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(12/07/2010 18:15:50)

Google Chine revient en version light pour défroisser les autorités

La semaine dernière, Google.cn, dont les visiteurs étaient, depuis le mois de mars, automatiquement redirigés vers le site non censuré de Google sur Hong Kong, a retrouvé sa page d'accueil. Mais la page Google.cn, qui a maintenu un lien cliquable laissant aux utilisateurs la possibilité d'être orientés « manuellement » vers le site de Hong Kong, permet uniquement d'effectuer des recherches sur des produits, trouver de la musique en ligne, ou utiliser le service de traduction. 

Une volonté évidente de contenter les autorités chinoises

C'est Google qui a décidé d'offrir des services limités sur son site chinois, « ceux qu'elle peut proposer sans avoir à en censurer les résultats de recherche, » comme l'a indiqué une source au fait du dossier. « Une manière pour l'entreprise de trouver un équilibre entre les exigences du gouvernement chinois et sa politique déclarée de ne pas censurer les résultats sur Google.cn, » a encore commenté cette source, sous couvert d'anonymat. Ainsi, les visiteurs qui accèdent à la page Google.cn peuvent bien effectuer des requêtes générales sur le Web dans la zone de recherche, sauf que, lorsqu'ils cliquent sur le bouton « Rechercher », ils sont dirigés sur le site de Hong Kong où tous les résultats sont affichés. Le lien permettant de se rendre directement sur le site de Hong Kong sans avoir à inscrire un mot clef dans la boîte de recherche a été maintenu. Les utilisateurs peuvent également utiliser les moteurs de recherche spécialisés pour trouver de la musique ou des produits figurant sous le domaine Google.cn, sans être redirigé, de même qu'ils peuvent avoir accès au service de traduction en ligne.

Sur la route de Canossa

Le gouvernement chinois n'a pas exigé de Google qu'elle cesse de proposer des services de recherche généraux sur Google.cn pour lui accorder le renouvèlement de sa licence. « Google a unilatéralement décidé de stopper la redirection automatique vers le site de Hong Kong, » a indiqué la source. Le conflit remonte au mois de janvier de cette année, lorsque Google s'est plaint publiquement avoir été l'objet de nouvelles attaques malveillantes menées en décembre depuis le territoire chinois, lesquelles avaient mis à mal certains de ses systèmes et visé les comptes mail de défenseurs des droits de l'homme en Chine. À l'époque, Google avait déclaré que, en représailles, elle cesserait de censurer les résultats de recherche sur Google.cn, même si cela allait à l'encontre des exigences du gouvernement chinois et pouvait mettre fin à ses activités dans le pays.

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En mars, Google mettait sa décision à exécution en instaurant une redirection automatique de Google.cn vers le site de Hong Kong, tout en faisant valoir que, d'une part elle tenait sa promesse de ne pas censurer les contenus de son site chinois, mais qu'elle respectait aussi les lois du gouvernement de Pékin. Cependant, le mois dernier, alors que l'échéance du renouvellement de sa licence de fournisseur de contenu internet se rapprochait, le gouvernement chinois a spécifiquement fait savoir que la redirection automatique vers le site de Hong Kong représentait un problème potentiel. Google a entendu le message, rétablissant la page de Google.cn la semaine dernière, mais en proposant un nombre beaucoup plus limité de services. Vendredi dernier, le gouvernement chinois renouvelait sa licence. « Nous sommes très heureux que le gouvernement ait renouvelé notre licence FCI et nous sommes impatients de continuer à fournir à nos utilisateurs situés en Chine des services de recherche Internet et des produits locaux, » a déclaré Google dans un communiqué.

Des concessions pour refaire du business

Selon Ben Sargent, analyste pour la société d'études de marché Common Sense Advisory, « Google s'est bien sortie de cette controverse, ce qui va lui permettre de retirer dès maintenant des profits importants. » Ajoutant que « le renouvellement de licence résulte d'un compromis tactique qui, apparemment, satisfait aux exigences du gouvernement chinois et permet à Google de rester en Chine et d'y accomplir sa mission sans se dédire, » a t-il déclaré. « Si il devait s'avérer que Google a fait d'autres concessions au gouvernement chinois, cela pourrait être embarrassant. Mais si l'entreprise a obtenu sa licence simplement en concédant un clic supplémentaire pour accéder au site de Hong Kong, elle a plutôt démontré des talents d'habile négociateur, » a t-il dit. «  Mais la bataille n'est pas finie. Google s'attend à 5 ou 10 ans de conflits à mener pour le respect de la vie privée et les questions de censure en Chine, » a t-il ajouté.

