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Société
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(19/03/2007 18:03:26)
Accès Internet : 51% de plaintes supplémentaires en 2006
L'Afutt (Association française des utilisateurs des télécommunications) publie son observatoire annuel (2006) des plaintes et des insatisfactions dans le secteur des communications électroniques (fixe, mobile et internet). En 2006, l'association a reçu près de 12 000 plaintes, en hausse de 35% par rapport à 2005 et 106% par rapport à 2004. « Incontestablement, ces chiffres sont le reflet d'une certaine dégradation de la qualité de service » relève l'Afutt. Tous secteurs confondus, les litiges portent prioritairement sur la qualité de fonctionnement, la livraison, l'installation et les interruptions de services (voir tableau). Les FAI mauvais élèves Peu de surprise, la majorité des griefs porte sur les services triple play des FAI (64%), suivi de loin par les plaintes envers les opérateurs mobiles (21%) et les services fixes traditionnels (15%). Le secteur Internet est en forte hausse. Le sujet apparaît comme « préoccupant » selon l'Afutt. La téléphonie mobile quant à elle, en baisse depuis quelques années, repart à la hausse tirée par les plaintes envers les MVNO (+ 555% !). Alice, peut mieux faire Sur l'Internet et services IP associés, l'essentiel des plaintes porte sur la qualité de service (débit, qualité audio, indisponibilité du service...) et les problèmes d'installation. L'Afutt relève notamment de graves dysfonctionnements sur les procédures de dégroupage et comptabilise de nombreux « écrasements à tort ». Viennent ensuite les problèmes de résiliation, de facturation, de vente forcée et de services clients. Alice se classe première du podium des générateurs de plaintes (ratio plaintes/parc de 2,80), suivie de près par Free (1,98) et Club Internet (1,92). Orange fait figure de bon élève (0,26). Les plaintes sont diluées dans le nombre d'abonnés. Alice a dû notamment faire face à une évolution technique de son réseau et à une croissance exponentielle de son activité. Les choses devraient s'améliorer courant d'année. Polémique sur le 100% illimité de France Télécom Sur le fixe classique (réseau téléphonique commuté), les litiges portent essentiellement sur les problèmes de facturation, notamment les fraudes des kiosques micro (ou "dialers"). L'Afutt relève aussi des contestations contractuelles, dues notamment à l'offre « 100% illimité » de France Télécom, commercialisée puis subitement retirée du marché. La vente forcée, comme toujours, revient régulièrement chez les opérateurs alternatifs. Les MVNO plombent les résultats du mobile Afin de dégager des tendances globales par secteurs (fixe, mobile, internt), l'Afutt a calculé un ratio plaintes/parc qui permet de faire ressortir les mauvais élèves de chaque groupe. Sur le mobile, pas de surprise, les MVNO tous confondus arrivent en tête (18,8) suivis de très très loin par Bouygues Télécom (1,015), SFR (0,671) et Orange (0,666). Les motifs sont principalement liés aux conditions de résiliations anticipées, les litiges sur les contrats (notamment chez NRJ Mobile), les facturations non justifiées, le recouvrement et le SAV. Globalement, l'Afutt critique des pratiques commerciales trop agressives et des technologies pas toujours bien maîtrisées. (...)
(19/03/2007 17:02:02)Ecoles d'ingénieurs : mutualiser ses forces pour rester dans la course
Par un drôle de paradoxe, d'un côté le secteur de l'informatique est extrêmement tendu et les prévisions osent chiffrer 600 000 informaticiens à horizon 2015, de l'autre les jeunes diplômés sont très recherchés mais il y a pléthore de formations dont certaines semblent souffrir. Deux raisons majeures peuvent être avancées : une rude concurrence entre les écoles et la désertion annoncée des jeunes qui conduit le Syntec Informatique à promouvoir l'image des métiers de l'informatique dans une campagne intitulée « changeursdemonde ». Lors de son lancement, Thierry Siouffi, vice-président du Syntec Informatique, a martelé « qu'il fallait en finir avec l'image de l'informaticien », représenté dans l'imaginaire collectif comme solitaire, voire autiste... L'heure semble donc relativement préoccupante pour qu'au moins deux écoles de renom et d'expérience, l'Esigetel (Ecole supérieure d'ingénieurs en informatique et génie des télécommunications), et Supmeca pensent aux meilleurs moyens pour se démarquer et parviennent à une conclusion similaire à l'issue d'une réflexion qui a commencé en 2006 : rester seule revient à se condamner à disparaître.
Des filières suivant l'évolution de l'emploi
L'Esigetel a fêté ses 20 printemps quelques mois après avoir fait le choix de se constituer en association. Son directeur Nacef Berkoukchi en a profité pour dessiner l'avenir en quatre axes : formation ; rayonnement international ; recherche appliquée ; ancrage avec les entreprises. « En termes de formation, nous réfléchissons aux nouvelles filières qui suivent l'évolution de l'emploi. 60% de nos cours sont assurés par des professionnels, nous allons proposer deux masters spécialisés en 2010 qui concernent les réseaux et télécoms ainsi que les services. » L'Esigetel n'est pas encore adhérente à la Conférence des Grandes Ecoles mais elle met tout en ?uvre pour entrer dans ce cercle très fermé et suit à la lettre les préconisations du rapport Hetzel et des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche d'une part et de l'Industrie d'autre part, qui ont pris conscience des lacunes de la recherche française et multiplient les actions en ce sens : François Loos (ministre de l'Industrie) a annoncé vouloir donner une visibilité internationale aux écoles des Mines et avec François Goulard (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche), ils ont signé un contrat quadriennal avec l'Inria. Au-delà des symboles, les ministres ont rappelé l'importance d'une visibilité sur le plan international d'une part, et d'autre part, la nécessité de rapprocher davantage encore les entreprises du secteur high-tech des écoles ou des universités pour mutualiser la recherche en vue d'être performantes et innovantes.
Rapprochement avec les entreprises
Sur le premier point, Nacef Berkoukchi annonce « vouloir faire venir davantage d'Erasmus à l'Esigetel et qu'en 2010, 30% de nos étudiants soient trilingues, étape nécessaire pour rayonner dans le monde. Aujourd'hui, tous nos étudiants doivent faire un stage à l'étranger mais ces stages sont malheureusement encore trop courts. » Quant au rapprochement avec les entreprises, le directeur souligne la nécessité « d'accentuer l'implication des entreprises du 77. Nous allons également lancer un contrat en alternance et créer un club de partenaires autour des métiers émergents. » Dernier axe, la recherche. « L'Esigetel est membre du polytechnicum de Marne-la-Vallée. Nous sommes également partenaires avec l'université de Marne-la-Vallée pour que nos élèves puissent obtenir des licences en informatique ou en électronique par équivalence. Nous souhaitons que 10% de nos étudiants soient inscrits en thèse de doctorat en 2012 et allons poursuivre des partenariats avec des laboratoires de recherche. Nous avons 12 personnes en recherche appliquée et l'ambition de monter ce chiffre à 24 en 2012 », conclut Nacef Berkoukchi.
Des synergies dans l'aéronautique et l'informatique
L'enthousiasme du directeur de l'Esigetel est partagé par Supmeca (Institut supérieur de mécanique de Paris, un demi-siècle cette année) et l'Eisti (Ecole internationale des sciences du traitement de l'information). Le rapprochement des deux écoles a été officialisé en avril 2006 dans le but de créer, à terme, un INP (Institut National Polytechnique). D'ailleurs, à la rentrée 2007, l'Eisti intègrera le même concours que Supméca (Concours Communs Polytechniques). L'opération s'avère « une opération très réussie » pour les deux parties qui ont échangé et partagé leurs compétences pour proposer à leurs étudiants une plus grande diversité de formations et d'opportunités à l'international. Elle a également permis d'effectuer des travaux de recherche pointus dans le domaine de l'aéronautique, à la demande d'un acteur issu de l'industrie aéronautique française. Associées à l'Ensea (Ecole nationale supérieure de l'électronique et de ses applications), Supméca et l'Eisti ont collaboré à la réalisation d'un système de commandes électriques destiné aux avions de tourisme. Le prototype devrait être présenté au Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris (le Bourget du 18 au 24 juin 2007). Enfin, le rapprochement a permis une meilleure coopération en matière d'enseignements informatiques : les étudiants de Supméca ont suivi des cours dispensés par les enseignants de l'Eisti sur des thématiques non enseignées à Supméca (l'option « ingénierie financière » est prévue pour 2008) et de leur côté, les élèves de l'Eisti se verront proposer la possibilité de suivre les options « systèmes de production » et « mécatronique » qu'ils pourront suivre à Supméca. (...)
Cebit 2007 : les organisateurs se félicitent d'une affluence en hausse
Irrités de voir la presse titrer sur un éventuel déclin du Cebit, les organisateur de la grand-messe de Hanovre ont tenu à faire le point à mi-parcours. Intervenant lors d'une conférence de presse, Ernst Raue, du conseil d'administration de la Deutsche Messe, a indiqué qu'avec bien plus de 200 000 visiteurs en trois jours, le Cebit avait déjà battu un record d'affluence par rapport à l'an dernier : « Nous sommes heureux de vous dire que le Cebit a démarré de façon très forte. Nous avons un bon nombre de visiteurs, 10% de plus qu'au même moment l'année dernière. » L'absence de certains grands noms de l'industrie ainsi que l'annonce d'un plan de restructuration par les organisateurs ont pu laisser penser que le Cebit allait suivre la même voie que d'autres expositions géantes comme le Comdex, qui ont fini par imploser de leur gigantisme ; à force de tout embrasser, le Comdex de Las Vegas avait fini par perdre son positionnement professionnel et donc toute légitimité aux yeux des principaux exposants. Les exposants se disent agréablement supris A quelques heures de l'ouverture du salon, le Dr Sven-Michael Prueser, vice-président senior du Cebit, avait confié à Network World (groupe IDG) que les exposants indiqués comme « manquants » étaient en réalité présents au travers des différents stands de leurs partenaires. Et que si certains salons comme le 3GSM de Barcelone étaient bons pour y faire la fête, le Cebit restait le lieu pour faire de vraies affaires. Avis partagé par des acteurs locaux qui ont choisi d'être présents. « Pour être vraiment honnête, quand nous avons pris la décision de nous rendre au Cebit cette année, nos attentes n'étaient pas immenses, car d'après ce que nous lisions dans la presse, nous pensions que ce serait moins animé que l'an dernier, raconte Stefan Engel, directeur général d'Acer Allemagne. Mais quelques jours sont passés, et ils ont été bien plus occupés que l'année dernière. » « C'est le salon le plus grand et le plus important pour le marché européen, ainsi que de loin le plus grand salon du monde, donc nous restons ici, explique Achim Berg, directeur général de Microsoft Allemagne. Pour nous, ainsi que pour nos clients et nos partenaires, c'est très important d'être là. » « Beaucoup de journalistes sont ici, tous les revendeurs importants sont là, il y a beaucoup de public, plus que ce à quoi nous nous attendions, indique de son côté Franck Bolten, directeur général de Shard Allemagne. Le Cebit 2007 est plutôt une réussite pour nous. » Pas un lieu pour annoncer de nouveaux produits Stefan Engel reconnaît toutefois que le Cebit devient davantage un lieu pour rencontrer des clients potentiels que pour lancer de nouveaux produits. Si des habitués nous confiaient en effet voir beaucoup moins de monde lors des premiers jours, plutôt réservés aux professionnels, les allées se sont noircies dès le samedi matin, par une foule venue tester les derniers jeux vidéos, voir les derniers téléphones mobiles ou lecteurs MP3, et faire le plein de « goodies », ces petits objets promotionnels distribués par poignées entières. Sharp dit avoir attiré énormément de monde grâce à sa télévision LCD Full HP de 108 pouces, « la plus grande du monde » dans cette technologie. En 2008, le Cebit se tiendra sur six jours, soit un jour de moins, et, au lieu de commencer le jeudi, démarrera le mardi pour se terminer le dimanche. (...)
(16/03/2007 17:04:58)Cybersquatting : des parlementaires veulent légiférer
Les députés se penchent sur le cybersquatting et entendent en faire interdire la pratique. Plusieurs élus ont ainsi déposé une proposition de loi visant à pénaliser le dépôt de noms de domaines appartenant à une entreprise « afin de profiter du trafic qui se crée spontanément autour de celui-ci », explique l'exposé des motifs. Le texte prévoit de punir de 45 000 € d'amende et de deux ans d'emprisonnement « le fait de demander à l'Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic), l'enregistrement d'un nom de domaine de deuxième niveau » dont le choix porte atteinte à une entreprise ou une personne physique. Cette mesure ne s'appliquerait qu'aux noms de domaine déposés auprès de l'Afnic, donc en .fr. Reste que le texte n'est qu'une proposition présentée par des députés et que ces derniers ne maîtrisent pas l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Sans compter que certains auteurs du texte pourraient ne plus siéger lors de son examen : la prochaine session parlementaire aura lieu après les élections législatives de juin. (...)
(15/03/2007 14:23:13)Les Français de plus en plus connectés
Médiamétrie vient d'annoncer les résultats de l'Année de l'Internet 2006. A cette occasion, l'institut a fait le bilan des grandes tendances de l'année passée. « Le fait marquant de 2006 est l'explosion de la création et du partage de contenus numériques audiovisuels, avec le succès des sites communautaires et des plates-formes d'échange de fichiers vidéo » a déclaré Benoit Cassaigne, directeur du département Internet de Médiamétrie. Et l'autre grande tendance de l'année est la progression de l'e-commerce. Les Français de plus en plus connectés « Plus d'un foyer sur deux possède un ordinateur » annonce Médiamétrie. « Au quatrième trimestre, ils sont 13% de plus à en posséder par rapport à l'année précédente. C'est l'augmentation la plus élevée depuis 2003 ». La France compte désormais 28,6 millions d'internautes, dont 83,8% ont choisi le haut débit pour surfer sur Internet. Enfin, les retraités ne sont pas en reste, ils contribuent même à l'augmentation de la population des internautes puisqu'ils sont 47% de plus à surfer sur le Web par rapport à 2005 ! Par ailleurs, il n'y aura bientôt plus de disparité d'âge entre les personnes connectées : « On observe également une augmentation de plus d'un quart (27%) des internautes de 35-49 ans au 4ème trimestre 2006 par rapport à 2005 ». La population des internautes ne cesse d'augmenter, et touche désormais toutes les générations ! De nouveaux usages 2006 restera aussi marquée par les nouveaux usages d'Internet. En effet, aujourd'hui, les internautes ne se contentent plus de surfer de pages en pages, ils participent activement au contenu du Web. Le Web 2.0 connaît un succès grandissant ! « En plus des sites Internet classiques, les contenus numériques prennent désormais des nouvelles formes collaboratives: podcast, flux RSS, blogs, vlogs, wiki, forums." précise Médiamétrie. 31,4% des internautes assidus sont des créateurs de contenus multimédias (« Ils diffusent leurs propres contenus audio et vidéo, possèdent leur blog ou site personnel, ou ont créé leur forum ») et 81,1% des internautes assidus sont des contributeurs (« ils votent en ligne pour des sites, donnent leur avis sur des produits ou des services, écrivent des commentaires sur des blogs, contribuent aux wikis »). Enfin, plus de 4 millions d'internautes ont créé un blog, dont 75,5% ont moins de 25 ans. La vidéo, grande gagnante de l'année Les sites communautaires et de partage (audio, vidéo) ont été les grands succès de l'année 2006 : DailyMotion annonce 18 fois plus de visiteurs en un an, YouTube en a attiré onze fois plus et MySpace neuf fois plus que l'année passée. Même Wikipédia qui était déjà une institution du Web peut s'enorgueillir d'avoir « plus que doublé son audience en 2006 ». Pour un nombre de plus en plus important d'internaute, le Net devient un support de communication de contenus audio et vidéo : « près de 11 millions d'internautes ont consulté un site vidéo ou cinéma en décembre 2006, soit une progression de 75% par rapport à décembre 2005 ». Ils sont 27% à écouter la radio sur Internet, et environ 1/3 ont consulté des vidéos sur le dernier mois. Le commerce électronique poursuit sa progression Enfin, les Français achètent de plus en plus souvent en ligne. « Au 4ème trimestre 2006, plus de 6 internautes sur 10 (61,6%) ont déjà acheté en ligne, soit 1/3 de la population française. Cela correspond à une progression de près d'1/3 (32%) du nombre d'acheteurs en un an ». Surtout, la plupart des internautes (6 internautes sur 10) se servent d'Internet pour rechercher des informations sur les produits avant d'acheter, que cet achat soit effectuer en ligne ou dans le commerce traditionnel. Médiamétrie conclut ainsi qu'Internet prend de plus en plus de place dans « la vie quotidienne, sociale, et pour les loisirs et divertissements » des Français. Qu'en sera-t-il de 2007 ? (...)
