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Société

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(16/06/2008 16:59:39)
L'April et l'Aful dénoncent la trahison de Luc Chatel sur la vente liée
L'Aful et l'April, deux associations de promotion et de soutien du logiciel libre, dénoncent avec véhémence la suppression par Luc Chatel de l'amendement 999. Ce dernier obligeait les constructeurs de PC à afficher les prix des logiciels installés de manière détaillée lors de ventes liées. Sur les conseils de Luc Chatel, les députés ont retiré le 10 juin dernier cet amendement du projet de loi de modernisation de l'économie (LME). Motif invoqué : la vente liée est déjà prohibée par le code de la consommation. Le hic pour les deux associations, c'est le manque de précision de cet article de loi, car il ne stipule pas que le constructeur doit afficher clairement les tarifs des divers logiciels pré-installés dans ses PC. A propos de la prise de position de Luc Chatel, l'April n'hésite pas à parler de parjure et d'imposture. L'Aful, de son côté, attribue même à l'actuel secrétaire d'Etat à la Consommation le sobriquet de Pinocchio. « Pour la troisième fois depuis sa prise de fonction au gouvernement Fillon, Luc Chatel a nié le problème de la vente liée, dont il s'était pourtant préoccupé alors qu'il était député », déplore l'April. La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) devrait quant à elle remettre ses conclusions sur le dossier de la vente liée le 3 juillet prochain. (...)
(16/06/2008 11:15:53)20 scientifiques lancent une alerte face aux dangers du téléphone portable
Le Dr David Servan-Schreiber a lancé hier sur son site Guerir.fr et dans le Journal du Dimanche un appel à considérer sérieusement les dangers que représenteraient les téléphones portables. Dix-neuf autres scientifiques, dont plusieurs cancérologues, estiment que les ondes électromagnétiques de nos mobiles pourraient avoir des effets indésirables sur nos cerveaux. S'ensuivent dix recommandations pour utiliser systématiquement ces téléphones avec le haut parleur ou le kit main libre, mais aussi d'éviter de les utiliser quand le signal est faible ou bien en déplacement (train, voiture). Surtout, ces scientifiques conseillent fortement aux parents qui ne l'auraient pas encore fait, d'interdire le mobile à leurs enfants de moins de douze ans. Ils estiment que nous sommes face à un danger équivalent à ceux de l'amiante ou du tabac, mais restent prudents. Leur appel ne s'appuie en effet sur aucune nouvelle étude épidémiologique et sur son site, David Servan-Schreiber rappelle d'ailleurs qu'aucune étude ne permet aujourd'hui de conclure, dans un sens ou dans l'autre, quant à la menace que les mobiles représenteraient pour notre santé. Et pour cause. [[page]]Leur usage massif date de 10 ans tout juste, or il a fallu plusieurs décennies pour prouver la nocivité de l'amiante et du tabac. Ces chercheurs et médecins tiennent donc simplement à rappeler qu'il risque d'être trop tard si l'on attend aussi longtemps pour le téléphone mobile. Le principe de précaution, en particulier pour les enfants L'appel des vingt scientifiques précise néanmoins que certains effets biologiques ont déjà été prouvés. C'est le cas de la pénétration des ondes électromagnétiques dans le cerveau et de la plus grande importance de son intensité chez les enfants. Autre effet identifié, les champs électromagnétiques des téléphones portables augmentent la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique et une synthèse accrue des protéines de stress. Et ce, même lorsque le DAS (Débit d'Absorption Spécifique) du mobile reste inférieur aux 2 W/kg pour 10g de tissu imposés par les normes européennes. En somme, en particulier avec les enfants, mieux vaut adopter le principe de précaution, en attendant les premières études qui donneront des conclusions exploitables. (...)
(12/06/2008 17:27:14)Peu d'informaticiens dans la rue sur le thème des salaires (podcast)
L'appel à la grève lancé par la F3C CFDT aujourd'hui jeudi 12 juin sur la question des salaires n'a pas eu l'effet escompté, dans la capitale. Après les mobilisations massives d'avril et mai (entre 1 500 à 2 000 salariés grévistes, à l'échelle nationale), une cinquantaine de salariés seulement ont manifesté sous les fenêtres parisiennes de la fédération Syntec. Représentant Capgemini, Atos Origin Intégration, Tibco, Comverse, T-Systems, Datavance et Altran, ils s'étaient déplacés pour réclamer des hausses de salaires et davantage de formations. La rédaction de Lemondeinformaique.fr était sur place pour recueillir des témoignages d'informaticiens, en podcast. En région, des rassemblements plus massifs - selon la CFDT - ont eu lieu à Nantes, Nancy, Marseille, et Bordeaux, devant les Medef territoriaux, et a Lyon, devant le Fafiec, l'organisme collecteur de la branche, pour revendiquer la construction d'un plan formation dans leur secteur. (...)
(12/06/2008 09:35:31)Sergey Brin se réserve une place sur un vol spatial
Sergey Brin est le premier membre du 'cercle des explorateurs' instauré par Space Adventures. Le cofondateur de Google s'est ainsi assuré, moyennant 5 M$, une place pour un vol orbital lorsque Space Adventures aura la capacité d'envoyer d'autres touristes-astronautes dans l'espace. Les 5 M$ seront déduits du prix total du billet - sachant qu'il faut compter dans les 40 M$ pour un vol vers l'ISS, la station spatiale internationale. « Space Adventures a contribué à ouvrir les frontières de l'espace aux simples citoyens, ouvrant ainsi la voie à l'industrie des vols spatiaux personnels, s'enthousiasme Sergey Brin. Le 'Cercle des explorateurs en mission orbitale' me permet de réaliser un investissement immédiat tout en me donnant la possibilité de participer à un futur vol spatial. » Space Adventures compte sur un cercle initial de 6 riches hommes d'affaires. En 2002, ce tour-operateur d'un genre particulier avait envoyé Mark Shuttleworth, le fondateur de Canonical (éditeur d'Ubuntu Linux) vers l'ISS. (...)
(11/06/2008 11:07:55)L'Afdel ouvre en ligne ses Assises du Logiciel
Dans le cadre des Assises du numérique lancées le 29 mai dernier par Eric Besson s'ouvrent aujourd'hui les « Assises du Logiciel », organisées par l'Afdel (association française des éditeurs de logiciels) en trois étapes d'ici au 27 juin. Les échanges pourront être suivis en ligne sur le site www.assisesdulogiciel.fr. Ils commencent aujourd'hui, mercredi 11 juin, à 15 heures, par trois tables rondes portant sur l'innovation et la recherche & développement. La première évoquera l'impact du logiciel sur la croissance. La deuxième s'arrêtera sur les forces et faiblesses de la R&D française en informatique avec, notamment les dirigeants de l'Inria Transfert et du pôle de compétitivité parisien Cap Digital. Enfin, la troisième table ronde s'interrogera sur la propriété intellectuelle comme socle de l'économie numérique. (...)
