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(04/02/2011 09:55:19)
Logiciels d'entreprise : 5 tendances clefs pour les années à venir
Dans les prochaines années, le Gartner a identifié cinq tendances clefs affectant le marché des logiciels d'entreprise.
La mondialisation : Gartner prédit la consolidation des fournisseurs au cours des prochaines années. Durant cette période de perturbation, les marchés des logiciels très fragmentés deviendront plus structurés et marqués par une réduction importante des fournisseurs. Même si pour les fournisseurs concurrents au niveau mondial, les exigences de localisation - y compris les langues, les cultures et les lois - doivent être prises en charge.
La mise en oeuvre : La manière dont les entreprises se procurent et fournissent les logiciels est remise en question avec le cloud computing, Plate-forme en tant que service (PaaS) et Software en tant que service (SaaS), couplé avec l'accès généralisé et mobile. La demande de solutions de cloud computing se poursuivra au cours des prochaines années.
La modernisation : Les entreprises continuent de migrer vers les logiciels Open Source et la SOA puisque les anciennes applications et les anciens systèmes deviennent plus coûteux à améliorer et à entretenir. Alignés avec la tendance à la modernisation, l'automatisation des affaires d'entreprises et la rationalisation des opérations continuent de gagner du terrain. Les entreprises s'attendent à investir de façon significative en 2011 pour mettre à jour tous les systèmes et logiciels, allant des outils de productivité personnelle, de construction-exécution-gestion des logiciels, aux applications axées sur l'utilisateur. La virtualisation est un facteur clé de la modernisation.
La socialisation : L'utilisation des médias et des réseaux sociaux continue de s'intensifier. Cette tendance inclut la personnalisation, la collaboration et le contenu dans le cadre d'activités définies par l'utilisateur, Gartner prévoit que les communications coordonnées et la collaboration verra son adoption croitre en 2012.
La verticalisation : Cette tendance implique un cycle d'applications logicielles horizontales de plus en plus personnalisées. En déployant de nouvelles technologies logicielles, il est fréquent pour des fournisseurs de fournir une technologie initialement généralisée qui, au fil du temps, peut donner lieu à plus de fonctions spécifiques dans l'industrie et les entreprises.
Lotusphere 2011 : En attendant Next, les labs IBM se penchent sur le futur
Une plus grande intégration des réseaux sociaux au sein des outils collaboratifs et une migration vers le cloud, tels sont les messages d'IBM lors de sa conférence Lotusphere, qui se déroule à Orlando (du 30 janvier au 3 février 2011). Au-delà de ces annonces, les évolutions ou les prospectives sont restées discrètes. Alistair Rennie, General Manager de Lotus Software et Collaboration Solution d'IBM, a laissé entrevoir lors de la session inaugurale ce que pourraient être les prochains outils. Ils seront accolés du qualificatif Next, Sametimes, Notes, etc . Chacun devra bénéficier de l'intégration de connections avec les réseaux sociaux ou d'informations issues d'applications métiers comme SAP ou SugarCRM. Le même dirigeant s'est risqué à un soupçon de futurisme en indiquant « pourquoi ne pas intégrer de la sémantique et de l'analytics au sein de nos solutions. Cela sera très important dans l'avenir ». Sur la futur « cloudisation » des différentes offres, elles seront orientées vers plus de personnalisation, explique Betthan Cregg, directrice de Lotus Online Collaboration : « l'interaction avec le serveur applicatif domino aboutira à la personnalisation du service Lotus Live Notes », mais d'ajouter « il ne s'agit pas de créer un LotusLive Store, mais de donner accès à un catalogue à la demande ».
