Flux RSS
SSII

1477 documents trouvés, affichage des résultats 781 à 790.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(02/12/2008 14:31:35)
Le secteur de l'IT concerné par le service de réassurance des encours
Constatant que les assureurs crédit s'apprêtaient à réduire massivement les encours, le gouvernement a annoncé qu'il allait stopper l'hécatombe en préparation en se portant lui-même garant du crédit interentreprise. Si l'annonce a été relativement peu médiatisée, elle n'en revêt pas moins une importance capitale pour les entreprises et, plus particulièrement, pour celles du secteur informatique et télécoms, sachant que l'assurance crédit y est prédominante. Concrètement, pour endiguer la baisse des encours qui se préparait chez les assureurs crédit, l'Etat se porte garant en créant un service de réassurance publique, poétiquement baptisé le « CAP » (Complément d'Assurance crédit Public). « C'est une bonne nouvelle, répond tout de go Didier Moizo, conseiller secteur IT chez Euler Hermes SFAC (Société française d'assurance-crédit). Nous constations que le contexte se dégradait très rapidement, avec une progression des défaillances supérieures à 10%. Le principal changement, c'est que les services IT sont désormais également concernés. » Ce sera « donnant-donnant » Les entreprises de négoce ne sont donc plus seules dans la ligne de mire. En contrepartie des nouvelles garanties de l'Etat, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a exigé plusieurs engagements de la part des assureurs crédit. Les principaux sont les suivants : le pourcentage des crédits interentreprises qu'ils garantissent ne doit pas diminuer au cours des six prochains mois, ils devront réexaminer sous cinq jours tout dossier soumis par le nouveau médiateur du crédit, ils ne devront pas supprimer la garantie uniquement parce qu'une entreprise appartient à un domaine supposé « à risque » (comme le négoce de matériel informatique, par exemple...), toutes les modification de la couverture devront être clairement motivées, etc. Une entrée en vigueur du dispositif le 8 décembre « La SFAC n'a jamais stigmatisé telle ou telle activité dans son ensemble, répond Didier Moizo. D'ailleurs, le secteur IT était jusqu'à présent l'un des plus privilégiés et nombre d'entreprises de négoce obtiennent heureusement des résultats satisfaisants ». Reste à savoir si ces mesures peuvent éviter des défaillances d'entreprises. « C'est certain, affirme Didier Moizo, mais il est impossible de savoir à l'avance dans quelles proportions. » Le dispositif doit entrer en vigueur dans une semaine, le 8 décembre, et prévoit même une « rétroactivité » : les revendeurs qui ont vu leur encours baisser après le 1er octobre pourront retrouver le niveau antérieur. Pour mémoire, les assureurs crédits couvrent environ le quart des crédits interentreprises, soit 320 milliards d'euros, mais dans le secteur IT, les professionnels estiment que la proportion est supérieure à 50%. (...)
(28/11/2008 11:55:57)L'Europe divise par deux ses prévisions de croissance des TIC pour 2009
Thomas Mosch, président de Bitkom Research et membre de l'EITO (Observatoire européen des technologies de l'information), a livré hier les prévisions de l'EITO, à l'occasion de la présentation des thèmes retenus pour le prochain Cebit (ce dernier étant un sponsor de l'Observatoire). « Normalement, a expliqué Thomas Mosch, la mise à jour [des chiffres] aurait dû avoir lieu en mars, mais vu les événements actuels, nous avons décidé de réaliser une mise à jour en novembre. » Après avoir compilé des chiffres fournis par des cabinets dans tous les pays de l'Europe de l'Ouest (PAC et Idate en France), l'EITO a constaté une première inquiétante : quatre trimestres consécutifs « d'attentes mauvaises pour l'avenir ». Du coup, alors que la croissance prévue pour l'industrie IT de l'Europe de l'Ouest en 2009 était de 4% (ce qui était déjà relativement faible par rapport aux années précédentes), elle n'est plus que de 2%. Dans les télécoms, la correction est encore plus importante : 0,3% contre 1,3%. Car ce secteur sera touché « non seulement par la crise financière, mais aussi par la régulation du prix des télécoms », a expliqué Thomas Mosch, citant par exemple la récente décision de l'Union européenne de plafonner le montant des tarifs pour l'itinérance (roaming). 