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Société
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(06/08/2008 10:46:43)
Tous les ordinateurs portables susceptibles d'être saisis aux frontières américaines
A l'heure où la Chine focalise l'attention des tenants des droits de l'Homme et des libertés individuelles, les Etats-Unis suscitent l'ire de ces derniers. Washington vient en effet de rendre public un texte autorisant les agents des douanes à saisir n'importe quel appareil électronique. Ordinateurs portables, baladeurs, disques durs portables et smartphones sont donc, au nom de la sécurité, susceptibles d'être examinés dès lors que leur propriétaire franchit une frontière américaine. Le texte, issu du Département de la sécurité intérieure (DHS), précise que cette possibilité offerte aux agents des douanes est essentielle pour la découverte d'informations relatives au terrorisme, aux trafics de stupéfiants ou à l'immigration illégale. Il précise que n'importe quel voyageur pénétrant ou quittant le territoire américain peut voir les appareils électroniques qu'il transporte confisqués par les douanes. Lesquelles ont alors toute latitude pour en analyser le contenu. Elles peuvent, pour cela, se faire assister d'un traducteur, d'un spécialiste du chiffrement ou, en cas de suspicion de violation de la Loi, de divers experts. Si le document du DHS vient d'être rendu public, les mesures qu'il présente sont en réalité déjà en vigueur. Selon nos confrères d'IDG News Service, plusieurs voyageurs ont rapporté s'être faits saisir leur ordinateur portable sans que leur bien leur soit restitué par la suite. De nombreux critiques n'ont pas tardé à fuser du côté des associations de défense des libertés et d'une partie de la classe politique. Beaucoup accusent le texte d'autoriser des fouilles trop intrusives et de violer les libertés individuelles. Selon l'Electronic Frontier Foundation, les ordinateurs renferment des informations familiales, médicales, financières, qui pourraient facilement être copiées et se retrouver dans les bases de données gouvernementales. « Les mesures qui viennent d'être révélées sont vraiment inquiétantes », a résumé le sénateur Russ Feingold. (...)
(06/08/2008 11:11:59)L'impact environnemental des TIC étudié par l'ONU
Le groupe de travail Green ICT (TIC vertes) créé par l'ITU (International Telecommunications Union) s'est vu confier par l'ONU la double mission de mesurer et de réduire l'impact des TIC (technologies de l'information et de la communication) sur l'environnement. La création fait suite à l'invitation de Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, faite à l'ITU d'accélérer ses travaux autour du réchauffement climatique. Rappelons que depuis l'accord du Protocole de Kyoto, en 1997, le nombre des utilisateurs des TIC dans le monde a triplé ! Présidé par David Faulkner, responsable des recherches sur les accès réseaux de BT, le groupe étudiera dans un premier temps les dommages environnementaux provoqués par les TIC. Dans un deuxième temps, c'est sur la réduction de ces dommages qu'il s'attardera, en particulier au profit des secteurs de l'énergie, des transports et du bâtiment. « Les TIC contribuent au réchauffement global », a convenu Hamadoun Touré, le secrétaire général de l'ITU, « mais le plus important est qu'elles sont la clé de la surveillance et de la réduction de ses effets. » L'ITU, selon les méthodes d'estimation de l'impact des TIC sur les changement climatiques qui sont retenues actuellement, pourrait aider à réduire ces émissions de l'ordre de 15% à 40%. (...)
(05/08/2008 15:54:36)La vie privée de Larry Page décortiquée grâce à Maps, Earth et View
Aux grands maux les grands remèdes, se sont probablement dit les responsables du NLPC (National Legal and Policy Center), un organisme spécialisé dans la défense de l'éthique dans la vie publique, après que Google a fait part du peu d'attachement qu'il porte à la notion de vie privée sur le Web. A un couple qui reprochait au moteur de recherche d'avoir mis en ligne des clichés représentant le domicile familial, le pantagruélique groupe californien a répliqué que « même en plein désert, la vie totalement privée n'existe plus. » Forts contrarié par cette assertion, le NLPC a décidé de prendre Google a son propre jeu et d'illustrer, en utilisant les outils mis en ligne par le moteur, le danger potentiel qu'ils représentent. Les tenants de l'éthique ont ainsi concocté un PDF de sept pages fourmillant de détails sur la vie quotidienne d'un « haut dirigeant de Google », dont l'identité n'a pas été révélée. Selon le site Valleywag, il s'agirait de Larry Page, le co-fondateur de Google. Dans un premier temps, on apprend que le ponte vit dans une spacieuse villa de Palo Alto, dont on peu voir la façade grâce à une photo issue de View Street. Une vue aérienne, via Google Earth, confirme que la demeure est luxueuse : patio intérieur, piscine, parc paysager, rien ne manque. Dans un souci du détail, le NLPC indique même que 253 mètres séparent la grille d'entrée de la porte de la maison. Pratique pour d'éventuels monte-en-l'air, qui s'apercevront qu'une partie de leur travail est ainsi pré-machée. Ils n'auront par exemple aucune difficulté pour reconnaître la voiture du maître des lieux grâce au cliché - une nouvelle fois issu de View Street - sur lequel la plaque minéralogique est parfaitement visible. Car jacking, mode d'emploi [[page]] Et si nos malfaiteurs préfèrent les joies du 'car jacking' à celles de la cambriole, il leur suffira, pour commettre leur larcin, de se positionner le long du trajet emprunté quotidiennement par l'un des patrons de Google. La tâche sera facilitée par la photo aérienne présentée dans le document du NPLC : la route séparant la résidence de la potentielle victime de son lieu de travail y est clairement identifiée et l'itinéraire détaillé. On apprend que le chemin mesure 7 kilomètres et que 11 minutes suffisent pour aller du domicile au bureau. Les internautes les plus vils auront même, grâce au NLPC, le loisir de sélectionner les points stratégiques pour intercepter le véhicule du 'top executive' : les carrefours imposant l'arrêt par des Stops ou des feux rouges sont tous répertoriés et photographiés. La voie suivie par le NLPC est certes contestable et ne manquera certainement pas de faire grincer de nombreuses dents. Certains objecteront sans doute qu'il est vain de s'en prendre à Google, dont le seul tort pourrait être d'avoir mis en ligne des outils autorisant une incursion dans la vie privée de tout le monde, ou presque. Certes, rétorqueront les autres, Google ne désire évidemment pas jouer les Big Brother : il n'est qu'un éditeur et n'a pas d'autre but que de gagner de l'argent. Cependant, la froideur - voire le cynisme - qui entoure sa conviction (« la vie totalement privée n'existe plus ») n'en est pas moins stupéfiante. Et a servi de détonateur pour qu'explose la colère du NLPC. (...)
(05/08/2008 15:13:50)JO de Pékin : de fausses billetteries en ligne mises hors d'accès
Au chapitre des duperies, la vente de faux tickets d'entrée est un classique du genre. Les JO de Pékin n'y échappent évidemment pas et l'une des principales billetteries frauduleuses mises à jour, www.beijingticketing.com, vient tout juste d'être mise hors d'accès, suite à la demande formulée par les responsables olympiques auprès d'un juge californien. Trente-trois Australiens ont notamment perdu, au total, près de 100 000 A$ après avoir retenu des tickets sur ces sites et l'Australie a ouvert hier son numéro d'appel national (1800 055 555) à l'intention des personnes pensant s'être fait berner. Le principal site incriminé avait l'apparence d'un site officiel, arborant logos des JO, ainsi que numéro de téléphone et adresse postale aux Etats-Unis et en Europe. Néanmoins, Linda Burney, la ministre du commerce australienne, note que s'il pouvait inspirer confiance de prime abord, un examen plus attentif faisait apparaître plusieurs éléments douteux, en particulier l'utilisation d'un vocabulaire anglais assez pauvre et la présence d'erreurs grammaticales. D'autres acheteurs, américains et européens, auraient également été piégés. Le 27 juillet, le site officiel des Jeux olympiques a par ailleurs indiqué que tous les tickets d'entrée avaient été vendus. (...)
(04/08/2008 17:01:30)Le fruit des Assises du Logiciel entre les mains d'Eric Besson
Faire de l'industrie du logiciel une priorité d'action publique et soutenir le développement des éditeurs français à l'international. Ce sont, sans surprise, les deux premiers axes de propositions remis à Eric Besson par l'Afdel, à l'issue des Assises du Numérique. C'est Patrick Bertrand, président de l'Association française des éditeurs de logiciels, qui les a transmises, le 30 juillet, au secrétaire d'Etat chargé du développement de l'Economie numérique. Issues du travail des différentes commissions de l'Afdel, ainsi que des débats menés pendant les Assises du logiciel qui ont réuni une cinquantaine de personnes en juin dernier, ces propositions soulignent également la nécessité de renforcer les moyens de protection de la propriété intellectuelle du logiciel. Enfin, l'association n'oublie pas de rappeler qu'il faudrait aussi faciliter l'accès des marchés publics aux éditeurs. Le document remis par l'Afdel à Eric Besson sera diffusé intégralement en septembre. Le Plan Numérique 2012 repoussé à septembre L'étude des contributions apportées pendant les Assises du Numérique par les différents intervenants (acteurs du secteur de l'informatique et utilisateurs, parmi lesquels l'Afdel et l'April) doit déboucher sur le Plan Numérique 2012. La remise de ce document au Premier Ministre a été repoussée en septembre. Eric Besson devait initialement le communiquer fin juillet à François Fillon. (...)
(04/08/2008 16:58:56)Pour Google, la vie totalement privée n'existe pas
Chez Google, la vie privée n'est qu'une vue de l'esprit. C'est du moins le message que semble faire passer l'hégémonique acteur du Web après qu'un couple américain l'eut poursuivi pour avoir mis en ligne des photos de sa maison sur Street View. Ce service vient compléter Google Maps et Google Earth en offrant aux internautes des clichés réalisés par les équipes de Google dans les rues de plusieurs villes. Le moteur de recherche peut ainsi proposer des images prises au niveau du sol, en complément des photographies aériennes jusqu'alors disponibles. Rapidement, plusieurs internautes se sont inquiétés et ont protesté contre les clichés mis en ligne, ce qui a obligé Google à flouter les visages des passants et les plaques minéralogiques photographiés. Des mesures insuffisantes aux yeux d'Aaron et Christine Boring, selon lesquels les clichés de leur maison mis en ligne par Google illustrent « la conduite insouciante [du groupe] et ont causé des souffrances mentales (sic) ». En réparation, les deux Américains réclament 25 000$. Réponse laconique de Google : « Même en plein désert, la vie totalement privée n'existe pas ». Une assertion affligeante, aux yeux de Ken Boehm, le président du NLPC (National legal and policy center), un organisme de promotion de l'éthique dans la vie publique. Selon lui, « l'hypocrisie de Google est à couper le souffle. Peut-être que dans le monde de Google la vie privée n'existe pas, estime-t-il. Mais dans le monde réel, la vie privée revêt une importance fondamentale et est rognée petit à petit par des entreprises comme Google. » (...)
(04/08/2008 16:56:15)Un set d'outils pour passer outre la censure chinoise
A l'heure où certains reporters s'étonnent de ce que le gouvernement chinois pratique la censure sur Internet, un groupe d'activistes basé aux Etats-Unis rappelle qu'il y a moyen de passer outre. Tao Wang, directeur des opérations du GIFC (Global Internet Freedom Consortium), explique que les outils mis à disposition par son organisation sont utilisés quotidiennement par un million de personnes en Chine. Bien sûr, le gouvernement chinois prend des mesures contre ce type d'outils, et les éditeurs partenaires du GIFC sont donc engagés dans une course sans fin entre gendarmes et voleurs pour faire évoluer les logiciels. L'objectif poursuivi, indique le GIFC, est de faire tomber « le grand firewall ». Au sein du bundle proposé au téléchargement par le GIFC, on trouve Ultrasurf et FreeGate, pour visiter tous les sites Web, GTunnel et FirePhoenix pour protéger son adresse IP et les données transmises, et GPass pour un usage sans restriction de la plupart des protocoles courants d'Internet. (...)
(01/08/2008 14:36:21)Microsoft et l'AEE signalent la qualité de l'eau de baignade
Un petit coup d'oeil sur Internet pour connaître la qualité de l'eau sur votre plage préférée avant de partir en vacances ? C'est ce que Microsoft et l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) proposent depuis le 31 juillet. Water Watch permet en effet d'identifier rapidement sur une carte Virtual Earth l'état de l'eau dans 21 000 sites de 27 pays d'Europe, avec une icône verte, orange ou rouge. Une seconde icône signale par ailleurs l'avis des internautes sur cette même qualité de l'eau. Water Watch s'inscrit dans le cadre plus global d'un projet d'observatoire en ligne de la Terre « Eye on Earth » lancé par les deux partenaires. Ce point d'accès unique aux informations environnementales européennes sera mis en oeuvre petit à petit sur une durée de cinq ans. Il commence fort judicieusement en cette période d'été avec des indicateurs de la qualité de l'eau de baignade. L'objectif d'Eye on Earth est une observation plus ambitieuse de l'évolution de la situation environnementale sur le Vieux Continent. Ainsi, après la qualité de l'eau, suivront des indicateurs sur la pollution de l'air, la présence de pétrole dans l'eau, l'évolution de la biodiversité, la pollution des sols, l'érosion des côtes ou encore le niveau d'ozone au sol. Des liens avec d'autres services de surveillance automatique de l'environnement sont également prévus. Ia possibilité de noter sa plage en ligne Le projet s'appuie sur la cartographie de Virtual Earth et sur la gestion de données, en particulier géospatiales, dans SQL Server 2008. Microsoft et l'EEA feront en sorte de compiler des données provenant de différentes sources afin d'afficher une information simple et fiable que tout un chacun peut manipuler. Le système permet aussi d'attribuer soi-même une note en ligne à un site. Eye on Earth évoluera vers une combinaison d'informations in-situ et de données récupérées par satellite. Dans leur communiqué, les deux partenaires rappellent que l'évacuation des eaux usées dans les eaux de baignade ou la présence de produits chimiques peuvent mettre en danger la santé des baigneurs : des maux d'estomac, des infections respiratoires, mais aussi des pathologies plus graves comme la dysenterie, les hépatites et les encéphalites. (...)
(01/08/2008 11:54:02)La fronde enfle contre le fichier Edvige
Un mois après sa publication au Journal Officiel, le décret portant création du fichier Edvige est la cible de nombreuses critiques. Après que la Cnil a exprimé ses réserves sur ce dossier et qu'une pétition a été lancée, qui recueille plus de 63 000 signataires, c'est au tour des représentants du monde politique de monter au créneau, dont Corinne Lepage. Le fichier Edvige (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale) est une création du ministère de l'Intérieur et le fruit de la fusion des Renseignements généraux et de la DST. Il prévoit de centraliser des données personnelles relatives aux individus susceptibles de porter atteinte à l'ordre public ainsi qu'à ceux impliqués dans la vie politique, associative, syndicale ou religieuse. Soit potentiellement la France entière, ou pas loin. La variété des informations ne semble que bien peu limitée : l'âge minimum pour apparaître dans Edvige est fixé à 13 ans, les opinions politiques ou philosophiques des personnes visées peuvent être enregistrées ainsi que celles des proches des personnes fichées, les informations recueillies peuvent être conservées sans limite de temps sauf si elles sont collectées « pour les seuls besoins d'une enquête administrative ». Les politiques s'en mêlent La semaine dernière, l'adjoint au maire de Lyon, Etienne Tête, déposait un recours devant le Conseil d'Etat contre le décret officialisant la création d'Edvige. L'élu Vert fonde son action sur la violation de la CEDH (Convention européenne des droits de l'Homme) par le texte mis en cause. En particulier, la base de données, en ce qu'elle ficherait des citoyens ne présentant pas de risque pour la sécurité publique, irait à l'encontre du principe de respect de la vie privée. Autres arguments mais même finalité : la présidente de Cap 21, Corinne Lepage, a elle aussi déposé un recours devant le juge administratif pour faire annuler le décret. Selon elle, le texte se dresse comme une barrière à l'exercice d'une fonction politique : les informations recueillies seraient ainsi incompatibles « avec la liberté politique indispensable au fonctionnement démocratique ». (...)
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