Du côté des Labs
Pour trouver les orientations d'IBM sur l'avenir des outils collaboratifs, il faut se tourner vers les travaux des Labs où plusieurs initiatives sont à souligner. Ainsi, la problématique de la recherche de l'information pertinente au sein du volume des données à disposition est un des défis relevés en partie par des programmes comme Icarius. Ce dernier est une solution de récupération d'informations contextuelles depuis plusieurs sources, disque dur, documents en ligne ou d'autres flux de messages. Le traitement analytique s'invite dans la prochaine génération du calendrier en agrégeant plusieurs informations circulant au sein de l'entreprise et d'autres sources de données. Ainsi, la tenue d'un salon peut intéresser plusieurs personnes au sein de la société. Il s'agit de proposer et d'intégrer tous les participants à cet évènement avec du contenu, des liens, la liste des exposants, etc.
Le web sémantique est aussi une autre piste de réflexion pour trouver la bonne information dans le magma de flux issus des réseaux sociaux comme Twitter par exemple. La reconnaissance du visage peut-être également une autre réponse pour trouver et dialoguer avec la bonne personne au sein des grandes entreprises ou organisations. Toujours au sein des entreprises, le projet Steer a comme objectif de tracer le comportement de l'utilisateur au sein de son intranet, pour lui proposer du contenu sur mesure. Enfin, le dernier axe est clairement la mobilité et la portabilité des outils de collaboration sur les terminaux mobiles, smartphones et tablettes. Des démonstrations ont été faites sur des applications, comme Morning Report, un tableau de bord qui agrège des contenus issus de Lotus, Cognos et d'autres sources.
IBM a donc un réservoir d'idées en attendant l'adoption des réseaux sociaux dans les outils collaboratifs. Philipe Laboureix, directeur marketing pour IBM Software en France, soulignait que « les entreprises sont intéressées et réfléchissent à accompagner les évolutions de leurs salariés qui demandent l'accès aux réseaux sociaux et d'aller chercher l'information au-delà du firewall de l'entreprise. »
Amazon va proposer la base d'Oracle comme un service dans son cloud
La base de données d'Oracle sera disponible dès le deuxième trimestre au sein d'Amazon RDS (Relational Database Service), le service proposé par Amazon Web Services permettant de configurer, dimensionner et exploiter une base de données dans le cloud. Cette annonce, que vient de faire tout juste de faire l'opérateur du cloud public EC2, semble répondre au projet de Salesforce.com, annoncé début décembre, de livrer un service de base de données facturé à l'usage, dénommé Database.com, et reposant lui aussi sur le produit d'Oracle.
A l'instar des autres offres d'infrastructure proposées dans son cloud, le futur service reposant sur Oracle sera facturé par Amazon sur la base d'une tarification horaire, qui n'impliquera aucun contrat à long terme.
MySQL déjà disponible sur AWS
Amazon offre déjà un service de base de données relationnelle s'appuyant sur le produit Open Source MySQL. Avec l'ajout de l'offre Oracle, l'opérateur affirme que les utilisateurs disposeront des mêmes bénéfices de réduction des tâches d'administration de la base et d'évolutivité du stockage associé et des ressources informatiques.
Le tarif horaire n'a pas encore été dévoilé. Il dépendra de l'édition de la base Oracle et de la taille de l'instance utilisée, a simplement indiqué Amazon. L'opérateur va proposer par ailleurs des instances de bases réservées, dans lesquelles les clients paieront une redevance unique pour exploiter l'instance à un prix réduit par rapport au prix normal. Nul doute que le coût du service sera examiné de près. De son côté, Salesforce.com a prévu une version de démarrage gratuite de Database.com, qui sera ensuite facturée en fonction du nombre d'enregistrements, de transactions et d'utilisateurs, et de services d'entreprise optionnels tels que la gestion d'identité, l'authentification et autres fonctions de sécurité.
Cette annonce vient renforcer le partenariat existant entre Oracle et Amazon, ce dernier ayant déjà permis à des utilisateurs d'exploiter des outils middleware, des applications et la base d'Oracle sur son cloud AWS. (...)