(10/06/2008 16:36:33)MAM précise les contours de son dispositif anti-cybercriminalité
Michèle Alliot-Marie a ouvert, ce matin, l'atelier consacré à la lutte contre la cybercriminalité dans le cadre des Assises du numérique. L'occasion pour la ministre de l'Intérieur de détailler les mesures sur lesquelles elle mise pour endiguer les dérives du Web. Soucieuse de dissiper les craintes nées chez les défenseurs des libertés individuelles - notamment après la mise en ligne du projet de Charte de confiance en ligne - la locataire de la place Beauvau se veut rassurante : son objectif n'est pas de fliquer Internet, « il ne s'agit pas de créeer un 'Big Brother' », promet-elle. Une phrase déjà prononcée le 14 février, quand MAM avait dessiné l'esquisse de son arsenal. Du reste, les mesures annoncées aujourd'hui se contentent, dans leur majorité, de reprendre celles évoquées cet hiver. C'est notamment le cas pour les moyens humains mis à disposition. La patronne des flics de France rappelle ainsi sa volonté de doubler le nombre des forces de l'ordre détachés à lutter contre la cybercriminalité, qui recevront en outre une formation commune.[[page]] Plus anecdotique, la volonté de la ministre d'infliger des peines d'intérêt général à l'encontre de ceux qu'elle décrit comme les « petits hackers », ne manifestant pas de véritable intention criminelle. Ils mettront ainsi, explique MAM, « leur savoir-faire informatique au service de la collectivité ». L'effort de tolérance volontairement mis en avant avec cette mesure a peut-être pour dessein de mieux faire avaler l'amère pilule que constituent les pans plus répressifs du dispositif voulu par MAM. Notamment le projet de Charte de confiance en ligne, dénoncé par les tenants des libertés individuelles. Sous couvert de lutter contre la pédopornographie en instaurant un dispositif de contractualisation de bons rapports entre les acteurs du Web le gouvernement désirerait en réalité « contrôler par tous les moyens le seul média libre qui ne lui obéit pas ». C'est du moins la position défendue par l'ONG La Quadrature du Net, qui s'inquiète de ce que le filtrage des sites pédopornographiques - une intention évidemment louable - par les FAI à partir d'une liste fournie par l'Etat ne repose sur "aucune étude sur la faisabilité technique, le coût les effets de bords prévisibles". Cette charte de confiance, Michèle Alliot-Marie l'a évoquée ce matin aux Assises du numérique, précisant que « la coopération de tous, professionnels et utilisateurs d'Internet, pour fixer les règles de déontologie d'Internet, est la condition d'une action efficace ». La ministre a par ailleurs rappelé son souhait de mettre en place une boite à dénonciation, permettant à chacun de signaler, via une plateforme automatisée, « toute forme de malversation constatée sur Internet : l'escroquerie, mais aussi les sites pédopornographiques, l'apologie du terrorisme, l'incitation à la haine raciale. » (...)
(09/06/2008 16:01:22)Polémique autour du projet de Charte de confiance en ligne
Le gouvernement voudrait-il se servir des Assises du numérique pour mettre en place un mécanisme de flicage du Web ? C'est ce que redoutent les tenants des libertés individuelles, alertés par le projet de charte de Confiance en ligne, qui a fuité sur Internet ce week-end. Ce texte doit être examiné à partir de demain dans le cadre d'un atelier consacré à la cybercriminalité par les Assises du numérique. Beaucoup d'erreurs ont été écrites suite à la mise en ligne du document, précise le cabinet de Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur. « Il s'agit uniquement de soumettre au débat, lors des Assises, un lot de mesures visant à instaurer un dispositif de contractualisation de bons rapports entre les acteurs du Web, le tout à droit constant », explique Stéphane Juvigny, conseiller chargé des études au sein du cabinet de MAM. De fait, le texte ne propose pas d'autre disposition nouvelle par rapport au discours tenu par la ministre en février que le filtrage des sites pédopornographiques, poursuit le cabinet. Une position que ne partage pas Christophe Espern, du collectif de défense des libertés individuelles la Quadrature du Net. « Sous couvert de concocter un plan de lutte contre la cybercriminalité, on touche finalement à un dispositif cybersécuritaire », estime-t-il. Egalement représentant de l'April au Forum des droits sur Internet, il s'inquiète de ce que la charte « ouvre la porte à la surveillance a priori des contenus ». S'il n'émet pas d'objection de principe à la lutte contre la pédopornographie, Christophe Espern reste donc sceptique sur les moyens mis en oeuvre pour y parvenir. Et la Quadrature du Net de conclure : « le but du pouvoir exécutif français n'est pas de lutter efficacement contre la criminalité avec des mesures adéquates car nécessaires (...). Il s'agit de contrôler par tous les moyens le seul média libre qui ne lui obéit pas. » (...)
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