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(05/06/2009 16:46:15)

Libération songe à une contribution des FAI au profit de la presse

Une nouvelle fois, un recours aux fournisseurs d'accès Internet (FAI) est évoqué pour rééquilibrer un manque à gagner, en l'occurrence celui que subissent les éditeurs de presse et de sites Internet. Le quotidien Libération vient ainsi d'ébaucher l'idée d'une « répartition » qui permettrait de « trouver un financement pour les sites d'information qui s'appuient sur des rédactions papier », rapporte l'AFP en citant la co-gérante du quotidien, Nathalie Collin. En décembre, déjà, les députés avait adopté le principe d'une taxe sur les revenus des FAI pour compenser la suppression de la publicité sur France Télévisions. La contribution imaginée par Libération pourrait représenter, selon Nathalie Collin, « un très faible pourcentage » du chiffre d'affaires des FAI. Cela pourrait se traduire par l'ajout d'une somme forfaitaire de quelques euros à la facture des abonnés au Web, rapporte de son côté le magazine Challenges qui cite Laurent Joffrin, directeur de Libération : « Il s'agit de rectifier les flux d'argent actuels au profit des rédactions, qui sont les auxiliaires du bon fonctionnement de la démocratie ».

(...)

(05/06/2009 12:25:10)

L'Aden expose à NKM les priorités d'un New Deal numérique

Plaidant pour un « new deal numérique à la française » qui marquerait le « retour de l'Etat stratège », l'Aden, association d'acteurs IT et d'institutionnels, a déroulé quatre priorités nationales pour la mise en oeuvre de programmes stratégiques, dans une lettre ouverte remise mercredi 3 juin à Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique. La première de ces priorités confirme la nécessité de mettre en place les « piliers » d'une économie numérique performante par le déploiement d'infrastructures très haut débit fixes et mobiles, et par le développement des outils permettant de dématérialiser les échanges en confiance entre individus, entreprises et administrations. L'Aden propose aussi d'élaborer une charte du numérique durable avec l'ensemble des acteurs industriels, associatifs et institutionnels concernés et de favoriser l'interopérabilité des réseaux d'interconnexion au niveau européen sur la base de standards ouverts. La seconde priorité énoncée par l'Aden reprend l'un des thèmes phares de l'association puisqu'elle concerne l'accélération de la diffusion des TIC dans les PME par une intervention de l'Etat. Cette volonté n'est pas neuve et plusieurs rapports, missions (comme celle du député Jean-Paul Charié) ou plans gouvernementaux (Plan TIC & PME 2010, Passeport pour l'économie numérique) n'ont eu que des effets pratiques assez négligeables, alors même que cette diffusion est au coeur de la compétitivité des entreprises. La lettre de l'Aden est muette sur les moyens concrets à mettre en oeuvre en dehors de nouvelles incitations fiscales dont la pertinence budgétaire est discutable en ces temps de déficit, comme l'a rappelé ensuite la secrétaire d'Etat, pendant le dîner du cercle de l'économie numérique organisé par l'Aden mercredi soir. Une vision industrielle pour le développement numérique [[page]] Au troisième rang des priorités, l'association place les mesures destinées à favoriser la croissance des entreprises du secteur des TIC. Encore une fois, l'Aden se fait le relai de demandes d'incitations fiscales diverses, issues de nombre d'organisations sectorielles (Syntec Informatique, Afdel, Fieec, Fien, Alliance Rics, Afnet, Medef...). Lors du dîner, Jean Mounet, président du Syntec, a réclamé la déduction fiscale des développements informatiques dit « innovants » sur le modèle du Crédit Impôt Recherche. La secrétaire d'Etat lui a rappelé que c'était la troisième fois qu'elle lui disait publiquement non. Enfin, en quatrième priorité, l'Aden a placé le développement d'une politique industrielle nationale pour le développement numérique. Olivier Midière, président de l'association, a publiquement regretté la disparition et le discrédit du concept même de stratégie politique industrielle d'Etat depuis les années 1970. Dans la foulée des travaux des économistes Kondratieff et Schumpeter, qui n'ont toutefois pas été mentionnés, l'Aden souhaite identifier les opportunités de marchés liés aux nouveaux besoins, identifier les forces et faiblesses de l'industrie TIC nationale, sélectionner les marchés sur lesquels les firmes françaises sont les plus pertinentes et, enfin, favoriser l'émergence de champions français en s'appuyant sur une capacité reconnue de formation. Si la démarche a rencontré un succès certain à l'époque de Jean-Baptiste Colbert, l'expérience Bull devrait refroidir les ardeurs pour ce qui concerne les TIC : le constructeur français a dû son salut et son développement à la fin de toute implication de l'Etat dans son capital et sa stratégie. En réponse à la lettre ouverte de l'Aden, Nathalie Kosciusko-Morizet a vu dans cette démarche un encouragement à sa politique, notamment le plan France Numérique. Après avoir répondu sans détour à certaines questions, elle a dû se rendre rapidement à l'Assemblée Nationale qui étudiait une évolution de la législation sur le télétravail. Elle n'a ainsi pas pu répondre de la cohérence de ces belles paroles avec la mise en oeuvre actuelle d'une législation interneticide (Hadopi, Loppsi...). (...)

(04/06/2009 16:09:56)

Des sénateurs plaident pour reconnaître à l'adresse IP le statut de donnée personnelle

Le Sénat veut conférer un statut juridique à l'adresse IP, en lui reconnaissant la valeur de donnée personnelle. A tout le moins, c'est la position défendue par deux élus de la Chambre haute, Yves Détraigne et Anne-Marie Escoffier, signataires d'un rapport intitulé 'La vie privée à l'heure des mémoires numériques'. Tout au long des quelque 150 pages du document, les deux sénateurs exposent les atteintes aux libertés individuelles nées de la généralisation des technologies dans la vie quotidienne. « Depuis une dizaine d'années, la demande de sécurité de la société a relevé le seuil de tolérance vis-à-vis des systèmes de surveillance et de contrôle, ce qui s'est traduit par des arbitrages en défaveur du droit à la vie privée », indiquent les édiles. Selon eux, les citoyens se parent, malgré eux, d'une tendance « à l'acceptation d'une surveillance institutionnelle », d'autant plus prégnante que le progrès technologique s'accélère. La généralisation, par exemple, des GPS ou la multiplication des puces RFID rendent possible sans grande difficulté de localiser et de « raconter une portion de vie d'un individu ». De même, la banalisation de l'usage d'Internet et l'exposition, volontaire ou subie, de soi sur le Web, constituent une autre menace pour la vie privée en ce que les données exposées « acquièrent une universalité dans l'espace et le temps ». Il existe certes des garde-fous juridiques chargés de protéger la vie privée et les données personnelles, de la Cnil au G29 (groupement européen des gardiens des Cnil européennes) en passant par la directive européenne de 1995, transposée en droit français en 2004. Mais cet arsenal défensif n'est pas suffisant, aux yeux des deux sénateurs, pour « garantir le droit à la vie privée à l'heure des nouvelles mémoires numériques et renforcer ainsi la confiance des citoyens à l'égard de la société de l'information ». Pour contribuer à pallier ce manque, les élus formulent quinze propositions visant à rendre l'« homo numericus » maître de ses propres données, à renforcer les pouvoirs de la Cnil et à parfaire le cadre juridique actuel. L'IP est une donnée personnelle pour la CJCE Parmi ces recommandations, au-delà d'un nécessaire travail de sensibilisation des citoyens dès leur plus jeune âge, les sénateurs plaident pour une clarification du statut de l'adresse IP. Si la jurisprudence française semble constante en affirmant que l'adresse IP ne constitue pas une donnée personnelle - ce qui est également la position adoptée par Christine Albanel lors des débats sur la loi Hadopi - elle s'inscrit en contradiction avec les principes édictés par les institutions européennes. En 2007, le G29 a ainsi rendu un avis dans lequel il penche pour la reconnaissance du statut de donnée à caractère personnel de l'adresse IP. L'année suivante, la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) suivait cette position dans son arrêt Musicae, puis, à son tour, la Commission réaffirmait ce principe dans une directive. Malgré cela, la Cour de cassation persistait à asseoir la position française en rappelant, dans une décision rendue en janvier dernier, que l'adresse IP ne constitue pas une donnée personnelle dès lors que sa collecte n'est pas réalisée à l'aide d'un traitement automatique. Les auteurs du rapport sénatorial penchent, pour leur part, pour une harmonisation des visions française et européenne de cette question. « Vos rapporteurs ont [...] acquis la conviction que l'adresse IP constituait un moyen d'identifier un internaute, au même titre qu'une adresse postale ou un numéro de téléphone par exemple », expliquent-ils. Ce postulat les conduit alors à estimer que l'IP doit être vue comme une donnée à caractère personnel. De fait, il leur semble « indispensable que les garanties concernant la collecte de données personnelles s'appliquent également sans ambiguïté aux données de connexion des internautes ». Dès lors, ils jugent urgent que soit complétée la loi de 1978 portant création de la Cnil afin qu'elle prenne clairement en considération le statut de l'adresse IP. (...)

