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(02/01/2008 16:55:45)

L'informatique 2007 vue par le Wall Street Journal

Même si la politique informatique d'une entreprise ne se fait pas à la corbeille de la bourse de Wall Street, les analyses des journalistes du plus important journal boursier au monde sont toujours pertinentes et préfigurent l'avenir. La concentration sur le marché du logiciel prend une telle ampleur que, pour le journal, la surprise n'a pas été l'OPA d'Oracle sur BEA, mais bien le refus de ce dernier. Microsoft sous un feu nourri Même si Vista et la dernière version d'Office se sont bien vendus, ce n'est pas l'impression qui ressort de tous les commentaires autour du numéro un du logiciel. Des poids lourds comme IBM, Google et même Apple se sont donnés le mot pour réactiver la concurrence. Les logiciels en ligne se banalisent Saas (Software as a Service) restera comme l'acronyme de l'année 2007; La conversion de SAP confirme l'ampleur de la mutation. La capitalisation boursière à 7,6 Md$ de NetSuite, jeune pousse soutenue par Larry Ellison, va dans le même sens. La perte de données personnelles devient monnaie courante C'est sans étonnement que l'on constate que plus la société se numérise, plus sont importantes les pertes de données. Et c'est avec mépris que l'on constate l'immobilisme des Etats. En particulier la France. L'iPhone sonne une nouvelle ère Une étude aurait démontré que les possesseurs d'iPhone surfent autant sur la toile que ceux d'un micro... Biaisée ou non, elle montre une tendance lourde que confirment les projets de Google. Le PC n'est plus le terminal unique pour se connecter. (...)

(02/01/2008 14:21:20)

Le français Arash Derambarsh élu président "virtuel" de Facebook

[mise à jour] Facebook n'en a pas fini de nous surprendre. 150 000 membres du plus grand site communautaire mondial viennent en effet d'élire un président. Les résultats des votes ont été révélés le 31 décembre dernier et c'est un français d'origine iranienne, Arash Derambarsh, qui aurait recueilli le plus de suffrages. [Il s'agit en réalité d'une élection très informelle, nullement orchestrée par Facebook, mais conduite sur le réseau social par le biais d'une application développée par un éditeur tiers. Arash Derambarsh, qui pensait pouvoir ainsi être en mesure de contacter tous les utilisateurs de Facebook, ne dispose en réalité d'aucun pouvoir.] Sur Facebook et autres blogs, les commentaires fusent. Un internaute note par exemple « Arash n'a pas d'humour, cette présidence va être lamentable. Il a eu son quart d'heure de gloire, il en a bien profité, demain on l'aura oublié. Arash n'est pas mon président, ni de Facebook ni d'ailleurs ». A peine âgé de 28 ans, Arash Derambarsh vit à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Étudiant en droit (il passera le concours d'avocat en criminologie et droit pénal en septembre 2008, à Paris 2 Assas), il est également directeur aux éditions « Le Cherche Midi » et responsable des services concernant la politique et les personnalités publiques. Très impliqué en politique, il a été conseiller de François Bayrou pendant cinq ans et a également travaillé pour les ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur. Le jeune Français souhaite « déployer la tolérance entre les trois religions monothéistes, combattre l'illettrisme, et valoriser la langue française sur Internet ». Le président « virtuel » de Facebook aurait convié pour le 24 janvier prochain quelque 400 personnalités au VIP Room, une soirée à laquelle devrait participer Nicolas Sarkozy, avec qui il a travaillé en 2006 au sein du ministère de l'Intérieur. (...)