Un pari sur l'avenir

Sauf que, en maintenant sa présence en Chine, Google peut ouvrir les marchés et s'adresser à  la nouvelle population en quête d'information et de consommation. «À long terme, Google risque de gagner une position considérable en Chine, » a t-il estimé. « En fin de compte, le gouvernement chinois va continuer à cibler Google jusqu'à ce que la bataille se déplace sur d'autres technologies et d'autres enjeux. Mais la Chine ne perdra pas Google, et Google ne perdra pas la Chine, » a conclu Ben Sargent.

(...)

(12/07/2010 17:54:35)

Affaire Faurecia : Oracle réussit à limiter sa responsabilité (MAJ)

L'équipementier Faurecia vient de perdre la dernière étape de son affrontement avec l'éditeur Oracle. Le 29 juin 2010, la Cour de Cassation a rendu un arrêt en session plénière, donc définitif, rejetant la responsabilité d'Oracle au delà de sa clause limitative contractuelle, arrêt qui vient d'être communiqué aux parties. Ainsi se termine une saga d'une dizaine d'années qui doit interpeller tous les DSI dans leurs rapports avec les grands éditeurs de logiciels. Le coût d'un projet n'est effectivement que marginalement constitué de licences. Une implémentation entraine des coûts dont le remboursement en cas d'échec est soumis à des limitations désormais validées par la Cour de Cassation. En effet, sur un préjudice total estimé à 70 millions d'euros par son client, l'éditeur n'a eu à rembourser que le montant effectivement versé des licences, soit 230 000 euros, ce qui ne représentait pas le prix total prévu en fin de projet.

Abandon de projet en rase campagne

Au départ, l'éditeur s'était engagé à adapter son PGI aux exigences propres au secteur automobile, notamment européen, en développant une version dite « Automotive » du PGI d'Oracle, version 11, en partenariat avec son premier client Faurecia et le cabinet Deloitte. Cette adaptation devait être disponible dans la version 12 du PGI. Or Oracle n'a pas sorti de version 12 « Automotive » mais une version 11i dont les caractéristiques ne convenaient pas à Faurecia. Faute de s'entendre avec Oracle, Faurecia a alors décidé d'interrompre son projet. Chaque partie a, dès lors, accusé l'autre d'avoir rompu le contrat, soit en ne réalisant pas les développements prévus, soit en refusant la version 11i Automotive.

Crédit photo : Faurecia/Patrick Galabert


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L'objet du litige était dès lors de savoir si la responsabilité d'Oracle devait se limiter au montant effectivement perçu des licences, comme prévu au contrat et accepté par chaque partie, ou couvrir l'intégralité du préjudice subi par le client en lien avec l'ensemble des frais connexes du projet. « Le montant calculé du préjudice, les 70 millions d'euros en question, ne reposait pas sur des bases très tangibles » tempère cependant Rémy Bricard, avocat du cabinet Baker et Mc Kenzie, défenseur d'Oracle en collaboration avec Anne Dumas-L'Hoir et Nicolas Quoy. Faurecia avait choisi de financer l'acquisition du produit à crédit et a interrompu ses versements dès le début de la brouille. Lors de la rupture définitive, qui se traduisait juridiquement par la résolution du contrat de licence, Oracle a remboursé les montants perçus et a refusé d'engager sa responsabilité au delà.

Revirement de jurisprudence

« Au travers notamment des arrêts Chronopost, la jurisprudence avait établi que la clause limitative de responsabilité n'était pas opposable dès lors que l'objet même du contrat, une clause essentielle, était en cause, ce qui est conforme à ce qui se fait dans la plupart des pays étrangers, via des justifications comme la bonne foi » stipule Guillaume Forbin, du cabinet Altana, défenseur de Faurecia. Une autre théorie est de vérifier que l'indemnisation est proportionnée aux enjeux du contrat. Le communiqué du cabinet Baker et Mc Kenzie, souligne au contraire qu'il y avait, dès l'origine, une répartition du risque sur un projet dont l'issue n'était pas certaine, répartition matérialisée par une ristourne importante, et que, malgré tout, « la limitation de responsabilité qui en résultait n'était pas dérisoire », citant la Cour. Selon Faurecia, la ristourne en question n'avait rien d'inhabituelle pour un éditeur comme Oracle.

