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Start-up
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(25/05/2010 17:40:37)
Des fonds pour faire passer l'Atlantique aux start-up de BizSpark
Deux nouveaux fonds, les Nestadio Tech Fund, se créent avec l'objectif de soutenir les start-up qui évoluent dans l'écosystème de Microsoft et particulièrement celles qui sont engagées dans son programme international BizSpark. Constitués à l'initiative de la société de gestion Nestadio Capital, dirigée par Florent de Kersauson, président de Belgacom France, ils comprennent un fonds commun de placement à risques (FCPR), destiné aux institutionnels, et un fonds commun de placement dans l'innovation (FCPI). Ce dernier s'adressera aux particuliers par le biais d'intermédiaires (banques, plateformes de placement des assurances, cabinets de conseil en gestion de patrimoine).
Cette annonce est faite alors que Microsoft organise sur son campus d'Issy-les-Moulineaux une journée de présentation de 18 start-up européennes dans le cadre de BizSpark. Ce programme a été lancé par l'éditeur en 2008 avec l'ambition de répliquer à l'échelle internationale la formule « IDEES », créée il y a plusieurs années par sa filiale française et qui a démontré son intérêt. BizSpark a déjà attiré près de 30 000 start-up dans le monde entier (parmi lesquelles 650 jeunes pousses françaises).
De l'importance de s'implanter aux Etats-Unis
La commercialisation des Nestadio Tech Funds commencera en juin et les premiers dossiers devraient être bouclés pour la fin de l'année. Il est prévu que ces fonds interviennent à partir du deuxième tour de table des start-up. Le but est notamment d'aider les entreprises européennes à se développer sur le marché américain. Bernard Liautaud, fondateur de Business Objects, intervenant sur le BizSpark European Summit cet après-midi, a rappelé aux entrepreneurs présents toute l'importance, pour des Européens souhaitant bâtir une société et la faire croître, d'ouvrir très rapidement un bureau aux Etats-Unis.
Les deux nouveaux fonds sont dirigés par Jean-Eudes Queffélec, directeur d'investissement de la société Nestadio Capital. Cette dernière gère huit fonds d'investissement de proximité qui totalisent plus de 25 participations et 45 millions d'euros levés auprès de 5 000 souscripteurs individuels et institutionnels.
Illustration : Le campus de Microsoft à Issy-les-Moulineaux (crédit : Microsoft)
Google investit dans une start-up qui prédit l'avenir
Google Ventures, le fonds d'investissement du groupe pour les start-up, vient d'injecter des capitaux pour soutenir le développement de la jeune pousse Recorded Future. Située à Cambridge, Massachusetts, cette société propose à ses clients de nouvelles méthodes pour mieux analyser le passé, le présent, et même pour prédire l'avenir. Bien que Recorded Future ne commercialise pas de produits, cette dernière semble avoir développé une technologie s'appuyant sur l'analyse de données anticipant des évènements futurs sur les marchés boursiers ou sur les activités liées au terrorisme, notamment. Le procédé s'appuie sur la fréquence à laquelle une personne ou un événement est référencé dans les actualités et sur le Web, sur une période de temps définie. Il utilise ensuite ces informations pour se livrer au jeu des prédictions. « Chez Recorded Future, nous effectuons nos prévisions en calculant la valeur dynamique de chaque personne ou évènement », explique un billet posté sur le blog de la société. « Cela nous permet de mesurer l'importance d'un évènement à un moment donné, informations qui sont, en outre, continuellement mises à jour dans notre base de données ». La méthode de mesure dynamique développée par Recorded Future expose, dans son interface Web, les résultats de la requête la plus pertinente. S'appuyant sur des outils statistiques, elle est capable d'effectuer des pronostics, ce qui peut s'avérer utile, par exemple, pour des décisions d'investissements.
Recorded Future revendique parmi ses clients quelques unes des agences gouvernementales et sociétés de trading les plus importantes du monde. C'est l'une des nombreuses entreprises à avoir bénéficié du soutien financier de Google Ventures. La firme de Moutain View vient tout juste d'investir dans Corduro, une entreprise spécialisée dans les services de paiement sur Internet. De manière plus globale, elle compte injecter quelque 100 millions de dollars supplémentaires d'ici la fin de l'année pour financer les sociétés en phase de démarrage.
(...)
SpringSource s'offre un système d'échange entre applications
SpringSource, l'éditeur d'outils Java racheté en août 2008 par VMware, vient d'annoncer l'acquisition de Rabbit Technologies. Ce dernier a développé RabbitMQ, une solution d'échange de messages entre systèmes hétérogènes, applications, bases de données, plateformes de stockage... C'est donc une pierre de plus qui s'ajoute à l'offre de cloud computing que construit VMware. Il s'agit toutefois d'une petite opération financière puisque la société Rabbit, basée à Londres et créée en 2007, ne compte que dix salariés.
