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Société

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(24/12/2007 14:15:43)
Corruption : Lucent invitait des Chinois chez Mickey
Lucent offrait des voyages à Disneyland pour s'attirer les bonnes grâces de dirigeants chinois. L'administration américaine lui impose 2,5 M$ de sanction : un million pour le ministère de la Justice et 1,5 M$ à la SEC (la commission des opérations en bourse). Entre 2000 et 2003, soit bien avant son rapprochement avec Alcatel, Lucent a investi plusieurs millions de dollars dans plus de 300 voyages d'agrément qui étaient présentés comme des formations ou des visites d'usine. Ce dernier mensonge est particulièrement croustillant puisque Lucent, tout comme Alcatel, est une entreprise "fabless" qui sous-traite la quasi-totalité de sa production. D'une quinzaine de jours en moyenne, chaque voyage coûtait entre 25 000 et 55 000 $. (...)
(20/12/2007 17:22:22)Le Forum des droits sur Internet dresse le bilan des machines à voter
Six mois après les dernières élections nationales, le Forum des droits sur l'Internet (FDI) dresse le bilan des machines à voter. Si les ordinateurs de vote ont soulevé de nombreuses critiques des défenseurs des libertés individuelles, elles ne font guère grincer des dents les communes qui les ont mises en place. Seize municipalités, sur les 78 ayant expérimenté le vote électronique lors des scrutins de la présidentielle ou des législatives, ont ainsi été interrogées par le FDI, et se déclarent globalement satisfaites. Premier enseignement, le FDI note « une satisfaction globale des collectivités. Plusieurs témoignent de leur inquiétude face à des changements concernant les machines à voter ou plus encore, face à l'hypothèse d'une remise en cause de leur utilisation, soit par un moratoire, soir par une interdiction. » Et si les communes n'entendent pas tirer un trait sur leurs machines, ce n'est certainement pour une raison pécuniaire. Les ordinateurs de vote ne répondent ainsi pas « au souci majoritaire d'allègement du coût économique d'une élection », rapporte le Forum des droits sur l'Internet. De fait, c'est le désir de modernisation du processus électoral qui a motivé les collectivités à s'équiper. Au chapitre de la fiabilité des machines, la plupart des municipalités font état de leur satisfaction : hormis quelques problèmes de branchements ou de pannes électriques, les principales difficultés rapportées s'avèrent relatives à des erreurs humaines « principalement imputables aux présidents des bureaux de votes ». Dans le même ordre d'idée, les mentions aux procès verbaux concernant l'utilisation des machines sont « le fait de quelques personnes particulièrement hostiles au vote électronique et en opposition ». Parmi les difficultés rencontrées par les collectivités, celles-ci font état du peu de coopération de l'Etat. En particulier en ce qui concerne les coûts indirects induits par l'utilisation des ordinateurs de vote, et notamment la diffusion de leur mode d'emploi. Le FDI évoque ainsi « une disparité de prise en charge par les commissions de propagande des envois des copies de planche de vote ou d'écran ». Enfin, les municipalités demandant l'appui du ministère de l'Intérieur autour de la communication publique faite sur les machines à voter pour que s'atténuent les contestations ou les doutes relatifs à leur fiabilité. Les communes « estiment apparemment que ces aspects relèvent de la compétence de l'Etat et qu'il lui revient de prendre les mesures propres à répondre aux questions liées à la sécurité, à la fiabilité et à la conformité des machines vis-à-vis des règles fondamentales du vote en démocratie. » (...)