SkySQL, un support mieux-disant pour MySQL qui séduit en Europe
En douze semaines d'existence, la société finlandaise SkySQL a attiré quarante entreprises vers son offre de support autour de MySQL. Ces clients sont à 95% situés en Europe pour l'instant, le lancement du service aux Etats-Unis n'ayant démarré qu'en novembre. SkySQL a été créée par d'anciens cadres de l'éditeur MySQL AB, à l'origine de la fameuse base de données Open Source, rachetée en 2008 par Sun Microsystems, puis absorbée par Oracle début 2010. En France et en Allemagne, qui constituent les principaux marchés pour MySQL après les Etats-Unis, l'intérêt des utilisateurs s'est tout de suite manifesté pour le support commercialisé par SkySQL. « Nous avons été très agréablement surpris par la demande », apprécie Michael Carney (en photo), directeur commercial Europe de la société et, lui aussi, ancien de MySQL. S'il est parfois difficile de convaincre des clients de changer de fournisseurs, même lorsqu'ils ont des soucis avec lui, cela n'a pas posé de problèmes cette fois-ci, fait-il remarquer. « Il est vrai qu'au niveau technique, cela n'a pas été difficile de basculer ».
Le support Platinum démarre à 3 000 euros
Cette alternative au support d'Oracle ne pouvait pas mieux tomber. En novembre, le repreneur de Sun a en effet relevé ses tarifs en supprimant son offre la moins chère. Face à lui, la proposition de SkySQL est 20% moins élevée, avec un support Platinum à 4 000 dollars (3 000 euros). « L'offre équivalente chez Oracle correspond à MySQL Enterprise Edition, tarifée 5 000 dollars », rappelle Michael Carney. Parmi les clients de la première heure de SkySQL figurent de « très grosses entreprises, souligne le directeur commercial, parmi lesquelles de grandes sociétés de télécommunications, en France et en Allemagne ».
« Les modifications de tarifs d'Oracle pénalisent les plus petits clients, d'autant qu'ils ont également supprimé l'offre Gold, une offre de support 24/24 à l'échelle mondiale comportant moins de support consultatif, souligne Michael Carney. Il faut maintenant acheter MySQL Enterprise Edition. Pour les anciens clients de Gold, nous proposons donc de basculer vers notre support Platinum pour un tarif démarrant à 3 000 dollars. » A l'instar d'Oracle, SkySQL fournit avec son service de support des logiciels complémentaires aidant à mieux utiliser la base de données. « Avec SkyEnterprise, nous avons créé l'outil de monitoring SkySQL Monitor en partenariat avec la société indienne Webyog, donne en exemple le directeur commercial. De même qu'Oracle a ajouté un outil de sauvegarde à chaud dans la nouvelle version Enterprise, nous en avons également un ».
Présent sur 13 pays et solutions cloud en vue
Dès la fondation de SkySQL, « nous avons été submergés de CV d'ex-collègues qui voulaient nous rejoindre. Nous avons pris les meilleurs sur les marchés clés que nous devions couvrir le plus rapidement, la France, les Etats-Unis..., relate Michael Carney. Nous pouvons embaucher les gens où ils se trouvent, nous sommes une société qui travaille bien à distance. » SkySQL est présent dans 13 pays. Il compte des clients comme le fournisseur de services d'informations financières BörseGo, le fabricant de produits de luxe Richemont, ou encore, en France, Canal+. Fin 2010, en douze semaines de commercialisation, le volume des ventes a atteint 7 chiffres, indique le fournisseur.
SkySQL prépare de nouvelles solutions pour le cloud avec l'objectif de devenir un acteur majeur sur les bases de données dans cet univers, ainsi que l'a déclaré Ulf Sandberg, CEO de la société. « Notre but est de placer MySQL en tant que serveur de base de données pour le cloud. Il y a de super produits Open Source qui tournent autour de cette base. Nous voulons créer une architecture de référence qui cimentera l'exploitation de MySQL dans le cloud », explique Michael Carney.