(02/01/2008 10:20:19)

Perspectives 2008 : les cinq éléments clés à prendre en compte par les réseaux sociaux

S'ils veulent perdurer dans le temps, les réseaux sociaux devront prendre en compte cinq éléments essentiels en 2008 : mobilité, interopérabilité, réseaux de niche, législation et trouver les moyens de monétiser leur audience. Des réseaux de niche Première tendance de fond : la montée en puissance de sites communautaires dits « de niche ». Ce phénomène semble d'ailleurs assez logique : plus un réseau social est volumineux, et moins on y trouve ce que l'on cherche, un peu comme dans une grande surface démesurée. Si les réseaux sociaux ne veulent pas générer chez leurs membres un effet de lassitude ou le sentiment d'être « perdu » dans tout ce foisonnement de services, ils devront rationaliser et affiner leur offre. Des réseaux de niche voient quotidiennement le jour : bakespace.com s'adresse par exemple aux adeptes de la cuisine (en anglais, mais koochers.com devrait bientôt le suivre, en français), trendmill.com attire les fans de mode et (l'un des derniers en date) SoHorse.com est entièrement dédié à l'univers équestre. Vers plus d'interopérabilité Tôt ou tard, les réseaux sociaux se verront contraints d'adopter un standard d'interopérabilité. L'internaute à la recherche d'un emploi, fan de football ou encore de cuisine est obligé de se créer un nouveau profil à chaque fois, ce qui peut rapidement se révéler usant. D'autant qu'il est souvent impossible de partager automatiquement un même fichier sur l'ensemble de ces profils. Facebook a déjà fait un pas vers l'interopérabilité, en annonçant sur son blog qu'il autorisait ses partenaires, mais aussi la concurrence, à utiliser sa plate-forme comme modèle . Idem pour Google, avec le lancement d'Open Social en octobre dernier , obtenant dans la foulée le soutien de Myspace. « Cette initiative marque une grande étape dans le monde des réseaux sociaux », souligne Mary Beth Kemp, analyste senior chez le cabinet d'études Forrester. L'internaute peut développer des applications, puis les diffuser sur n'importe quel réseau social. Malheureusement, pour le moment cette portabilité n'est pas le fait de tous les sites, car peu d'entre eux sont enclins à partager leur base de données clients. « Force est toutefois de constater que nous nous dirigerons vers une standardisation de l'offre, car il s'agit d'un véritable besoin chez les internautes », ajoute avec optimisme Mary Beth Kemp. Mobilité : à prendre en compte « Les internautes ont envie d'avoir accès à leur réseau social où qu'ils se trouvent, pour mettre à jour leur statut, envoyer des messages à un contact ou envoyer en temps réel une photo prise avec son téléphone sur son compte », explique Lorentz Bogaert P-dg du réseau Netlog. Certains sites communautaires (comme Google par exemple, avec le rachat de la start-up Zingku, spécialisée le partage de photos ou de vidéos sur téléphone portable) ont déjà amorcé le décloisonnement et fait un pas vers la mobilité. « Un obstacle est à noter toutefois, les opérateurs sont très protecteurs de leur réseau de téléphonie, et cette évolution des réseaux sociaux vers la mobilité risque de faire de l'ombre au classique sms, source de revenus », note encore Lorentz Bogaert. Ce segment mettra donc sans doute encore du temps à réellement décoller. Améliorer la législation Réseau social rime également avec excès et intrusion dans la vie privée des internautes. Des lois de protection existent, mais sont-elles adaptées au phénomène des réseaux sociaux ? Apparemment non, plusieurs affaires ayant récemment défrayé la chronique, comme le lancement très controversé de Beacon par Facebook. Cet outil « qui vous suit à la trace » permet au célèbre site communautaire de monnayer son succès, en offrant aux annonceurs un accès aux données personnelles des membres, afin de leur proposer de la publicité ultra ciblée. Face aux avalanches de protestations , Mark Zuckerberg (fondateur du site) a fait un pas en arrière , en s'excusant et en promettant de brider son système de pistage. Autre problème, le manque de conscience des dangers des réseaux communautaires chez l'utilisateur. Certes aucune loi n'interdit de diffuser des informations personnelles sur un site, mais peu d'internautes sont capables d'en mesurer les conséquences (sur leur carrière par exemple). D'après Mary Beth Kemp, « dans l'idéal, il faudrait créer une charte des droits des utilisateurs de sites communautaires ». Trouver un business modèle viable « Le modèle économique le plus connu, c'est évidemment la publicité (tout comme il l'a été pour la télévision, la radio ou la presse ces cinquante dernières années), estime Jeffrey Hammond, consultant chez Forrester. Mais il existe des alternatives durables pour monétiser l'audience des réseaux communautaires, comme le principe d'abonnement, ou les services premiums ». L'internaute choisit le contenu qui l'intéresse, et paie pour y avoir accès. (...)

