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(24/10/2011 16:45:41)
Salesforce.com veut fournir du collaboratif aux clients de SAP
Se disant à l'écoute de ses clients qui veulent transformer la façon dont ils collaborent, communiquent et partagent l'information en interne et vers l'extérieur, l'éditeur américain Salesforce.com a élaboré un ensemble de services de conseil et d'intégration à l'attention des utilisateurs de SAP. Cette offre doit permettre à ces entreprises d'intégrer la plateforme Force.com afin d'exploiter au sein d'applications cloud les données qui sont gérées dans les systèmes SAP. C'est ce qu'explique sur un blog officiel Mike Rosenbaum, vice-président de Salesforce.com, responsable de la plateforme, du marketing et des opérations.
Salesforce.com propose une demi-journée gratuite d'évaluation pour établir un projet de mise en oeuvre de Force.com. Il met aussi en avant l'accès à des bonnes pratiques d'intégration de données via ses partenariats avec des spécialistes du domaine tels qu'IBM, Informatica ou Skyvva.
« Salesforce.com n'offre qu'une petite part de ce que SAP peut faire et les clients le reconnaissent », a minimisé Vishal Sikka, directeur technique de SAP et membre du comité exécutif de l'éditeur allemand. Il ajoute qu'une véritable stratégie d'entreprise visant à exploiter la dimension du réseau social consiste à donner aux collaborateurs les moyens de travailler, d'interagir et d'appréhender leurs défis quotidiens sur de nouveaux modes. Et de les connecter plus directement avec les informations qui sont importantes. « Ce n'est possible qu'avec une intégration étroite des applications exploitées par les utilisateurs avec les processus et les données gérées en arrière-plan. Seul SAP apporte cette expertise, sur l'ensemble des domaines de notre portefeuille de produits ».
Un projet d'intégration reposant sur des partenaires
Salesforce.com, par la voix de son tonitruant PDG, Marc Benioff, a fortement poussé sa vision de « l'entreprise collaborative » ces dernières semaines, notamment sur la conférence utilisateurs DreamForce 2011, fin août. Une démarche que les entreprises peuvent, selon le dirigeant, conduire en trois étapes : connexion aux sites sociaux publics tels que LinkedIn, création d'un réseau social privé, injection de la dimension collaborative dans les applications d'entreprise. Le principal outil de Salesforce dans ce domaine est Chatter qui apporte des capacités de collaboration en temps réel. Mais l'éditeur a également acquis les solutions de Radian6. Celles-ci permettent à une entreprise de surveiller médias sociaux et forums pour récupérer les avis émis par ses clients sur le web.
SAP n'a pas d'outils de réseau social en propre, mais il a développé différentes solutions de collaboration, comme StreamWork, ou Duet qui permet des échanges entre ses applications et SharePoint de Microsoft. L'annonce de Salesforce a suscité un commentaire sceptique de la part de l'analyste Kelly Craft, qui intervient sur la mise en place de plateformes de collaboration. En y regardant de plus près, il ne s'agit guère plus que de susciter des projets d'intégration pour des partenaires, peut-on lire sur son billet de blog. Les explications suivent : « Excusez mon cynisme, mais j'ai du mal à imaginer ce que les clients pourraient avoir d'autre qu'une simple maquette de projet, réduite à l'essentiel, après une demi-journée de diagnostic. »
Un cheval de Troie chez les clients de SAP
Salesforce.com devra aussi compter avec les efforts que fait SAP pour faciliter l'accès à ses données, par exemple avec la plateforme River. Même si, en l'occurrence, ceux-ci sont davantage tournés vers le développement d'applications métiers indépendantes et légères, plutôt que vers une stratégie plus large de réseau social. Il reste à voir si Salesforce.com va adresser une offre similaire aux clients d'Oracle qui entrerait alors en confrontation directe avec le service de réseau social annoncé sur OpenWorld 2011 par la société de Larry Ellison.