(20/12/2007 16:01:12)Les adolescents de plus en plus créateurs de contenu Internet
En 2007, 64% des adolescents américains sont créateurs de contenu sur le Web, d'après une étude publiée par l'institut Pew Internet, contre 57% en 2004. Cette étude, menée auprès de jeunes âgés de 12 à 17 ans, révèle par ailleurs de grandes disparités entre les filles et les garçons. Les filles privilégient les blogs (35% contre 20% pour les garçons), où elles s'épanchent sur leur vie privée, leurs sentiments... un peu comme dans un journal intime partagé. Elles sont aussi plus nombreuses à publier des photos (54% contre 40%), alors que les garçons préfèrent la vidéo (19% contre 10% chez les filles). L'enquête a également constaté que les jeunes ne se contentaient pas de produire du contenu, mais espéraient que la publication de photos, de commentaires ou de vidéos leur permettrait d'entrer en contact avec d'autres personnes, et de communiquer via Internet. 89% d'entre eux se félicitent d'ailleurs de recevoir des commentaires sur les contenus qu'ils mettent en ligne. L'enquête a également identifié une catégorie d'adolescents qu'elle qualifie de « super communicants » (28 %, en majorité des filles). Il s'agit de jeunes qui utilisent toute une panoplie d'outils pour communiquer avec leur famille ou leurs amis : portable, sms, mail, inscription à un réseau social. Elément plus inquiétant relevé par l'étude, 47 % des adolescents publient des données personnelles sur des sites publics, donc accessibles à tout le monde. Suite à une étude, l'ICO (Information Commissioner's Office, une autorité indépendante britannique équivalente de la Cnil en France) a récemment créé un site Internet pour aider la jeunesse à comprendre ses droits, mais surtout à mieux se protéger contre les dangers du Web. D'après l'ICO, « les millions de jeunes ont rarement conscience que les informations qu'ils diffusent pourraient un jour leur porter préjudice, notamment lors de la recherche d'un emploi ou d'une école ». (...)
(19/12/2007 17:32:35)Palmarès des sites les plus populaires de l'année
Les Web de Budget Telecom, Michelin, Orange, l'ANPE ou Boursorama sont parmi les plus populaires, si l'on en croit les résultats du concours du « Site le plus populaire de l'année ». Organisé par l'agence Metrixlab, ce concours récompense chaque année les sites préférés des internautes français. Plus de 550 000 personnes ont participé au vote. 186 sites Internet étaient en lice, dans 18 rubriques différentes (télécommunications, finance, divertissement, shopping, sport, site communautaire...). Deux types de prix sont attribués. Le site ayant récolté le plus de votes est désigné comme étant « le plus apprécié des internautes ». La deuxième catégorie de prix, « meilleur site » est plus complète, car elle prend en compte trois critères : le contenu, la facilité de navigation et la conception graphique. Dans la catégorie télécommunications, c'est Budget Telecom qui remporte la palme d'or, pour la deuxième année consécutive. Les consommateurs ont notamment plébiscité l'interface à la fois « simple, attractive et fonctionnelle » du site. De son côté, Netlog a été désigné meilleur site communautaire, Badoo a été primé site communautaire « le plus apprécié », Orange meilleur site de communication, Viamichelin a été primé dans la catégorie site de navigation, Amen meilleur site de FAI et Google meilleur site de recherche. Parmi les autres sites primés, on peut noter la présence d'Allocine, de la Caisse d'Epargne, d'Eurosport, d'NRJ ou encore d'Opodo. (...)
(19/12/2007 15:29:07)Google à nouveau condamné pour contrefaçon
Google vient d'être condamné pour la énième fois par le Tribunal de Grande Instance de Paris pour « contrefaçon de marque » et publicité mensongère, au profit de Belle Literie, qui est à la fois un label et une marque. Le moteur de recherche devra verser 80 000 € (dommages et intérêts et frais de justice compris) au Syndicat de la Literie. Motif invoqué : Google a autorisé des annonceurs à placer des publicités Adwords sur le label « Belle Literie », une marque déposée par le Syndicat en 1972. Concrètement, lorsqu'un internaute saisit ces mots sur Google, le moteur de recherche le renvoie automatiquement vers des sites concurrents, non autorisés à utiliser ce label comme lien commercial. Dans son jugement, le TGI a reconnu que la marque Belle Literie « jouissait d'une notoriété certaine, et que la requête belle literie utilisée comme mot clé dans le moteur de recherche risquait de créer une confusion auprès du consommateur ». Remise en cause du système des Adwords Le montant des indemnités reversées au Syndicat de la Literie peut paraître dérisoire, comparé aux revenus astronomiques générés par le moteur de recherche pantagruélique (plus de 4 Md$ de chiffre d'affaires au troisième trimestre 2007, 1 Md$ de bénéfices). Mais cette nouvelle condamnation pointe encore une fois du doigt