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(19/10/2011 09:02:22)

VMworld 2011 : VMware veut simplifier la gestion des clouds

Après l'édition américaine de VMworld, en aout dernier à Las Vegas, la déclinaison européenne de l'éditeur VMware, du 17 au 20 octobre à Copenhague, arrive également avec son lot d'annonces. Le spécialiste de la virtualisation a présenté des produits destinés à simplifier et automatiser la gestion des systèmes d'information, à savoir vCenter Operations Management, qui inclut Operations Manager 5.0, Infrastructure Navigator 1.0, Chargeback 2.0, Configuration Manager 5.4.1 et en avant première une préversion d'Operations for View.

« Notre stratégie est très claire: nous voulons réduire la complexité et simplifier les défis que vous avez devant vous »,  a déclaré Ramin Sayar, vice-président en charge de la virtualisation et de l'administration cloud chez  ​​VMware lors d'un point presse. De nombreuses entreprises ont déjà virtualisé de 20 à 50 % des logiciels qu'ils utilisent, ce qui n'est pas suffisant pour VMware, selon M.Sayar. « Nous voulons que vous arriviez à un taux de virtualisation de 80, 90 %  [...] et nous sommes là pour vous pour fournir les outils pour le faire », a déclaré le dirigeant. Pour aider les entreprises à atteindre ces objectifs, l'éditeur  californien fait monter en puissance vCenter Operations et lance les outils vFabric Application Management et IT Business Management pour mieux gérer les plates-formes virtualisées et les environnements cloud. Ces améliorations sont dans une large mesure destinées aux départements informatiques désirant  automatiser leurs procédures pour éviter de répéter plusieurs fois les mêmes tâches.

Mise à jour pour simplifier et automatiser les clouds


Lancée en mars dernier, la suite VMware vCenter Operations est donc mise à jour pour simplifier et automatiser simplifier et d'automatiser l'administration des services fournis en environnement cloud. VMware propose des tableaux de bord avec remontées d'alertes qui permettent de reporter des informations sur les performances pour remédier à d'éventuels goulets d'étranglement causés par des changements de configuration. Operations Manager 5.0 affiche en effet une interface revue qui livre aux utilisateurs un aperçu avec plusieurs indicateurs : santé, efficacité et risque. Les deux premiers donnent aux administrateurs une vue globale mesurant la performance de l'infrastructure virtualisée. L'indicateur des risques délivre aux utilisateurs une vue de ce qui peut poser des problèmes et surtout quand le dysfonctionnement se produira.

L'outil vCenter Navigator 1.0 qui se greffe à la suite vCenter Operations Management, permet d'analyser et d'adapter automatiquement les ressources attribuées à une application. Fonctionnant sans agent passif, ce module permet de mieux comprendre ce qui est exécuté dans un environnement et quelles sont les dépendances entre les applications selon M.Sayar.  Cela va faciliter les opérations de dépannage, a-t-il encore indiqué. Opérations for View est encore en cours de développement et aucune date n'est fournie quant à sa disponibilité. Cependant, l'outil aura un rôle important à jouer sur le marché de la VDI dont VMware est un des ardents promoteurs. C'est un logiciel clef pour la compagnie dans le déploiement de  bureaux virtuels pour, par exemple, garder une trace des niveaux de performance et de conformité et de timbre, a-t-il dit.

Mieux suivre les applications


Le second paquet des annonces VMware concerne le progiciel de gestion vFabric Application Management, qui se compose de deux produits: AppDirector 1.0 et Application Performance Manager 1.0. La mission avec cet ensemble est de rationaliser et d'automatiser le développement d'applications, le déploiement et les opérations de support afin d'améliorer leur efficacité, selon Sylvain Siou, directeur technique de VMware France. Cette plate-forme a été optimisée pour la plate-forme Spring, des applications basées sur Java qui s'exécutent sur les infrastructures vCloud Director, mais « les applications existantes que les entreprises cherchent à moderniser et à installer sur des VM » sont également un bon ajustement, a précisé M.Sayar.

Troisième annonce, la suite IT Business Management, qui est basée sur les technologies de la compagnie Digital Fuel acquise par VMware en juin dernier. La série comprendra trois modules, IT Finance Manager, IT Service Level Manager et IT Vendor Manager avec pour objectif d'apporter aux DSI un meilleur contrôle sur le coût de fonctionnement de leurs infrastructures.

La mise à jour de la suite vCenter Operations Management sera proposée en quatre éditions pour répondre aux besoins des entreprises de toutes dimensions (des PME aux grands comptes) ; elle sera disponible début 2012 - à partir de 50 $ par machine virtuelle. Les mises à jour seront fournies gratuitement aux clients actuels de vCenter Operations.

Les deux outils Application Suite Gestion vFabric n'arriveront pas au même moment. Application Performance Manager 1.0 sera disponible au quatrième trimestre 2011 avec un tarif commençant à 360 $ par machine virtuelle, alors que AppDirector est seulement annoncé pour une disponibilité début 2012. La suite IT Business Management sera également disponible au dernier trimestre, mais VMware n'a pas encore détaillé les prix.

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(18/10/2011 11:49:16)

HP et Microsoft lancent des serveurs préconfigurés avec Hyper-V

Le Virtual System d'HP pour Microsoft comprend des serveurs du constructeur et le logiciel de virtualisation Hyper-V de l'éditeur. Ils aideront les clients de déployer rapidement des applications, y compris SharePoint, Exchange Server et SQL Server, a déclaré Jeff Carlat, directeur des partenariats, ISS, ESSN chez HP.

Les charges de travail virtuelles, le matériel et les autres ressources pourront être gérés à l'aide de HP Insight Control d'HP et System Center de Microsoft. « Les serveurs fournissent un chemin pour aider les clients à construire des clouds privés et publics, et relier les deux dans un cloud hybride » précise le dirigeant et d'ajouter « VirtualSystem pour Microsoft utilise la même architecture que CloudSystem d'HP, qui combine le stockage, le réseau et les serveurs pour diminuer la durée d'intégration lors d'un déploiement cloud. »

A noter que beaucoup de constructeurs proposent des serveurs pré configurés, mais avec l'ESX de VMware. HP dispose d'ailleurs d'une offre VirtualSystem pour VMware.

Deux offres et une solution pour Superdome 2


La solution proposée par les deux acteurs sera disponible en novembre au prix d'environ 175 500 dollars aux États-Unis. Elle sera proposée en deux modèles, VS1, pour les entreprises qui souhaitent héberger environ 750 machines virtuelles et VS2 pour celles déployant environ 2 500 machines virtuelles. Les prix ne comprennent pas les licences de Microsoft, mais Hyper-V sera gratuit si les clients s'équipent de Windoxs Server 2008 r2.

Le VS1 peut être configuré avec jusqu'à huit serveurs HP ProLiant DL380 G7, des connexions 1Gb et 10Gb Ethernet et un SAN P4500 LeftHand, d'une capacité de 14 à 57 To. Le VS2 peut comprendre jusqu'à 12 serveurs HP ProLiant BL460c G7, de multiples réseaux et des modules de connectivité de stockage et un SAN P4800 LeftHand d'une capacité allant jusqu'à 84 To.

HP a également lancé des VirtualSystem pour Superdome 2 à destination des entreprises comme les établissements financiers qui utilisent ces systèmes. Ces derniers fonctionnent avec des processeurs Itanium d'Intel et le système d'exploitation HP-UX.

Les serveurs haut de gamme ont souvent besoin d'un niveau élevé de personnalisation, mais la configuration d'origine donne la possibilité d'intégrer certaines technologies comme la gestion du stockage 3Par, au sein d'un système virtualisé. HP n'a pas cependant pas fourni de prix pour le VirtualSystem pour Superdome 2.

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(14/10/2011 10:04:26)

LaserCofinoga virtualise son coeur de réseau

Laser Cofinoga est l'un des acteurs majeurs du crédit à la consommation en France. Il dispose d'un datacenter situé à Mérignac et distribué sur deux salles distinctes redondantes. Ce datacenter a été reconfiguré pour n'exploiter que des machines virtuelles VMWare/AIX réparties à la volée sur les infrastructures physiques en fonction des besoins.

Pour améliorer la qualité de service, l'établissement de crédit a souhaité refondre son coeur de réseau et mieux l'adapter à l'architecture virtualisée. Laser Cofinoga a donc choisi de déployer un réseau 40/100 G avec le commutateur Virtual Service Platform (VSP) 9000 d'Avaya. Cette première intégration en France de ce commutateur a été réalisée par Spie Communications. La mise en production a été opérée en juin 2011.

Parmi les apports importants du VSP 9000, il y a la virtualisation des couches 2 et 3 du réseau, ce qui implique la possibilité de re-routage instantané.

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(12/10/2011 10:37:12)

Les pertes de données fréquentes dans les environnements virtuels

Les environnements virtuels ne font pas exception en termes de pertes de données: 65% des entreprises ont souvent déjà connu un tel incident. Selon les résultats d'une enquête de Kroll Ontrack à VMworld 2011, 53% des répondants ont signalé jusqu'à cinq cas de pertes de données au cours des 12 derniers mois, 12% des sondés ont même connu plus de cinq pertes de données sur la même période. Par rapport à la précédente enquête l'an dernier, Kroll Ontrack  constate une augmentation des disparitions d'informations dans les environnements virtuels de plus de 140%. 369 experts en informatique ont participé à cette enquête.

Un risque mal maîtrisé et coûteux


55% des répondants ont exprimé des doutes quant à la capacité de leur fournisseur de service cloud de répondre de manière adéquate aux pertes de données. Seuls 39 des participants ont indiqué avoir reçu de leur fournisseur de cloud des informations détaillées sur la gestion des catastrophes et la récupération de données.

Les pertes de données dans l'informatique virtualisée peuvent avoir des conséquences financières graves pour une entreprise. Selon une étude réalisée par Forrester, citée dans le communiqué de Kroll Ontrack, 15% des répondants estiment que ces coûts s'élèvent à près de 145 000 dollars par heure.

ICTjournal.ch

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(12/10/2011 10:39:52)

Verizon et VMware préparent un smartphone doté d'un hyperviseur

Le système double usage de Verizon sera compatible avec plusieurs systèmes d'exploitation mobiles et viendra compléter l'offre Private Applications Store for Business, annoncée lundi par l'opérateur. « Ainsi combinées, ces solutions apporteront aux entreprises plus d'options pour sécuriser les applications et les données utilisées par leurs salariés, » a déclaré Janet Schijns, vice-présidente du Business Solutions Group de Verizon.

Les systèmes double usage gagnent lentement du terrain, mais devraient se retrouver propulsés au-devant de la scène cette semaine, alors que toute l'industrie du mobile américain est rassemblée à l'occasion du salon CTIA Enterprise & Applications de San Diego. A la fin de l'année dernière, VMware avait déjà mis à profit son expertise dans la virtualisation d'entreprise pour annoncer avec LG un hyperviseur mobile, issu du rachat d'un éditeur grenoblois. Lundi, AT&T a annoncé un service appelé Toggle, basé sur la technologie d'Enterproid, qui doit mettre en route avant la fin de l'année une solution double usage sur des appareils mobiles exécutant la version 2.2 et ultérieure du système Android de Google. Cette solution proposant un système double usage unique pourrait obliger les entreprises à porter leurs applications existantes vers un autre OS ou à les adapter pour pouvoir travailler avec le système du périphérique. « Dans l'offre de Verizon, on trouvera aussi des boutiques d'applications privées accessibles depuis tout OS mobile, quel que soit l'opérateur, » a expliqué Janet Schijns.

Des boutiques d'applications contrôlés par les entreprises


Le Private Applications Store for Business permet aux entreprises de créer des boutiques d'applications adaptées aux terminaux utilisés par leurs employés ou leurs partenaires, et paramétrables selon les privilèges et les besoins spécifiques de chaque département et de leurs utilisateurs. « Celles-ci peuvent accueillir des applications développées en interne et en externe, avec possibilité pour les administrateurs informatiques de retirer les applications de la boutique en ligne ou de les rendre inaccessibles à un terminal d'utilisateur particulier si nécessaire, » a ajouté la responsable de Verizon. « Chaque entreprise pourra communiquer à ses utilisateurs un code d'accès à la boutique sous forme de lien vers un site protégé par mot passe, » a-t-elle déclaré.

Les utilisateurs, quel que soit leur opérateur, pourront accéder à la boutique et y trouver des applications pour tous les OS en un seul endroit. « Cette compatibilité tous opérateurs est nécessaire dans les entreprises qui permettent à leurs salariés d'utiliser leur terminal personnel pour leurs besoins professionnels, et dont les opérateurs ont de forte change d'être différents, » a-t-elle expliqué. « Si vous souhaitez vraiment donner le choix, vous devez être en mesure d'accepter tout opérateur et tout système d'exploitation mobile, » a indiqué la vice-présidente, qui souhaitait marquer une différence claire avec le rival AT&T.

Proposer plus de services que la simple messagerie


Comme l'a fait savoir Verizon, la solution Private Applications Store for Business sera publiquement dévoilée au CTIA, avec un lancement commercial prévu plus tard cette année. « Une boutique d'applications en ligne coutera un peu moins de 5 dollars par utilisateur et par mois, » a encore précisé Janet Schijns. Selon Christian Kane, analyste pour Forrester Research, les opérateurs et les vendeurs de logiciels tiers essayent de réfléchir à la manière dont les entreprises vont contrôler les appareils mobiles de leurs employés, alors qu'elles songent sérieusement à développer et à acheter des applications de productivité mobiles. « Cela va devenir une priorité beaucoup plus forte pour les entreprises en 2012, » a déclaré l'analyste. « Les entreprises ont d'abord permis à leurs salariés de consulter leurs mails et de conserver leurs contacts professionnels sur leurs propres terminaux. Mais, pour aller au-delà, ils ont besoin d'un meilleur système de contrôle, » a ajouté Christian Kane. Pendant ce temps, certaines applications développées pour le grand public, comme le logiciel de prise de notes Evernote, sont utilisées par les salariés, peut-être hors du contrôle de l'entreprise.

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(16/09/2011 12:45:12)

VMware Fusion 4 : optimisé pour MacOS X Lion

VMware Fusion 4 peut exécuter plus de 200 systèmes d'exploitation, y compris les versions Client et Serveur de Mac OS X Lion, ce qui en fait l'outil de virtualisation le plus compatible sur le marché. Conçue pour Mac OS X Lion, cette version comporte plus de 90 nouvelles fonctionnalités, dont certaines en mode plein écran, un Launchpad, le support des gestes multi-touch et plus encore. Par exemple, les utilisateurs peuvent ajouter des applications Windows au Launchpad, les tester dans Mission Control, et les afficher en plein écran ou basculer entre elles comme s'ils étaient en environnement Mac.

VMware Fusion 4 permet aussi aux utilisateurs d'utiliser des périphériques Windows-only sur un Mac, et supporte le Bluetooth virtuel. Ainsi une machine virtuelle (VM) Windows peut se connecter à d'autres périphériques Bluetooth gérés par l'interface Bluetooth de Mac OS. Il est également possible d'ajouter des applications Windows dans le dock de Mac OS X et de passer d'une application Windows à une application Mac avec le raccourci Commande-Tab du système d'Apple. De même, il est possible d'utiliser les fonctions copier-coller et glisser-déposer entre les environnements Windows et Mac. A l'image de Parallels Switch to Mac du concurrent Parallels, les utilisateurs peuvent transférer la totalité d'un PC sur un Mac avec un assistant de migration, lequel s'occupe de récupérer le système Windows, tous les programmes, les fichiers et les paramètres contenus sur un PC pour les déplacer vers un Mac (VMware propose des tutoriels vidéo pour montrer comment s'exécute la migration). Le câble nécessaire pour effectuer le transfert entre machines n'est pas fourni, mais son prix est très raisonnable.

VMware Fusion 4 propose trois modes d'affichage. Les utilisateurs peuvent soit voir l'environnement Windows dans une fenêtre unique sur leur Mac, soit se mettre en mode plein écran (sur un Trackpad, un Magic Trackpad ou une souris Magic Mouse, faire glisser quatre doigts pour passer de OS X à Windows), ou encore exécuter les programmes Windows sans voir Windows lui-même. Enfin, Spotlight permet également de rechercher les applications Windows.

Sauvegarde plus rapide des VM

VMware a aussi modifié la façon de travailler des Snapshots, en améliorant leur intégration à Time Machine afin de réduire la taille des sauvegardes et de les rendre plus rapides. L'éditeur a aussi amélioré le moteur de Fusion 4 de façon à ce que les applications Windows et Mac puissent tourner côte à côte plus rapidement. Enfin, l'outil de virtualisation de VMware est optimisé pour les machines multi-coeurs d'Apple. D'autre part, l'affichage des graphismes 3D est jusqu'à 2,5 fois plus rapide que dans les versions précédentes de Fusion. Selon VMware, Fusion 4 est plus rapide que le produit de son concurrent Parallels Desktop 7 livré récemment.

Avec l'achat de VMware Fusion 4, les utilisateurs bénéficient de 18 mois de support gratuit par email et de 12 mois de protection antivirus pour les partitions Windows de la machine virtuelle. Clin d'oeil aux clients professionnels traditionnels de VMware, le cryptage des machines virtuelles est inclus. VMware Fusion 4 est disponible en version électronique téléchargeable sur le site de VMware, ou en version boîte. Dans ce cas, l'éditeur fournit un DVD plus un lecteur USB avec le logiciel, suite à la décision d'Apple de retirer le lecteur optique de certaines machines récentes MacBook Air). Ceux qui ont acheté VMware Fusion 3 après la sortie de Mac OS X Lion (le 20 Juillet 2011), peuvent télécharger gratuitement la mise à jour de Fusion 4. (...)

(09/09/2011 12:45:45)

Windows 8 sera équipé d'un hyperviseur de type 2 basé sur Hyper-V

La prochaine version du système d'exploitation de Microsoft, Windows 8, intégrera la possibilité d'exécuter d'autres OS virtualisés dans des conteneurs, a annoncé l'éditeur dans un blog. Rappelons que l'on distingue deux types d'hyperviseurs sur le marché de la virtualisation des systèmes d'exploitation. Les hyperviseurs de type 1 ou bare metal - Hyper-V chez Microsoft, ESX chez VMware, KVM chez Red ou Xen chez Citrix - qui s'installent directement sur le matériel et contrôlent les systèmes d'exploitation et les machines virtuelles. Et les hyperviseurs de type 2 - Fusion et Workstation de VMware, Virtual PC de Microsoft, Virtual Box d'Oracle et Parallels Workstation de Parallels Desktop - qui s'exécutent à l'intérieur d'un système d'exploitation.

Jusqu'à présent, Hyper-V - gratuit - ne pouvait être installé sur les machines exécutant Windows Server 2008. Les utilisateurs qui ont besoin d'exécuter des machines virtuelles sur leurs ordinateurs de bureau Windows 7 utilisent donc des logiciels tiers, tels que Virtual Box Oracle ou VMware Workstation.

Un Hyper-V spécial Windows 8

«En construisant Windows 8, nous avons travaillé afin de permettre à Hyper-V ... de fonctionner sur le système d'exploitation client », écrit John Mathew, directeur de l'équipe d'Hyper-V. « En bref, Hyper-V vous permet d'exécuter simultanément plus d'un système d'exploitation x86 32-bit ou 64-bit sur le même ordinateur. Plutôt que de travailler directement avec le matériel de l'ordinateur, les systèmes d'exploitation sont exécutés à l'intérieur d'une machine virtuelle (VM) ».

Microsoft voit tout d'abord cette fonctionnalité comme un bénéfice pour les développeurs et les administrateurs. Les programmeurs pourront tester leurs programmes dans un environnement virtuel sans abîmer leur système d'exploitation principale. Les administrateurs pourront standardiser leurs infrastructures avec des PC équipés de machines virtuelles sur Hyper-V, a suggéré Microsoft.

La fonction de virtualisation ne fonctionnera que sur les machines x86 avec des processeurs 64 bits, bien que le logiciel lui-même pourra exécuter des applications et des systèmes d'exploitation 32 bits. Une machine avec 4 Go de RAM pourra accueillir jusqu'à quatre machines virtuelles, en pratique il faudra plus de mémoire pour travailler confortablement.

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Hyper-V pour desktop offrira aux utilisateurs de nombreux avantages comme l'accès à un bureau distant hébergé par un serveur. Ils pourront déplacer une machine virtuelle d'un disque à l'autre, sans interruption et déployer des connexions Windows Remote Desktop (RDC) pour des tâches avancées, telles que l'affichage d'une machine virtuelle sur plusieurs écrans. Les utilisateurs pourront également prendre des snapshots d'une machine virtuelle pour l'archivage ou l'analyse.

Mais certaines fonctionnalités de Windows ne fonctionneront pas dans un environnement virtualisé, averti John Mathew. Le système de cryptage de fichiers BitLocker, par exemple, ne pourra pas fonctionner correctement, car il repose sur une connexion directe à la machine TPM (Trusted Platform Module). Les applications qui utilisent le circuit graphique du PC pour traiter les données ne fonctionneront pas dans un environnement virtualisé. Enfin, les applications, telles que les sampleurs de sons qui exigent un très faible temps de latence,  ne pourront pas travailler normalement.

Cette annonce est la dernière en date d'un certain nombre d'aperçus techniques que Microsoft a posté sur son prochain OS, qui est encore en développement. Cette livraison majeure pour l'éditeur est en 2012. Windows 8 aura une barre d'outils de type ruban et proposera une interface tactile dédiée aux tablettes qui bénéficieront d'une boutique en ligne. La firme de Redmond a promis de présenter plusieurs caractéristiques de Windows 8 lors de sa convention annuelle PDC Build (Professional Developers Conference), qui se tiendra la semaine prochaine à Anaheim, en Californie.

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(08/09/2011 15:57:47)

Hitachi Data Systems acquiert BlueArc, spécialiste du stockage NAS

Si le montant de l'acquisition de BlueArc par Hitachi Data Systems n'a pas été dévoilé, les analystes donnent une estimation de 450 millions d'euros. Jack Domme, PDG de HDS a expliqué : « au cours des cinq dernières années, BlueArc a été une partie intégrante de notre stratégie visant à aider les clients à stocker et gérer les données non structurées de tous types, tels que la vidéo, le courriel, l'imagerie médicale, les rapports scientifiques et plus » et d'ajouter « apporter BlueArc au portefeuille de Hitachi va nous permettre de mieux servir les clients avec des technologies plus étroitement intégrées ».

BlueArc propose des systèmes de stockage NAS pour les entreprises. Les gammes Titan et Mercury  peuvent évoluer jusqu'à une capacité de 16 Po et 8 noeuds grâce à la technologie de mise en cluster. La société offre également des solutions de stockage en mode bloc avec sa gamme de produits RS. Toutes les solutions reposent sur le système de fichiers propriétaire SiliconFS, qui unifie la gestion pour gérer les protocoles CIFS, NFS et iSCSI. Cela élimine ainsi les problèmes de cloisonnement du stockage. Bruce Householder, vice-président du marketing mondial et du business developpement chez HDS a indiqué que les passerelles NAS de BlueArc sont déjà étroitement intégrées avec les contrôleurs de la solution de stockage pour environnement virtualisé, baptisée Hitachi Virtual Storage Platform. Sans données de précisions supplémentaires, il a indiqué que cette intégration serait approfondie.

Transformer le datacenter traditionnel en un centre d'information

Dans un communiqué, HDS souligné la forte croissance des données de type fichiers à conserver. « Cette activité, ainsi que nos logiciel et la virtualisation, vont être les axes clés de notre croissance », précise Bruce Householder. HDS travaille beaucoup sur les architectures cloud, aussi bien public que privé. Avec cette acquisition, HDS continue sa stratégie de transformation des « datacenters traditionnels» vers des architectures orientées services pour devenir la firme japonaise des centres d'informations.

BlueArc est basée à San José en Californie et compte environ 300 employés. Les revenus de 2010 se sont établis à 85,5 millions de dollars. Bruce Householder précise que « BlueArc a 1 000 clients, dont la moitié le sont sur des baies vendues par HDS ». Le PDG actuel de BlueArc, Mike Gustafson, continuera à diriger la société, qui fonctionnera comme une entité propre.

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(05/09/2011 16:44:12)

Kroll Ontrack, une histoire de la récupération de données

C'est dans un cadre bucolique que se trouve Kroll Ontrack. Cette société d'origine américaine a vu le jour en 1985 et a ouvert son bureau Français en 1998 à Verrières le Buisson. Le coeur de métier de Kroll Ontrack est la récupération de données sur n'importe quel support de stockage physique, mais aussi sur des environnements virtuels. Paul Dujancourt , PDG France, « nous nous adressons aux entreprises avec un service client ouvert toute l'année et en 24/24, car dans le cadre de pertes de données, la réactivité est un élément très important ».

Les bureaux français comprennent un laboratoire que le dirigeant nous fait visiter. Le dirigeant explique « nous intervenons sur différents systèmes de stockage allant du disque dur, au SSD, à la clé USB et des bandes magnétiques. Les causes de pertes de données sont variées virus, catastrophes naturelles, mais surtout et de plus en plus des erreurs humaines et des pannes matérielles ». Plusieurs options sont possibles, le diagnostic et la réparation peuvent se faire à distance via un logiciel EasyRecovery. Dans le laboratoire, les supports envoyés par les entreprises clientes sont d'abord doublement étiquettés pour éviter des risques d'inversion, la hantise de Paul Dujancourt. Ensuite, un fichier image des données est créé grâce à un logiciel conçu par Kroll Ontrack. « Il faut faire très vite, car le support peut tomber définitivement en panne et il est alors très dur de faire quelque chose », souligne le responsable.

Pannes physiques et techniques


En cas de pannes techniques ou de dommages, les ingénieurs les démontent sur une table sans poussière (avec de l'air pulsé) et tente de réparer et de le faire redémarrer pour travailler sur les données. Parfois les dommages peuvent être spectaculaires comme dans un incendie ou dans la mer « nous avons eu le cas d'un disque dur plongé dans la mer depuis un certain temps. Nous avons été obligés de le passer dans plusieurs bains pour éliminer le sel et les organismes vivants qui se sont développés pour travailler sur les données [NDLR, il s'agissait d'une demande judiciaire, Kroll onTrack dispose d'une activité Forensic sur ce sujet]. Il s'agit d'un processus très long et très coûteux. On découvre parfois des choses surprenantes comme une fourmi sur une tête de lecture » se rappelle Paul Dujancourt.

Intervention sur disque dur

Intervention sur disque dur

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Autre souci, trouver les mêmes supports pour des pièces détachées ou même connaître des spécifications précises « nous disposons entre les différents laboratoires d'un catalogue de produits qui permet d'obtenir des supports particuliers » et d'ajouter « les constructeurs de disque dur par exemple modifient leurs spécificités en cas de vente OEM, il faut savoir s'adapter et trouver la bonne solution». Le chiffrement des données pourrait être un obstacle, mais Paul Dujancourt est intraitable « il faut que le client nous donne la clé ou bien alors nous lui fournissons les données récupérées cryptées pour qu'ils puissent les déchiffrer lui-même ».

Et le cloud ?


Et le cloud, avec la virtualisation des capacités de stockage, le métier de Kroll onTrack pourrait disparaître. Il semble que cela ne soit pas le cas « nous intervenons sur les environnements virtuels. Il faut comprendre que derrière les offres cloud et de virtualisation, il y a des supports physiques » précise Paul Dujancourt. Il cite ainsi en exemple une entreprise de logistique qui a formaté une LUN de 600 Go et a créé une machine virtuelle sur le volume. Une récupération à distance a été privilégiée et les ingénieurs ont reconstruit le système de fichier VMFS en récupérant l'ensemble des 300 fichiers du volume d'origine. Au total plus de 448 Go ont été reconstruits. Le dirigeant de Kroll Ontrack se veut donc confiant sur l'avenir de la société à l'heure où le cloud pose des questions sur la pérennité des données. Il n'exclut pas un jour de signer des partenariats avec les grands fournisseurs de cloud.



Illustration: Salles blanches

Crédit Photo: Kroll onTrack

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(05/09/2011 10:50:04)

Nouvelles Frontières consolide l'hébergement de ses activités web

Pour servir deux millions de visiteurs uniques mensuels, Nouvelles Frontières disposait de quatre hébergeurs pour ses différents sites web et les redondances de sécurité associées. Le voyagiste français souhaitait développer son activité sur le web, mutualiser au maximum ses services et infrastructures, afin d'en diminuer les coûts et de gagner en souplesse dans une activité à forte saisonnalité. Outre ses activités d'organisation de voyages, le groupe gère une compagnie aérienne (Corsairfly), des hôtels-clubs et deux enseignes de distribution (Nouvelles Frontières et Havas Voyages).

Pour atteindre ses objectifs, Nouvelles Frontières a choisi un nouvel hébergement unifié entièrement fourni par Interoute. Celui-ci couvre la boutique en ligne, le site institutionnel et le site d'enchères ainsi que les outils de routage des newsletters et de gestion des e-mails entrants, les services VIP et les services de l'enseigne Havas. L'ensemble des applications a été déployé dans des environnements virtuels. 

2 à 3 jours gagnés par cycle de développement

La newsletter est traitée en deux fois moins de temps avec deux fois moins de serveurs, explique la société. Chaque machine virtuelle est hébergée sur le matériel adapté en fonction de sa criticité et du niveau d'exigence des applications concernées. Le coût est ainsi optimisé. De plus, les opérations de tests peuvent s'effectuer sur de nouvelles machines virtuelles dédiées avant le passage en production. Nouvelles Frontières estime avoir gagné deux à trois jours par cycle de développement avec cette seule évolution. De la même façon, en cas de besoin, de nouvelles machines virtuelles peuvent être déployées en quelques instants.

Côté réseau, Nouvelles-Frontières dispose en standard d'une bande passante de 100 Mb/s. Cette bande passante peut évoluer en cinq minutes jusqu'à 1 Gb/s. Les pics de trafic constatés ont déjà atteint 500 Mb/s. Le coût du contrat n'a pas été précisé.

Illustration : le site web de Nouvelles Frontières (crédit : D.R.)

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