(03/06/2009 17:09:26)

Entretien avec Guy Forget : l'IT au service des champions

LeMondeInformatique.fr s'est rendu à Roland Garros, à l'occasion des Internationaux de France, pour vous faire découvrir les outils IT mis en place Porte d'Auteuil. Avant un reportage consacré aux coulisses technologiques du tournoi, nous vous proposons de retrouver, en vidéo, un entretien exclusif avec Guy Forget. Le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis présente les outils IT mis à disposition des tennismen pour disséquer leurs performances. Concrètement, les joueurs reçoivent, seulement quelques minutes après la fin d'une rencontre, un DVD recensant l'ensemble des points disputés. « Au lieu de faire 'rewind' avec un magnétoscope, on clique sur le point qu'on désire et il s'affiche à l'écran », explique ainsi Guy Forget. Mise au point par IBM, cette technologie permet aux champions et à leurs entraîneurs d'accéder à de nombreuses données statistiques : points gagnés sur secondes balles, vitesse des services selon l'angle choisi, nombre de fautes non provoquées en coup droit, scenario des balles de break, etc. Retrouvez notre entretien avec Guy Forget dans la rubrique vidéo. (...)

(03/06/2009 16:16:18)

Les Français réclament l'entrée des TIC dans la santé

Selon une étude menée par TNS Sofres pour le Conseil national de l'ordre des médecins, 91% des Français sont favorables à l'utilisation des nouvelles technologies dans le secteur de la santé. Etonnamment, les médecins manifestent un enthousiasme plus mesuré. Ils sont 68% à estimer que la mise en place du dossier médical informatisé leur sera réellement utile dans l'exercice de leur métier, et 62% à juger pertinent le déploiement d'une messagerie professionnelle sécurisée. Parmi les avantages du développement des TIC dans la santé, les médecins citent en priorité l'amélioration de la coopération entre professionnels (48%), la centralisation des informations médicales des patients et l'accélération des échanges entre médecins (38%). C'est essentiellement la transparence qui motive les attentes des patients dans l'Hexagone. Ils souhaitent pouvoir consulter les informations échangées entre médecins à leur sujet (75%) et savoir qui a eu accès à leur dossier médical (78%). En ce qui concerne la carte vitale, la confiance est de rigueur puisque 85% des personnes interrogées ne voient pas d'inconvénient à ce qu'elle donne accès à l'ensemble de leurs informations médicales. Les 15% restants n'y sont pas formellement opposés mais préfèrent donner leur accord au préalable. S'ils plébiscitent l'entrée des TIC dans la santé, les Français devront néanmoins faire preuve de patience. Le chantier du dossier médical personnel a pris beaucoup de retard , comme l'a souligné la Cour des comptes en février dernier, dénonçant l'immobilité des groupements d'intérêt public (GIP) créés en 2005 pour mettre en oeuvre le DMP. Depuis, le gouvernement a décidé de fusionner les trois principaux GIP au sein d'une même entité, l'Asip (Agence des systèmes d'information partagés de santé), dirigée par Michel Gagneux et chargée de redynamiser le DMP. « Cette consolidation permettra d'améliorer le pilotage du projet qui, jusqu'à présent, était éparpillé entre diverses institutions qui, au mieux, ne communiquaient pas, et au pire entraient légèrement en concurrence », explique Yannick Motel, délégué général du Lesiss, un groupement d'industriels des systèmes d'information sanitaires et sociaux. Il souligne également « la logique de concertation de l'Asip, qui tient compte des avis de tous les acteurs : patients, praticiens et industriels. » (...)

(28/05/2009 16:14:30)

L'étude Médiamétrie démontre la généralisation de l'usage d'Internet en France

En 10 ans, Internet est devenu incontournable pour les Français. Ce constat, dressé par l'Observatoire des Usages Internet (O.U.I.) de Médiamétrie, explique simplement la place occupée par ce média dans la vie quotidienne des Français. En France, entre 1999 et 2009, le nombre d'internautes (personnes de 18 ans et plus) connectés sur un mois est ainsi passé de 3 à 29 millions. Ce développement a touché toutes les couches de la population, à commencer par les seniors. La part des internautes chez les plus de 50 ans a grimpé, en dix ans, de 16,5% à 29%. Quant aux femmes, qui ne représentaient que 39,2% des internautes en 1999, elles sont aujourd'hui 48,3%. Cette banalisation du Web se constate sur tous les indicateurs suivis par Médiamétrie. En 1999, les catégories socio-professionnelles les plus modestes ne représentaient que 13% des internautes. Elles représentent 34,1% en 2009. La région parisienne, qui captait à l'origine 35,1% des internautes, est retombée à 20,7%, un recul qui démontre la conquête réalisée par le nouveau média au plan national. La généralisation des accès Internet par câble et ADSL a également entrainé de profondes modifications dans les comportements des consommateurs avec l'explosion du commerce électronique dans le secteur des voyages et de la distribution. Et même l'actuelle crise économique ne ralentit pas le développement des cybermarchands qui devraient connaître une croissance à deux chiffres jusqu'en 2014. (...)

(26/05/2009 14:15:40)

Microsoft et Studyrama ouvrent un espace de travail virtuel pour étudiants

Microsoft et le portail Studyrama, spécialisé dans l'orientation et la vie étudiante, lancent ce mardi 26 mai un service permettant de disposer d'un espace de travail virtuel, accessible gratuitement depuis n'importe quel PC connecté à Internet. Baptisée "VocatisLive", cette application est destinée aux lycéens, étudiants et jeunes diplômés. Disponible depuis le site Studyrama.com, VocatisLive permet à un étudiant d'accéder à ses fichiers et de les modifier comme s'il travaillait sur son ordinateur personnel. L'application permet également d'utiliser des outils collaboratifs pour favoriser le travail en équipe, comme le partage de documents et la préparation de présentation à distance. Au lancement, VocatisLive offrira une messagerie électronique de type Hotmail (25 Go de stockage) avec un anti-virus, un anti-spam, et un outil qui récupère et coordonne toutes les autres boîtes mails de l'utilisateur, un agenda à partager avec ses collègues ou ses professeurs, un espace de messagerie instantanée (à partir de septembre 2009) pour discuter en direct avec les organismes de formation, les écoles ou les universités, ainsi qu'une plateforme de gestion de projet. L'accès aux messages est également disponible depuis un téléphone mobile. Les deux partenaires précisent que le service "évoluera constamment afin d'offrir les applications les plus performantes et novatrices du marché". Disponible dans un premier temps sur Studyrama.com, VocatisLive sera par la suite décliné sur l'ensemble des sites du groupe Vocatis : JeuneDip.com, MaPiaule.com, EspaceGrandesEcoles.com, FormaGuide.com, etc. (...)

(25/05/2009 17:44:46)