L'objectif de VMware consiste à fournir la technologie de virtualisation sous-jacente aux offres de PaaS (platform-as-a-service). Sur le marché du cloud, ces plateformes en ligne proposent des outils pour bâtir des applications que, par la suite, elles pourront aussi héberger. Dans cette stratégie, SpringSource apporte ses outils de développement Java, tandis que l'offre de messagerie RabbitMQ, qui repose sur le standard AMQP (Advanced Message Queuing Protocol), permettra aux applications ainsi mises au point d'interopérer et de ne pas rester enfermées dans un système propriétaire.
Une prochaine annonce avec Salesforce.com
Les systèmes d'échange de messages ont toujours constitué un élément clé de l'infrastructure applicative des entreprises. Rod Johnson (photo ci-dessus), directeur général de SpringSource, souligne toutefois que le cloud requiert des solutions de messagerie interapplicative différentes. L'offre de Rabbit permet aux développeurs de créer des applications complexes en découplant les composants, l'échange de données s'effectuant ensuite entre ces composants, sans nécessité d'en connaître le statut, la disponibilité ou la mise en oeuvre. Rabbit Technologies avait déjà noué des partenariats avec VMware, mais aussi avec Microsoft, Novell et plusieurs autres fournisseurs.
L'annonce de ce rachat par SpringSource vient faire écho aux informations distillées par Salesforce.com au sujet d'un partenariat que la société de Marc Benioff prévoit de dévoiler le 27 avril, conjointement avec VMware.
Illustration : Rod Johnson, directeur général de SpringSource, filiale de VMware
Truffle 100 France 2010 : les plus petits éditeurs grossissent mais manquent toujours de soutien
En 2009, le chiffre d'affaires total des cent premiers éditeurs français de logiciels aura tout de même progressé de 5,3%, à 6 milliards d'euros. Truffle Capital, qui vient de mettre à jour son Top 100, fait apparaître une évolution équivalente pour la part de ce CA relevant exclusivement des activités d'édition : 4 Md€ contre 3,8% en 2008.
Le Top 5 réalise 55% du CA Edition, le numéro 1, Dassault Systèmes avec ses 1,25 milliards d'euros, pesant à lui seul 31% du Top 100. Derrière suivent Sopra Group/Axway (317,9 M€), Murex (265 M€), Cegid (219 M€) et Linedata services (144,5 M€). Malgré tout, ce quintet s'est légèrement érodé l'an dernier puisqu'il pesait 56% du Top 100 en 2008. Il est vrai que le chiffre d'affaires de Dassault Systèmes s'est trouvé quelque peu écorné en 2009.
Le Top 20 représente toujours 75% des revenus générés par le palmarès du Truffle 100, tout comme en 2008. Entre la 21e et la 100e place, les chiffres d'affaires s'étagent entre 5,2 et 27,6 M€. Les petits éditeurs ont globalement progressé en valeur : un an plus tôt, le 100e du classement ne réalisait que 4,5 M€ (3,7 M€ en 2007).
Le secteur résiste mais réduit ses marges
Le secteur a fait donc preuve l'an dernier d'une certaine résistance (fin 2008, les premiers effets de la crise avaient fait reculer le CA total de 1,7%, à 5,7 Md€). Néanmoins, le Top 100 n'a toujours pas retrouvé son niveau de 2007 (6,3 Md€) lorsque Business Objects faisait encore partie des fleurons de l'industrie hexagonale du logiciel. Depuis trois ans, plusieurs acteurs importants ont quitté le Top 100. Après BO, GL Trade et Ilog ont été rachetés par des éditeurs étrangers. Et l'an dernier encore, Viveo (46 M€ de CA) et Etap-on-Line (7,5 M€) ont quitté le giron français, le premier racheté par le Suisse Temenos, le deuxième par l'Américain Concur.
Par ailleurs, si le chiffre d'affaires total du Top 100 a augmenté en 2009, « les marges sont sous pression », pointe Bernard-Louis Roques, directeur général, co-fondateur de Truffle Capital. De fait, le résultat net consolidé des éditeurs a chuté à 254 M€, contre 432 M€ en 2008, et il ne représente plus que 4,3% du chiffre d'affaires total (7,6% en 2008). En outre, les profits se concentrent davantage encore sur les plus gros acteurs : les cinq premiers du classement s'en octroient 91% (contre 84% un an plus tôt).