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Pour Rémy Bricard, « la clause limitative de responsabilité n'est pas une mauvaise habitude. Elle permet de réduire les risques, qu'il faudrait bien assurer, donc de réduire les coûts d'assurances, coûts qui seraient répercutés d'une façon ou d'une autre sur le prix facturé au client. Cette réduction de risque permet aussi à de petits acteurs, notamment de petites SSII, d'intervenir sur de gros contrats sans se mettre en péril. »

L'avocat de l'éditeur revient sur le long chemin judiciaire du litige qui a duré une dizaine d'années : « au premier degré, le tribunal de commerce de Nanterre avait donné raison à Oracle en validant la clause de limitation de responsabilité. La Cour d'Appel de Versailles avait rendu une décision peu claire. Le premier arrêt de Cassation, en chambre commerciale, avait créé une incertitude juridique autour de la validité des clauses de limitations de responsabilité. Mais la Cour d'Appel de Paris, dont la décision a été validée par la session plénière de la Cour de Cassation, a rétabli la liberté contractuelle et remis les pendules à l'heure. »

Liberté contractuelle ou responsabilité illimitée sur les clauses essentielles

Pour Guillaume Forbin, défenseur de Faurecia, « il n'est pas sûr que cet arrêt soit une bonne nouvelle pour les éditeurs ou pour qui que ce soit. En effet, il constitue un revirement de jurisprudence par rapport aux arrêts Chronopost et même par rapport au premier arrêt de la chambre commerciale de la Cour de Cassation sur l'affaire Faurecia/Oracle et introduit donc une importante incertitude juridique sur les clauses limitatives de responsabilité. L'arrêt est ici mêlé de faits [la Cour de Cassation ne juge que le droit et pas les faits, NDLR] et va donc poser des problèmes dans la rédaction des futurs contrats pour éviter un tel combat judiciaire. » 

Bien évidemment, la position de Rémy Bricard est inverse : « dans un contexte de compétition internationale, la jurisprudence vidant de sa substance la clause de limitation de responsabilité incitait, lorsque c'était possible, à placer le contrat sous un droit étranger. La décision de la session plénière de la Cour de Cassation renforce la sécurité juridique en rétablissant la liberté de négociation contractuelle, notamment sur le plafond de la responsabilité. »

Version mise à jour le 13 juillet, 12h30, avec les réactions du cabinet Baker Mc Kenzie qui n'avait pu être joint le 12 juillet.

(...)

(12/07/2010 17:19:36)

Avec Sybase, SAP prépare du push pour tous les mobiles

«Si les clients ont besoin du push en temps réel de tout type de données sur leurs appareils mobiles, nous le ferons." explique Sanjay Poonen, vice-président exécutif de SAP. « Beaucoup de clients veulent disposer d'informations pendant leurs déplacements pour prendre des décisions, avant d'entrer en réunion, ou quand ils sont hors de leur bureau. C'est la principale raison pour laquelle nous voulons acquérir Sybase."
Prenant la parole lors du SAP World Tour actuellement à Birmingham, Sanjay Poonen a poursuivi en déclarant qu'un ensemble de « pressions financières et réglementaires, les nouvelles technologies plus la nouvelle génération de salariés » a poussé les entreprises à engager des changements radicaux en matière informatique. « Et les fournisseurs se doivent de soutenir cette évolution, » a-t-il affirmé. L'un des changements les plus importants a été de rendre les données disponibles quel que soit le lieu et de s'adapter à différents types de service. « La stratégie de SAP a été de faire que le logiciel soit disponible «à la demande, en plusieurs lieux et sur plusieurs types d'appareils, » a-t-il expliqué, ajoutant qu'il fallait en plus que tout cela se passe en temps réel. « Les utilisateurs veulent pouvoir planifier leur travail plus intelligemment, l'exécuter plus rapidement et de manière plus performante. »

