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(08/10/2008 17:32:28)

Des puces à 5 GHz dans les Power 570 d'IBM

IBM annonce un doublement de puissance de certains de ses serveurs pour attirer les utilisateurs intéressés par la consolidation et la virtualisation. Ainsi, le Power 570 est-il désormais disponible avec un Power6 à 5 GHz, une puce qui était jusque là réservée au serveur haut de gamme Power 595. La fabrication des processeurs affichant cette fréquence d'horloge est désormais suffisamment au point pour que Big Blue les intègre dans ses machines vendues en plus grand volume, comme l'a précisé Scott Handy, vice-président de la stratégie et du marketing monde, à l'occasion de cette annonce. Les Power 570 vont aussi accueillir désormais deux fois plus de puces par noeud : jusqu'à huit processeurs à 4,2 GHz ou quatre processeurs à 5 GHz. Et il sera possible d'empiler jusqu'à quatre noeuds (32 puces à 4,2 GHz) dans un seul boîtier. Côté logiciel, IBM teste une nouvelle évolution de son outil de virtualisation PowerVM qui permet aux administrateurs de partager de la mémoire virtuelle entre différentes partitions. L'Active Memory Sharing est encore en bêta et sera disponible au premier semestre 2009. Les serveurs bénéficieront aussi d'une nouvelle version d'Active Energy Manager avant la fin de l'année pour fixer des seuils de consommation énergétique aux applications. La vitesse du processeur et celle du ventilateur seront réduites si une application essaie de dépasser ces limites. Le logiciel sera un 'plug in' de IBM Systems Director. Le contrôle de consommation énergétique sera gratuit, mais il faudra débourser environ 275 $ par serveur sur le Power 570 pour exploiter l'outil de limitation de cette consommation. (...)

(08/10/2008 17:22:44)

Oracle avale Primavera pour muscler son offre PPM

Oracle a annoncé aujourd'hui l'acquisition de Primavera, un éditeur de solution de PPM (gestion de portefeuille et de projet). Ce rachat, dont le montant n'a pas été divulgué, permet à Oracle de se renforcer sur un secteur auquel Forrester promet un bel avenir. Le cabinet estime en effet qu'il générera un revenu de 6,5 Md$ en 2010. En décembre 2007, le cabinet a par ailleurs placé Primavera en cinquième position de son classement des outils de PPM, pas très loin derrière CA, Planview, HP et IBM. Ray Wang, analyste chez Forrester, qualifie même Primavera de « grand-père de la gestion de projet » (la société occupe le secteur depuis 25 ans). Autant dire que cette acquisition est stratégique pour Oracle sur un marché en pleine consolidation, comme le témoignent les différents rachats qui ont rythmé le secteur au cours des derniers mois. En septembre dernier, Serena s'est par exemple offert OpenProj, après avoir déjà repris Pacific Edge en mai 2007. Un portefeuille de nouveaux clients bien rempli pour Oracle Primavera apporte en outre une jolie dot à Oracle, puisque ses solutions sont utilisées par 375 des 400 plus importantes sociétés d'ingénierie dans le monde, ainsi que par l'armée américaine. Une fois la transaction finalisée, les salariés de Primavera rejoindront un nouveau pôle PPM chez Oracle, unité qui sera dirigée par l'actuel PDG de Primavera, Joel Koppelman. L'entreprise, dont le siège se situe à Bala Cynwyd, en Pennsylvanie, a récemment créé des entités dédiées aux secteurs de la santé et de l'assurance. Il y a quelques jours, c'est Advanced Visual Technology, un éditeur de planification d'espace pour détaillants, qu'Oracle rachetait. (...)

(08/10/2008 15:07:12)

John McCain verrait bien l'ancienne patronne d'eBay au poste de secrétaire du Trésor

Meg Whitman, l'ancienne patronne d'eBay, pourrait être la prochaine Secrétaire au Trésor des Etats-Unis. C'est du moins l'une des personnes auxquelles pense John McCain pour occuper ce poste s'il accédait à la Maison Blanche. Interrogés lors du deuxième grand débat rythmant la campagne électorale pour la magistrature suprême, Barack Obama et John McCain ont, chacun, indiqué quelle personnalité serait la mieux armée pour diriger le Trésor. A ce poste, l'équivalent du ministère des Finances, Barack Obama estime que le milliardaire Warren Buffet, fervent supporteur du candidat démocrate, « serait un très bon choix ». Warren Buffet devant Meg Whitman Si l'investisseur, qui a proposé de financer 1% du plan Paulson, est également cité par John McCain, le prétendant républicain pense également à Meg Whitman. Celle qui a dirigé eBay de 1998 à 2008 s'est mise au service du sénateur de l'Arizona dans sa campagne présidentielle. John McCain souligne que Meg Whitman « connaît les réalités du marché, elle sait comment créer des emplois. [Elle] était PDG d'une entreprise qui a commencé avec 12 personnes et qui permet aujourd'hui à 1,3 millions d'Américains de vivre grâce à eBay. » Hasard malheureux du calendrier, le site de vente à l'encan, au sein duquel Meg Whitman n'exerce plus aucune responsabilité, vient d'annoncer la suppression de 1000 postes, soit 10% de ses effectifs. (...)

(08/10/2008 11:47:48)

Index Freelance.com : les spécialistes d'Unix regagnent la tête du classement

Cette première semaine d'octobre est marquée par une hausse de la demande en spécialistes d'Unix. Cela permet à cette catégorie de devancer Java, et de retrouver ainsi sa place de numéro un du top 10 des compétences les plus demandées sur des missions de courte durée. En effet, les compétences Java - en très léger recul par rapport au mois précédent - et Oracle suivent pour compléter le trio de tête. Elles sont cependant talonnées par les spécialistes de l'ERP SAP. Freelance relève également une très nette progression des besoins des recruteurs en développeurs PHP. En revanche, les experts d'Aix, de SQL Server et de SQL sortent du classement, tandis que les spécialistes du langage HTML regagnent le top 10, après quelques semaines d'absence. Au palmarès des spécialités les plus courues, les langages de programmation restent leaders, suivis par les logiciels de gestion et les bases de données. Internet perd une place au profit des réseaux. Méthodologie : Panel représentatif des 515 offres de projets informatiques disponibles au 06 10 2008 (pondération par rapport à l'importance de la demande). (...)

(06/10/2008 16:33:29)

Ebay fait chauffer la carte bancaire...et licencie 10% de ses effectifs

Plus d'un milliard de dollars (880 M€), c'est la somme qu'eBay a dépensée ce lundi en se payant trois sociétés : les sites de petites annonces Den Bla Avis (DBA) et Bilbasen, tous les deux danois, pour 280 M€, ainsi que Bill Me Later, un service de paiement en ligne sécurisé pour 600 M€. Ebay possède d'ailleurs déjà un service de ce genre, Paypal. En marge de ces trois grosses acquisitions, eBay a également annoncé la suppression de 1000 postes fixes dans le monde (10% de ses effectifs) et de quelques centaines d'emplois intérimaires, ainsi qu'un ralentissement de sa politique de recrutement. Même si ces mesures entraîneront des frais de restructuration d'un montant estimé à 80 M$, eBay espère qu'elles permettront de réduire les coûts et surtout d'endiguer le gouffre financier engendré par Skype (racheté en 2005) dont eBay a déjà envisagé de se séparer. Ebay publiera ses résultats financiers pour le troisième trimestre le 15 octobre prochain. (...)

(06/10/2008 11:51:15)

Google repousse son accord publicitaire avec Yahoo

Après avoir clamé qu'il ne repousserait pas davantage la mise en application de son alliance publicitaire avec Yahoo, Google fait finalement marche arrière. Il a décidé d'accorder davantage de temps au DoJ (équivalent du ministère américain de la Justice) pour éplucher le dossier et déterminer si cet accord portait atteinte aux réglementations anticoncurrentielles, Il y a quelques jours pourtant, Eric Schmidt, PDG de Google, était lui-même monté au créneau pour défendre farouchement la date de lancement de ce projet. « Le temps c'est de l'argent », avait-il déclaré. Estimant avoir suffisamment fait preuve de patience, il avait confirmé que le projet serait effectif le 11 octobre, comme prévu, et ce quelle que soit l'avancée des enquêtes menées par les organismes gouvernementaux. Même discours sur le site que Google a créé pour expliquer les termes de l'accord avec Yahoo, et où l'on peut lire que « cette entente est bénéfique pour les consommateurs et les éditeurs ». Une affirmation qui est loin de faire l'unanimité auprès de certains détracteurs du rapprochement Google/Yahoo, Microsoft en tête, mais aussi l'ANA (un groupement d'annonceurs américaines) ou encore l'AMJ (association mondiale des journaux). (...)

(03/10/2008 16:22:52)

Le gouvernement lance une consultation publique sur le déploiement de la fibre

Français, exprimez-vous ! C'est le message qu'entend faire passer le gouvernement en lançant une consultation publique sur le très haut débit. La loi du 4 août 2008, plus connue sous le nom de LEM (Loi de modernisation de l'économie) prévoit plusieurs mesures censées favoriser le déploiement de la fibre. Reste maintenant à en publier les décrets d'application. C'est sur le contenu de ces décrets que les internautes sont invités à exprimer leur avis. La publication des décrets est importante à plusieurs titres. D'abord parce que sans eux, la loi ne produit aucun effet pratique. Ensuite, car il devient pressant d'encadrer la mise en oeuvre du très haut débit, qui se déroule pour l'heure de manière désordonnée, les initiatives des uns déplaisant fréquemment aux autres. C'est notamment le cas avec le récent accord signé entre SFR et Orange, qui suscite l'ire de Free. Enfin, parce que l'accès au très haut débit par le plus grand nombre de Français est un objectif que s'est fixé Nicolas Sarkozy et qu'a rappelé à de maintes occasions Eric Besson, le secrétaire d'Etat au développement de l'Economie numérique, comme dans son discours inaugural des Assises du numérique. Particuliers, propriétaires, opérateurs et collectivités concernés au premier chef [|page]] La teneur des décrets d'application intéressera les particuliers dans la mesure où la loi instaure un droit au très haut débit sur le même principe du droit à l'antenne. Les bailleurs et propriétaires trouveront également un intérêt à participer à la consultation. Les décrets devront en effet prévoir dans quels cas ils peuvent s'opposer au raccordement de leurs immeubles, ou comment doivent se dérouler les travaux de raccordement. De même, les textes préciseront le contenu des conventions qui, comme l'impose la LME, seront nécessairement signées entre les propriétaires et les opérateurs. Les deux catégories d'acteurs pourront faire part de leurs points de vue en ce qui concerne les modalités d'accès aux bâtiments, la durée des travaux ou les responsabilités diverses. Des principes à définir pour la mutualisation des installations Les bailleurs pourront également s'exprimer sur le pré-câblage des logements neufs. Si cette disposition ne soulève pas d'objection - la loi impose le raccordement de tous les immeubles neufs de plus de 25 logements en 2010 - il est néanmoins nécessaire d'en préciser les modalités. Et notamment de paver la voie menant à la mutualisation des installations, en prévoyant par exemple la présence de boîtiers autorisant le raccordement de plusieurs opérateurs. Enfin, les collectivités locales sont elles aussi concernées par cette consultation. La LME les autorise à demander aux opérateurs de leur communiquer des informations sur les réseaux et infrastructures déployés sur leur territoire. Les décrets viendront définir les données qui peuvent être communiquées, le délai de transmission, etc. La consultation court jusqu'au 15 octobre. Une adresse électronique a été mise en place pour recevoir les opinions des participants. (...)

(03/10/2008 16:14:24)

Google a un plan pour sauver la planète, au moins aux Etats-Unis

Non content d'inciter les américains à voter aux élections présidentielles, Google veut aussi sortir les Etats-Unis de leur dépendance pétrolière et créer des millions d'emplois par la même occasion. Son plan s'appelle Clean Energy 2030. Comme son nom l'indique, il liste des propositions pour que l'Amérique se défasse de son addiction à l'or noir et passe aux énergies propres d'ici une vingtaine d'années. En toute logique, on trouve tous les détails de Clean Energy 2030 dans Knol, le concurrent made in Google de Wikipedia. Une compilation d'idées et de mesures transformées en conseils pour la prochaine administration américaine. Parmi les idées évoquées, l'amélioration de la mesure de la consommation énergétique en bout de prise, le remplacement des 20% d'énergie produite aux Etats-Unis grâce au charbon par de l'éolien, du solaire, de la géothermie... Attention, pour que ça marche, il ne faudra pas augmenter la consommation globale, prévient l'éditeur ! Les véhicules électriques ou hybrides sont aussi au programme. Le clou de l'opération : des millions de nouveaux emplois grâce aux nouvelles industries et aux nouveaux services créés par ce cercle vertueux de l'énergie propre. Une des activités de Google.org C'est dans le cadre de Google.org, la face philanthropique du géant, que le rapport Clean Energy 2030 a vu le jour. Il faut aussi rappeler que le patron de Google, Eric Schmidt, est un des conseillers économiques du candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, Barack Obama. Nul doute que celui-ci ait été ravi de trouver toutes les idées de Google sur son bureau. A moins qu'un certain Al Gore ou d'autres n'y aient déjà réfléchi sans attendre l'éditeur de moteur de recherche... Et sinon, on en est où avec Chrome ? (...)

(01/10/2008 16:56:12)

Signal Spam et la Cnil s'attaquent aux entreprises émettrices de spam

La lutte contre les pourriels adopte enfin une attitude volontariste. L'association Signal Spam et la Cnil, partenaires depuis octobre 2007, sont en effet sur le point de s'attaquer frontalement aux entreprises émettrices de spams et d'aboutir éventuellement sur des sanctions. Les deux organisations s'appuient pour cela sur des extensions aux principaux clients de courriels permettant aux internautes de signaler en un clic les pourriels qu'ils reçoivent. « A ce jour, nous comptons environ 41 000 utilisateurs, qui signalent entre 20 000 et 25 000 spams chaque jour. Au total, notre base de données recense plus de 11 millions de messages non sollicités », explique Francis Bouvier, chef de projet au sein de Signal Spam. Chaque pourriel signalé est analysé puis transmis aux partenaires de l'association, notamment les FAI qui peuvent fermer les comptes des émetteurs ou procéder au blocage des spams sortants. Depuis le début 2008, les pourriels les plus signalés sont également communiqués à la Cnil. Si, jusqu'à présent, la Commission nationale de l'informatique et des libertés n'intervenait pas directement, les choses ont changé. Le mois de septembre 2008 marque en effet le passage à l'offensive pour l'autorité administrative. Elle mène ainsi « un travail de contrôle qui peut aboutir à des condamnations », indique Francis Bouvier. Plus précisément, la Cnil s'intéresse aux entreprises à l'origine de larges envois de spams. Des enquêteurs se déplacent dans les sociétés suspectes afin de contrôler les méthodes de collecte des adresses électroniques utilisées, le respect de l'opt-in (consentement préalable des personnes démarchées) et du droit de s'opposer à la réception de nouveaux messages. Bien entendu, seules les entreprises françaises sont susceptibles d'être contrôlées. Le spam franco-français ne représente qu'entre 5 et 8% de la totalité, « mais s'y attaquer et parvenir à l'endiguer serait déjà une belle victoire », souligne le chef de projet. « Pour l'heure, il n'y a pas encore de condamnation car les contrôles ont lieu depuis seulement quelques semaines, rapporte Francis Bouvier. Mais, la Cnil va s'autosaisir et pourra prononcer des sanctions allant jusqu'à 300 000 € d'amende. » Sans compter, dans les cas les plus sérieux, que le parquet peut être contacté pour des suites pénales. (...)

(30/09/2008 17:05:45)

Douche froide pour les valeurs technologiques après le rejet du plan Paulson

Le Dow Jones en berne, le Nasdaq dans les abîmes, c'était un lundi noir à Wall Street. Alors que la planète entière attendait avec fébrilité l'adoption du plan Paulson - qui vise à injecter quelque 700 Md$ dans l'économie américaine - le Congrès a finalement rejeté le principe d'une intervention étatique pour palier des errements privés. Dans la foulée de ce coup de bambou imprévu, les places boursières du monde entier se sont drapées de noir pour afficher des baisses spectaculaires. A Wall Street, le Dow Jones enregistre ainsi le recul en valeur le plus important de son histoire, en perdant près de 800 points. Si le marasme concerne avant tout le secteur bancaire et financier (citons la faillite de Lehman Brothers, les nationalisations en urgence de Fortis et de Bradford & Bingley, le renflouement d'AIG ou les incertitudes planant autour de Dexia), aucun domaine d'activité n'est épargné par la sinistrose. Les valeurs technologiques ne font donc pas exception et affichent une baisse généralisée. Symbole de ce cataclysme, le Nasdaq connaît la 3e diminution la plus importante de son histoire, à -9,2%. Apple chute de 23% Parmi les acteurs de l'IT, nul ne tire son épingle du jeu. La principale victime est indubitablement Apple, dont le titre perd 23% ; les géants du Web Google et Yahoo décrochent de plus de 10% ; les grands constructeurs comme HP et Dell baissent de plus de 7% ; Oracle affiche -9% et Microsoft -8%. « C'est la douche froide pour tout le monde », commente Frédéric Giron, directeur des études au sein de Pierre Audoin Consulting France. Faut-il, en observant ces effondrements de valeurs, lire une quelconque rationalité des investisseurs ? Rien n'est moins sûr, selon l'analyste : la crise concerne essentiellement le secteur de la finance, et n'est donc pas directement liée au domaine de l'IT. Les réactions immédiates seraient donc plus épidermiques que logiques, les porteurs anticipant un ralentissement des investissements et des dépenses des consommateurs en vendant leurs titres pour se rabattre sur des valeurs refuges comme les bons du trésor ou les métaux. Pourtant, rappelle Frédéric Giron, la crise ne menace pas le monde de l'IT. « Dans le secteur des logiciels et des services, les carnets de commandes sont pleins pour 2008. En 2009, même si un ralentissement plus ou moins prononcé se fera sentir selon les secteurs et les pays, la croissance devrait perdurer. En France, par exemple, les logiciels et services devraient générer un revenu en hausse de 5%. » 20% des dépenses IT reposent sur le secteur bancaire [[page]] Pour autant, il serait vain de déconnecter totalement crise financière et marché technologique. D'abord parce que l'échec du plan Paulson conjugué aux faillites de plusieurs établissements de crédit implique une disponibilité des capitaux en diminution. Soit un recul des montants qui permettent aux entreprises d'investir et aux consommateurs de dépenser. Ensuite parce que « le secteur bancaire en tant que client va avoir des conséquences négatives sur le monde des technologies », souligne Frédéric Giron qui rappelle que 20% des dépenses IT reposent sur le secteur financier. Un chiffre certes important mais qu'il convient de relativiser. En effet, « d'autres secteurs vont jouer le rôle de tampon, précise l'analyste. De plus, des investissements vont être déclenchés grâce aux rapprochements de sociétés, aux optimisations afférentes - dans les infrastructures et les applicatifs, notamment - ou aux futures nouvelles réglementations censées éviter qu'une telle crise ne se reproduise. » Seul le marché du matériel IT risque de connaître une décroissance durable en valeur, mais sans qu'un lien de causalité avec la crise actuelle puisse être mis en évidence : ce recul en valeur était largement perceptible avant les premiers soubresauts liés à la crise née des subprimes. Apple, Microsoft et Oracle, simples victimes collatérales On peut donc estimer, sans véritablement jouer les cartomanciens, que l'effondrement des valeurs technologiques s'avère simplement ponctuel pour la majorité des acteurs IT. Apple, Microsoft ou Oracle ne seraient finalement que les victimes collatérales de la versatilité des marchés boursiers. Ce qu'on ne peut pas dire d'une autre catégorie d'acteurs : les géants indiens. Frédéric Giron rappelle en effet que « ces groupes réalisent 30 à 40% de leur chiffre d'affaires grâce au secteur financier. Ils ont donc réellement du souci à se faire. » D'ailleurs, eux qui sont les champions du recrutement, commencent à donner des signes d'essoufflement. Satyam, par exemple, est le sujet de plusieurs rumeurs faisant état de plusieurs milliers de licenciements. A l'inverse, les SSII hexagonales regagnent des couleurs après avoir tutoyé le marasme. Steria, Sopra ou Capgemini ont ainsi regagné aujourd'hui presque tout le terrain abandonné hier à la bourse de Paris. (...)

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