Les conditions du prêt de main d'oeuvre débattues au Parlement

C'est ce soir, lundi 25 mai 2009, à 21 h 30, que va débuter la discussion en séance publique de la proposition de loi visant à faciliter le maintien et la création d'emploi. Un projet présenté par Jean-Frédéric Poisson, député UMP-FRS de la 10e circonscription des Yvelines. Ce texte, qui définit les conditions de prêt de main d'oeuvre entre deux entreprises, concerne au premier chef les salariés prêtés d'une SSII à une autre. Tel qu'il se présente, « le projet de loi n'apparaît pas inquiétant et il peut même avoir des effets bénéfiques en retour, estime Régis Granarolo, président du Munci, association professionnelle des informaticiens [et par ailleurs vice-président du syndicat Specis/UNSa]. La proposition vient en effet préciser le cadre du prêt de main d'oeuvre à but non lucratif qui pouvait être jusqu'à présent une source d'incertitude juridique, car la frontière entre 'but lucratif' et 'but non lucratif mais à titre onéreux' n'est pas bien définie. » Un flou qui transparaît notamment dans la jurisprudence qui découle des jugements rendus en cours de cassation. « Des garanties sur le principe du volontariat » Dans un premier temps, pourtant, l'association professionnelle avait regretté que ce projet soit examiné avant que ne s'achève le volet d'expérimentation prévu par la loi du 30 décembre 2006. « L'article 47 de cette loi prévoit l'expérimentation, jusqu'à fin 2010, du prêt de main d'oeuvre dans les pôles de compétitivité, rappelle Régis Granarolo. Il apportait un certain nombre de garanties aux salariés, en particulier sur le point du volontariat, et nous avions trouvé dommage de ne pas en attendre l'issue. » Mais, entre temps, plusieurs amendements au projet de loi de Jean-François Poisson ont été déposés, certains apportant les garanties attendues. « L'un de ces amendements [n°35], accepté par la Commission des affaires sociales, prévoit qu'une convention de mise à disposition du collaborateur doit être signée entre l'entreprise prêteuse, l'entreprise emprunteuse et le salarié, et qu'elle doit être complétée d'un avenant au contrat de travail, détaille le président du Munci. Mais, surtout, il est précisé que le salarié ne peut pas être sanctionné s'il refuse la mission qu'on lui propose. » Il est également question que des accords de branche étendus viennent définir les modalités du prêt de main d'oeuvre, sur le modèle de ce qui s'est fait dans la métallurgie. Un projet non dénué de risques [[page]] Régis Granarolo espère le maintien de ces dispositions, qui sous-tendent la nécessité d'accords de branche étendus et, surtout, l'affirmation du principe du volontariat. Deux points que l'association professionnelle d'informaticiens juge très importants et qu'elle avait déjà soulignés auprès de Thomas Chaudron, chargé de remettre au ministre du Travail un rapport présentant des pistes d'assouplissement sur les prêts de main d'oeuvre. « Ce rapport, qui va dans le sens de la clarification, comporte tout un paragraphe sur le secteur informatique, rappelle Régis Granarolo. Et ces éléments ont d'ailleurs été repris dans le rapport du projet de loi de Jean-François Poisson. » Une aide à la mobilité géographique... si celle-ci est souhaitée Sous réserve de l'ajout des « garde-fous » ajoutés dans les amendements et tout particulièrement du principe du volontariat, le président du Munci juge que la proposition qui va être discutée par les députés peut contribuer à sauvegarder l'emploi et les compétences dans les entreprises, notamment dans le secteur informatique. « Cela peut favoriser une mobilité géographique et professionnelle acceptée par le salarié. » Il reconnaît toutefois qu'il y a des risques de détournement des clauses de mobilité. « Si le prêt de main d'oeuvre n'est pas accepté, nous nous trouvons dans le cas typique des clauses de mobilité imposées si fréquemment à des salariés des SSII transférés d'une région à l'autre. » Il évoque aussi le cas de la sous-traitance en cascade, qui peut déboucher sur le phénomène de marchandisation des ressources humaines. (...)

(22/05/2009 13:04:21)

La terre battue de Roland-Garros se teinte de vert

En matière de tennis et de tournois du grand chelem, on associe spontanément le vert à Wimbledon. Pelouse oblige. Roland-Garros a pourtant décidé de prendre une teinte un peu plus verte cette année, en particulier du côté de l'informatique. Son DSI, Alex Loth, explique au MondeInformatique.fr comment une machine aussi énorme et complexe que le tournoi parisien peut lui-aussi s'adonner au green IT. Le remplacement des imprimantes par des multifonctions est désormais un classique tout comme la consolidation de serveurs, mais Roland Garros a d'autres idées sur ses courts pour diminuer son empreinte carbone. Il est ainsi essentiel de réduire la consommation énergétique de chaque visite sur le site du tournoi. D'autant que chaque année apporte son lot de nouveautés multimédias, toujours plus gourmandes. C'est le cas du widget de suivi des rencontres en temps réel ou de l'analyse de match. Or, Roland-Garros, qui démarre dimanche, déclenche une croissance inimaginable du nombre de visites de son site internet. Imaginez que le nombre d'internautes qui viennent consulter Roland-Garros.com passe en quelques heures d'à peine 3000 à... 35 millions ! Mais le tournoi est aussi une poubelle géante, dans laquelle l'électronique a sa place. Et le DSI tente de lutter contre la quantité de déchets électroniques laissés à l'abandon en fin de tournoi et contre l'entropie générale face au phénomène. Pour lire l'entretien avec Alex Loth, c'est ici. (...)

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