(28/12/2007 09:08:34)

Top 10 de 2007 : L'écologie, argument marketing ultime

Etre « green » ou écolo, ou ne pas être. Telle est la question qui se pose aux fournisseurs du monde informatique. Qui, sous prétexte d'attitude citoyenne, se mettent au vert. Paradoxalement, ce n'est pas de la pression des consommateurs que vient cet engouement pour les technologies vertes, les prix restant le premier critère de choix. D'autres considérations motivent les géants de l'informatique. D'abord une évolution prochaine du cadre réglementaire, qui devrait faire de 2008 l'année écolo. Ensuite, des considérations économiques. Certes, les fournisseurs sont sous surveillance : Greenpeace a commencé dès la rentrée 2006 à titiller les grands fournisseurs de téléphones mobiles et d'ordinateurs. On se souvient aussi du rapport saignant sur Apple, accusé d'utiliser des éléments toxiques. La firme à la pomme déclarera haut et fort au printemps 2007 avoir entendu l'association : Apple serait devenue éco-responsable. L'organisme milite ainsi tout au long de l'année. En septembre, Greenpeace félicite Nokia et épingle Apple et HP. En fin d'année, Nintendo obtient un zéro pointé pour sa Wii et Microsoft 2,7 sur 10. Toujours est-il que les recommandations et admonestations de Greenpeace n'auraient pas autant de poids si elles ne coïncidaient pas avec des préoccupations très terre à terre. Ainsi, si auparavant dans une salle de serveurs, le mètre carré représentait un élément majeur du coût, la consommation électrique est devenue en 2007 le critère majeur dans la facture globale. D'autant que plus les serveurs consomment, plus ils chauffent, et plus il faut refroidir la salle, en consommant encore de l'électricité. Or, si en France l'électricité reste une denrée relativement accessible et de qualité, il n'en est pas de même dans certains pays comme les Etats-Unis - notamment en Californie, qui a connu de sévères coupures - ou la Grande-Bretagne. Un hébergeur comme Telecity Redbus teste par exemple la pile à combustible pour pallier les déficiences du réseau électrique. Refroidir les data centers autrement qu'en utilisant de l'électricité devient en tout cas une priorité. Le projet Green Roof vise par exemple à planter des arbres sur le toit des salles de serveurs afin d'en rafraîchir l'atmosphère. Plus généralement, les fournisseurs s'interrogent sur la façon de réduire la consommation des data centers au sein du projet Green Grid. Une des pistes étudiées sera la virtualisation, qui est censée permettre d'utiliser toutes les capacités d'un serveur, et non quelques pour cent comme c'est le cas la plupart du temps. On apprend par ailleurs dès janvier que le label Energy Star pourrait désigner les serveurs les plus écolos. Deux mois après, HP se dit prêt pour ce futur label Energy Star 4.0. L'attitude citoyenne, écologique, dite éco-responsable, devient en effet un élément essentiel de la communication des entreprises de l'informatique. En particulier chez Big Blue, qui se transforme peu à peu en Big Green : en avril, IBM annonce qu'il proposera en option des mémoires Flash à la place de disques durs dans ses serveurs lames, car ils consommeraient 95% d'électricité en moins. Le mois suivant, IBM dit vouloir investir un milliard de dollars pour les économies d'énergie, c'est le lancement officiel du projet Big Green. Dans ce projet figure le remplacement de multiples serveurs par des mainframes dans les propres data centers d'IBM, car les mainframes seraient moins gourmands en ressources... et ils représentent une belle opportunité commerciale. Fin novembre, des « IBM fellows » feront le déplacement à Paris pour exposer leurs services et technologies écolos. Pas en reste, Microsoft s'associe à la Fondation Clinton, en annonçant son intention de développer des logiciels à destination des métropoles mondiales afin qu'elles puissent contrôler leurs émissions de carbone. Brocade se sert de l'argument écologique pour vanter ses produits par rapport à ceux de Cisco. Ricoh indique profiter de la journée mondiale de l'environnement pour sensibiliser ses employés. Vexé d'avoir été tancé par Greenpeace, l'Indien Wipro dit qu'il suivra désormais la directive européenne RoHS (Restriction on Hazardous Substance) qui interdit l'usage de certains produits dangereux pour l'environnement. Sun ouvre openeco.org, un site communautaire qui calcule, analyse et compare l'émission de gaz à effet de serre des entreprises, tandis qu'Intel lance LessWatts.org, communauté qui a pour but de réduire la consommation des composants dans tous les systèmes sous Linux. On peut encore citer Dell, qui lance un concours pour favoriser le développement de technologies vertes. Marketing ou véritable attitude citoyenne, quoiqu'il en soit, concluait Forrester dans notre dossier sur la « Green IT », tout le monde y viendra. On notera d'ailleurs que l'informatique verte sera un des principaux thèmes de l'édition 2008 du Cebit. (...)