(15/03/2007 13:34:02)Cebit 2007 : la Commission européenne ne veut pas réguler la RFID pour ne pas l'entraver
« Chaque année, je viens ici annoncer une nouvelle réglementation. Aujourd'hui, ce ne sera pas le cas. » Très attendue pour sa première intervention sur le Cebit, portant sur la RFID, Viviane Reding, commissaire européenne chargée de la société de l'information et des médias, a expliqué que « malgré la pression de certains Etats qui souhaitent tout réguler », la Commission européenne avait décidé après un an d'étude, à 11 heures ce matin, de ne pas publier de réglementation spécifique. « Nous ne devons pas sur-réglementer », a expliqué Viviane Reding. Au contraire, dit-elle, la Commission doit fournir aux industriels l'assurance qu'ils peuvent se lancer dans ce marché sans entraves. Tout en les prévenant qu'une grande responsabilité leur incombe, sur le chapitre du respect de la confidentialité des données personnelles. Viviane Reding a clairement expliqué que ce sont des considérations économiques qui ont conduit à cette décision. Si on prend en compte la valeur ajoutée (logiciels, matériels, services) en sus des étiquettes RFID, « le marché européen pourrait passer de 500 millions d'euros en 2006 à plus de 7 milliards d'ici 10 ans ». Sachant que « les Européens sont très forts dans les domaines concernés : mobilité, fabrication de puces... » En revanche, la Commission s'appuie sur une étude de la Deutsche Bank pour estimer que le taux de croissance du marché RFID en Europe, évalué pourtant à 45%, est en deçà de celui du marché mondial, évalué pour sa part à 60% (il se serait vendu un milliard d'étiquettes RFID dans le monde en 2006). Autrement dit, des emplois et de la croissance passeraient déjà sous le nez de l'Europe. Une simple mise à jour de la directive sur la vie privée La commissaire européenne dit aussi s'être appuyée sur un sondage en ligne mené entre juillet et septembre 2006, qui a obtenu 2190 réponses, de simples citoyens européens essentiellement (à 70%) mais aussi d'industriels, de chercheurs, d'institutions publiques, etc. L'enquête a révélé un manque d'information sur ces étiquettes radio intelligentes (à 60%), et certaines inquiétudes sur le respect de la vie privée. Ainsi, 74% se disent très inquiets sur l'usage de la RFID par les employeurs pour suivre les employés tant au sein de leur entreprise qu'en dehors. Pour les sondés, indique la Commission européenne, le renforcement de la protection de la vie privée viendra des solutions techniques (à 70%), de la transparence et de l'information (67%) et de la mise à jour des réglementations actuelles (55%). C'est donc la voie qu'a choisie Viviane Reding, puisque la Commission compte proposer vers le milieu de l'année, « dans le cadre du réexamen des lois communautaires sur les télécommunications, des modifications à la directive 'vie privée et communications électroniques' afin qu'elle tienne compte des applications RFID ». La recommandation devrait être publiée fin 2007. D'ici là, la Commission crée un groupe de travail qui accueillera l'ensemble des acteurs du marché, industriels et éditeurs de logiciels par exemple, mais aussi le groupe de travail existant déjà sur la protection des données. Les communiqués et les études sont disponibles sur le site de la Commission européenne consacré à la RFID. (...)