le système de positionnement au mot-clé de Google Adwords. En juin 2006, le moteur de recherche était en effet contraint par le tribunal de Paris de verser plus de 300 000 euros à Vuitton pour des raisons similaires. Google avait vendu à des tiers des mots clés associant la marque Vuitton à des termes comme « contrefaçon », « fake » ou autre « réplica ». Conséquence, les vendeurs d'objets de contrefaçon bénéficiaient « à l'oeil » d'une devanture accessible à partir d'une simple requête tapée sur Google. En août 2006, c'était au tour du Gifam (Groupement interprofessionnel des fabricants d'appareils d'équipements ménagers) de porter plainte. Le Gifam a obtenu gain de cause et perçu 30 000 €, plus 10 000 € pour chacune des 28 sociétés composant le groupe. A l'époque, le géant américain avait, avec un brin d'hypocrisie, estimé que ce procès constituait « une solution extrême, car il existe des moyens techniques, pour limiter l'usage des noms de marques. La procédure n'est pas automatisée. Il suffit de demander conseil à Google ». Actuellement, d'autres marques, comme Axa ou Eurochallenges, mènent le même combat contre ce système de liens commerciaux sponsorisés. Autre affaire concernant Google, la cour d'appel de Paris vient de condamner le moteur de recherche à verser 15 000 € de dommages et intérêts à Benetton pour ne pas avoir fermé un blog qu'il jugeait illicite. Ce blog, tenu par une prétendue photographe, encourageait les jeunes filles à envoyer des photos en tenue légère, pour de prétendues illustrations de catalogues de maillots de bain et de lingerie. Ce même blog était également hébergé par Microsoft, qui s'est immédiatement plié à la demande de Benetton, alors que Google a préféré en laisser la décision finale à la justice. La cour a tranché, en estimant que c'était à l'hébergeur « d'apprécier si un contenu comprenait un caractère illicite ». Le cas échéant, il se doit de le supprimer. (...)
(17/12/2007 17:44:06)La CNIL « dissoute » par des manifestants
Aucun représentant de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) n'était disponible pour commenter l'invasion, le vendredi 14 décembre 2007, des locaux de l'autorité administrative par une centaine de manifestants issus de plusieurs collectifs associatifs (Coordination contre la Biométrie, « souriez, vous êtes filmés ! », Mouvement pour l'Abolition de la Carte d'Identité, etc.). Ces mouvements ont symboliquement prononcé la « dissolution » de la CNIL pour protester contre sa complaisance supposée dans un certain nombre de dossiers sensibles amenant à un fichage généralisé de la population. Historiquement, c'est pourtant pour lutter contre ce fichage généralisé que la CNIL a été créée en 1978, faisant suite aux réflexions menées après l'éclatement du scandale Safari en 1974. Le « Système automatisé pour les fichiers administratifs et le répertoire des individus » (Safari) visait à croiser tous les fichiers administratifs dans un vaste répertoire de la population avec comme clé unique le numéro national d'identification (dit « numéro de sécurité sociale »). D'après les manifestants, la complaisance de la CNIL a permis la multiplication des projets attentatoires aux libertés, aussi bien dans le secteur public que dans les entreprises : tolérance vis-à-vis des spammeurs, autorisation du flicage des internautes par des entreprises privées pour « lutter contre le piratage », dossiers médicaux détenus par des assureurs, multiplication des usages de la biométrie, passes pour les transports genre Navigo... Les protestataires dénoncent trois illusions : l'indépendance de la CNIL, sa capacité à faire respecter les droits individuels et sa volonté de protéger les libertés. Protection des libertés ou technophobie La CNIL n'a cependant jamais eu vocation à interdire les traitements nominatifs mais simplement à en encadrer l'usage pour éviter les dérives. Force est de constater que si la CNIL ne remplit pas toujours tous ses rôles, souvent faute de moyens (notamment dans la lutte contre le spam ou dans les contrôles des fichiers de police), beaucoup des critiques des manifestants dissimulent, non pas un désaccord avec la CNIL sur l'équilibre entre liberté individuelle et utilisation d'informations nominatives, mais bien un refus caractérisé de toute utilisation de données nominatives. Plus que de protection des droits dans une société numérique, il faut donc voir dans le message des manifestants un refus de la société numérique dont l'existence ne peut que s'accompagner d'un certain flicage : comment payer en ligne un service ou recevoir un bien commandé par correspondance sans laisser une trace quelconque de ses coordonnées bancaires ou de son adresse postale ? A trop dénoncer, les manifestants risquent de déconsidérer les critiques légitimes lorsque la CNIL accepte (ou est contrainte d'accepter par le Législateur) des traitements réellement attentatoires aux libertés (...)