Les plates-formes mobiles sont un marché d'avenir pour l'éditeur

La gestion de la relation client et la business intelligence sont les principales offres mobiles actuellement disponibles chez l'éditeur de Walldorf. Mais Sanjay Poonen a fait valoir qu'il y avait un gros potentiel pour créer de nombreux modules pour les utilisateurs nomades, notamment en matière de gestion des ressources humaines et de distribution des données. Selon une enquête réalisée par SAP, le logiciel sur site va sans doute encore dominer le paysage pour les trois à cinq ans à venir. L'étude menée au Royaume-Uni auprès de 250 responsables informatiques a révélé que 71 % des déploiements de logiciels se font actuellement sur site, 17 % à la demande et 13 % concernent les appareils mobiles. Ces résultats sont sans commune mesure avec la répartition qualifiée d'« idéale » par les entreprises  - 47 % pour le déploiement local, 31 % à la demande et 22 % sur mobile - lesquelles comptent se rapprocher de ces ratios dans les trois à cinq ans. En 2015, elles voudraient voir cette répartition évoluer vers un 51% sur site, 28 % en déploiement à la demande et 21 % pour les appareils mobiles.

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De fait, l'importance du déploiement sur site a diminué, laissant de nombreux utilisateurs s'orienter vers le cloud ou vers des solutions accessibles sur appareils portables. « Le passage par des modèles basés sur lecCloud était principalement motivé par le coût et une évolutivité rapide, » a déclaré Sanjay Poonen, qui a reconnu que les préoccupations de sécurité retiennent encore de nombreuses entreprises. L'adoption d'un modèle mobile a été motivée par la demande de salariés souhaitant disposer de plus d'informations pendant leurs déplacements, ainsi que par les jeunes générations, peut-être plus familières de la tablette tactile et du smartphone que des ordinateurs portables traditionnels.

Simplifier le travail avec les solutions non-SAP

L'éditeur dispose de 100 000 clients environ dans le monde, répartis entre spécialistes de la planification des ressources dans l'entreprise et ceux de la business intelligence. Au Royaume-Uni, parmi les gros clients, SAP compte notamment BP, Shell, Pfizer, Burberry, Premier Foods et la BBC. L'entreprise vend aussi son offre Business ByDesign sous forme de software-as-a-service à des petites et moyennes entreprises. Selon Sanjay Poonen, l'éditeur allemand reconnaît que beaucoup de clients demandent que les masses de données traitées par leur ERP ou leurs outils décisionnels puissent s'interfacer plus facilement avec des systèmes non fournis par SAP. Mais il a insisté sur le fait que SAP disposait des outils pour extraire et traiter ces informations de manière efficace.

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(12/07/2010 16:39:45)

App Inventor aide à la création de sa propre appli Android

Baptisé App Inventor, l'outil en ligne d'applications de Google est accessible à tous. Nul besoin d'être développeur ou de posséder des connaissances en programmation, affirme le géant du Web sur un site dédié. En effet, les lignes de codes nécessaires au développement d'une application et la compilation sont réalisées par le logiciel lui-même. Seules conditions pour utiliser ce logicile (proposé pour l'heure en version bêta), posséder un terminal sous Android ainsi qu'un compte de messagerie Gmail.

Une interface utilisateur simplifié

Concrètement, l'utilisateur qui souhaite créer son application via l'App Inventor doit agencer des blocs graphiques et remplir certains champs d'informations. L'outil permet de concevoir des logiciels tout en prenant en compte certaines fonctions d'un smartphone, comme la localisation par GPS, le réseau Twitter, ou l'accéléromètre qui capte les mouvements de l'appareil.

En lançant un outil simplifié de création d'applications, Google entend par-là attirer un grand nombre d'utilisateurs qui n'ont pas forcément de compétences spécifiques dans la programmation. A terme, la communauté des développeurs Android pourrait croître rapidement, de même que le nombre d'applications proposées sur l'Android Market. Ce dernier compte environ 75.000 applications, mais reste à la traîne face à l'App Store d'Apple qui culmine déjà à plus de 200.000 applications pour l'iPhone, l'iPad et l'iPod Touch.

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(12/07/2010 16:19:54)

Le cloud bientôt plus important qu'Internet ?

