Développer plus vite, accéder aux bonnes informations au bon moment, répondre aux exigences des métiers : l’agilité des organisations est indispensable pour accélérer l’innovation et rester compétitif dans un monde extrêmement concurrentiel. Les processus lourds et complexes n’ont plus leur place dans cet environnement économique en mutation rapide. « Sur le terrain, l’agilité est traditionnellement portée par les équipes de développement. Pourtant la notion d’agilité tend à être élargie. D’abord aux opérations informatiques qui doivent par exemple fournir des infrastructures à la demande pour les phases d’intégration continue, depuis la compilation jusqu’à la qualification, en passant par les tests unitaires. Mais aussi aux métiers qui sont à la fois donneurs d’ordres et utilisateurs; c’est dans ce contexte que l’on peut parler de BizDevOps », relève Yann Guernion, directeur marketing produit chez CA Technologies. L’approche BizDevOps, souvent appelée DevOps 2.0, responsabilise toutes les équipes au sein d’une organisation, des développeurs à la production en passant par les métiers. « L’usine moderne est désormais une usine logicielle. Il est nécessaire pour les entreprises d’industrialiser la chaine de valeur, depuis le concept initial jusqu’à la mise à disposition des nouveaux services aux clients », précise Yann Guernion

Trop d’automatisations tue l’automatisation 

Si l’agilité s’est fortement ancrée au sein des équipes de développement, il est plus difficile de la voir s’installer au niveau des opérations informatiques, historiquement organisées en silos techniques et fonctionnels. Les efforts de coordination horizontale au travers de ces silos sont notamment rendus complexes à cause de la multiplication des outils d’automatisation. « Nous constatons effectivement que les entreprises ont installé trop d’outils d’automatisation pour répondent à des besoins ponctuels. La grande difficulté est de les faire coopérer sans avoir à recourir à de multiples opérations et coordinations manuelles », admet Yann Guernion. Ces problématiques sont renforcés par l’empilement de nouvelles technologies, comme par exemple la conteneurisation ou les objets connectés qui tendent à créer de nouveaux silos dans l’organisation. Un constat qui met en lumière l’importance et l’urgence de reconnecter les silos pour établir une automatisation de bout en bout, gage d’efficacité et de fiabilité. Les acteurs de la grande distribution sont particulièrement exposés aux problématiques d’agilité, notamment au travers de leur diversification, avec la création ou l’acquisition d’activités de vente en ligne. La nouvelle expérience client doit être omnicanale, c’est-à-dire quelle se veut être intégrée et continue quel que soit le point d’entrée, site web, réseaux sociaux, mobile, magasin ...

CA Technologies mise sur l’automatisation pour apporter ce niveau d’agilité dans les entreprises. « Notre approche holistique de l’automatisation vise à obtenir une réelle agilité à l’échelle de l’entreprise. Notre volonté est d’aider nos clients à reconnecter leurs silos, maitriser l’empilement de leurs outils et industrialiser leur chaine de valeur », déclare Yann Guernion, prenant en exemple l’enseigne de magasins d’ameublement et de décoration BUT qui a misé sur l’automatisation de ses processus dans le cadre de la transformation numérique appuyant sa stratégie omnicanale.

L’agilité est un gage de réussite, c’est, à ce titre, ce qui ressort de l’étude menée sur 285 entreprises européennes par le cabinet de conseil goetzpartners et l'école de commerce NEOMA Business School. En effet, sur une période de 10 ans, les entreprises les plus agiles sur un secteur étaient 2,7 fois plus performantes que leurs concurrentes.