1,8% de croissance IT en France en 2009 contre 3,8% initialement prévus Présentant les chiffres pour la France, Frédéric Giron, consultant chez PAC, a lui employé le terme de « décélération forte pour 2009 ». Prévue à 3,8% lors des résultats présentés en mai dernier, la croissance dans l'IT en France en 2009 devrait n'être finalement que de 1,8%. Les télécoms étant plus à l'abri : la croissance pour 2008 devrait être meilleure que prévu (3,0% contre 2,4%), et la chute devrait être limitée en 2009 : 1,9% contre 2,2% initialement prévus. Pour Frédéric Giron, la baisse de l'activité devrait toucher d'abord les petites et moyennes SSII, auxquelles les grosses SSII sous-traitaient des affaires. Alors que ces grosses SSII souffraient d'une pénurie de compétences pour répondre à la demande, elles pâtissent « depuis septembre-octobre de carnets de commande un peu moins fournis ». Selon le consultant, « les grands projets en cours ne sont pas arrêtés, mais la grande différence [avec le premier semestre 2008], c'est que les nouveaux projets sont arrêtés ou mis sur pause ». Pour les analystes, la solution est à portée de main... du pouvoir politique [[page]] Les dépenses en équipement IT ne sauveront pas le secteur : « Le matériel était déjà en décroissance en 2008 à cause de la pression sur les prix. Et ce qu'on va voir [avec la crise], c'est que le taux de renouvellement va chuter. » Et d'ajouter que le seul segment porteur en volume, les netbooks, contribuera à faire baisser les prix. L'industrie IT vue comme une partie de la solution Pour Thomas Mosch comme pour Frédéric Giron, des politiques de relance étatiques (sous forme de commandes aux fournisseurs IT de la part du secteur public), pourraient soutenir le marché. Néanmoins, les deux analystes n'ont guère de billes à fournir sur le sujet. Thomas Mosch souligne toutefois que « contrairement à la crise de 2000, où c'était une crise IT, aujourd'hui l'industrie IT est plus perçue comme une partie de la solution », utile pour réaliser des économies. Pour lui, « c'est plutôt porteur d'espoir ». Finalement, la solution à la crise est peut-être venue du commissaire général du Cebit. Réagissant à la présentation de ces chiffres, Sven Prüser a expliqué, sans toutefois employer ce terme, que l'industrie était engagée dans une sorte de prophétie auto-réalisatrice. « D'après nos enquêtes, la majorité des entreprises n'ont pas vu d'effets directs de la crise, mais elles prennent leurs précautions. C'est un peu comme la prophétie qui s'avère juste : si tout le monde l'attend, ça va venir. » Il suffirait donc de rétablir la confiance, chose que les politiques peinent à faire. « On manque d'orientation, a déploré Sven Prüser. Or les améliorations ne sont possibles que grâce aux NTIC. » (...)
(27/11/2008 14:53:15)Capgemini se renforce à l'Est en rachetant la SSII Empire
Capgemini renforce sa présence dans les pays de l'Est en rachetant la totalité d'Empire, un cabinet de conseil et de services informatiques tchèque, ainsi que 70% de sa filiale Sophia Solutions, spécialisée dans les secteurs du décisionnel, des ERP et des bases de données. Les deux sociétés ont réalisé ensemble un chiffre d'affaires de 10 M€ l'année dernière. La SSII française compte désormais 165 salariés de plus en République tchèque, ce qui porte son effectif sur place à 230 salariés. Capgemini devrait procéder à l'acquisition des 30% restant de Sophia Solutions dans les mois qui viennent. « Cette acquisition représente une étape importante dans notre stratégie de développement dans les pays de l'Est », a commenté Peter Laggner, PDG de Capgemini pour l'Europe centrale. En 2007, la SSII a réalisé 6,4% de son chiffre d'affaires global dans cette partie de l'Europe. Michal Kavale, PDG d'Empire et principal actionnaire de la société, rejoint la direction tchèque de Capgemini, basée à Prague. Cette filiale recrute par ailleurs des consultants et des spécialistes SAP (juniors et séniors). Les clients de Capgemini en République tchèque se situent essentiellement sur les marchés de l'agroalimentaire, de la banque, du secteur public et des industries de télécommunication. La transaction, dont le montant n'a pas été révélé, devrait être finalisée avant la fin de l'année. (...)
