers in-memory
En informatique in-memory, les données sont déplacées hors de l'espace de stockage traditionnel pour être exécutées dans la mémoire vive. Ce qui permet des gains en performances pour la lecture des données. Le moteur de SAP chargé de gérer le traitement des données en mémoire vive a été conçu par Hasso Plattner, le co-fondateur du géant informatique, et se trouve au coeur de l'HANA (High-Performance Analytic Appliance) livré par SAP l'an dernier.
« Parmi les applications in-memory que SAP a prévu de commercialiser cette année, on trouve un outil destiné à aider les services opérationnels et marketing à travailler ensemble plus efficacement, » selon SAP. « Un autre logiciel doit permettre aux personnes travaillant dans le secteur financier d'analyser les créances d'un client et déterminer, en fonction d'éléments actuels et de l'historique du compte, quel type d'escompte ils peuvent accorder. Une troisième application aura pour objet de fournir des analyses pour les compteurs intelligents, » détaille SAP. L'entreprise envisage également de remodeler ses applications de Trade Promotion Management(Gestion des promotions Commerciales) et son application Cash and Liquidity Management pour la gestion des liquidités et de la trésorerie en leur appliquant la technologie in-memory. Surtout, ces annonces viennent dans la continuité de projets déjà annoncés par SAP, comme ce logiciel d'analyse spécialisé destiné à fonctionner avec un client ERP, duquel il pourra extraire des données en temps réel. L'entreprise avait annoncé la sortie d'une première version de son logiciel de planification des effectifs Strategic Workforce Planning, à la fin de l'année dernière.
SAP n'a pas l'intention de positionner son moteur in-memory pour inciter les clients à un remplacement complet de leur base de données principale, en général un produit Oracle proposé par la plupart des revendeurs SAP. Mais cela pourrait changer à mesure que la technologie s'améliore. Pour l'instant, la stratégie de SAP en matière d'applications in-memory consiste à proposer à la vente des produits que les clients semblent désireux d'acquérir, comme cela a été le cas avec les produits de BI (business intelligence) dont les ventes sont restées soutenues pendant toute la période de récession mondiale.
Illustration principale : Hasso Plattner, co-fondateur de SAP (...)< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |