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(17/11/2011 17:11:18)

Oracle livre un Solaris 11 prêt pour le cloud

Oracle vient de mettre à jour son système d'exploitation Solaris. L'éditeur a notamment ajouté plusieurs fonctionnalités qui rendraient l'OS plus apte à faire du déploiement dans le cloud. Mais  son système Unix profiterait aussi d'une meilleure intégration avec les autres produits Oracle, comme l'a annoncé l'entreprise.

« Nous avons pris en compte certains besoins exprimés par nos clients et leurs difficultés à effectuer des déploiements dans des clouds privés ou publics, » a déclaré Charlie Boyle, directeur senior du marketing produit. «  Cette version permet de prendre en charge des tâches complexes en infrastructure cloud, et d'exécuter n'importe quelle application Solaris en environnement cloud. » Comme l'a fait remarquer Markus Flierl, vice-président du développement logiciel chez Oracle, « les déploiements dans le cloud exigent des niveaux d'automatisation et de rationalisation beaucoup plus avancés que ceux d'un environnement informatique standard. » Une entreprise peut utiliser des centaines de serveurs Solaris. Mais quand elle déplace ses applications vers une infrastructure cloud, elle peut les faire tourner sur des milliers d'instances virtuelles Solaris.

Des partitions baptisées Zones

Solaris est une implémentation d'Unix initialement développée par Sun Microsystems, une entreprise acquise par Oracle l'année dernière. Moins connue pour ses solutions logicielles pour le cloud, Oracle a axé sa promotion de Solaris en le présentant comme un système d'exploitation convivial pour le cloud. Dans l'architecture d'Oracle, les utilisateurs peuvent configurer différentes partitions, appelées Zones, dans une implémentation Solaris. Ce mode de fonctionnement devrait permettre de traiter différentes charges de travail simultanément, chacune dans leur propre environnement, sur une seule machine. Selon la documentation marketing d'Oracle, Solaris Zones demande 15 fois moins de ressources qu'une implémentation VMware. L'éditeur fait également valoir que ces Zones n'auraient pas de limitations artificielles en terme de ressources mémoire, réseau, CPU ou stockage.

Selon le VP du développement logiciel d'Oracle, « de nombreuses fonctionnalités ont été conçues pour faciliter l'administration d'infrastructures cloud. Parmi elles, une fonctionnalité, appelée Fast Reboot, va permettre de redémarrer le système en passant les habituels contrôles matériels. Selon Oracle, cette fonction pourrait réduire le temps de démarrage du système de deux fois et demi. Cela peut s'avérer très utile pour un administrateur, lors de l'application de patchs ou de mises à jour logicielles, pour redémarrer plus rapidement des milliers VM Solaris. « Cette fonction permet de mettre à niveau la totalité de l'environnement en toute sécurité, » a déclaré Markus Flierl. Solaris s'enrichit également d'un nouveau logiciel de gestion système, appelé Image Packaging System, qui garde la trace des dépendances, des bibliothèques et autres logiciels dont le programme a besoin pour fonctionner. L'Image Packaging System conserve tous ces groupes logiciels dans une image système à jour, y compris celles en environnement virtuel.

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Parmi les autres fonctionnalités de Solaris pour le cloud computing, on trouve de nouveaux contrôles administrateur pour verrouiller les paramètres dans les Zones individuelles. Les modifications que les utilisateurs ont la possibilité d'effectuer au niveau du fichier système ou des paramètres réseaux, peuvent être limitées. De même, l'administrateur peut également fixer la quantité de bande passante disponible pour chaque Zone. Enfin, cette version de l'OS est aussi la première qui permet aux utilisateurs de virtualiser les ressources réseaux, ce qui signifie que, avec des cartes réseaux compatibles, il est possible de diriger le trafic vers d'autres machines virtuelles, sans solliciter le CPU du serveur lui-même.

En plus de ces ajouts pour rendre Solaris plus adapté au cloud computing, Oracle a également restructuré certains de ses produits afin qu'ils puissent mieux travailler avec son OS. En particulier Database 11g, Fusion Middleware 11g et le pack logiciel d'administration Enterprise Manager Ops Center. « La possibilité pour une entreprise de contrôler une pile logicielle complète lui permet de prendre des décisions holistiques , par exemple savoir quelle partie de la pile il vaut mieux ajuster pour obtenir des gains de performance, » a déclaré Markus Flierl.

Solaris 11 est conforme aux spécifications de l'Open Group pour les implémentations Unix, et supporte donc tout programme écrit pour des versions antérieures de Solaris, jusqu'à la version 6. Oracle répond aussi à son programme Oracle Solaris Binary Application Program, lequel certifie plus de 11 000 applications en mesure de tourner sur Solaris 6.

Solaris 11 tourne à la fois sur processeurs x86 et sur les puces Sparc d'Oracle.

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(17/11/2011 14:19:09)

Aerohive simplifie et sécurise les connexions sans fil des succursales

Aerohive a présenté une offre à destination des petites structures, succursales ou télétravailleur, nommée « Branch on demand ». Elle comprend une paire de routeurs WiFi, avec en option la connectivité 3G/4G WAN, un service cloud de terminaison VPN s'exécutant sur VMware et la capacité d'intégrer des offres de sécurité du cloud proposées par Websense (filtrage anti-malware, inspection du trafic SSL) et Baracuda. Le résultat, selon les dirigeants d'entreprise, est une couche réseau  de niveau 3 complète avec DHCP en local et des services DNS, via le « proxy cloud » d'Areohive.

Aerohive propose ainsi deux routeurs pour les succursales. Le premier a être commercialisé sera le BR100, un routeur low cost fonctionnant en 2,4 GHz et compatible avec le standard 801.11n. Il comprend 5 ports Fast Ethernet et un port USB et intègre en option la connectivité 3G/4G. Les prix commencent à 99 $ par année par site et sera disponible à la mi-décembre. Le BR200 est un routeur haut de gamme comprenant un port USB pour une option 3G/4G WAN, mais il offre des antennes radio 3x3 MIMO (Multiple in-Multiple out) qui peuvent fonctionner soit en 2,4 GHz ou 5 GHz, 5 ports Gigabit Ethernet, dont deux sont en PoE. Le BR200 sera disponible au « début 2012 » pour un prix non encore annoncé.

Les deux routeurs fonctionneront sur la version 5.0 de HiveOS. Elle intègre notamment différentes fonctionnalités cloud comme les terminaisons VPN ou la gestion des des WLAN avec une version rénovée de HiveManager 5.0. Une fois l'installation faite, les administrateurs IT peuvent suivre l'identité des utilisateurs et le type d'appareil utilisé, les autorisations attribuées automatiquement, les paramètres réseaux au sein des succursales. Le tout est géré par HiveManager via une page web, contrôle et modification à distance des routeurs et des points d'accès.

Un gain de temps dans la prise en charge des VPN

Par ailleurs, l'offre « Branch on demand » comprend Cloud VPN Gateway (CVG) est une application logicielle pour la terminaison VPN. Elle est conçue pour fonctionner sur des serveurs virtuels sous VMware, de sorte qu'elle peut rapidement évoluer pour gérer de nombreux clients. Une fois les routeurs branchés, un tunnel est automatiquement établi vers le CVG.

« Une constante des difficultés avec les VPN quand on a de nombreux sites, en particulier des bureaux distants, est la nécessité d'allouer et de mapper des adresses IP et des sous-réseaux en  configurant des routes pour garder le trafic en local, tandis que le tunneling oriente les autres trafics vers le VPN » , explique Lisa Phifer, consultante en réseaux chez Core Competence . « De ce que j'ai vu dans la démo Aerohive, ils auto-génèrent les sous-réseaux et le routage à partir de simples curseurs comme, par exemple,« J'ai 10 utilisateurs au bureau X ». Cela pourrait être un gain de temps énorme si vous avez des centaines ou des milliers de bureaux à traiter », ajoute la consultante.

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(27/10/2011 14:53:48)

Citrix acquiert App-DNA, spécialiste de la migration applicative

Après Quest qui a racheté ChangeBase, c'est au tour de Citrix de racheter une société experte dans la migration applicative, App-DNA. Cette dernière était depuis longtemps partenaire de Citrix et propose des outils de migration baptisés App Titude. Beaucoup d'entreprises et de SSII ont recours à la solution d'App-DNA. Ainsi Sogeti s'est appuyé sur ce service pour créer une entité à Moumbaï en Inde qui va être en charge de l'automatisation de la compatibilité des packs applicatifs avec Windows 7. Un responsable de l'éditeur que nous avions rencontré lors des TechDays de Microsoft en février dernier nous avait expliqué la solution App Titude « Le concept est simple, au sein d'une entreprise, on prend l'ensemble des applications, le logiciel teste et évalue en affectant des codes couleurs sur la compatibilité, vert aucun problème, orange cela nécessite quelques modifications et rouge l'entreprise choisira si elle change ou fait évoluer cette application ».

Pour Citrix, cette opération va lui permettre d'étoffer son portefeuille de transformation du poste de travail, qu'il soit fixe ou mobile. Elle accéléra aussi le déploiement des solutions de virtualisation, comme Xen Dekstop par exemple. Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé, mais Citrix compte bien achever cette acquisition avant la fin de l'année 2011.

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(27/10/2011 15:55:10)

La virtualisation devient plus stratégique pour les partenaires de Citrix

Il  y a un an, les revendeurs voyaient dans la virtualisation d'abord un moyen de déployer de manière  accélérée les applications, ensuite la simplicité de migrer Windows 7 et enfin  la possibilité de prise en charge en tout lieu et sur tout périphérique. Leur approche est devenue plus stratégique. Cette année, 70% d'entre eux estiment que cette virtualisation leur permet la prise en charge en tout lieu et sur tout périphérique. A 58%, ils citent le renforcement de la sécurité, des données comme du contrôle d'accès. A 57%, ils placent la réduction du coût de possession.

Les périphériques plus faciles à sécuriser

Pour Citrix, clairement, une étape est franchie, les périphériques sont centralisés donc plus faciles à sécuriser.  D'autant plus nécessaire que l'utilisateur professionnel a de plus en plus recours à ses propres  tablettes ou smartphones et non pas à des appareils confiés par l'entreprise. Ces périphériques favorisent une croissance de la demande en virtualisation de postes.  

De plus, la virtualisation, constate cette étude, concerne un éventail de plus en plus large de fonctions dans l'entreprise. Et celle-ci perçoivent de mieux en mieux l'intérêt économique de la virtualisation.

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(26/10/2011 15:23:06)

EMC veut exécuter des VM dans ses baies de stockage

Un des messages forts porté par plusieurs intervenants d'EMC lors d'une conférence utilisateurs qui s'est déroulée la semaine dernière près de Boston était de dire que le constructeur vendrait du matériel pour les serveurs et supporterait la migration de VM vers ses solutions de stockage. Sur ce dernier point, EMC a indiqué que son objectif était de faire tourner des machines virtuelles basées sur VMware sur les baies de stockage. Cette technologie tire parti des processeurs x86 multi-coeur d'Intel, EMC utilise aussi vSphere pour gérer directement les contrôleurs de stockage, puis s'appuie sur vMotion pour migrer les machines virtuelles depuis les serveurs d'applications vers les baies de stockage, a expliqué Pat Gelsinger, directeur général d'EMC lors d'une table ronde avec un groupe de journalistes. Il a jouté que « lors d'EMC World en mai dernier, nous avions montré des VM fonctionnant sur des baies VNX, mais aussi sur des clusters NAS de la gamme Isilon. En interne, nous avons également migré des VM sur des baies Symmetrix VMAX.

Comme le travail des VM  partage les ressources de la baie de stockage, il est possible d'imaginer des usages ne nécessitant pas beaucoup de puissance de calcul. Un cas d'utilisation des VM sur les baies serait la plateforme d'analyse de données Greenplum, utilisée par les clients pour trier des téraoctets ou pétaoctets de données et en extraire de petites quantités d'informations pertinentes. « Il s'agit d'un exemple de couplage entre beaucoup de données et peu de capacité de calcul. Avec cette technologie, vous n'avez pas à migrer ces pétaoctets à travers le réseau », a déclaré Pat Gelsinger. Par contre, il n'a donné aucun calendrier pour la disponibilité de cette fonctionnalité sur les baies en soulignant qu'il reste encore du travail pour intégrer au mieux les API des solutions de stockage avec les interfaces de VMware. « C'est du travail de plomberie, car aucune de ces baies n'ont été construites avec des capacités de calcul, ce sont des environnements d'exploitation spécialisée et c'est beaucoup de travail pour l'adapter ».

Pat Gelsinger est revenu aussi sur le projet Lightning. Il s'agit d'une carte PCI express pour serveur capable d'accélérer les échanges d'entrées/sorties entre le serveur et les solutions de stockage, comme celles de Fusion I/O. Le dirigeant en avait parlé lors de l'évènement EMC World à Las Vegas en mai dernier et avait laissé entendre qu'il pourrait travailler avec Intel.

Illustration : Pat Gelsinger, DG d'EMC

Crédit Photo: EMC


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Lors de la récente conférence utilisateur, il s'est par contre refuser à nommer le partenaire technologique sur ce projet.  La carte PCIe devrait être disponible à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine. Plusieurs cartes ont été fournies en beta test.

Rupture avec Dell et succession de Joe Tucci

D'un côté, EMC s'intéresse depuis plusieurs années  au marché des PME-PMI en fournissant des systèmes abordables (- de 10 000 dollars) comme les VNXe. De l'autre, Dell, au travers d'acquisitions, est venu chasser sur les terres d'EMC sur les produits haut de gamme, d'où quelques tensions. Au final, Dell a annoncé la semaine dernière la fin de son partenariat avec EMC.

Pat Gelsinger a déclaré que les équipes de gestion ont travaillé dur pour « essayer de trouver un modèle pour poursuivre le partenariat avec Dell, même si le chiffre d'affaires généré à la fin était faible ». En effet, les revenus issus du partenariat ont été de 50 millions de dollars lors du 2ème trimestre, une goutte d'eau par rapport au 13 milliards de dollars de CA du constructeur. Il constate néanmoins que « la relation était arrivée à un point où soit elle se transformer, soit elle périclitait. Hélas, elle s'est arrêtée. »

Dans l'optique d'une rupture rapide, EMC a investi dans le recrutement de  «milliers» de nouveaux partenaires notamment des revendeurs de taille plus petite, compensant ainsi les pertes du partenariat avec Dell. Au troisième trimestre d'EMC, les ventes des revendeurs autre que Dell a progressé de plus de 40%, a déclaré Pat Gelsinger. Ce dernier a expliqué qu'EMC cessera de vendre les produits Clariion (élément essentiel du partenariat avec Dell) en janvier 2012, mais continuera à assurer le support pendant 5 ans.

Sur la succession de Joe Tucci, ce dernier a déjà expliqué publiquement qu'il passerait la main à la fin 2012. Il donnerait alors le nom de son successeur. Lors de l'événement d'EMC près de Boston, un porte-parole  d'EMC a déclaré que Joe Tucci passerait du titre de PDG à celle de président du conseil, « à la discrétion du conseil d'administration », pour un mandat de deux ans, ce qui signifie qu'il va continuer à aider à diriger l'entreprise jusqu'en 2014. Ce mandat pourrait être étendu à deux ans supplémentaires soit jusqu'en 2016.

Illustration : Pat Gelsinger, DG d'EMC

Crédit Photo: EMC

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(25/10/2011 15:06:08)

VMworld 2011 : VMware précise ses solutions pour l'ère post-PC

Avec la consumérisation IT qui touche de plein fouet les entreprises, certains sujets ne peuvent plus être évités selon VMware : les sociétés devant désormais inclure les appareils mobiles dans leurs stratégies IT. Les entreprises doivent faire en sorte que les utilisateurs puissent accéder à leurs applications à partir de terminaux mobiles. Tout cela fait partie de l'ère  «post-PC » comme l'a une nouvelle fois indiqué Paul Maritz, le CEO de la compagnie. Ce dernier estime que les utilisateurs utilisent de plus d'applications non-Windows et ce sur différent type de terminaux. M.Maritz a expliqué comment les produits VMware peuvent fournir les bases pour ces usages. 

VMware vFabric propose ainsi un ensemble d'outils pour aider les développeurs à construire des applications qui peuvent s'exécuter en mode natif dans le cloud. CloudFoundry fournit une Platform-as-a-Service (PaaS) que les clients peuvent utiliser pour exécuter leurs propres applications sur du matériel externes. VMware View 5 - une solution VDI (Virtual Desktop Infrastructure) -  permet aux utilisateurs d'accéder à leurs données et à leurs applications à travers un large éventail de terminaux.

Horizon, un service sur plusieurs étages

View 5 n'est en fait qu'une des couches de la solution de l'éditeur qui repose sur plusieurs stacks : Horizon, un portail qui prend l'authentification et la gestion des utilisateurs VDI et leurs permet de facilement télécharger et installer des applications à partir d'un référentiel central, View pour déployer des bureaux virtuels sur les postes de travail comme sur les terminaux mobiles de type tablettes (iPad pour le moment) et smartphones (Android seulement pour l'instant avec LG et Samsung) et Horizon Mobile pour proposer des applications sur ces différentes plates-formes.

PC, tablette ou smartphone, l'ambition de VMware est de proposer aux utilisateurs un environnement de travail offrant les mêmes outils et les mêmes documents. Après le poste de travail, les efforts se portent en effet aujourd'hui sur les terminaux mobiles et plus particulièrement sur les smartphones. Sur la question du développement de solutions de virtualisation pour smartphones, Hoofar Razavi, en charge de l'activité mobilité chez l'éditeur nous a confié que VMware  était agnostique au sujet des OS mobiles, « nous supportons tous les terminaux si nous avons la demande et la coopération du constructeur [...], nous n'annonçons rien pour l'instant pour Apple et nous ne faisons pas de commentaires. Nous n'avons pas de problèmes avec Apple, nous avons le produit Fusion pour Mac et View pour iPad ».

Hyperviseur maison pour mobiles

Suite au rachat de l'éditeur grenoblois Trengo Systems en octobre 2008, VMware possède son propre hyperviseur de type 2 pour mobiles qui permet de séparer les espaces personnels et professionnels sur un smartphone. En fonction de leurs privilèges, les utilisateurs peuvent accéder aux ressources dont ils ont besoin pour travailler à distance. Et avec la plate-forme Horizon Mobile, chaque  entreprise pourra proposer à ses utilisateurs l'accès à une boutique d'apps validés par l'entreprise. Les liaisons entre le smartphone et le réseau de l'entreprise peuvent bien sûr passer par un VPN crypté et en cas de perte du smartphone, ce dernier peut être effacé à distance pour en laisser subsister que la partie personnelle. Même cas de figure en cas de départ de l'employé de l'entreprise. A terme, l'idée est de laisser les utilisateurs choisir leurs outils informatiques (PC ou Mac, iPhone, iPad, Blackberry, Windows Phone ou Android) et de leur donner un accès identique aux services de l'entreprise grâce aux solutions de virtualisation de l'éditeur. Une vraie révolution pour les services informatiques.

Illustration principale : Paul Maritz, CEO de VMware, à l'occasion de VMWorld

 

 





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(25/10/2011 14:50:44)

Quest acquiert ChangeBase, spécialiste de la migration applicative

Quest Software étoffe son portefeuille de solutions pour les migrations vers des environnements Windows avec le rachat de ChangeBase. Ce dernier édite des logiciels d'analyse, de correction et de conversion automatisée des applications vers Windows 7 et prochainement 8, Internet Explorer 8 et 9, mais aussi Terminal Server/Remote Dekstop Session Host, VDI et virtualisation d'applications. De plus en plus de sociétés ou d'administrations, qui sont dans une logique de migration vers l'OS Windows plus récent, sont confrontées à la compatibilité de leurs applications. Des solutions d'automatisation pour tester cette interopérabilité existent comme AppDNA, App-V ou ChangeBase.

Quest n'a pas dévoilé le montant de la transaction. L'éditeur souhaite accélérer les processus de migration du parc applicatif de ses clients.

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(25/10/2011 11:20:04)

Virtualisation imbriquée et support OpenRISC pour le dernier noyau Linux

Le développeur américano-finlandais a profité du Kernel Summit, qui se tient actuellement (23-25 octobre 2011) à Prague pour publier la dernière version du noyau de Linux, la 3.1. Une particularité de cette mise à jour : pour la première fois, le kernel sera temporairement disponible sur le service d'hébergement et de gestion de développement de logiciels GitHub, le temps de remettre en ordre sa maison habituelle, Kernel.org, et réparer les dégâts causés par une intrusion récente repérée dans ses serveurs.

Linux 3.1 apporte à l'hyperviseur KVM (Kernel-based Virtual Machine) intégré au noyau plusieurs nouveautés dont le support de la virtualisation imbriquée. Cette fonctionnalité, basé sur le Nested VMX d'AMD permet de lancer une instance à l'intérieur d'une autre instance. Linux KVM permet également de profiter de la technologie SMEP (Supervisory Mode Execute Protection) des processeurs prochaine génération Ivy Bridge d'Intel, ce qui devrait réduire certains défauts de performance généralement associés aux clients virtuels et permet de protéger les systèmes invités.

Ajuster la mémoire allouée à une VM

Les utilisateurs de l'hyperviseur Xen gagnent aussi quelques fonctionnalités supplémentaires : Linux 3.1 sera la première version du noyau à permettre aux machines virtuelles Xen de reconnaître des périphériques connectés directement à un bus PCI. Cette fonction était auparavant possible uniquement après l'application d'un patch Xen. Autre ajout, le Balloon Driver de Xen, qui permet de faire du « self-ballooning », c'est à dire d'ajuster et de répartir la quantité de mémoire allouée à une machine virtuelle invitée.

Côté processeurs, Linux 3.1 est la première version du Kernel à pouvoir être exécutée par la famille de processeurs 32-bit OpenRISC 1000. Issue de la communauté OpenCores, l'architecture OpenRISC, est un projet soutenu par des bénévoles qui cherchent à concevoir des puces - des IP Cores - sous licence libre. Linux 3.1 intègre aussi un patch qui permet de prendre en charge la dernière version du processeur Sparc T3 d'Oracle.

Crédit photo : D.R. (...)

(19/10/2011 09:58:54)

Enterasys défie Cisco et HP avec la matrice de commutation OneFabric

OneFabric doit permettre aux clients de provisionner les ressources réseau d'une entreprise à partir d'une console de gestion unique. La matrice est également conçue pour réduire les couches réseaux afin de simplifier les opérations, améliorer les performances et réduire les coûts. « Enterasys propose trois offres sur OneFabric : Data Center, Edge et Security. L'objectif est de laisser aux clients le choix d'implémenter le système dans l'environnement où le besoin de simplification et de cohérence est le plus important, » a indiqué l'entreprise.

HP propose déjà une matrice destinée à unifier les réseaux au sein du datacenter. La stratégie FlexNetwork de HP vise également à fournir des services communs, cohérents, capables de garantir une certaine performance pour faire tourner les applications au sein de toute l'entreprise. D'autres, comme Cisco, Juniper et Brocade, offrent des options de commutation qui s'appliquent principalement au centre de calcul et aux environnements cloud. Mais, selon Enterasys, « les architectures des matrices actuelles sont complexes et leur valeur ajoutée est limitée. » Notamment, elles ne fournissent aucune visibilité de bout en bout sur les services, aucune optimisation unifiée sur l'ensemble de l'entreprise, et nécessitent des mises à niveau coûteuses et perturbantes, sans compter que ce sont des solutions propriétaires, comme l'affirme encore Enterasys Networks. Par ailleurs, comme le fait valoir l'entreprise, « ces solutions nécessitent plusieurs outils de gestion, comparativement à une console unique, et ont tendance à sur-provisionner la bande passante au lieu d'allouer un niveau garanti. »

Une priorité à l'utilisateur et à l'application

Selon Enterasys, sa solution OneFabric serait essentiellement fondée sur l'utilisateur et sur l'application, et non pas sur l'infrastructure. Elle s'appuierait sur son expérience en matière de profilage utilisateurs, de contrôle d'accès et de sécurité des réseaux. Elle supporterait également l'interface du réseau social Isaac, annoncé récemment par Enterasys, pour gérer le commutateur. «  C'est très ambitieux », a déclaré Zeus Kerravala, analyste principal chez ZK Research. « Et il faut leur reconnaître un certain mérite d'en avoir eu l'idée. Si l'on pense au concept de virtualisation de bureau et de communications en temps réel, cela justifie certainement le besoin d'étendre la matrice de commutation à l'extérieur du datacenter. Tous les autres fournisseurs se concentrent sur l'infrastructure, sur la manière dont elle doit être reconstruite. Cette souplesse de gestion est une bonne stratégie pour Enterasys. »

Ces politiques concernant l'utilisateur, les applications et la sécurité peuvent être administrées et contrôlées par le OneFabric Control Center, véritable poste de gestion centralisé pour l'environnement OneFabric. Le centre de contrôle prend aussi en charge l'intégration avec les hyperviseurs de VMware, Citrix et Microsoft pour la gestion des machines virtuelles dans le data center. « OneFabric envisage d'étendre l'intégration aux charges de travail des équipes qui gèrent la virtualisation et le stockage de façon à permettre au service informatique d'automatiser certaines opérations et de délivrer les accords de niveau de service (SLA), » a déclaré Enterasys.

Dans un environnement fortement concurrentiel, OneFabric ne sera pas à court de défis. L'entreprise compte pour l'instant pour une part minime dans le marché de la commutation Ethernet dominé par Cisco et HP. « Elle doit aussi répondre à la question de savoir comment OneFabric va pouvoir s'intégrer dans des environnements multi-fournisseurs, » a déclaré Zeus Kerravala.

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