(15/03/2007 10:19:22)Etude : les pratiques commerciales sur Internet vues par la DGCCRF
La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) vient de publier deux enquêtes, l'une concernant les pratiques commerciales de l'hôtellerie en ligne, l'autre les comparateurs de prix. La DGCCRF précise que de nombreux problèmes sont rapportés par les consommateurs dans le domaine de l'hôtellerie mais qu'ils ne sont pas "spécifiques à la vente en ligne". En revanche ils sont "aggravés par ce canal (...) l'internaute ne gardant pas toujours une trace de l'offre correspondant à l'achat qu'il a effectué en ligne, il éprouve de réelles difficultés à démontrer qu'il a été victime de publicité mensongère, faute de brochures ou autres documents dont bénéficient les consommateurs qui se rendent en magasin". Sur 266 sites Internet contrôlés, la moitié a fait l'objet de rappel de réglementation. Parmi les problèmes récurrents accentués par l'utilisation d'Internet, on note le classement de l'hôtel (14 hôtels annonçaient un nombre d'étoiles supérieur à leur classement officiel), et un écart entre les prestations annoncées et les prestations réellement délivrées. Certains problèmes sont "spécifiquement liés à l'utilisation d'Internet" : l'information sur les disponibilité, des grilles tarifaires insuffisamment claires, et des conditions de vente mal définies. Les comparateurs de prix L'enquête sur les comparateurs de prix avait pour objectif de "vérifier la transparence de l'offre apportée par ces sites aux cyberconsommateurs". La DGCCRF précise en effet que "50 % des consommateurs consultent un site comparateur" avant d'effectuer un achat en ligne. Sur douze sites contrôlés, onze ont fait l'objet de rappels de réglementation. Ainsi, il ressort que "le panel des sites référencés est souvent présenté à tort comme exhaustif", "les conditions de vente sont parfois incomplètes sur le volet tarifaire, avec une imprécision sur les modalités de référencement et de rémunération des sites marchands" et que "les règles de facturation ne sont pas toujours respectées". La DGCCRF précise que l'imprécision des informations relatives au prix n'est pas forcément due au site comparateur : elle provient du "manque d'homogénéité des informations transmises par les sites marchand (prix TTC incluant ou non les frais de port, de livraison, de garantie complémentaire)...". Ainsi ces deux enquêtes sur les pratiques commerciales sur Internet révèlent de vrais dysfonctionnements. Dans les deux cas, la DGCCRF déclare qu'elle maintiendra sa vigilance. (...)
(12/03/2007 16:45:06)Les ordinateurs américains passent sans souci à l'heure d'été
Pas de souci informatique majeur pour le passage à l'heure d'été aux Etats-Unis (daylight-saving time), qui s'est effectué dans la nuit de dimanche à lundi, avec trois semaines d'avance sur le calendrier habituel. Ce petit changement de date aura néanmoins coûté beaucoup. Aux éditeurs pour distribuer les mises à jour nécessaires, et aux entreprises clientes pour tester leurs environnements et appliquer les rustines le cas échéant. Si les DSI américains se félicitent en effet du travail accompli depuis plusieurs mois par leurs équipes pour faire de ce jour un non-événement, ils regrettent d'avoir dû consacrer du temps et détourner des ressources humaines de projets métier afin de régler cela, d'après plusieurs témoignages recueillis par IDG News Service. Cameron Haight, analyste de Gartner, explique qu'en fait les politiciens, qui ont adopté cette mesure en 2005, n'avaient pas du tout conscience des problèmes que cela allait engendrer. Il raconte qu'un des principaux soutiens de la mesure, député démocrate du Massachusetts, expliquait sur son site Web que cela ne représenterait pas de grand souci pour les utilisateurs d'ordinateurs. « Le site dit de pointer son navigateur sur la page de Microsoft où télécharger le patch, ce qui est bien trop simpliste pour une salle de serveurs. Clairement, [les politiciens] ne comprennent pas tous les effets en cascade, particulièrement dans le monde professionnel. » Du côté du député démocrate, on répond que même si les changements ne sont pas si simples pour les départements informatiques des grandes entreprises, « les bénéfices en termes d'économie d'énergie en valent la peine ». Les Américains devraient ainsi économiser 4,4 Md$ d'ici à 2020, éviter la construction de trois centrales électriques et épargner à la planète 10,8 millions de tonnes d'émissions de CO2. (...)
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