(27/12/2007 14:50:13)

Le FBI construit une base de données biométriques à 1 Md$

Selon le Washington Post, le FBI travaillerait à développer la plus importante base de données biométriques du monde. Le projet, baptisé Next Generation Identification, est estimé à presque 1 Md$ et doit compiler un ensemble de données telles que les empreintes digitales, la reconnaissance des mains, des iris, et du visage. Son objectif : mettre à disposition des autorités américaines des moyens d'identification des citoyens américains et étrangers. Le FBI doit, dès le mois prochain, conclure un accord courant sur 10 ans pour enrichir la base qu'il détient déjà de données plus fines. D'ici quelques années, insiste le quotidien, les gouvernements étrangers auront également la possibilité de pratiquer ce genre de contrôle sur des données comme les cicatrices, la démarche ou les intonations de voix. Le projet s'attire les vives critiques chez les défenseurs des droits des données personnelles, qui déclarent notamment que certaines méthodes d'identifications biométriques prévues pour Next Generation Identification ne se sont pas encore révélées efficaces. (...)

(27/12/2007 14:33:40)

2008 : décollage prévu de l'IT verte

Greenpeace le prédit : 2008 sera une année où les constructeurs informatiques feront des efforts dans le recyclage de leur déchets, dans l'utilisation de composants non polluants et dans leur engagement écolo. Si le classement de l'association, qui a récemment épinglé Nintendo et pointé du doigt Nokia, n'en est qu'à sa sixième édition, la portée et surtout les retombées économiques du barème Greenpeace sur la santé de l'entreprise sont évidentes. Apple en a récemment fait les frais et a dû modifier les composants de l'iPhone, jugés trop polluants par l'ONG. Est-ce une prise de conscience des consommateurs et/ou des entreprises, pour qui l'éco-responsabilité des marques détermine l'acte d'achat ? Gaudriole marketing ou réelle problématique économique ? Autant de questions qui commenceront à trouver réponses en 2008. Pour Eric Sansonny, directeur commercial et marketing de l'hébergeur français Amen, il s'agit d'une combinaison de facteurs. La société, qui vient récemment de lancer une offre de serveurs ECO, renfermant des composants plus écolos car plus adaptés aux besoins peu critiques de ses clients, fait partie d'un marché où « la consommation d'électricité est le nerf de la guerre ». Vient s'ajouter à cela une démarche citoyenne, qui reste certes dans l'air du temps. Mais, « s'il y a une prise de conscience globale des problématiques de l'environnement, il y a aussi des problématiques économiques (comme la hausse de l'électricité ou du pétrole). C'est aussi une question de survie de réduire la facture ». Ainsi, il est clair que la sensibilisation aux phénomènes environnementaux perdurera en 2008, parce qu'elle est au coeur d'une problématique économique. Si les actions entreprises par les ténors de l'industrie informatique semblent marginales et parfois théâtrales - Sun qui enterre ses blackbox dans une mine de charbon désaffectée chinoise pour favoriser leur refroidissement -, il apparaît toutefois que de vraies mesures concrètes pourraient être mises en place en 2008. La délocalisation de petits hébergeurs vers des pays estimés plus éco-responsables (comme l'Allemagne ou le Danemark) pourrait en être une. Même si au final, c'est pour des raisons économiques, voire technologiques, que l'opération est menée. « Tout dépend de l'infrastructure réseaux en place », commente Eric Sansonny. Finalement, tant mieux si c'est aussi écolo. C'est en Europe que les esprits devraient le plus évolué dans les années à venir. L'Union européenne devrait, en 2008, légiférer et imposer des carcans juridiques pour le recyclage des déchets, mais également dans intervenir l'éducation des Etats-membres, qui tardent à déployer des politiques adaptées vers leurs citoyens. Ce que pointait du doigt une étude récente de l'université des Nations Unies, pour qui le Vieux Continent peut largement mieux faire en matière de recyclage. Les Etats-Unis, de leur côté, ont tendance à exporter leurs déchets vers les pays pauvres quitte à les polluer, nous apprend notamment la Basel Action Network (BAN), une association écologique américaine. Autant dire que 2008 sera le témoin de changements radicaux. Vers du matériel plus écolo Si les fondeurs Intel et AMD ont depuis longtemps misé sur la basse consommation de leurs processeurs, les constructeurs de l'industrie high-tech feront de 2008 une année placée » sous le signe du développement durable. Le XO, ou encore le Classmate, pourraient en partie donner le la. Développés d'abord dans un but humanitaire, ces portables pourraient entraîner dans leur sillage un engouement pour les ordinateurs plus verts. Systèmes d'alimentation écolos, OS et hardware basse conso, et financement adapté : autant de paramètres très développement durable. Les disques durs SSD (Solid State Disk) devraient également s'inscrire dans cette tendance. S'ils ne remplaceront pas tout de suite les disques à plateaux magnétiques, il devraient équiper davantage de machines dans les années à venir. (...)

(27/12/2007 09:47:46)

Top 10 de 2007 : La lutte anti-piratage prend corps

Alors que le projet de loi Dadvsi (Droits d'auteur et droits voisins dans la société de l'information) avait agité l'année 2006, l'année 2007 a été marquée par la mission Olivennes. D'un côté, l'industrie du disque et du cinéma estime courir à la ruine si rien n'est fait pour endiguer les échanges pair à pair. L'Ifpi (International federation of the phonographics industries), représentant des acteurs de l'industrie musicale, estime que plus de 20 milliards de téléchargements d'oeuvres musicales ont été réalisés en 2006. De l'autre côté, des associations de consommateurs estiment, selon les cas, que cette industrie n'a pas mis en place d'offre légale suffisamment attrayante, et/ou que les verrous numériques sont une contrainte inacceptable pour l'intéropérabilité, et/ou enfin que la menace est grandement exagérée. Mi-2007, Christine Albanel semble se ranger à l'avis des industriels. La ministre de la Culture indique qu'elle verrait d'un bon oeil le retour du concept de riposte graduée. Fin juillet, avec son habituel sens de la formule, Nicolas Sarkozy missionne Denis Olivennes pour explorer les moyens de lutter contre le téléchargement illégal en expliquant que « si on continue comme ça, on va tuer la Culture ». Le PDG de la Fnac présente début septembre les membres de sa commission, et ses objectifs : Denis Olivennes promet d'explorer plusieurs pistes, qu'il s'agisse de prévention, de répression, ou d'accroissement de l'attractivité de l'offre légale. EUCD.Info, qui avait lutté pied à pied lors du débat sur la Dadvsi ne désarme pas. Les FAI semblent quant à eux prêts à collaborer avec la mission Olivennes, tout en indiquant qu'ils n'ont aucune envie de se transformer en gendarmes. Le Blic et le Bloc, qui représentent les intérêts des professionnels du cinéma, se prononcent en faveur de la création d'une base d'empreintes numériques ; une façon de préparer le terrain à la mise en place de solutions techniques pour compléter les DRM (Digital Rights Management, ou MTP, Moyens de protection techniques). L'INA et TDF annoncent dans le même temps collaborer sur une solution technique commune. Remis au président de la République le 23 novembre et signé par les FAI, les professionnels du disque et du cinéma, le rapport Olivennes s'attire les foudres de l'UFC Que Choisir, qui dénonce une surenchère » répressive et « un rapport très dur, potentiellement liberticide, anti-économique et à contresens de l'histoire numérique ». Puis les réactions s'enchaînent. Pour l'April, (Association de promotion et de défense du logiciel libre), le rapport Olivennes est « la continuation de la dérive de ces dernières années vers la mise en place de polices privées du Net ». La question en effet n'est pas triviale, comme l'admet en creux la Commission nationale informatique et libertés : la Cnil estime que l'étude des préconisations de la mission Olivennes « pourra demander plusieurs séances plénières » . Et un avocat spécialisé en créations, médias et communications, estime que le rapport de la mission Olivennes reprend, d'une façon détournée, l'article 24 de la loi Dadvsi, annulé par le Conseil constitutionnel. Cette disposition prévoyait que la reproduction non autorisée d'oeuvres au moyen d'un logiciel d'échange de pair-à-pair était constitutive, non plus d'un délit, mais d'une contravention. Les FAI se déclarent pour leur part rassurés de ne pas être mis en première ligne. Ils devront simplement envoyer aux internautes soupçonnés de téléchargement illégal des messages « pédagogiques » . Côté professionnels du disque, la SCPF (Société civile des producteurs de phonogrammes en France) apprécie l'accord anti-piratage mais se déclare attentive au calendrier. De fait, le rapport Olivennes demande des efforts aux industriels (certains, comme Starzik, ont commencé à proposer une offre sans DRM) et aux FAI, et certaines mesures devront être transcrites dans le droit national. Autrement dit, c'est 2008 qui verra l'aboutissement de ces mesures anti-piratage. Néanmoins, la fin de l'année a marqué un certain durcissement : début décembre, la Cnil autorise la Sacem à procéder à la constatation des infractions au droit d'auteur sur le Web et à relever les adresses IP des contrevenants. Laquelle Sacem explique, dans une interview exclusive avec LeMondeInformatique.fr, que cela n'est finalement que le prolongement de ce qu'elle pratique depuis un siècle, en allant dans les bals et discothèques constater les infractions. Au final, selon un sondage CSA/NPA, les Français sont 56% à penser qu'il « sera possible dans l'avenir de lutter contre le téléchargement illégal sur Internet ». (...)

(26/12/2007 16:40:54)