Illustration : Michael Carney, directeur commercial Europe de SkySQL (crédit : D.R.) (...)
Microsoft offre aux développeurs une version gratuite d'IIS
« La version IIS Express 7.5 qui combine les points forts de IIS 7.5 et la souplesse des capacités du serveur web, permettra aux développeurs de mieux travailler pour développer et tester des applications web sur Windows, » a indiqué Microsoft. « Ainsi, pour travailler sur des projets de type ASP.Net Web Forms et ASP.Net MVC, IIS Express 7.5 requiert le téléchargement de moins de 5 Mo de données et ne nécessite pas de compte administrateur pour exécuter ou déboguer des applications à partir de Visual Studio, » a déclaré Scott Guthrie, vice-président de la division développeurs de Microsoft. Le produit offre toutes les fonctionnalités nécessaires d'un serveur web, y compris le protocole SSL, la réécriture d'URL (URL Rewriting), et d'autres modules IIS 7.x. « Nous pensons que IIS Express allie la facilité d'utilisation du serveur web ASP.Net (connu aussi sous le nom de Cassini), actuellement intégré dans Visual Studio, à la puissance de IIS, » a-t-il commenté. Téléchargeable sur le site de Microsoft, IIS Express 7.5 peut être installé côte à côte avec un serveur web IIS complet et le serveur ASP.Net Development. Il fonctionne sous Windows XP et les systèmes d'exploitation suivants.
Des outils pour faciliter les tests
Cette plate-forme est disponible dès cette semaine, en même temps que ASP.Net MVC 3 et l'outil de développement WebMatrix. Microsoft livrera aussi gratuitement un moteur de base de données intégrée SQL Server Compact Edition 4 qui tourne en mémoire dans une application ASP.Net. « SQL CE ne nécessite pas d'exécuter ou d'installer un serveur de base de données pour être utilisé. Il suffit simplement de copier les fichiers binaires de SQL CE dans le répertoire \bin de l'application ASP.Net pour que l'application Web puisse l'utiliser comme moteur de base de données, » a expliqué Scott Guthrie. Destiné au développement, aux tests, ou à des scénarios de production légers, SQL CE 4 fonctionne avec les API de données .Nets existantes et supporte la syntaxe de requêtes compatibles avec SQL Server. « Cela signifie que l'on peut utiliser les API de données existantes comme ADO.Net et utiliser des ORMs de niveau supérieur comme Entity Framework et NHibernate avec SQL CE. Cela demande les mêmes compétences de programmation pour les données ou les API que celles utilisées par les développeurs aujourd'hui, » a-t-il ajouté. La version 4 de SQL CE a été conçue de manière à ne pas planter ou à ne pas se bloquer lorsqu'elle est utilisée avec un serveur multithread, comme avec ASP.Net.
Un éditeur de blogs baptisé Orchard
Microsoft vient également de livrer Orchard 1.0, un outil de gestion de contenu et de blogs qui permet de développer et de gérer des sites web sans avoir à écrire du code. « Orchard lui-même est construit comme une application ASP.Net MVC 3 et utilise des modèles Razor. Par défaut, il s'appuie sur SQL CE 4 pour le stockage de données. « Les développeurs qui souhaitent enrichir un site Orchard avec des fonctionnalités personnalisées peuvent l'ouvrir et l'éditer comme un projet Visual Studio. Ils peuvent notamment y ajouter de nouveaux contrôleurs et aperçus ASP.Net MVC, » indique Scott Guthrie. Enfin, autres sorties de Microsoft cette semaine, les services web Deploy V2 et Web Farm Framework V2, « qui offrent un moyen souple et puissant de déployer des applications ASP.Net sur un serveur unique, ou à travers une batterie de serveurs Web », comme l'a indiqué le vice-président de la division développeurs de Microsoft.
Illustration : Scott Guthrie, vice-président de la division développeurs de Microsoft, crédit photo D.R.
