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Société

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(12/03/2007 16:06:01)
La gestion du risque mise en chaires à Polytechnique, Dauphine et l'Ecole des statistiques
Avec la Fondation du risque, inaugurée le 7 mars à Paris, c'est à la fois la communauté de la science du risque (cindynique) et l'école française de mathématiques appliquées et d'informatique, bien connue des salles de marché et de l'actuariat des compagnies d'assurances (application de méthodes statistiques pour la simulation, la modélisation, etc.), qui prennent position pour assurer « un rôle pérenne dans le développement et le rayonnement de la recherche française » dans ce domaine. Et ce, sous le statut privé de fondation qui garantit une certaine souplesse d'initiative et l'apport de moyens conséquents. A la dotation en capital d'un million d'euros constituée par les quatre firmes fondatrices, AGF, Axa, Groupama et la Société Générale, s'ajoute une dotation pour le fonctionnement de 5 millions d'euros par an. De quoi organiser, dans un premier temps, quatre chaires d'enseignement et de recherche orientés vers la finance et l'assurance, qui pourront ensuite s'étendre à d'autres types de recherche (environnement, gestion des risques sur les territoires, etc.). Ces chaires concrétisent la mise en commun des savoirs et savoir-faire amorcée, depuis 2004, entre quatre institutions : le Centre d'études actuarielles, l'Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique (Ensae), l'école Polytechnique et l'université Paris-Dauphine. Au programme, la multidisplinarité et la transversalité. Finances, santé, risques majeurs, comportements Les travaux sur le risque nécessitent en effet la contribution de compétences en mathématiques, en droit, en économie, en sciences de la vie et sciences de l'ingénieur, comme l'illustrent, d'ailleurs, les thèmes des chaires. A savoir : - les « risques financiers » ou la prise en compte des fluctuations des marchés qui donnent lieu, déjà, à deux masters organisés par Polytechnique et l'université Paris-VI, et par l'Ecole des Ponts et Chaussées et l'université de Marne la Vallée ; - « l'évaluation et la gestion des risques » qui vise une formation organisée au Centre d'études actuarielles, ouverte à des étudiants et des professionnels ayant une solide culture mathématique et économique ; - la chaire « assurance et risques majeurs » (catastrophes naturelles, terrorisme, risques sanitaires) qui concerne le management des entreprises d'assurance (calcul des réserves, etc.) et les mécanismes de capitalisation associés ; - « les particuliers face aux risques : analyse et réponse des marchés », un thème impliquant des capacités de modélisation et d'analyse des comportements, qui associe des compétences en math/informatique, en psycho-sociologie, en marketing et en économie ; - la chaire « santé, risques et assurance » qui a son siège à Paris-Dauphine, sous la direction du professeur Claude Le Pen. Dans sa vocation de diffusion des connaissances et de la pédagogie du risque, cette fondation s'apprête déjà à accueillir de nouvelles contributions, établissements d'enseignement supérieur (Idei, institut d'économie industrielle de l'université de Toulouse-1, les écoles de Paristech) et entreprises (dont la Scor, société de réassurance). A noter que se prépare également, dans la même lignée de prise en compte du risque, un rapprochement entre l'Ecole nationale d'administration (ENA) et l'EISTI (école d'ingénieurs en informatique de Cergy Pontoise) pour le lancement à la rentrée de septembre 2006 d'un mastère spécialisé en « gestion des risques sur les territoires et cindynique urbaine appliquée ». Cette formation s'inscrit dans le cadre d'un pôle européen d'administration publique (PEAP) dont l'ENA est membre fondateur, auquel sont associés une vingtaine d'instituts, universités et organismes publics de divers pays de l'Union. (...)