Les développeurs du réseau Internet avaient une vision relativement claire et des outils pour parvenir à la forme actuelle du web. Cependant, Mike Nelson, professeur à l'université de Georgetown, s'est demandé, durant la conférence World Future Society de Boston, si les chercheurs d'aujourd'hui avaient une perspective suffisante pour qu'Internet continue son expansion. « Dans les années 90, on savait ce qu'Internet allait devenir. Mais aujourd'hui, il est très difficile d'appréhender le futur avec le développement technologique et les modifications des comportements des Internautes (réseaux pervasifs, créateur de contenus,etc.) » a-t-il affirmé.

L'argument économique du cloud

Pour lui, le cloud computing va devenir un élément central, « encore plus important que le web ». Le cloud rendra possible l'accès, pour les pays émergents, à des logiciels autrefois réservés aux pays riches. Les PME-PMI économiseront une partie de leur capital en utilisant des services tels qu'Amazon EC2 ou Windows Azure pour stocker et calculer leurs données au lieu d'acheter des serveurs dédiés. Des capteurs devraient par ailleurs commencer à apparaître dans les éclairages, les appareils portatifs et les outils agricoles par exemple, afin de transmettre les données par le web et vers le cloud.

Si les résultats de l'étude « Internet and American Life Project » du centre de recherche Pew reflètent effectivement l'attitude des États-Unis envers Internet, les prédictions de Mike Nelson pourraient au final s'avérer exactes. Le sondage effectué en 2000 sur l'utilisation des services cloud avait récolté moins de 10% de réponses positives, alors que celui de mai 2010 a atteint 66% d'utilisateurs, selon Lee Rainie, directeur du projet d'étude qui s'est aussi exprimé à la conférence. Ce sondage a aussi révélé un usage plus intensif des dispositifs mobiles se connectant à ces données stockées sur le cloud.

Des obstacles menacent le nuage

Pour autant, Mike Nelson, réaliste, a mis en garde contre les éventuels obstacles dus aux instances de régulations et aux éventuelles limites de développement. « De nombreuses forces pourraient nous pousser hors des nuages » a-t-il indiqué. D'après lui, les entreprises devraient développer des services sur le cloud qui autoriseraient le transfert de données d'une plateforme à l'autre, plutôt que de bloquer les clients chez un seul fournisseur attitré à travers des technologies qui pourraient devenir intégralement propriétaires.

Crédit Photo: DR

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Les clouds seraient alors partiellement ouverts, au mieux. Optimiste, il pense qu'il y a « une chance, en insistant, d'arriver vers un cloud unique et universel ». Mais il souligne d'autres risques de perturbation : les régulations gouvernementales, de la lutte contre le piratage par les industries du divertissement, ou bien des pays craignant l'hégémonie nord-américaines et qui voudraient créer leurs propres clouds.

Des études peu pertinentes sur les effets d'Internet

Le centre de recherche Pew ne s'est pas contenté d'étudier le rôle du cloud et d'Internet, il s'est aussi intéressé de près à comment le web réduisait peut-être l'intelligence ou redéfinissait les relations sociales et le partage de données personnelles.

Sur la possibilité d'une intelligence décroissante, le centre a conclu que les caractéristiques personnelles des individus déterminaient leurs usages du web. Entre une utilisation à vocation de recherche, d'exploration et d'apprentissage, et une autre consistant à accepter le premier résultat offert par un moteur de recherche, tout cela dépendrait en effet de l'éducation des individus, et non pas de la technologie. C'est donc un résultat quelque peu couru d'avance et n'apportant pas un intérêt particulier à l'avancée des recherches dans le domaine. Pour les interactions sociales, les interviewés ont déclaré qu'Internet ne leur avait pas nuit, et qu'ils réalisaient que le réseautage social ne menait pas à des amitiés particulièrement approfondies. Pour autant, les jeunes adultes sont fortement critiqués pour le dévoilement de leurs informations personnelles, et l'étude montre que ce partage n'est pas en voie d'extinction. Ces pratiques, d'après Lee Rainie, seraient en effet bien installées dans les habitudes.

 

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(12/07/2010 15:17:51)

La NSA admet l'existence du programme Perfect Citizen

La National Security Agency (NSA) a confirmé jeudi l'existence d'un programme déjà controversé visant à la protection des infrastructures décisives du réseau américain. Pour autant, ce programme, appelé Perfect Citizen, ne surveillerait pas le trafic réseau des infrastructures en question. L'article du Wall Street Journal ayant dévoilé son existence affirmait pourtant que la NSA s'appuierait « sur une batterie de capteurs déployée au sein des réseaux décisifs, déclenchés en cas d'activité inhabituelle ». Le journal précise au passage que c'est la société Raytheon, spécialisée dans la défense du territoire, qui a remporté le contrat de 100 millions de dollars pour gérer la première phase du projet Perfect Citizen.

« Ce n'est pas l'usage prévu pour ces capteurs »

Pour l'agence, la description présentée par l'article est inexacte, et préfère présenter le programme comme étant « purement une évaluation des vulnérabilités et un contrat de développement des performances de sécurité ». La NSA ajoute qu'il s'agit « d'un effort d'ingénierie et de recherche » et qu'« aucune activité d'espionnage ou de surveillance ne sera impliquée, ce n'est pas l'usage prévu pour ces capteurs ».
Toujours d'après le service de renseignement, « ce contrat fournit des solutions techniques visant à aider la NSA à mieux comprendre les menaces qui pèsent sur les réseaux utilisés pour garantir la sûreté nationale, qui est une mission décisive de l'agence ». « Toute suggestion d'association de cet effort à des activités illégales ou intrusives sont tout simplement fausses ». (...)

(12/07/2010 12:22:46)

Le Syntec formalise les contrats SaaS

Avec l'aide d'Olivia Flipo, avocate chez, Staub & Associés, le Syntec Informatique a donné les grandes orientations d'un contrat SaaS. Cette méthode de distribution des applications est devenue la porte d'entrée du cloud, mais elle nécessite quelques spécificités juridiques à prendre en considération lors de la signature d'un accord entre client et prestataire. Dans le guide produit par le syndicat et la juriste, il est souligné qu'un contrat Software as as Service est complexe, car il fait appel à plusieurs type de contrats, logiciel, maintenance et assistance technique. Nonobstant, les problématiques sont connues en tournant autour de 3 points, auxquels le Syntec apporte des réponses.

Une charte de qualité


Si le préambule du contrat est essentiel en matière de définition du service et des objectifs poursuivis pour fixer les responsabilités du prestataire, une attention particulière sera portée sur la qualité des applicatifs. Ainsi, le guide explique « l'impact des pannes pouvant avoir de graves conséquences pour le client. En dépit du fait que le client a de fortes attentes, le prestataire ne saurait être responsable de toutes les défaillances et notamment celles du réseau Internet. Il faut donc être très vigilant lors de la rédaction de cette clause, la plupart des interruptions étant fréquemment liées à des problèmes réseaux, voire à des virus ou malveillance. » Il est donc conseillé d'intégrer la mise en place d'un service redondant permettant de contourner les pannes d'origine matérielle ou réseaux. De plus, le syndicat propose la rédaction d'une annexe spécifique la création d'une charte de qualité ou la mise en place de SLA.

Ainsi sur les performances, cette charte doit comprendre des éléments très précis  en définissant « des niveaux de performances minimum attendus ainsi que d'anticiper et de corriger d'éventuelles défaillances. Il n'est pas inutile de mettre à disposition des futurs utilisateurs un profil de performances de l'application par heure, par jour, par semaine, par mois. » Idem sur la partie réseaux où les parties doivent indiquer la capacité de bande passante, les consignes de tests et les dispositifs d'assistance.

 

Crédit Photo: DR

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En matière de sécurité des données, le guide renvoie à la loi Informatique et Liberté, mais encourage en cas d'informations sensibles le recours au cryptage. Par ailleurs, un audit technique doit être intégré dans le contrat « compte tenu du caractère très confidentiel de telles ou telles données circulant en mode SaaS ». Cet audit est encadré, tiers indépendant, coûts, modalités, périodicité, personnes autorisées, etc.