L'OLPC esquisse l'ère de l'informatique bon marché

Les détracteurs du projet OLPC - One laptop per child, un portable pour chaque enfant - ne manquent pas de rappeler que l'objectif de l'initiative consistant à mettre dans les mains de millions d'enfants de pays émergents des ordinateurs à 100 $ n'a pas encore été atteint. Il s'agit toutefois là d'une vision qu'on peut juger étriquée, si l'on prend en considération l'impact que le projet a déjà sur l'industrie informatique. Le XO - le nom du portable développé par l'ONG OLPC - et le rêve du PC à 100 $ qu'il véhicule, ont contribué à inciter les entreprises à produire moins cher tout en mettant en évidence le problème du manque de ressources informatiques dans les pays émergents. Le XO a également inspiré un nouveau genre de PC portables à bas prix, un créneau qui compte désormais deux acteurs supplémentaires avec l'Eee d'Asus et le Classmate d'Intel. Les protagonistes actuels devraient être rejoints par d'autres, selon IDC. Chez les constructeurs et les éditeurs, l'élan se ressent ainsi avec Intel préparant une plateforme dédiée aux PC à bas prix ou Microsoft proposant un ensemble logiciel pour 3 $ à destination des pays pauvres. « Il existe un grand potentiel, tout le monde lorgne ce marché », indique Richard Shim, analyste chez IDC. Plusieurs tendances issues des portables économiques se dessinent, poursuit-il. Les prix diminuent et les constructeurs préparent des modèles dont l'apparence s'inspire des PC peu dispendieux. L'Eee, par exemple, est extrêmement léger (moins d'1 kg) et embarque un petit écran (7 pouces). Certes, les prix des PC portables avaient commencé à diminuer avant le lancement du XO. La prolifération des dalles LCD dans les écrans pour PC de bureau et d'autres types de matériels a contribué à abaisser le coût de ce type d'affichage. Les iPod et l'ensemble des baladeurs numériques ont, de leur côté, permis aux prix des disques durs et mémoires flash, de décroître également. Conjugués, ces deux facteurs ont profité à l'ensemble des produits informatiques. Mais le défi lancé par Nicholas Negroponte, le patron d'OLPC, de construire un PC à 100 $, a mis en évidence la nécessité d'une informatique radicalement moins chère, dépassant les baisses de coûts induites par les seules économies d'échelle. Une tendance qu'on peut constater dans le domaine des processeurs : les fondeurs se concurrencent désormais également sur le terrain des puces destinées aux machines les moins chères, ce qui