(26/11/2008 17:21:29)LinkedIn se lance en français et part à la conquête des PME
Le réseau professionnel LinkedIn multiplie les actions pour se développer en Europe. En juin 2008, l'entreprise avait levé 53 M$ pour développer des partenariats et asseoir sa présence sur le vieux Continent. En annonçant, hier, le lancement d'une version en français, LinkedIn ambitionne de compter 8% de francophones parmi les membres de son réseau, soit deux fois plus que les 600 000 inscrits en France aujourd'hui. « Le français est la neuvième langue la plus parlée au monde, a commenté Reid Hoffman, le PDG et fondateur du réseau professionnel LinkedIn, à l'occasion de la conférence de lancement. C'est aussi la seule langue présente sur les cinq continents avec l'anglais. Son usage dans les affaires aujourd'hui n'est donc pas à négliger. » Seul bémol à cette nouvelle version : Jean-Luc Vaillant, vice-président en charge de la technologie, a précisé que certaines applications, notamment le contenu produit par les utilisateurs, n'étaient pas encore disponibles en français. « Seul le contenu fourni par LinkedIn bénéficie d'une traduction française », a t-il indiqué. Cap sur le marché des PME Autre ambition poursuivie par le site communautaire : le développement de l'utilisation du réseau dans les PME. « Le networking est un atout pour la compétitivité des PME, aujourd'hui plus que jamais, a insisté Kevin Eyres, directeur général Europe de LinkedIn. Dans le contexte actuel, grandes entreprises et PME doivent s'armer pour faire face à une concurrence accrue localement et internationalement. Pour surmonter la crise, voire gagner en compétitivité, construire son réseau, échanger et partager des connaissances sont essentiels.» Ainsi, 28% des membres de LinkedIn dans le monde et 24% des utilisateurs français travaillent dans une PME. Sachant qu'en France 53% des annonces d'emploi sont publiées par des PME, Linkedin compte sur la version française de son réseau pour aider les entreprises de petite taille, comme les plus grandes, à recruter des profils qualifiés qu'elles peinent parfois à trouver en solo. (...)
(25/11/2008 15:45:24)Capgemini développe sa R&D dans l'Ouest
La filiale rennaise de Capgemini a lancé un « pôle d'Innovations technologiques grand Ouest » à l'occasion des 30 ans de l'implantation de la SSII dans la région. Ce pôle R&D réunit une soixantaine d'experts spécialisés dans les outils d'aide à la décision et dans les nouvelles technologies, comme la mobilité ou Internet. « Nous effectuons un véritable travail de veille technologique pour nos clients qui souhaitent apporter à leurs propres clients des services de qualité », explique Patrick Bemmert, directeur exécutif de Capgemini Ouest. Les effectifs du pôle R&D de Rennes (60 personnes à ce jour) devraient doubler d'ici trois ans. Des équipes réparties entre Rennes, l'Inde, la Grande-Bretagne ou encore les Etats-Unis travaillent ensemble sur des plateformes virtuelles. Toutes appartiennent à la SSII française. Elles travaillent de concert avec des grands éditeurs comme Microsoft ou Google, mais également avec une poignée de startup situées dans la Silicon Valley. « Si une compétence n'est pas directement représentée à Rennes, nous sommes certains de pouvoir l'offrir tout de même à nos clients, grâce à notre maillage international », se félicite Patrick Bemmert. Se préparer à l'arrivée des digital natives Les secteurs clients concernés sont très variés (de la banque à l'industrie, en passant par l'administration) et ont deux points communs : ne pas vouloir rater « la » technologie du futur et trouver des moyens de séduire un nouveau type de clientèle, les 'Digital natives'. « Ils sont beaucoup plus exigeants que leurs aînés. Pour eux, il est impensable de ne pas avoir immédiatement accès à l'information qu'ils demandent, que ce soit un prix, un horaire de train ou la disponibilité d'un produit », relève Patrick Bemmert. (...)