Une réversibilité balbutiante


Au coeur des débats sur le cloud, la question de la réversibilité du contrat, c'est-à-dire la récupération des données lorsque le contrat avec un prestataire est rompu, trouve un début de réponse dans ce guide. « Si en mode SaaS, la réversibilité est simplifiée, le rapatriement  en interne d'une application hébergée peut s'avérer problématique, s'il faut convertir le format des données » explique le guide. Cela suppose de vérifier l'intégrité des données et de déterminer un mode d'exécution en parallèle jusqu'à la fin de la conversion. Si les conditions techniques ne sont pas résolues, « les parties doivent prévoir de renvoyer l'élaboration du plan de réversibilité, dans un délai donné, lors de l'exécution du contrat » précise le guide.

Par ailleurs, le contrat doit bien préciser le pays de localisation des serveurs et donc d'hébergement des données  pour deux raisons : éviter qu'en cas de litige ce ne soit la loi du pays où se trouvent les serveurs qui s'applique, même si la localisation du serveur ne suffit pas, à elle seule, à déterminer la loi applicable. En second lieu, permettre aux clients d'effectuer les déclarations requises auprès de la CNIL.

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(12/07/2010 12:18:16)

Flash va entrer dans la 3ème dimension

C'est dans le cadre d'une séance intitulée « Flash Player 3D Future » que s'effectuera la démonstration, dans le cadre de la conférence de développeurs Adobe Max, des capacités 3D de la prochaine version lecteur Flash. Cette conférence se tiendra à Los Angeles du 23 au 27 octobre. Si l'on en croit le programme, cette séance « plongera au coeur de l'API 3D qui sera intégré à une prochaine version de Flash ». La mouture actuelle est disponible en tant que plug-in pour navigateurs, donnant aux utilisateurs un accès à certains contenus multimédias. « Si vous êtes du genre à faire du développement 3D pour les jeux, les réalités virtuelles ou bien juste l'interactivité web, vous ne pourrez pas manquer cette séance », affirme Thibault Imbert, chef de produit Flash chez Adobe, sur son blog. Pourtant, aucun officiel de l'entreprise n'a pu être joint, vendredi, au sujet d'une éventuelle date de sortie.

Une innovation à tempérer 

Adobe offre déjà des outils pour faire de l'animation 3D dans Flash, mais la plateforme à venir pourrait apporter des expériences 3D bien plus riches. Cette version pourrait potentiellement être une mise à jour majeure du programme, tant les jeux et les vidéos sont de plus en plus produits en 3D. À la conférence Computex du mois dernier, des cartes graphiques Nvidia ont pourtant déjà fait la démonstration de la lecture en ligne d'une vidéo 3D via un lecteur se basant sur Microsoft Silverlight. Pendant ce temps, Adobe et Apple n'ont toujours pas résolu leur conflit, Steve Jobs affirmant clairement son mépris pour le lecteur Flash, trop gourmand, buggé et lent, auquel il préfère l'utilisation de HTML5. Des bidouilleurs ont pourtant réussi à lire du Flash sur des iPhone et iPad jailbreakés. (...)

(12/07/2010 11:32:54)

Laurent Barbet arrive à la tête des infrastructures informatiques de l'INSEE

Adjoint au chargé de la sous-direction du centre d'Enquêtes statistiques de l'Insee à Caen depuis septembre 2007, Laurent Barbet vient d'être nommé chef de la division Infrastructure au sein du département Production et infrastructure informatiques de l'Insee. Il a 47 ans et revient ainsi à ses premières amours. En effet, bien qu'issu d'études métier (il est diplômé de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique, l'Ensae), il a débuté sa carrière à l'Insee en 1991 comme responsable d'applications informatiques. Il a ensuite évolué au sein de cette administration, durant dix ans au sein de la fonction informatique. Ainsi, il a été responsable, entre 1995 et 1998, du Groupe de Maintenance des Applications de Gestion puis, jusqu'en 1999, des méthodes informatiques du Centre informatique de Lille.

En 1999, il est passé côté métier en devenant chef du service Statistique de la direction régionale de l'Insee en Basse-Normandie. Entre 2003 et 2007, il a occupé le poste de chef du bureau Méthodes et coordination de la production au centre d'Enquêtes statistiques du Sessi à Caen, avant d'occuper, de 2007 à aujourd'hui, celui d'adjoint au chargé de la sous-direction du centre d'Enquêtes statistique, toujours à Caen.
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