(12/03/2007 15:49:53)HP prêt pour le futur label Energy Star 4.0
HP annonce que trois de ses PC satisfont dès à présent à la norme environnementale Energy Star 4.0 qui entrera en application au mois de juillet. Les machines concernées, Compaq dc5700, 5750 et 7700, toutes destinées à un usage en milieu professionnel, devraient faire bénéficier leurs utilisateurs d'économies d'énergies, essentiellement grâce à un basculement plus précoce vers l'état de veille et donc une meilleure gestion de la consommation d'énergie. C'est en octobre que l'Environmental Protection Agency (ESA), l'agence américaine de protection de l'environnement, a annoncé qu'elle s'apprêtait à mettre à jour son standard Energy Star pour la première fois depuis 2000. Une raison motivée par le fait que 98% des produits présents sur le marché satisfont à la norme actuelle. Il s'agit donc de placer la barre plus haut et, in fine, de donner une valeur supérieure au label Energy Star en ne l'attribuant qu'au quart le plus méritoire des serveurs, PC portables et de bureau, stations de travail et consoles de jeu. La plupart des constructeurs ont jugé opportun de lancer des produits « verts », une démarche leur permettant d'être de bons citoyens et, par conséquent, d'améliorer leur image de marque. La semaine dernière, Dell annonçait qu'il élargissait l'étendue de son programme « Plant a tree for me » (plante-moi un arbre), permettant aux Américains de compenser les émissions de carbone liées à la fabrication et à l'usage de leurs produits IT par des dons à divers organismes environnementaux. Le groupe texan prévoit également de modifier plusieurs de ses ordinateurs pour qu'ils satisfassent, eux aussi, à la norme Energy Star 4.0. (...)
(12/03/2007 15:24:40)Une feuille de route à 5 ans pour les 98 000 emplois du logiciel embarqué
Le logiciel embarqué a tenu ses premières assises en France. C'était le 7 mars dernier, à l'instigation du Syntec, tout à sa volonté de montrer à tous le dynamisme du secteur. Aujourd'hui atomisée, cloisonnée par grands secteurs (aéronautique, automobile, défense, télécommunications, loisirs numériques, équipement électrique, etc.), mais particulièrement prometteuse, et cruciale pour la compétitivité de la plupart des secteurs d'activité, l'industrie du logiciel embarqué aborde un épisode critique de son essor en France. Selon la cartographie du secteur dressée à la demande du ministère délégué à l'Industrie, de Syntec informatique et du réseau RNTL (Technologies logicielles), aux côtés des grands industriels (63 000 emplois concernés par les systèmes embarqués), s'activent quelque 2100 entreprises, éditeurs de logiciels et prestataires de services inclus, qui emploient 35 000 personnes. Pour autant, le secteur fait preuve d'un réel dynamisme avec un chiffre d'affaires en croissance de 13% en 2006 (750 ME pour les 400 éditeurs, 3300 ME pour 1700 sociétés de services). Un secteur jeune, porteur de forte croissance Près de la moitié de ces entreprises (42%) sont nées après 1995. Autant dire que la plupart de ces entreprises ne disposent pas de la taille critique qui leur permette d'investir pour accéder à la visibilité internationale. Mais « contrairement à l'industrie du logiciel traditionnelle, les grands industriels y jouent encore un rôle déterminant », précise le rapport accompagnant cette cartographie. Vis-à-vis du foisonnement de fournisseurs de technologie, ces grands donneurs d'ordre et contributeurs se posent en promoteurs d'un décloisonnement (transversalité des solutions) qui doit porter autant sur les outils de développement que sur les systèmes d'exploitation (OS), le middleware, les bases de données. Poussé par la standardisation des composants de base (processeurs, mémoires, bus), ce décloisonnement n'est encore qu'embryonnaire. D'où la feuille de route envisagée pour les cinq ans à venir par les animateurs de ce secteur, dont les réseaux de recherche et d'innovation technologique (RNTL), les pôles de compétitivité (douze pôles cités dans la cartographie), les pouvoirs publics et Syntec informatique. Selon le Livre blanc publié le 7 mars, les cinq plans d'action qui seront élaborés d'ici à la fin de l'année 2007 portent sur : - l'ouverture et le développement du marché (décloisonnement, exigences d'interopérabilité, etc) ; - la structuration et la consolidation des fournisseurs de technologie (renforcement des fonds propres, soutien juridique, organisation des réseaux d'acteurs, etc) ; - les transferts technologiques et essaimages ; - les compétences et la formation (adéquation et/ou écart entre l'offre de formation existante et prévue à moyen terme, attractivité du secteur) ; - l'anticipation des ruptures technologiques (renforcer l'écosystème de R&D, depuis la recherche publique jusqu'à la participation aux programmes européens). (...)
(09/03/2007 16:20:02)Contrat quadriennal entre l'Inria et l'Etat : 7 défis prioritaires
L'Inria fête cette année son quarantième anniversaire. François Loos et François Goulard, respectivement ministre de l'Industrie, et ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, ont signé mercredi 7 mars le Contrat quadriennal 2006-2009 qui lie l'institut à l'Etat. L'Institut national de recherche en informatique et en automatique se voit attribuer des moyens importants par l'Etat en contrepartie d'objectifs ambitieux et précis. Sur le plan budgétaire, le contrat prévoit que l'Etat soutiendra le développement de l'Inria via 3 nouvelles unités de recherche à Saclay, Bordeaux et Lille - avec doublement des effectifs dans ces unités. Par ailleurs, l'Etat poursuit l'objectif du précédent contrat quadriennal qui est celui d'un doublement des effectifs de l'institut en 10 ans. De plus, il augmentera sa subvention qui est de 140 millions en 2007, à 165,7 millions d'euros en 2009. Des équipes projets de recherche au centre du système En contrepartie de l'enveloppe financière et du contrat qui semble satisfaire l'ensemble des parties, Michel Cosnard, PDG de l'Inria, insiste sur les objectifs « mis en ?uvre par des équipes projets, dans les 7 défis identifiés comme prioritaires : - le futur d'Internet et le futur du Web ; - la fiabilité et la sécurité des logiciels ; - le contrôle des système complexes ; - la simulation et la visualisation ; - la modélisation du vivant ; - l'amélioration du traitement des données multimédias ; - enfin le développement des STIC (Sciences et techniques de l'information et de la communication) dans le domaine médical. Ce contrat engage l'Inria à concentrer ses efforts dans ces domaines, « tout en se réservant la possibilité de faire face à des défis émergents ». Mais que faire lorsqu'un projet arrive à son terme ou est dans une impasse ? « L'arrêter lorsqu'il est terminé, répond Michel Cosnard. Ou alors, faire des choix. Cela fait partie de la dynamique de notre recherche. Nous avons la mission nationale de définir des programmes de recherche résultant d'une dualité : ce que l'on va faire et avec quels moyens. Il faut se concentrer sur des sujets adaptés à notre discipline avec des petites équipes. » Résultats : 138 « projets de recherche » sont menés par 170 équipes (dont plus de la moitié communes avec d'autres organismes de recherche ou universités) et l'obligation pour l'Inria de présenter un rapport annuel sur ses engagements. « L'évaluation se fera par la reconnaissance académique et par la réussite économique », a précisé François Goulard. Les STIC, vecteurs de croissance Quant à François Loos, il a insisté sur les NTIC qui, selon le ministre de l'Industrie, « on accru de 50% la croissance américaine » ces dernières années. En France, « au-delà des pôles portant spécifiquement sur le logiciel ou les TIC, ces technologies sont au c?ur de près de 50% des projets de R&D déposés par les 66 pôles de compétitivité » a-t-il poursuivi. En phase avec l'analyse du ministre, le PDG de l'Inria ose un pronostic : « je crois profondément aux STIC, notamment dans les applications à la biologie. Les relations entre ces deux disciplines permettent d'extraordinaires champs d'exploration. Je crois également beaucoup à l'importance des logiciels dans les systèmes embarqués. Mais surtout, je crois qu'il y aura encore bien d'autres domaines à explorer ! » (...)
(09/03/2007 15:52:28)Vote ouvert pour le Prix Excellencia 2007 des femmes ingénieurs high-tech
En dépit de la journée du 8 mars, force est de constater que peu de femmes accèdent aux très hautes fonctions. C'est donc pour récompenser les spécialistes les plus reconnues dans 5 domaines des nouvelles technologies que pour la troisième fois, les Français vont élire « les femmes high-tech de l'année ». Un vote en ligne a été ouvert lors de la journée des femmes ; il sera clos en juin. Les trophées seront remis le 15 octobre 2007 pour ces femmes ayant démontré une certaine réussite à la fois sur les plans professionnel et personnel. Les 5 catégories concernent la recherche fondamentale et la recherche appliquée (ingénieur en centre de recherche) ; recherche, développement, marketing de l'innovation (ingénieur chez un fournisseur) ; gestion, production et projets innovants (ingénieur chez l'utilisateur). La dernière catégorie n'est pas la moins intéressante puisqu'elle valorise les étudiantes ou les jeunes filles « ayant pour projet professionnel de s'orienter vers la high-tech ». C'est une manière d'attirer l'attention sur une réalité inquiétante : la proportion de candidates aux concours d'entrée dans les écoles d'ingénieurs ne dépasse pas les 25% ces dernières années. Et une fois diplômées, bon nombre d'entre elles s'éloignent des métiers de l'ingénieur. Et même si selon Eurostat, la France se situe dans le peloton de tête en Europe pour l'éducation des jeunes filles et dépasse sensiblement ses concurrents économiques immédiats (Royaume Uni et Allemagne), selon Excellencia « tous les observateurs s'accordent pour souligner la grande différence avec les pays les plus dynamiques économiquement dans le monde high-tech (Chine, Inde, pays de la zone Pacifique). La forte féminisation des métiers high-tech et des cursus d'ingénieurs y est particulièrement forte et constitue un atout non négligeable pour l'avenir économique de ces nouveaux concurrents. » (...)
(09/03/2007 15:41:15)Les cybermarchés beaucoup plus chers que les magasins en dur
« A quand le retour de bâton », s'interroge le magazine en ligne de la distribution Linéaires.com qui a étudié les prix pratiqués par quatre cybermarchés nationaux (Télémarket, Auchan Direct, Houra et Ooshop). Selon notre confrère, ceux-ci seraient nettement plus chers que ceux des grandes surfaces et ce, sans tenir compte des prix de livraison. En avril 2006, un panier de 95 produits de grandes marques valait en moyenne 10 % de plus que dans les 12 principales enseignes en dur. Moins d'un an après, l'écart s'est creusé pour atteindre 13,4 %. Si Auchan Direct n'alourdit la note que de 6,8 %, Houra - le supermarché en ligne de Cora - frappe fort avec un surcoût de 25 % par rapport aux prix pratiqués par un Leclerc. Si l'on s'en tient au Web, ce dernier est d'ailleurs 14 % plus cher qu'Auchan Direct. Entre ces deux extrêmes, on trouve Télémarket (Monoprix) et Ooshop (Carrefour). Le Web, berceau des prix discounts, en prend un sacré coup. Ces écarts de prix paraissent injustifiés quand on sait que, d'une part, les charges d'un magasin sont plus élevées que celles d'un entrepôt et que, d'autre part, le coût de la livraison est pris en charge par le client. Un coût très variable d'ailleurs. Si Auchan Direct et Ooshop facturent ce service respectivement 11,99 € et 10 €, les autres cybermarchés appliquent des prix qui varient selon le montant de la commande et la fréquence des achats. La donne pourrait changer avec l'arrivée sur la toile d'Expressmarché, le site d'achat en ligne d'Intermarché. Les Mousquetaires annoncent en effet des prix identiques à ceux des magasins en dur, la livraison étant facturée entre 4 et 6 €. (...)
(08/03/2007 16:00:17)La femme est (aussi) l'avenir de l'informatique
Cette fois, la cause est défendue sur tous les fronts. Des enseignants et directeurs d'écoles jusqu'à l'Apec, en passant par les officines conseillant nos dirigeants. « Dans un monde où les femmes contrôlent ou influencent 80% des décisions de dépenses, alors que 90% des produits et services sont conçus par des hommes, le hiatus est devenu trop important pour que l'on se permette de négliger son impact sur la marche et les résultats des entreprises », dit le Gartner. L'écho est donné par la Conférence des grandes écoles qui soutient l'argument « Ingénieures : un avenir au féminin » avec une campagne de sensibilisation amorcée aujourd'hui 8 mars, à Paris, à l'ESIEA (école d'ingénieurs informatique et électronique) et à l'Estaca (Levallois, école d'ingénieurs des industries du transport). Jusqu'au 13 avril s'enchaîneront ainsi une dizaine de rencontres-débats avec les parties concernées : conseillers d'orientation, parents d'élèves, enseignants, associations de femmes ingénieurs, anciens des écoles... Parmi les établissements impliqués, se retrouvent la plupart de ceux qui alimentent le vivier des futurs informaticiens et consultants intervenant dans le secteur des technologies de l'information : le 15 mars à l'ENST Bretagne (SupTélécom), le 21 mars à l'institut d'optique (pour les écoles de Paris-Sud, Polytechnique, Supelec, HEC, Ifips d'Orsay), le 21 mars à l'Estaca de Laval, le 24 mars à l'école d'ingénieurs informatique, automatique, électronique de Valenciennes et le 27 mars à Bordeaux, le 29 mars aux Arts et Métiers de Paris (avec l'EPF de Sceaux, l'école d'ingénieurs des technologies de l'information et du management de Villejuif, l'ESIEA d'Ivry, Telecom INT et INT Management), le 31 mars à l'ENS Chimie de Lille et le 13 avril à l'Esigelec de Rouen. De même, la conférence des directeurs des écoles d'ingénieurs (CDEFI) fait de la valorisation des carrières professionnelles des femmes son cheval de bataille pour conforter le taux de féminisation des cohortes d'ingénieurs (20% au début des années 90, 25% en 2005). Le projet européen Prometea que pilote la CDEFI pendant 26 mois (jusqu'en décembre 2007) est une étude qualitative axée sur une comparaison des parcours professionnels des hommes et des femmes dans la recherche et en R&D dans 13 pays du continent, avec la contribution de 18 partenaires académiques, industriels et associatifs. En octobre prochain (les 26-27), un colloque fera le point sur ce thème, avant la publication des résultats de l'enquête prévue pour décembre, à destination des acteurs concernés (pouvoirs publics, financeurs, comités scientifiques, départements R&D des entreprises). 21% de femmes en informatique, 44% dans le secteur études-conseil Pour l'Apec (Agence pour l'emploi des cadres) qui s'est intéressée au sort des femmes de 40-45 ans, celles-ci ont une nette tendance à relativiser l'effet « plafond de verre » qui se traduit par un taux voisin de 10% de femmes aux postes de dirigeants. Elles assument en bloc et en général : - le rejet du carriérisme, ce qui fait de leur parcours une accumulation d'expériences et d'apprentissages plutôt qu'une course à la réussite, une notion qu'elles assimilent d'ailleurs plus à un équilibre entre sphère professionnelle et sphère personnelle ; - des parcours le plus souvent non linéaires, fruit du hasard ou d'un choix au feeling plus que résultat d'un choix stratégique ; - l'importance de leur propre attitude, qu'elles se reconnaissent dans l'un des trois catégories repérées : les pro-actives, les opportunistes ou les suiveuses. Il reste que, d'après le palmarès des taux de féminisation des emplois cadres selon les secteurs d'activité, l'informatique tire encore trop peu parti de cet apport. A l'embauche, la profession compte une femme informaticienne (21%) pour quatre hommes. Pour l'industrie pharmaceutique, le taux est de 54% ; et de 44%, pour la fonction études et conseil. Selon le Gartner, en Europe, à peine 6% des services informatiques des entreprises sont dirigés par des femmes, contre 20% en Amérique du Nord. Et à l'horizon 2012, si rien ne change dans les comportements, 40% des femmes travaillant dans le secteur des technologies de l'information se seront éloignées des voies classiques d'évolution de carrière de ce secteur (chef de projet, etc.). De quoi susciter des actions et réactions... jusqu'au 8 mars 2008 et la prochaine journée des femmes. (...)
(08/03/2007 12:44:05)Les SSII proposent aux 15-24 ans de changer le monde
Des portes ouvertes, des stages et des mini-projets, des jobs de vacances, une compétition en ligne et une mobilisation des services d'orientation (de l'Onisep, notamment) auprès des lycées et collèges : l'offensive lancée par Syntec informatique, à compter du 15 mars, pour mettre les jeunes en contact avec la réalité des métiers des SSII mise sur l'attrait de la découverte. A la fois ludique et pédagogique. Le tout coordonné par un portail : changeursdemonde.com. L'idée de cette campagne part du constat récurrent de déficit d'attractivité du secteur Logiciels et Services. A l'automne 2006, deux tiers des SSII s'inquiétaient ouvertement de leurs difficultés à recruter. Au risque de ne pouvoir satisfaire les prévisions de croissance d'activité du secteur que la chambre patronale évalue autour de 7%. Certes, la filière informatique n'est pas la seule à pâtir de la désaffection des jeunes pour les filières techniques et scientifiques. Mais selon Syntec, s'y ajoute, pour les SSII et éditeurs de logiciels, « une difficulté à communiquer clairement et simplement sur leurs activités et leurs métiers ». Mal connu, mal compris, mal aimé, froid, peu passionnant, laissant peu de place au développement personnel... pour le secteur du service informatique, le levier principal à activer pour rectifier l'idée que s'en font les jeunes générations - et leurs parents - reste, selon Syntec, le contact direct. Et d'inviter les SSII de toutes tailles, et de toutes spécialités, à démontrer comment la diversité de leurs activités contribue à «changer le monde» et à inscrire leurs initiatives d'ouverture aux jeunes sous ce slogan fédérateur. La première phase de cette campagne de séduction lancée le 15 mars est prévue pour durer jusqu'à juin, pour reprendre - après une première évaluation - à la rentrée de septembre. (...)
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