(24/11/2008 12:16:20)Tribune libre : utiliser les conversations numériques pour trouver le bon employeur
Comment se faire une bonne idée des conditions de travail dans une entreprise, en-dehors du discours officiel de l'employeur ? En utilisant à bon escient Internet et ses multiples possibilités de conversations numériques, répondent Luc Bretones et Stéphane Dieutre, dans une tribune libre publiée dans notre Blog Experts. Ce que les auteurs ont nommé, dans une tribune précédente, « troisième âge conversationnel » s'applique aussi au recrutement : le buzz numérique permet désormais de se faire une idée très précise de ce que les collaborateurs d'une entreprise vivent en son sein. Dans le même ordre d'idées, on rappellera que les nouveaux forums LeMondeInformatique.fr contiennent des centaines de témoignages sur les conditions de travail dans les SSII et les entreprises utilisatrices. (...)
(19/11/2008 17:04:16)Capgemini utilise le 'cloud' d'Amazon pour développer des applications
Capgemini et Amazon Web Services ont noué hier un partenariat autour du 'cloud computing'. La SSII française se servira du nuage d'Amazon pour développer des applications autour de trois axes : les solutions SaaS Microsoft SharePoint, Fusion (le module ERP, progiciel de gestion intégrée, d'Oracle), ainsi que des services de test et de développement d'applications industrielles via Internet. Cette offre, expérimentée aux Etats-Unis depuis le début de l'année auprès de trois grandes sociétés, est destinée à évoluer vers d'autres secteurs, comme l'univers SAP ou l'Open Source. Capgemini se charge de développer des applications qui sont ensuite hébergées par la plateforme EC2 (Elastic Computer Cloud) d'Amazon. Ce service - fraîchement sorti de sa version bêta - permet de créer un nouveau serveur en quelques minutes, en s'affranchissant de l'achat de nouveau matériel. Capgemini et Amazon garantissent une disponibilité de 99,95%, ce qui correspond à un temps d'arrêt n'excédant pas 4 h 30 par an. La facturation se fait au cas par cas. Capgemini fournit également des services de conseil, de migration et de sauvegarde. Un pôle de compétences a même été créé à cet effet. Il est composé d'une équipe d'une cinquantaine de personnes (architectes infrastructure et consultants) situées aux Etats-Unis, en Europe (notamment en France) et en Inde. Capgemini prône la souplesse et la visibilité budgétaire Avec ce pôle de compétences, Capgemini met le pied dans le 'cloud computing' pour la première fois et compte s'y faire une place. « Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un simple phénomène de mode organisé autour d'un buzz médiatique, explique Pascal Exertier, directeur de l'activité infogérance et président de l'activité outsourcing de Capgemini France. Nos clients éprouvent de vraies difficultés à prévoir leurs investissements et la conjoncture économique actuelle ne va pas faciliter les choses. Notre offre de 'cloud computing' leur permet d'avoir une certaine souplesse ainsi qu'une meilleure visibilité budgétaire. » (...)
(19/11/2008 15:09:36)Exclusif : Laurent Baudart devient délégué général de Syntec Informatique
Francis Jubert a quitté ses fonctions de délégué général du Syntec Informatique la semaine dernière. Son remplaçant, Laurent Baudart, était jusqu'alors directeur des services clients internationaux chez ECS. Cette dernière fonction l'a conduit à être recruté par le Syntec Informatique qui vient de fédérer plusieurs de ses homologues européens pour mieux peser à Bruxelles. Entré chez ECS en décembre 2003, Laurent Baudart a d'abord dirigé les opérations en Europe pendant deux ans. Ensuite, il anima la « business unit » services aux infrastructures, de 2005 à 2007. Depuis, il était responsable des services au plan international. Membre du « board », il a également piloté plusieurs acquisitions en Italie et en Espagne et assuré la fusion avec Technoservice en Allemagne. Avant ECS, Laurent Baudart a été directeur des ventes en Europe du sud pour Corvis (de août 2000 à octobre 2003), responsable commercial puis directeur des ventes de MCI Worldcom (mai 1997 - juillet 2000), responsable commercial chez l'intégrateur Datastaff (avril 1996 - mai 1997), Cabletron (avril 1995 - avril 1996), France Télécom (janvier 1992 - avril 1995), TRT Philips (décembre 1988 - janvier 1992). Laurent Baudart est diplômé de l'ESCP-EAP et ingénieur diplômé de l'Eudil (Lille). (...)
