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Société

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(07/01/2008 15:53:47)
EDS envisage de créer une commission pour suivre les salariés concernés par des transferts d'activité
Pour accompagner les collaborateurs impactés par la délocalisation d'une centaine de postes au Maroc, la filiale française de la société de services EDS (Electronic Data Systems) souhaite mettre en place une commission paritaire de suivi. Selon le projet d'accord de mise en place, les membres de cette commission se réuniront au moins une fois par mois pour faire le point sur la liste des salariés transférés et suivre leurs affectations, de manière à s'assurer que toutes les alternatives d'affectations sont examinées et envisagées individuellement. Ils veilleront à ce que les paramètres liés au poste de travail (pré-requis définis par l'entreprise) et ceux propres au collaborateur (qualification, compétences, évolution de carrière, lieu d'habitation...) sont en bonne adéquation. Si la commission estime que les affectations proposées par la direction ne sont pas appropriées, elle proposera des solutions alternatives, parmi lesquelles figure l'éventualité d'une formation à un collaborateur. Pour tout problème éventuel d'affectation dans le cadre d'un transfert d'activité, qui n'aurait pas trouvé de solution satisfaisante dans le cadre des circuits habituels, les collaborateurs pourront, en outre, s'adresser librement à la commission. Si le projet a reçu un avis favorable de la CFE-CGC, de la CFTC et de la CGT, la CFDT a décidé, pour sa part, de s'abstenir. SUD a émis un avis défavorable, contestant l'absence d'engagement de reclassement de l'accord, et estimant que le comité d'entreprise se trouve « dessaisi de ses missions qui se voient confiées à une commission composée de représentants non élus par les salariés ». (...)
(04/01/2008 17:34:29)Meraki Networks lève 20 M$ pour mailler San Francisco en WiFi
Le fournisseur de réseau WiFi Meraki Networks vient de réaliser une deuxième levée de fonds de 20 M$ auprès de divers investisseurs, parmi lesquels Sequoia Capital. Cette somme lui permettra de poursuivre le déploiement d'un réseau WiFi dans la ville de San Francisco. Ce projet de grande envergure, initié en octobre 2004 par le maire Gavin Newsom, prévoit de fournir un accès WiFi aux 800 000 habitants de la ville. A l'époque, un partenariat avait été conclu avec Google et Earthlink, qui étaient censés participer au chantier (dont le montant était alors estimé entre 14 et 17 M$). Google et Earthlink se sont finalement dégagés du projet, et Meraki Networks a profité de ce désistement pour proposer sa solution de réseau basée sur une architecture « mesh » sans fil (maillé) à très bas prix, dont l'installation ne nécessite aucune compétence technique, et dont la gestion est réalisée grâce à un système de monitoring sur Internet. « Le déploiement du réseau se fait petit à petit, un peu au porte à porte, explique Sanjit Biswas, PDG et fondateur de Meraki Networks. Avec un simple routeur de 50 $, quiconque disposant d'un accès Internet peut décider de créer un réseau auto-déployable, puis le partager avec ses voisins. » Le réseau s'enrichit ensuite automatiquement des autres accès disponibles dans le voisinage. L'intérêt d'un tel système est d'offrir un accès dont le prix ne dépasse pas quelques euros par mois, et demande un investissement initial très faible. En février dernier, la start up, créée en 2006 et située à Mountain View, avait déjà levé 5 M$ auprès de diverses sociétés dont - ironie du sort - Google faisait partie. Au cours des six derniers mois, Meraki a déployé 500 relais (répéteurs) WiFi, créant ainsi un réseau accessible à 40 000 utilisateurs et couvrant une surface de 5 km2 dans la métropole californienne. Cette deuxième levée de fonds lui permettra d'installer entre 10 000 et 15 000 répéteurs supplémentaires, et de couvrir un périmètre de plus de 100 km2. (...)
(04/01/2008 15:19:36)Une ville de l'Etat de New York accuse IBM de pollution
Quelque 90 habitants d'Endicott, une commune du Comté de Broome, dans l'Etat de New York, ont déposé une plainte contre IBM pour pollution. Ils reprochent au constructeur, implanté sur leur site entre 1924 et 2002, d'avoir contaminé l'environnement pour plusieurs décennies, ce qui occasionne des problèmes de santé à la population. IBM, qui fabriquait là ordinateurs, circuits imprimés, circuits intégrés et autres produits associés, n'aurait pas pris à l'époque toutes les dispositions requises pour protéger les habitants d'Endicott contre les substances chimiques auxquelles il recourait dans sa production. Dans un document de 43 pages, les plaignants énumèrent parmi les produits utilisés par le constructeur du trichloréthylène, du trichloroéthane, du benzène et du trichlorotrifluoroéthane. Autant de substances qui se sont diffusées dans l'air, le sol et les eaux souterraines sur et aux environs de l'ancien site de l'usine. Les habitants s'y trouvent exposés par ingestion, inhalation ou contact dermique. Michael Maloney, porte-parole d'IBM, rappelle que le constructeur a mis en place dès 1979 un programme pour remédier à cette pollution, démarche qui a été notamment renforcée en novembre 2002 par l'installation de systèmes de ventilation installés sur 440 propriétés. « La pollution est à l'oeuvre sur ce site depuis plusieurs décennies, contrecarre pour sa part Ellen Relkin, l'une des avocates des plaignants. Et ce n'est que récemment que l'on a découvert qu'elle s'était infiltrée jusque dans les maisons et les lieux de travail ». Pour elle, l'argent déjà dépensé par IBM et les actions engagées par le constructeur n'ont apporté pour l'instant qu'une réponse partielle au problème. (...)
(04/01/2008 12:35:21)Facebook victime d'un logiciel espion
Des chercheurs de Fortinet, éditeur spécialisé dans la sécurité, viennent de découvrir un widget (contraction de window et gadget) suspect chez Facebook. Ce widget, qui se propage très rapidement au sein du réseau communautaire, se présente sous la forme d'une requête malveillante baptisée « Secret Crush ». Le message propose à l'internaute de découvrir qui, parmi ses « amis », lui voue un amour secret. Seule condition, l'utilisateur doit télécharger une petite application (en réalité un logiciel espion qui s'installe sur l'ordinateur de l'utilisateur), puis faire suivre le message à cinq de ses amis. Cette application comporte un programme d'affiliation qui permet de rediriger du trafic vers Zango, un site spécialisé dans les adwares et déjà condamné à plusieurs reprises par la justice américaine pour "pollution numérique". Les conepteurs de ce logiciel espion sont financièrement récompensés, sur la base du nombre total de clics reçus par Zango. 3 % des membres de la communauté Facebook (soit un million de personnes) ont d'ailleurs déjà ouvert le message. « Cela démontre non seulement l'efficacité de la stratégie de propagation adoptée par le widget mais aussi le formidable levier de diffusion qu'offre une base de contacts aussi importante que Facebook », indique Guillaume Lovet, responsable de l'équipe en charge de l'analyse et du suivi des menaces chez Fortinet, qui a découvert cette vulnérabilité. Fortinet a mis en ligne une série un site avec une série de conseils pour éviter d'être infecté. Pour rappel, Facebook avait été victime de sa première campagne de spam le 21 décembre dernier. Un faux message de Mark Zuckerberg (fondateur du site communautaire) avait alors été envoyé à des milliers de membres. (...)
(04/01/2008 10:11:07)Top 10 de 2007 : Facebook expose tous les excès des réseaux sociaux
Si le Web 2.0 est déjà aujourd'hui un concept réchauffé, une de ses composantes, le réseau social, a connu en 2007 une progression fulgurante. Cet été, une étude ComScore donnait une croissance de 72% pour le leader MySpace, et de 270% pour Facebook, son challenger. Et de tous les réseaux sociaux, on peut dire que c'est Facebook qui cristallise le phénomène, et expose ce qu'il peut y avoir d'excessif dans cette nouvelle tendance. Certes, Facebook peut être vu comme une plate-forme sur laquelle développer et exposer ses talents de développeurs. A en croire MySpace, qui a suivi un peu plus tard l'exemple de Facebook, c'est une des clés du succès. Facebook va d'ailleurs jusqu'à encourager financièrement les développeurs potentiels. Tandis qu'Alfresco, éditeur d'une plateforme de gestion de contenu, réfléchit à une utilisation professionnelle du réseau social, grâce à ces applications externes. Si on excepte cette utilisation professionnelle, le réseau social est emblématique du Web 2.0 : un service gratuit aux utilisateurs individuels, qui produisent eux-mêmes le contenu, et une monétisation encore relativement floue. Qui n'empêche pas l'argent d'affluer. Si on échappe à une entrée probablement fracassante en Bourse, on n'échappe pas, en revanche, après une prise de participation de Microsoft dans Facebook, à une valorisation totalement incroyable : 15 milliards de dollars. La stratégie de monétisation de Facebook illustre aussi, d'une part, la volonté d'exploitation des données personnelles à des fins mercantiles de ce type de site, et d'autre part, la grande naïveté des utilisateurs de ces sites, qui dans la grande majorité des cas confient leur vie privée à des services gratuits - mais à but lucratif - sans lire les conditions d'utilisation. C'est d'abord la méthode dite de publicité comportementale qui fait grincer des dents. MoveOn.org lance alors une pétition pour demander à Facebook davantage de respect de la vie privée. Puis le mécontentement se cristallise autour de Beacon, programme qui relie les profils des utilisateurs sur Facebook à leurs actions sur des sites affiliés. Facebook commence par expliquer que tout cela est parfaitement transparent, avant de dire que Beacon sera soumis à un strict principe d'opt-in. Un chercheur en sécurité indique alors que Beacon récupère des données, quel que soit l'avis de l'utilisateur. Facebook finit par présenter ses excuses : le réseau social n'a pas trouvé l'équilibre, entre respect de la vie privée et monétisation de ces données. Certains utilisateurs, en tout cas, ont compris la leçon : ils exploitent eux-mêmes leur profil sur le réseau social pour vendre de la publicité. Consolation, peut-être, ce ne sont pas les Français mais les Britanniques, les champions des réseaux sociaux. A tel point qu'Outre-Manche, on s'interroge sérieusement sur une interdiction de ces sites pour les employés des grandes entreprises. En France, les réseaux sociaux semblent concerner davantage les adolescents : d'après ComScore, Skyblog reste de loin le numéro un. (...)
(02/01/2008 18:26:14)Microsoft utilise YouTube pour se faire de la pub
Microsoft se sert de YouTube, et donc de son concurrent Google, pour lancer ses propres campagnes publicitaires. D'après le blog Techcrunch, des vidéos mises en ligne vantent sans complexe les avantages de Vista et de Live sur le site récemment racheté par Google. L'histoire peut paraître anecdotique, voire drôle, mais elle souligne encore davantage à quel point la bataille marketing sur le terrain des réseaux sociaux et de sites de partage de contenus ne fait que commencer. (...)
(02/01/2008 18:12:28)Les salariés indiens victimes de l'externalisation
Travailler dans une entreprise indienne spécialisée dans l'externalisation est loin d'être de tout repos et peut même être délétère. Selon une étude conjointe du magazine indien Dataquest et du cabinet IDC, conduite auprès de plus de 1700 salariés d'une vingtaine d'entreprises spécialistes de l'externalisation, 32% des salariés de ces sociétés souffrent de troubles du sommeil, 25% de problèmes digestifs et 20% se plaignent de problèmes de vue. Ces salariés souffrent aussi d'insuffisances cardiaques, de diabète ou se plaignent d'obésité. Bien sûr, leurs vies, privée et sociale, pâtissent de leurs conditions de travail. On estime à 1,6 million la population indienne employée dans le secteur de l'externalisation (centres d'appel, édition de logiciels, back-office....). Ces Indiens expérimentent les limites de l'adage "travailler plus pour gagner plus" en vogue dans la classe dirigeante française. Si cette souffrance collective n'émeut personne, elle engendre des conséquences coûteuses. Les maladies cardiaques et le diabète ont coûté 9 Md$ de productivité à l'Inde en 2005, estime l'Indian Council for Research on International Economic Relations. Cet organisme prédit que l'on pourrait atteindre les 200 Md$ d'ici 10 ans si rien n'est fait. En particulier dans le secteur de l'externalisation. Au service de clients étrangers, les salariés sont soumis à des horaires décalés et doivent répondre à de brusques changements de charges de travail. Les entreprises de ce secteur dénoncent ces conclusions. Elles affirment qu'il n'est pas plus dommageable de travailler pour elles que pour un autre employeur et que le choix d'un emploi relève de la liberté de chacun... (...)
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