Néanmoins, l'initiative a du sens, estime China Martens, analyste chez Forrester Research. Elle comble un manque tandis que SAP fourbit sa stratégie collaborative. « Jusqu'à présent, SAP s'est concentré sur StreamWork, où la collaboration est spécifiquement liée à la prise de décision et raccordée à la BI. Il s'agit donc d'un focus différent de celui adopté par Salesforce.com avec Chatter », souligne-t-elle dans un e-mail à nos confrères d'IDG News Service. L'annonce pourrait faire partie de la tentative de Salesforce.com d'utiliser Chatter et son message autour de l'entreprise collaborative comme un cheval de Troie pour pénétrer dans les comptes où il n'a jusqu'à présent pas été capable d'entrer avec ses applications de CRM ou sa plateforme Force.com, ajoute-t-elle. « Une fois sur place, l'éditeur peut espère étendre l'usage de ses logiciels ».
Crédit illustration : Salesforce.com
Le PDG de Twitter prône une stratégie axée sur la simplicité
Alors qu'un quart de milliard de tweets sont publiés chaque jour sur Twitter, le PDG du site de micro-blogging Dick Costolo, a indiqué lundi soir, lors du Web 2.0 Summit qui s'est déroulé du 17 au 19 octobre à San Francisco, qu'il allait se concentrer sur le maintien de la simplicité pour faire face à ses concurrents Facebook et Google+ « Nous proposons de la simplicité dans un monde de complexité », a t-il souligné. Nous allons épurer nos interactions - et Google a fait savoir qu'il allait rivaliser avec ces fonctionnalités - et la façon dont les gens utilisent notre service ». Dick Costolo a ajouté que cela demandera de la retenue pour continuer à simplifier le service plutôt que de l'encombrer de fonctionnalités inutiles.
Le patron de Twitter, qui est aux commandes de l'entreprise depuis un peu plus d'un an, a rappelé que le site était en plein essor. Au début de cette année, le service comptait environ 100 millions de tweets par jour. A présent, ce chiffre a grimpé à 250 millions de messages par jour. Dick Costolo a noté qu'il avait fallu trois ans et deux mois pour que le portail atteigne son premier milliard de tweets. Actuellement, le site atteint ce nombre tous les quatre jours. Le PDG de Twitter a également signalé que l'outil revendiquait 100 millions d'utilisateurs actifs, et que la moitié se connectait tous les jours.
+ 40% d'utilisateurs mobiles
Il s'est dit très enthousiaste au sujet de l'utilisation mobile du service, qui augmente de 40% de trimestre en trimestre. D'après lui, suite au lancement d'iOS 5, et à son intégration avec Twitter, les inscriptions quotidiennes auraient triplé.
Dick Costolo a également précisé qu'il n'était pas pressé que son entreprise soit cotée en bourse, mais qu'il ressentait une certaine pression à la hauteur de la valeur de Twitter, estimée à 8 milliards de dollars. «Nous avons plus d'argent que nous n'allons en avoir besoin, et ce, sur une longue période et nous serons en mesure d'évoluer si nous le désirons. Nous irons en bourse quand nous le voudrons et nous ne prendrons pas cette décision sur un simple coup de tête. »
Le PDG a obtenu des applaudissements enthousiastes quand il répondu à une question sur le moment où Twitter donnerait aux utilisateurs l'accès à leurs anciens tweets et messages directs. «Nous disposons d'un nombre limité d'ingénieurs de recherche et nous devons prioriser le travail qu'ils font », a-t-il répondu . «Mais nous allons faire en sorte qu'ils travaillent sur le sujet, car nous savons que c'est important pour nos membres. »
Illustration: Dick Costolo, PDG de Twitter. Crédit photo: D.R
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Google va fermer Buzz dans quelques semaines
L'an dernier, Google avait lancé son réseau social Buzz en grande pompe de manière à réussir son entrée dans l'univers des réseaux sociaux. Mais une série de faux pas concernant la vie privée sont venus ternir la marque du produit et conduit à une plainte émise par la Federal Trade Commission, l'organisme de régulation américain. Le géant avait alors accepté de se soumettre à un audit indépendant de ses pratiques en matière de confidentialité, et ce pendant 20 ans.
«Nous avons appris beaucoup au sujet de produits comme Buzz, et nous continuons à travailler tous les jours sur des outils tels que Google + » , a indiqué Bradley Horowitz, responsable des produits de Google, dans un billet de blog « Buzz va fermer d'ici quelques semaines afin que la firme puisse davantage se concentrer sur son réseau social ».
Arrêt de Code Search, de Jaiku et de l'University Research Program
L'éditeur a également annoncé la fermeture de quelques autres de ses services. En janvier, l'accès à Code Search, un outil qui permet aux internautes d'effectuer des recherches de code Open Source, sera stoppé, de même que Jaiku, un site de micro-blogging acquis par Google en 2007.
Le californien s'apprête, en parallèle, à arrêter l'University Research Program pour Google Search, qui proposait aux chercheurs un accès aux API (application programming interface) pour les résultats de recherche Google.
Début septembre, l'éditeur avait annoncé son intention de suspendre plusieurs services, parmi lesquels l'application de questions/réponses Aardvark, l'outil de navigation visuelle Fast Flip, le module supplémentaire à la barre d'outils Google Sidewik, et l'outil de tag d'images Image Labeler.
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Ebay lance sa plate-forme de développement X.commerce
Le site de e-commerce Ebay vient de dévoiler X.commerce, une plateforme de développement d'applications destinée aux e-marchands et aux développeurs. Celle-ci rassemble des outils et des fonctionnalités d'une variété de sites et de produits du groupe, y compris la place de marché eBay, le système de paiement en ligne PayPal, ainsi que des partenaires. Avec cette plate-forme, eBay entend donner aux e-marchands et aux développeurs d'applications un accès à un ensemble complet de technologies liées au commerce électronique, comme le panier d'achat, les services de paiement et de gestion des stocks.
L'idée est de fournir une large variété d'applications de e-commerce qui répondraient aux scénarios mouvants que les e-commerçants rencontrent, et qui sont notamment marqués par les interactions avec les réseaux sociaux, et le développement du commerce mobile.
Une authentification taillée pour le e-commerce
Parallèlement au lancement de X.commerce, le groupe a annoncé la sortie de PayPal Access, un système d'authentification sur lequel les commerçants peuvent s'appuyer pour que les consommateurs se servent de leur nom d'utilisateur et leur mot de passe PayPal pour s'enregistrer et se connecter à leurs sites de e-commerce.
« En s'appuyant sur PayPal Acess pour gérer l'inscription et l'identification des utilisateurs, le processus est à la fois plus sûr et plus simple », a indiqué eBay.
Cet outil paraît ressembler à ceux proposés par des géants comme Google et Facebook, mais il a été spécifiquement taillé pour les sites e-commerce.
EBay a également annoncé l'intégration du protocole Open Graph de Facebook dans sa
plate-forme Open Source Magento, rachetée en juin dernier, et dans le logiciel de GSI Commerce afin que les développeurs puissent créer des applications qui exploitent les caractéristiques de Facebook.
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Facebook s'empare de la start-up friend.ly
Facebook vient de s'emparer de friend.ly, une start-up dont les applications permettent aux membres du réseau de poser ou de répondre à des questions sur le site.
Le service permet de nouer davantage de contacts en ligne et aide les utilisateurs à mieux connaître leurs amis.
Les équipes de friend.ly ont annoncé le rachat dans un billet de blog posté ce lundi, sans toutefois dévoiler les conditions financières de la transaction. La jeune pousse a précisé qu'elle rejoindrait les équipes de Facebook, mais qu'elle continuerait à fonctionner comme un service séparé.
Une dizaine de salariés chez friend.ly
«L'esprit de friend.ly s'aligne bien avec la vision de Facebook, et nous sommes ravis de nous joindre à une entreprise innovante », s'est félicité la start-up sur son blog, en ajoutant qu'elle se concentrerait sur les futurs projets développés par le réseau social.
Créée il y deux ans et située à Moutain View, friend.ly compte une dizaine d'employés. On ignore encore si l'ensemble de ses collaborateurs seront intégrés dans les équipes de Facebook. «Nous admirons les performances des équipes de friend.ly depuis un certain temps déjà, et nous sommes impatients de l'impact que cette acquisition aura sur la façon dont des millions de membres interagissent les uns avec les autres sur notre site », a commenté une porte-parole de Facebook dans un courriel adressé à nos confrères de Computerworld.
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Scott McNealy, ancien patron de Sun, crée la start-up WayIn
L'ancien co-fondateur et patron de Sun n'a jamais eu peur de donner son avis. Il aimerait maintenant que chacun en fasse autant. Scott McNealy vient de créer une société, bien éloignée de l'entreprise IT qu'il a dirigée pendant une grande partie de sa vie. Sous le nom de WayIn, il propose cette fois un jeu social qui permet à ses utilisateurs de publier une photo en ligne et de créer leur propre enquête en demandant à leurs amis de donner leur opinion, sur n'importe quel sujet : « un bel inconnu, le concert d'hier soir... », suggère WayIn sur son site web. En cliquant sur une réponse, on découvre comment les autres ont voté. On accède au service à travers une application gratuite pour les iPhone, iPad et terminaux sous Android ou à partir d'un navigateur web.
La semaine dernière, Scott McNealy a invité quelques journalistes, dont nos confrères d'IDG News Service, à un petit événement de lancement à son domicile, sur les collines surplombant la Silicon Valley. Il décrit WayIn comme un petit bout de Facebook, un petit bout de Twitter et une grosse part de SurveyMonkey. L'outil a été conçu pour être rapide, amusant et accrocheur, explique l'ancien co-fondateur de Sun. Si le grand public constitue l'audience visée en premier lieu, la véritable cible serait les grandes entreprises. Avec ce service, Scott McNealy espère amasser une vaste base de données sur les opinions des consommateurs qu'il vendrait alors aux entreprises avec les outils d'analyse pour segmenter les données, à des fins de marketing ou pour d'autres utilisations.
Une équipe composée d'anciens ingénieurs Java
Les entreprises pourraient aussi payer pour glisser leurs propres questions dans le service. Par exemple, si le constructeur automobile Ford devait choisir un design pour la calandre de sa prochaine Mustang, il pourrait publier deux photos et demander aux internautes d'indiquer celle qu'ils préfèrent. « Nous pouvons leur donner une réponse en deux heures, et elle aurait une valeur statistique significative », expose Scott McNealy.
C'est un ami qui lui a suggéré l'idée il y a un an, a relaté l'ancien patron de Sun, peu de temps après la prise de contrôle du groupe par Oracle. Scott McNealy est le président du conseil d'administration de WayIn et le principal investisseur de la société qui a levé 6,3 millions de dollars de fonds. Pour bâtir le service, il a recruté une équipe composée d'anciens ingénieurs Java de Sun.
WayIn comporte également un versant TV interactive, partie sur laquelle l'entrepreneur semble montrer le plus enthousiaste. « Nous avons résolu le problème de la TV interactive », a-t-il déclaré. Les joueurs peuvent participer à des forums où les gens discutent et répondent à des questions sur des événements en direct, tels que la cérémonie des Oscars ou une grande manifestation sportive. Cela aide les diffuseurs, selon Scott McNealy, parce que cela encourage les gens à regarder les événements en direct au lieu de les enregistrer pour les visionner plus tard et sauter les publicités. S'ils ne regardent pas en direct, ils ne peuvent pas répondre aux questions sur l'événement qui leur permettraient de gagner des points pour acheter moins cher leur place lors du prochain match, par exemple, ou bien pour bénéficier de prix réduits sur certains produits.
A droite, Scott McNealy, ancien co-fondateur de Sun, lance la start-up WayIn (crédit photo : James Niccolai, IDG News Service San Francisco)
WayIn a signé trois partenariats pour commencer (avec l'équipe de hockey LA Kings, le comité des Républicains et Playboy) et la société indique qu'elle pourra en annoncer une vingtaine de plus dans les prochaines semaines. « Je m'attends à un vote énorme pour le Frisky Friday de Playboy », s'est amusé Scott McNealy.
Les marques se battent pour gagner en valeur auprès de ceux qui les suivent sur Facebook et Twitter, a rappelé le dirigeant. « Il y a dix millions de personnes qui suivent Obama sur Twitter. Mais combien d'entre eux l'apprécient et combien le détestent ? Cela, Twitter ne le sait pas. Avec notre service, nous pouvons poser la question ». Les participants peuvent préciser leur localisation afin que WayIn puisse vendre des cartes géographiques révélatrices montrant comme les opinions se répartissent à travers le pays. Les entreprises pourraient l'utiliser en interne également, ajoute Scott McNealy.
Scott McNealy a de nombreuses relations
WayIn va devoir toutefois relever un certain nombre de défis. Il lui faut attirer des millions d'utilisateurs pour constituer sa base d'opinions. Et le service a un aspect très social ce qui signifie qu'il entre en concurrence avec Facebook et Twitter. Le petit logo bleu de WayIn apparaîtra en bas des billets de blog et sur les autres sites, a indiqué Scott McNealy, comme pour Facebook et Twitter, afin que les gens puissent se prononcer facilement sur les sujets. La partie TV interactive nécessitera d'avoir son smartphone ou son iPad près de soi et il n'est pas encore évident que les gens veuillent interagir avec les émissions qu'ils regardent, même si la technologie le facilite.
Une figure connue telle que Scott McNealy apporte beaucoup à une start-up. Figurant parmi les doyens des chefs d'entreprise de la Silicon Valley, il s'est souvent montré malin. Chacune de ses interventions contre Microsoft était suivie par la presse (même si elles n'ont finalement guère causé de tort à la société de Bill Gates). Et il a des relations : la plupart des membres du conseil d'administration, des partenaires et des investisseurs de WayIn sont des amis et des connaissances remontant à l'époque où il dirigeait Sun. « Nous avons remporté tous ces partenariats grâce à lui, reconnaît Tom Jessiman, le PDG de la société. Pour une start-up, c'est un accélérateur considérable ».
Le service est d'ores et déjà actif. Le fondateur peut être suivi à l'adresse suivante : ScottMcNealy (http://www.wayin.com/#!/ppl/b0acfeb2-541c-418e-a409-0076fd642173). Il n'a pas peur d'y donner son avis. Au cours de la même entrevue, l'ancien patron de Sun Microsystems a confié qu'il aurait accepté de prendre la direction de Hewlett-Packard si on lui avait demandé.
Une des enquêtes flash proposées par Scott McNealy avec son service WayIn
Scott McNealy : « J'aurais dirigé HP si on me l'avait demandé »
L'ancien PDG de Sun Microsystems a confié qu'il aurait accepté la direction de Hewlett-Packard si on lui avait demandé de la prendre. A 56 ans, il figurait parmi les candidats ayant été pressenti pour le poste qui est finalement revenu à Meg Whitman, ancienne dirigeante d'eBay. « On m'a demandé de venir pour un entretien et je leur ai dit que je ferais le travail s'ils ne pouvaient pas trouver de candidat approprié », a confié mercredi dernier Scott McNealy aux journalistes venus à son domicile découvrir l'activité de la start-up qu'il vient de créer, WayIn.
« Leurs bureaux sont à trois miles de chez moi. Je connais le travail, j'ai une armée de collaborateurs de Sun qui seraient venus m'aider », a-t-il ajouté. Toutefois, diriger HP ne l'emballait pas particulièrement. « J'ai abandonné un très bon travail il y a six ans, a-t-il rappelé, faisant référence à son départ du poste de PDG de Sun Microsystems en 2006. Mais j'aurais accepté le poste, en partie par loyauté vis-à-vis de la Valley ».
Le conseil d'administration de HP a essuyé des critiques pour les décisions relatives à ses choix de PDG ces dernières années. L'an dernier, il a mis dehors Mark Hurd à la suite d'une plainte pour harcèlement sexuel, puis recruté Leo Apotheker, ancien PDG de SAP, qui présentait un bilan mitigé. Le choix de Meg Whitman, qui n'a jamais dirigé de grands constructeurs, a aussi fait lever quelques sourcils. Scott McNealy l'a publiquement soutenue, malgré tout, indiquant qu'elle apporterait au poste une stabilité bien nécessaire.
Plus facile il y a un an
Scott McNealy a co-fondé Sun Microsystems en 1984, avec Andy Bechtolscheim, Vinod Khosla et Bill Joy. Il a dirigé la société pendant 22 ans, ce qui en fait l'un des plus anciens PDG de l'histoire de la Silicon Valley. Jonathan Schwartz l'a ensuite remplacé à ce poste alors que lui-même devenait président du conseil d'administration de la société qui fut ensuite rachetée par Oracle. « Je suis resté environ deux jours » après l'acquisition d'Oracle, a-t-il indiqué mercredi dernier. Scott McNealy a fait de Sun une entreprise de plusieurs milliards de dollars, profitant de la vente des serveurs Unix durant le boom des « dot.com ». Malgré tout, sous sa direction, Sun a réagi lentement aux changements du marché IT et la bonne fortune de Sun a décliné à mesure que les serveurs à base de processeurs Intel et de systèmes Open Source ont gagné en popularité.
Interrogé sur le défi que pouvait représenter le poste de PDG de HP, Scott McNealy a reconnu que « cela aurait été beaucoup plus facile il y a un an ».
Illustration : Scott McNealy, chairman de la start-up WayIn qu'il vient de créer (crédit photo : James Niccolai, IDG News Service / San Francisco) (...)
Microsoft de nouveau sur les rangs pour racheter Yahoo
Qui va racheter Yahoo ? Après Alibaba, qui s'est dit « très intéressé » par l'éventuel rachat du portail Internet, Microsoft pourrait reconsidérer cette option, trois ans après une tentative infructueuse, révèle Reuters. Selon l'agence de presse, qui cite « un haut responsable » de Microsoft, les dirigeants de l'éditeur de Windows restent pour l'heure divisés sur le sujet et aucune décision finale n'a encore été prise Pour cette dernière, Microsoft serait également prêt à s'associer à un partenaire en vue de mettre la main sur Yahoo. Les deux groupes ont toutefois indiqué qu'ils se refusaient à tout commentaire.
« Ce rachat a du sens, dans la mesure où Microsoft s'est engagé à renforcer sa présence en ligne », a estimé Ezra Gottheil, analyste chez Technology Business Research. D'après lui, Yahoo compte un grand nombre d'abonnés et de visiteurs réguliers, dont beaucoup ne vont pas envisager d'aller ailleurs. Ce serait donc un bon coup de pouce pour l'éditeur. De plus, en combinant le service gratuit de messagerie électronique Yahoo Mail avec son outil Hotmail, Microsoft pourrait disposer d'une très grande base d'utilisateurs.
En 2008, le moteur de recherche avait rejeté l'offre de rachat de 44,6 Md$ faite par Microsoft. Dans un communiqué, l'équipe dirigeante de Yahoo avait fait valoir que cette proposition sous-évaluait sensiblement l'entreprise de portails Web.
Les années ont passé et entre temps, Yahoo a rencontré d'importants problèmes sur le plan de son management. Il y a un mois, Carol Bartz, directrice générale du groupe, a été remerciée pour ne pas avoir su redresser l'entreprise. Suite à son départ, les analystes ont commencé à spéculer sur l'éventuelle approbation par le conseil d'administration d'une offre d'acquisition solide. Toutefois, le portail reste une organisation vaste et difficile à gérer et donc une cible d'acquisition difficile pour de nombreuses entreprises. Mais les analystes considèrent que Microsoft est une entreprise suffisamment importante pour pouvoir mener à bien le rachat.
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Un premier bureau français pour le W3C
Le W3C (World Wide Web Consortium) dispose désormais d'un bureau en France, abrité par l'Inria. L'institut renouvelle donc son engagement aux côtés de l'organisme de normalisation dont il a hébergé, dès sa création et pendant plusieurs années, la branche européenne. L'une des activités premières du bureau français consistera à promouvoir la participation des acteurs français de l'industrie et de la
recherche aux activités de standardisation du W3C.
Aider le W3C à atteindre ses objectifs
« Par leur participation active au W3C, les représentants de l'industrie peuvent faire bien mieux que suivre l'évolution rapide du Web, ils peuvent en être les instigateurs », a estimé Bernard Odier, responsable du bureau W3C France, dans un communiqué. De son côté, Jeff Jaffe, PDG du W3C, a déclaré que, grâce à ses relations avec le monde industriel en France et en Europe, l'Inria était en position idéale pour aider le consortium à réaliser ses objectifs.
Les activités de promotion et de recrutement du bureau France, installé à Paris, viendront compléter les activités techniques réalisées par le personnel du W3C installé ailleurs en France (Sophia Antipolis).
Pour marquer ce lancement, le bureau organise une session sur les données ouvertes lors de l'Open World Forum qui se tiendra le 22 septembre à Paris, en collaboration avec Inria et la Mairie de Paris.
Illustration : Bernard Odier, responsable du bureau W3C France. Crédit photo : D.R
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