(18/11/2008 17:54:11)Les dessous de l'arrivée de Thierry Breton chez Atos
Un jour à peine après son annonce, la nomination de Thierry Breton à la tête d'Atos Origin ainsi que le brusque départ de Philippe Germond n'ont pas manqué de provoquer de nombreuses réactions. Alors que le nom de Thierry Breton avait été évoqué pour reprendre les commandes d'Air France-KLM, d'Alcatel-Lucent ou encore de Carrefour, c'est finalement Atos Origin qui permet à Thierry Breton de retraverser l'Atlantique (il enseigne actuellement à l'école de Management de Harvard, aux Etats-Unis). Au sein de la SSII, l'inquiétude est de mise : « ça sent le roussi, une fois de plus », confie une informaticienne. Elisabeth de Maulde, présidente de Pierre Audouin Consultants est plus optimiste : « Thierry Breton ne vient pas tout à fait les mains vides, il a un parcours varié et une bonne vision du monde informatique et des télécoms. » Et si France Télécom achetait Atos ? La nomination de Thierry Breton soulève toutefois plusieurs interrogations. Pour commencer, pourrait-elle marquer un premier pas vers une revente de la SSII à France Télécom ? Thierry Breton a été PDG de l'opérateur entre 2002 et 2005, poussé par Didier Lombard, qui avait déjà appuyé sa candidature pour reprendre les rênes de Bull puis de Thomson. Ce même Didier Lombard est actuellement PDG de France Télécom. Pour les syndicats de l'opérateur historique, il n'y a pas de hasard et l'hypothèse d'une future revente ne fait aucun doute. Le cabinet PAC est plus mesuré mais n'écarte pas l'idée : « Ce n'est pas impossible, observe Elisabeth de Maulde, et ce pour deux raisons : d'une part, Atos Origin a toujours fait l'objet de tentatives de rachat, et d'autre part, les marchés des télécoms et de l'informatique ont irrémédiablement tendance à converger. » BT a par exemple acquis plusieurs SSII, comme la Française Net2S en janvier dernier. Par ailleurs, France Télécom est à la fois l'un des plus gros clients d'Atos et un des principaux concurrents d'Orange Business Services. La SSII marche donc sur les plates-bandes de l'opérateur dans le secteur de l'intégration et de la VoIP en entreprise. Un rapprochement semble donc logique. Philippe Germond évincé bien soudainement... [[page]]Autre question : comment est-il possible que Philippe Germond ait été débarqué de manière aussi précipitée ? « D'après moi la soudaineté de ce départ est beaucoup plus surprenante que l'arrivée de Thierry Breton », souligne Elisabeth de Maulde. Après des mois de querelle avec les deux fonds d'investissement Pardus et Centaurus et même frôlé le démantèlement, Philippe Germond était parvenu à trouver un modus vivendi. Un plan de transformation avait même été voté en octobre dernier pour aider la SSII à se repositionner. C'est pourtant à l'unanimité que le conseil de surveillance d'Atos a désigné Thierry Breton pour remplacer Philippe Germond... donc avec l'aval de Pardus, Centaurus mais aussi de PAI Partners. Ce dernier, fonds d'investissement historique de la société, avait fait un retour surprise dans le capital d'Atos en juin puis en septembre 2008. Perçu comme un véritable chevalier blanc, PAI Partners déclarait pourtant en juin vouloir « s'engager sur le moyen terme aux côtés de la direction pour l'aider à réaliser son plan de transformation ». Le « moyen terme » n'aura finalement duré que cinq mois, et aura coûté à Philippe Germond sa place. « La hache de guerre semblait être enterrée, peut-être que d'autres haches dont on ignorait l'existence ont refait surface », conclut Elisabeth de Maulde. (...)
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |