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(23/07/2007 15:32:55)

La profession d'ingénieur boudée par les femmes

Selon le Comité d'étude sur les formations d'ingénieurs (Cefi), la profession d'ingénieur a longtemps été fermée aux femmes. D'ailleurs, la 18ème enquête du Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France (Cnisf) sur la situation des ingénieurs en France montre qu'en 2006, la part des femmes dans les diplômées ne dépasse par les 25%. Certes, cette proportion progresse chaque année (en 2005, parmi les 580 000 ingénieurs de moins de 60 ans, 15% étaient des femmes, soit plus de 90 000). Mais elle est loin d'être suffisante, avec seulement 16% de femmes ingénieurs exerçant en entreprise en 2006. Pour donner un point de comparaison, c'est la situation symétrique de celle des infirmières, où l'on ne rencontre que 13% d'hommes. Prenant le taureau par les cornes, les entreprises du secteur n'hésitent pas à promouvoir la mixité : IBM avec le programme Women in Technology, Cisco avec le réseau Women Access Network et son initiative Connected Women, HP avec son programme Diversité, Lenovo en tant que partenaire du Women'Forum à Davos et d'Essec au féminin. Désaffection motivée par l'inégalité des salaires Les opinions semblent aussi très favorables à la présence des femmes ingénieurs, dans la profession en général (68% d'opinions favorables), et pour que les entreprises féminisent leurs équipes (60% d'adhésions). Reste que les constats sur l'état des lieux, en matière de féminisation et sur la politique que mènent les entreprises sur ces aspects sont de tonalité moindre, voire peu optimistes. En effet, si une petite moitié (48%) des ingénieurs pense que la féminisation du métier est en bonne voie, ils ne sont guère qu'un sur trois à croire que leur entreprise a la volonté d'augmenter le nombre des femmes ingénieurs pour féminiser les équipes, ou, qu'à compétences égales, le salaire des femmes est identique à celui des hommes. D'ailleurs, le différentiel de salaire explique une partie de cette désaffection : le salaire médian d'un ingénieur se situe à 51 875 euros en brut annuel en 2006. A classe d'âge égale, l'écart de salaire est de 3% entre ingénieurs débutants et débutantes. Il est de 19% entre 35 et 49 ans, et de 42% chez les 55-59 ans, souligne l'étude du CNISF. (...)

(23/07/2007 09:49:08)

L'UE autorise l'Allemagne à subventionner son projet de moteur de recherche

Bruxelles a donné son feu vert : l'Allemagne pourra verser 120 ME d'aides publiques à Theseus, son projet de moteur de recherche pour un « Internet de nouvelle génération ». La subvention sera répartie d'ici à 2011. L'Allemagne espère avoir un prototype à présenter en 2008, montrant la voie du « Web 3.0 ». Les promoteurs de Theseus expliquent en effet que l'ajout de méthodes sémantiques permettant de créer, de modifier et de relier les contenus à l'actuel Web 2.0, défini comme un Web ouvert, interactif et social, « transformera le Web en l'Internet de nouvelle génération (Web 3.0 = Web 2.0 + la sémantique) ». Dans un communiqué, la Commission européenne explique que le financement public de ce projet allemand, qui s'inscrit dans un programme-cadre sur la société allemande de l'information intitulé iD2010, présente suffisamment de garanties pour ne pas fausser la concurrence. Neelie Kroes, commissaire chargée de la concurrence, écrit : « Je me félicite de constater que l'Allemagne entend promouvoir la poursuite des activités de recherche et d'innovation relatives à l'internet de la nouvelle génération et a veillé pour ce faire à réduire au maximum d'éventuelles distorsions de concurrence. » Theseus est né de la scission, fin 2006, du projet franco-allemand de moteur de recherche, la France travaillant de son côté au projet Quaero. L'ancien président de la République Jacques Chirac faisait de Quaero une priorité pour résister à la domination des géants américains tels que Google et Yahoo. La Commission européenne indique que « la France examine actuellement des projets d'aides d'État analogues avec la Commission » pour financer Quaero. (...)

(20/07/2007 16:55:25)

Dell en avance sur son calendrier de recyclage

Dell annonce être en avance sur son programme de recyclage des déchets informatiques. Le constructeur s'est fixé pour objectif la récupération de 125 000 tonnes d'équipements IT d'ici à 2009. Depuis 2006, plus de 35 000 tonnes ont été récoltés auprès des consommateurs, soit une augmentation de 93% par rapport à 2005. Le projet de recyclage de Dell se décline en trois volets. « Free consumer recycling » propose aux utilisateurs le recyclage de leur matériel informatique, uniquement de la marque Dell (sans toutefois l'obligation d'acheter des produits de la même marque). Le « Reconnected program » aide les utilisateurs à acheminer leurs déchets électroniques (toutes marques confondues) sur l'un des sites de recyclage de Goodwiles Industries, partenaire de Dell. Enfin, « Product Donations » propose aux entreprises de donner leur matériel informatique obsolète à des associations à but non lucratif. Ce dernier programme est réalisé en partenariat avec la National Cristina Foundation, une association qui se charge de fournir du matériel informatique aux plus démunis. (...)

(19/07/2007 15:31:54)

Les bas salaires revalorisés

Une progression salariale de 12% pour les employés et de 4% pour les cadres. Le 28 juin dernier, les fédérations patronales Syntec et CICF (Chambre de l'ingénierie et du conseil de France), ainsi que les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGC et FO, ont signé un accord portant sur la revalorisation des salaires minimaux des fonctions Etam (employé - Technicien - Agent de Maîtrise) et IC (Ingénieurs cadres). Prenant en compte l'évolution du Smic, le niveau des minima fixés en décembre 2005, et constatant un tassement sur les classifications Etam, les partenaires sociaux ont alors fixé de nouvelles valeurs des appointements minimaux conventionnels. Lesquels entreront en vigueur au premier jour du mois civil suivant la date de publication de l'arrêté ministériel d'extension des avenants au Journal officiel. Ainsi, la grille de classification a été revue et fait l'objet de l'avenant n° 34, qui stipule qu'à compter de son entrée en vigueur, les deux premiers niveaux d'entrée de la grille Etam seront supprimés. Pour la catégorie employés, la valeur du point passe de 2,96 à 2,66 € bruts, soit une diminution de 11,28%, et la partie fixe s'élève désormais à 734€ bruts, contre 499€, soit une augmentation de 47,09%. Les revalorisations des minima oscillent entre 4,3% et 12,82% pour les employés. Quant aux ingénieurs et cadres, la valeur du point passe de 17,65 € à 18,43 € bruts, soit une hausse de 4,42% (...)

(18/07/2007 16:31:54)

GPS et Galileo pourraient devenir interopérables

Coup de tonnerre dans les systèmes de géolocalisation par satellite : Bruxelles et Washington seraient sur le point de signer un accord en vue de l'interopérabilité des réseaux GPS et Galileo. Selon Reuters, l'Europe et les Etats-Unis mettraient donc en commun leurs constellations de 30 satellites, lesquels emploieraient un mode de communication similaire. Les récepteurs pourraient alors recevoir des informations issues d'un réseau de 60 satellites et offrir à leurs utilisateurs un positionnement plus précis qu'avec un seul des deux réseaux. Reste que Galileo n'en est encore qu'à ses balbutiements et doit boucler son plan de financement avant de lancer ses satellites (un seul a pour l'heure été mis en orbite). Le consortium formé pour lancer le projet s'était enlisé dans d'inextricables méandres et avait conduit Bruxelles à s'orienter vers un financement totalement public du réseau satellitaire. Par ailleurs, cette annonce, si elle est avérée, remet partiellement en cause le but proclamé de Galileo. L'Union européenne motivait en effet son projet par le souhait de s'équiper de son propre réseau et de ne plus se trouver sous la dépendance des Etats-Unis dans ce domaine. (...)

(11/07/2007 17:34:26)

L'Europe impose le label "Energy Star" à ses Etats membres

Le Parlement européen vient de trancher. Désormais, tous les organismes publics de l'Union Européenne devront s'approvisionner en matériels de bureau au logo Energy Star. Pour Nikolaos Vakalis, le député européen qui a mené les débats : « Cette régulation nous donne l'occasion parfaite pour introduire une nouveauté : pour la première fois dans l'histoire de l'Union Européenne, des spécifications communes pour des économies d'énergie vont s'appliquer à tous les Etats membres et à toutes les institutions Européennes. » Un résultat qui n'avait effectivement pas été obtenu malgré deux chocs pétroliers et une Communauté européenne beaucoup plus étroite. Au delà du simple exploit de normalisation, cette nouvelle loi formalise un engagement signé entre l'Europe et les Etats-Unis en décembre dernier pour renouveler le label Energy Star pour les cinq années à venir et en accroître encore les préconisations. Le but étant d'économiser en trois ans en Europe jusqu'à 30 terawatts-heures d'électricité, soit l'équivalent de la consommation électrique annuelle de la Hongrie. Cette norme de qualité environnementale a en effet été créée en 1992 par l'agence fédérale américaine pour l'environnement (EPA) pour faire baisser la consommation énergétique des appareils électriques. Elle a ensuite été adoptée conjointement par l'Union européenne et les Etats-Unis en 2003 et s'est étendue au monde du travail. Une base de données d'entreprises a été créée au fur et à mesure que les entreprises adoptaient ce logo. Elle comprend aujourd'hui 17 fabricants de portables, 18 fabricants de postes de travails, 15 fabricants d'imprimantes et quatre fabricants de scanners. Alors que la version 4.0 de cette norme devra s'appliquer dès la fin juillet aux ordinateurs de bureau, l'EPA réfléchit actuellement à une nouvelle déclinaison pour les salles de serveurs. (...)

(11/07/2007 17:05:36)

L'UFC-Que Choisir dénonce le peu de concurrence dans les mobiles

L'association UFC-Que choisir a présenté hier une analyse critique du marché de la téléphonie mobile en France. Cette étude contredit le rapport présenté il y a quatre mois par l'Afom, une association regroupant les opérateurs mobiles. « L'Afom n'offre qu'une vision partielle, voire déformée de la réalité économique », affirme l'association de consommateurs. Avant de pointer du doigt l'entente tacite (mais reconnue par la justice) qui existe entre les trois plus grands opérateurs en France : « le secteur souffre encore manifestement d'une absence de concurrence, ce qui limite son développement et pénalise fortement les consommateurs ». Dans son étude, l'Afom se félicite pourtant de l'arrivée de douze nouveaux opérateurs virtuels (MVNO), qui dynamiseraient la concurrence. Mais comme le souligne l'UFC-Que Choisir, ces opérateurs ne représentent que 2,8% du marché. Ils doivent en outre louer les réseaux des trois acteurs principaux pour proposer leurs services au client final. Des bilans très différents Les points de divergence entre les deux études sont nombreux. L'Afom affirme par exemple que le chiffre d'affaires de la mobilité a été décuplé en l'espace de dix ans. Certes, le marché est encore dynamique, réplique l'UFC-Que Choisir. Il n'empêche qu'avec 82% des personnes équipées d'un téléphone mobile, la France continue à présenter un taux de pénétration en dessous de la moyenne européenne. Autre sujet de désaccord : les prix (notamment au niveau des forfaits et des SMS). Les opérateurs indiquent que les tarifs pratiqués en France se situent dans la fourchette basse de l'Europe, avec une diminution des coûts de 26% depuis 2002. Pour l'UFC-Que Choisir, la baisse des prix s'échelonne entre 21 et 28% depuis 2000, ce qui est « largement inférieur à d'autres pays européens ». Toujours d'après l'association, ce maintien des prix à la hausse explique en partie pourquoi les Français n'investissent pas davantage dans les services mobiles. Un couple d'employés avec deux enfants ne peut, par exemple, pas se permettre de dépenser plus de 1% de ses revenus dans la téléphonie mobile, alors que l'Afom avançait un plafond de 5%. L'association de consommateurs reproche également aux opérateurs de se concentrer sur leurs réseaux GSM déjà existants, donc plus rentables, au détriment de la 3G. Deux ans après la décision du Conseil de la Concurrence, le marché de la mobilité semble donc toujours verrouillé. L'UFC-Que Choisir en appelle donc aux pouvoirs publics et à l'Arcep (organisme régulateur des télécommunications), afin de restaurer une concurrence « durable, pleine et entière ». (...)

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