Après l’audit et la mesure de l’empreinte carbone d’un centre de données et d’infrastructures cloud, diverses actions peuvent être entreprises pour réduire de manière significative leur empreinte carbone. Par exemple, on peut éviter le gaspillage de ressources en optimisant leur utilisation pour éviter toute sous-utilisation ou inactivité. Il est également possible de réduire sa consommation d’énergie en regroupant efficacement les machines virtuelles sur un nombre limité de serveurs physiques.

D’autres mesures concrètes peuvent être facilement prises : ajuster les capacités des machines virtuelles en fonction de leurs besoins réels pour éviter les consommations inutiles ou arrêter les serveurs et les machines virtuelles lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Il est également recommandé de configurer les serveurs en mode "économie" en optimisant les paramètres de consommation d'énergie sans compromettre les performances.

L'application de ces mesures permet de réduire significativement l'impact environnemental de l'infrastructure informatique, tout en optimisant les coûts associés. C’est d’ailleurs en se basant sur ces sujets que VMware a développé des outils - dont son fameux Green Score - afin d’aider les DSI à réduire l’empreinte environnementale d’une partie de leurs Systèmes d’Informations.

Orange France garde une longueur d’avance grâce à un IT rapide et durable

Sur ces sujets, VMware collabore depuis plusieurs mois avec le groupe Orange pour optimiser la consommation énergétique de  leurs applications. Une collaboration qui permet déjà de dégager des résultats probants. Avec VMware Aria Operations, l’équipe Orange a la possibilité de surveiller et de supprimer les ressources non utilisées, telles que les VM inactives ou hors tension. Orange France estime ainsi à environ 1 800 le nombre de VMs récupérées chaque année. Ces ressources déployées mais non utilisées sont une caractéristique récurrente des systèmes d’informations et peuvent compter pour 15 à 45% des VMs, selon cette étude.

En passant un certain nombre d’activités sur le cloud Privé VMware Cloud Foundation, toutes les ressources matérielles (traitement, stockage et réseau) ont été virtualisées, les silos physiques ont été remplacés par des silos logiques. Cette démarche a divisé par dix les besoins en serveurs, avec pour conséquence de sérieuses économies d’énergie.

Outre le groupe Orange, VMware accompagne de plus en plus de clients dans l’optimisation de leurs infrastructures afin de réduire les consommations d’énergie et faire la chasse au gaspillage de ressources. Récemment, une compagnie d'assurance européenne a mis en œuvre VMDSC, une fonctionnalité d'optimisation du développement durable qui lui a permis d'automatiser facilement et en toute sécurité le rightsizing dans son environnement de plus de 10 000 machines virtuelles. Une opération qui a permis à l’entreprise de récupérer 29 % de l'unité de processeur virtuel (vCPU) et 20 % de la mémoire vive (RAM). Un bénéfice qui permet de ré-allouer ces ressources à un autre usage et d'optimiser les performances en matière de durabilité. 

Réduire ses coûts grâce à une meilleure gestion des reprises d’activités

D’autres méthodes permettent de réduire concrètement ces coûts. VMware propose par exemple à ses clients des solutions pour planifier l’extinction des machines virtuelles à des moments précis où elles ne sont pas nécessaires, comme pendant les heures creuses ou les week-ends.

D’autres bénéfices peuvent être tirés de la solution de reprise d’activité cloud proposée par VMware, qui permet de réduire de façon radicale la taille d’un datacenter. En effet, en faisant sa reprise d’activité dans le Cloud, une entreprise va bénéficier efficacement de l’aspect dynamique du cloud public pour n’utiliser des serveurs physiques qu’en cas de réelle nécessité. Cette allocation optimisée des ressources permet d’économiser jusqu’à 60 % sur le coût total de possession tout en réduisant l’empreinte carbone du Système d’Information.

Récemment, l’un des clients de VMware est allé plus loin en remplaçant ses infrastructures de reprise d’activités physiques par une solution de Software-Defined Data Center (SDDC) qui lui a permis de passer de 70 serveurs physiques à 3 serveurs clouds hébergés dans des data centers alimentés par des énergies renouvelables (solution AWS). Une action qui lui a permis de réduire ainsi de 98% les émissions de CO2 liées à cette problématique. VMware permet d’ailleurs à tous ses clients de bénéficier de data centers virtuels hébergés chez AWS, Azure ou Google, et de tirer ainsi partie des efforts réalisés par ces trois majors en matière de durabilité.

Mix énergétique des Datacenters et hyperscalers : un impact environnemental fort

Le lieu où se trouve un datacenter affecte grandement les émissions de CO2 car le mix énergétique peut être plus ou moins carboné. Cela est vrai aussi bien pour les datacenters des sociétés que pour les hyperscalers. Cette différence peut être d’un ratio de 10 donc une attention particulière doit être portée à cet élément en allant au-delà des discours simplistes de compensation ou d’achat contractuelle d’énergie verte. Une application hébergée dans une région à l’énergie décarbonée aura un impact significativement moins élevé que dans une région à l’énergie fortement carbonée.

Pouvoir déplacer ces applications vers des régions plus vertueuses est un autre atout des technologies VMware. En effet, elles permettent de déplacer rapidement plusieurs centaines de machines avec un impact minimal, voire nul, pour les utilisateurs finaux. Les compagnies ont ainsi la possibilité de déplacer leurs applications vers des Datacenters ou région Cloud plus vertueuses.

Autant d’actions qui permettent aux clients de VMware d’optimiser le fonctionnement de leurs infrastructures informatiques critiques et multi cloud tout en conservant une efficacité de service maximale et en réduisant leur consommation d’énergie et l’empreinte environnementale de cette partie de leur Système d’Information.