les conduit à améliorer leurs procédés de fabrication et à faire fondre leurs prix, ainsi que le montre une étude iSuppli. Une constatation d'autant plus importante que le processeur est, avec l'écran, le composant le plus onéreux d'un ordinateur. Reste que, selon plusieurs analystes, les consommateurs devraient rester prudents et ne pas se précipiter pour acquérir une machine à bas prix : en informatique, on en a souvent pour son argent. « De nombreux compromis sont nécessaires pour atteindre ces coûts », explique ainsi Rob Enderle, du cabinet Enderle Group. Avant de poursuivre : « Trop de compromis fait perdre toute utilité » à la machine. Selon lui, les XO et autres Eee sont certes disponibles à moins de 250 $, mais des PC d'autres constructeurs offrent des performances largement supérieures pour à peine 500 $. (...)

(26/12/2007 12:07:16)

Google fait concourir des collégiens sur les règles liées aux usages du Web

Ils étaient près de 3000 collégiens de Bretagne et des Pays de Loire à concourir à Cherche Net, un jeu éducatif sur le Web lancé par Google France, et organisé par Calysto, spécialiste des problématiques liés aux usages d'Internet. Il s'agissait, pour les 2912 collégiens de classes de 6ème et 5ème, d'utiliser le Net comme terrain de jeu pour une vaste chasse au trésor sur les traces du légendaire Roi Arthur. Leur quête devant s'appuyer sur des informations garantissant les notions de droit à l'image et de droit d'auteur, pour rester dans la légalité. Pour trouver le Graal, les participants ont été amenés à utiliser, pendant trois semaines, les outils et règles de base liés aux usages du Web. Aidées d'un kit pédagogique qui les a accompagnés et guidés tout au long du jeu, les classes ont été jugées à partir de la réalisation finale d'un blog : un espace au sein duquel les élèves devaient spécifier méthodologie, sources d'information, réponses aux énigmes. Au final, 112 blogs ont été conçus par des élèves du primaire. Les élèves de 5ème D du Collège Mathurin Martin (Baud - 56) raflent le premier prix , un voyage scolaire dans la forêt de Brocéliande et des abonnements à un magazine de sciences. Les 2ème et 3ème prix reviennent aux classes de 5ème des collèges Sainte-Anne, Carquefou (44), et Sacré Coeur, Pouancé (49). Pour 2008, Calysto, Google et la DUI (délégation aux usages de l'Internet) étudient la possibilité de déployer le jeu et son concept sur l'ensemble de la France. (...)

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