Illustration : Répartition du chiffre d'affaires du Truffle 100 en 2009 (Source : Truffle Capital)[[page]]Les effectifs progressent, globalement et en R&D
« La surprise, dans ce contexte difficile, c'est que les éditeurs ont continué à investir massivement en R&D, souligne en revanche Bernard-Louis Roques. Ils ont gardé le cap en raisonnant sur le long terme. Par rapport à d'autres secteurs, ils ont sans doute une meilleure visibilité grâce aux revenus récurrents que constituent d'une part, la maintenance annuelle associée aux logiciels et, d'autre part, les souscriptions. »
En un an, l'effectif total des cent premiers éditeurs français a augmenté de 2 735 personnes, à 53 933 collaborateurs, dont 19,5% employés sur les activités R&D (19,7% en 2008). Ces dernières sont stratégiques et une majorité d'éditeurs, 63%, n'envisagent toujours pas de les délocaliser. Ils sont toutefois un peu moins catégoriques chaque année. En 2008, ils étaient 68% à ne pas vouloir délocaliser leur R&D, 71% en 2007, 73% en 2006. « En grande majorité, les emplois de R&D ne sont pas 'outsourcés', estime Bernard-Louis Roques. Certaines parties non critiques peuvent l'être, mais pas les compétences-clés qui sont conservées en interne pour maintenir la réactivité et ne pas risquer de transférer son savoir-faire à ses concurrents ».
A noter qu'à eux seuls, les cinq premiers éditeurs regroupent 53% des effectifs R&D (10 518 personnes) du Top 100 et 45% de l'effectif total.
Le Crédit Impôt Recherche profite surtout aux plus gros
Toutefois, les petits éditeurs, en progression, peuvent être considérés aujourd'hui comme l'un des moteurs de l'industrie, à un moment où certains leaders souffrent de la crise, soulignent les promoteurs du Truffle 100. Il convient donc de les soutenir. Or, certaines mesures, telles que le Crédit Impôt Recherche (réformé en 2008) profitent surtout aux plus grandes structures. « Le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires a montré que 80% du CIR vont aux entreprises de plus de 250 salariés », rappelle notamment Bernard-Louis Roques. Il insiste aussi sur la nécessité de mettre en place un Small Business Act à la française qui permettrait de réserver une partie des achats publics aux PME. Les avancées en la matière sont insuffisantes. « Ce combat n'est pas simple parce qu'une partie importante des décideurs politiques n'y est pas encore sensible », regrette le co-fondateur de Truffle Capital qui insiste sur la nécessité d'attirer l'attention, sans relâche, sur ces questions.
Citrix investit dans le VDI pour les PME
La virtualisation du poste de travail est au coeur des débats du début de l'année 2010. Citrix, très actif en la matière, a décidé d'orienter sa stratégie d'investissements dans des sociétés, comme Kaviza, qui s'intéresse à l'implantation du VDI au sein des PME. Cette prise de participation doit permettre le développement de la solution « VDI in a box » de Kaviza à travers une appliance qui automatisera la facturation, la balance des charges et la gestion des postes de travail virtuels. Les sociétés pourront ainsi déployer ces solutions à des coûts aussi accessibles que la fourniture de desktop classique.
« L'intérêt pour la virtualisation du poste de travail dépasse le simple cadre des grandes entreprises, les PME commencent à percevoir les bénéfices de fournir à leurs employés un accès virtuel à leur poste de travail à distance. Nous avons été impressionnés par le travail réalisé par Kaviza pour déployer une solution avec un minimum d'investissements » déclare Andy Cohen, directeur senior du développement stratégique de Citrix. Le tarif de la solution VDI in a box se décompose ainsi en 100 dollars par desktop pour l'intégration au sein des serveurs, 50 dollars par machine pour l'hyperviseur VMware ESXi et pour le logiciel de gestion de Kavizia de l'appliance virtuelle. Le coût total de la solution est estimé à moins de 500 dollars par poste de travail. Windows 7 et XP peuvent être virtualisés avec leurs licences. La version 2.2 de VDI in a box est disponible et Kaviza proposera prochainement un service supportant les hyperviseurs Citrix XenServer et Hyper V de Microsoft.
Le montant de l'investissement de Citrix n'a pas été dévoilé.
(...)(06/04/2010 16:39:17)Google acquiert une plateforme de diffusion de vidéos
Pour sa cinquième acquisition de l'année, Google absorbe la start-up californienne Episodic qui a développé une plateforme de diffusion de vidéos en direct ou à la demande sur le web. Destinée à des fournisseurs de contenus ou à des agences de marketing, notamment, cette suite logicielle fournit l'ensemble des fonctions pour gérer des vidéos en ligne, les monétiser en recourant à un paiement par carte de crédit, ou encore y insérer des séquences de publicité. Elle inclut un outil d'analyse des consultations des internautes. La visualisation des contenus peut notamment s'effectuer à partir d'un terminal mobile comme l'iPhone.
Basée à San Francisco, Episodic a été co-fondée par Noam Lovinsky et Matias Cudich.
Depuis le début de l'année, la société de Larry Page et Sergey Brin a déjà mis la main sur DocVerse (composant de synchronisation entre des documents en ligne et MS Word), Picnik (retouche photo en ligne), reMail (client de messagerie pour l'iPhone) et Aardvark (outil de recherche pour réseaux sociaux).
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