(17/12/2007 17:27:09)Les consommateurs sont prêts à payer plus pour polluer moins
Selon une étude IBM, les consommateurs, à l'échelle mondiale, seraient prêts à dépenser plus pour polluer moins. Et cette analyse, qui porte globalement sur les tendances de consommation, laisse entrevoir quels enjeux, tantôt marketing tantôt économiques, représente alors l'informatique verte pour les constructeurs de l'industrie informatique. Ainsi, presque la moitié des personnes interrogées se disent prêtes à payer plus pour des biens de consommation en harmonie avec l'environnement. Quand il s'agit d'acheter des énergies vertes, les deux tiers des sondés préfèrent dépenser pour des énergies qui dégagent moins de gaz à effets de serre. Reste que si les consommateurs souhaitent être davantage impliqués dans leurs décisions liées à l'énergie, peu semblent être suffisamment informés sur la question environnementale. Même si la prise de conscience progresse, les consommateurs qui ont franchi le pas sont encore minoritaires. 75% des sondés hors des Etats-Unis n'ont rien mis en place et seulement 15% des américains ont adopté une attitude plus écolo. (...)
(14/12/2007 16:52:39)Alexis Lemaire extrait une racine treizième en 70 secondes
Cocorico ! En France, on n'a pas besoin d'ordinateur, notre concitoyen Alexis Lemaire vient d'améliorer son propre record en calculant de tête la racine treizième d'un nombre de 200 chiffres en à peine plus d'une minute (70,2 secondes exactement). Ce record s'inscrit dans une progression phénoménale : le 6 avril 2005, il avait fallu à ce prodige 8 minutes et 33 secondes. La racine treizième a été retenue comme la racine officielle pour les records du monde de calcul mental. Agé de 27 ans et doctorant en intelligence artificielle à Reims, Alexis Lemaire n'est pas seulement très rapide en calcul. L'article qui lui est consacré dans la version française de Wikipedia a déjà été mis à jour. (...)
(14/12/2007 12:00:50)L'inventeur de l'amplificateur à fibre optique, élu ingénieur de l'année 2007
La cérémonie de remise des prix des ingénieurs de l'année 2007 s'est tenue hier, jeudi 13 décembre, dans la soirée, en présence de Hervé Novelli, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, chargé des entreprises et du commerce extérieur. Placé sous le haut patronage du Président de la République, Nicolas Sarkozy, et organisé par les magazines L'Usine Nouvelle et Industrie & Technologies, ainsi que par le Conseil national des ingénieurs et scientifiques français (CNISF), le palmarès 2007 distingue les ingénieurs qui se sont signalés par leurs innovations ou leurs réalisations remarquables. C'est Emmanuel Desurvire, inventeur de l'amplificateur de fibre optique ayant permis la création de l'Internet haut débit, qui a reçu le Prix 2007 « Pour son oeuvre », trophée attribué à un ingénieur pour l'ensemble de sa carrière. Cette récompense vient ainsi honorer le lauréat pour ses « contributions incontestables aux avancées techniques dans les disciplines et métiers pratiqués ». En effet, Emmanuel Desurvire a contribué tout au long de sa carrière à de nombreux travaux dans le domaine des télécommunications optiques, tant sur le plan expérimental que théorique, qui ont énormément influencé le domaine. L'amplificateur de fibre optique (EDFA - Erbium-doped fiber amplifier) est une co-invention d'Emmanuel Desurvire et de l'Anglais David Payne. Le Français ayant, entre autre, réalisé le premier démonstrateur industriel. Emmanuel Desurvire est également l'auteur de deux ouvrages de référence sur l'EDFA et les technologies optiques. Il est ,en outre, co-auteur de 200 publications et de plus de 30 brevets. (...)
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