(...)(13/01/2011 12:27:14)Créer des sites web plus simplement avec Microsoft WebMatrix
A l'occasion de la conférence développeurs CodeMash Web à Sandusky dans l'Ohio (du 14 au 21 janvier), Microsoft a prévu de dévoiler une plate-forme regroupant toutes les ressources pour développer rapidement de petits sites web, annonce l'éditeur sur un des ses blogs.
« Avec WebMatrix, nous simplifions la façon de créer des sites web, et notamment tout ce dont vous avez besoin pour construire, gérer et déployer votre web site gratuitement », écrivait sur son blog Laurence Moroney, évangéliste technologique chez Microsoft. En utilisant la plate-forme web ASP (Active Server Pages), et le pack logiciels regroupant IIS Developer Express, une version light du serveur web maison, et SQL Server Compact Edition, une base de données légère.
Des templates prêts à l'emploi
Pour aider à la conception du design du site web, le logiciel inclut un certain nombre de modèles prêts à l'emploi. En complément, les utilisateurs peuvent également importer des templates reposant sur les langages ASP ou PHP, notamment tous ceux proposés par Umbraco WordPress, Joomla, DotNetNuke ou d'autres systèmes de gestion de contenus. Et pour monter en puissance, le code généré à partir de WebMatrix peux être utilisé dans Visual Studio et SQL Server.
Tous les composants de WebMatrix sont intégrés afin d'offrir un design unifié et de faciliter le déploiement du site web. La solution comprend également des liens vers un certain nombre de fournisseurs d'hébergement. Une fois qu'un prestataire est choisi, le logiciel peut télécharger automatiquement le contenu du site web à cet emplacement.
(...)(23/12/2010 15:51:51)
Le Crédit Agricole refond son indexation de données
Le Crédit Agricole est actuellement en train de refondre et d'unifier le système d'information des 39 caisses régionales. Ce projet va notamment aboutir au poste de travail unifié Nice (Nouvelle Informatique Convergente Evolutive). Or, dans le cadre de leurs missions, les 73 000 collaborateurs ont besoin d'accéder plus de deux milliards de documents clients, 600 millions d'e-mails et 8 milliards de transactions par an. Accéder à l'ensemble des informations relatives à un client est en effet nécessaire pour lui délivrer les conseils et prestations adéquates. Une recherche manuelle dans des documents papiers ou électroniques est des plus fastidieuses mais pas des plus efficaces. Il existait également des moteurs de recherche en mode silo sur certains types d'informations.
Recherche en langage naturel
Pour atteindre l'objectif d'une plus grande efficacité dans cet accès à l'information, le Crédit Agricole a décidé de se doter d'un moteur de recherche transverse en langage naturel. Le groupe bancaire a choisi Business Search de Sinequa. La rapidité d'indexation, la faible consommation de ressources informatiques, la rapidité de déploiement et la simplicité de maintenance ont été les critères principaux du choix. L'outil mis en place couvre dans une seule interface aussi bien les données structurées que les données non-structurées et quelqu'en soient les sources au sein du SI.
Le coût du projet n'a pas été communiqué.
Microsoft propose Dryad, outils de traitement des Big Data
La société a publié 3 solutions en édition Community Technology Preview, appelées Dryad, DSC, et DryadLINQ - qui installeront Dryad sur Windows HPC Server 2008 R2 Service Pack 1. « Ces technologies traiteront de gros volumes de données dans de nombreux types d'applications, y compris celles de data-mining, d'images, de traitement de flux et des calculs scientifiques, » précise l'équipe de Microsoft Windows HPC sur un blog. D'abord développé par la recherche Microsoft, Dryad est une plate-forme pour exécuter des applications sur plusieurs serveurs. Les programmes reposant sur cette solution peuvent être portés sur plusieurs noeuds. Les éléments de connexion utilisent un procédé similaire à des tuyaux Unix.
Quelques limitations
Dryad peut être utilisé pour analyser les données de log ainsi que d'autres types de données massives non-relationnelles, un peu comme la technologie MapReduce de Google, a expliqué Bob Muglia, président de l'activité serveurs et outils chez Microsoft, dans un entretien avec nos confrères d'IDG. En phase de test, la version bêta est limitée dans son fonctionnement avec un maximum de 2 048 partitions et ne prendra pas en charge toutes les requêtes. Microsoft utilise lui-même des éléments de Dryad pour son activité publicitaire en ligne.
Oracle s'apprête à lancer MySQL 5.5
La disponibilité générale de MySQL en version 5.5 devrait être annoncée par Oracle le 15 décembre, à 10 heures PT (19 heures à Paris), par le biais d'une conférence web. Celle-ci sera conduite par Tomas Ulin, vice-président, responsable du développement de MySQL chez Oracle, et Rob Young, responsable produit senior, qui présenteront les dernières avancées apportées à la base de données Open Source récupérée avec le rachat de Sun.
En livrant la release candidate (RC) 5.5.6 de la version communautaire, en septembre dernier, l'éditeur avait signalé des améliorations dans les domaines de la facilité d'utilisation, de la fiabilité et des performances (illustration ci-dessus). Les résultats des tests communiqués ont indiqué, par exemple, qu'avec le nouveau moteur de stockage InnoDB, cette RC avait gagné sous Linux jusqu'à 200% de performances par rapport à la version 5.1.50 de la base, ,sur les opérations de lecture seule et jusqu'à 369% sur les opérations de lecture/écriture. Sous Windows, les améliorations atteignaient 538% en lecture seule et jusqu'à 500% sur les opérations de lecture/écriture.
Des progrès sur les capacités d'extension
Une autre RC (5.5.7) a été livrée le 10 novembre. L'éditeur indiquait alors que la disponibilité générale du produit interviendrait dès lors qu'il recevrait suffisamment de retours positifs. Outre les améliorations de performances, la version 5.5 inclut des changements importants au niveau des capacités d'extension (scalability) de la base. Ces modifications exploitent les avancées des processeurs et permettent une meilleure utilisation du matériel.
Une autre conférence web est prévue par Oracle, un jour plus tôt (mardi 14 décembre, à 18 heures, heure de Paris) pour présenter la feuille de route du moteur de stockage transactionnel InnoDB, très apprécié des utilisateurs de MySQL. Les interlocuteurs prévus sont Calvin Sun, de l'équipe InnoDB et Rebecca Hansen, responsable marketing produit de MySQL.
Un nombre croissant d'offres alternatives
Lors du rachat de Sun, Oracle avait pris l'engagement de poursuivre l'amélioration de la base de données Open Source. Notamment parce qu'on le soupçonnait alors de vouloir la mettre sous le boisseau au profit de sa propre base. La Commission Européenne avait en particulier longuement enquêté pour s'assurer que le rachat de Sun n'allait pas créer de situation anticoncurrentielle sur ce marché. De fait, Oracle fait donc évoluer MySQL. Mais, dans le même temps, il a aussi sensiblement relevé le prix des tarifs de support de base associé à cette offre Open Source. Une décision mal digérée par de nombreux utilisateurs. Oracle a justifié sa décision en affirmant que ses clients recevraient un service bien supérieur à celui que Sun offrait avec le support de base de MySQL.
Cela dit, les entreprises qui ne souhaitent pas passer sous les fourches caudines de l'éditeur peuvent désormais se retourner vers un nombre croissant d'offres concurrentes. Parmi celles-ci figure en particulier le Monty Program, proposé par Michael 'Monty' Widenius, fondateur et créateur de MySQL, qui a lancé en 2009 le projet MariaDB, une branche dérivée de MySQL. Au nombre des offres alternatives figure aussi le récent SkySQL. (...)
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